Don't stand so close to me, Ewan.
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Don't stand so close to me, Ewan.

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MessageSujet: Don't stand so close to me, Ewan. Don't stand so close to me, Ewan. EmptySam 9 Fév - 23:31

DON'T STAND SO CLOSE TO ME
EWAN&ELICIA


    Je me retrouve une fois de plus à Bridgeport, c’est fou comme j’apprécie cette ville malgré tous les préjugés que j’avais contre elle… mais j’aime bien m’y promener, voir tous ces visages, si différents de ceux qu’on voit à Montsimpa. Par contre, je détesterai livrer les journaux ici ! Ce n’est pas la même ambiance, les gens sont déjà dehors très tôt, et les rues ne sont pas les mêmes. J’aime bien être ici pour me changer un peu les idées, mais y pédaler tous les matins… L’horreur ! Et puis, il y a beaucoup d’immeubles ici, les relations ne sont pas les mêmes entre livreurs de journaux et clients. Il n’y a plus de contact, et on est juste face à un mur gris, qui ne nous accueille que trop fraîchement, ses portes ne s’ouvrant même pas pour qu’on puisse y déposer les journaux à l’abri. Voilà, c’est ça, les livreurs de journaux sont rejetés à Bridgeport, totalement reniés, et la pluie détruit souvent tout notre travail… C’est pour ça que je garde mon identité secrète ici, à part Dante, personne ne sait que je livre des journaux, et j’espère que personne ne le découvrira. C’est un peu ma mission quand je viens ici, c’est motivant. Je dois changer ma façon de pédaler, sinon on remarquerait tout de suite la dextérité dont je fais preuve sur mon vélo et ce serait vite suspicieux - car je n’ai pas l’allure d’un cycliste, et, à part ceux-là, qui pédale aussi bien que les livreurs de journaux ? Personne. On est juste les meilleurs, les personnes les plus accomplies, les plus fraîches… après tout on se lève tôt, on écoute le chant des oiseaux au petit matin, tout cela nous éclaircit le cœur et l’esprit ; enfin je crois. Bref, je pédale donc assez lentement, longeant les routes, ma couverture bien en place. Mais vous vous demandez sûrement pourquoi je vais à Bridgeport si je suis mieux acceptée par mes paires de Montsimpa ? C’est pour sa bibliothèque universitaire. Même si je ne suis pas étudiante, et je ne le serai plus jamais, c’est tellement ennuyant, je squatte quand même les bancs de la bu. Leurs bouquins sont intéressants, et je viens me ressourcer un peu. Aujourd’hui, j’ai décidé de me trouver quelques romans gothiques. Je les adore. Un peu de frisson de temps en temps, ça fait du bien, même si je suis pas mal assurée d’en avoir avec Max (mais ce ne sont pas des frissons de terreur, au contraire !). Et puis, je n’arrive pas à lire chez moi. Trop de choses à faire. Mon chat veut jouer (ou me tuer, parfois je me le demande) ou mon ordinateur réclame mon attention ; il m’appelle avec son bel écran, m’attire dans ses filets, dans sa toile si je puis dire… ah, quel humour ! Peut-être que je devrais tenter un one-woman show ? Oh, je crois que j’abandonnerai mon texte à chaque fois et je me mettrais à parler de choses sans rapport, et sûrement pas drôles. J’oublie cette idée. Je souris alors que j’arrive à l’université, mes joues commençaient à glacer. J’attache mon vélo à l’endroit prévu, à côté d’une jolie bicyclette verte. Ca fera un peu de compagnie à mon moyen de transport. Et oui, et si les vélos étaient vivants ? Ils doivent s’ennuyer à fond lorsqu’on les attache tout seul, dans le froid glacial de l’hiver, alors qu’on va se réchauffer les miches à l’intérieur. J’ai donc décidé que, si mon vélo est vivant, il se doit d’avoir les meilleures places disponibles à chaque fois. Aujourd’hui, c’est donc à l’abri et à côté d’un vélo vert bien sympathique. J’entre dans la bibliothèque, je salue les personnes de l’accueil qui me connaissent bien et qui sont assez gentilles pour me laisser venir à chaque fois. Je me dirige aisément vers le rayon littérature anglaise, et je cherche quelque chose qui puisse me marquer, mais je suis déçue de voir que rien ne m’interpelle aujourd’hui. Je feuillette quelques pages, je lis quelques résumés, mais rien ne semble pouvoir attirer mon attention. Peut-être est-ce un autre registre qu’il faut aujourd’hui, alors je me balade à travers les rayons, matant aussi au passage les quelques étudiants qui bossent. J’aurais peut-être eu une vie amoureuse bien plus palpitante si je n’avais pas arrêté mes études et si je ne m’étais pas enfermée dans mes dessins et dans un job de livreuse de journaux… Les quartiers dans lesquels je vais sont souvent des quartiers remplis de personnes âgées (d’ailleurs, ces quartiers là seront à visiter lorsqu’il y aura une apocalypse zombies, ce sera sûrement plus simple de headshoot des vioques transformés en zombie, et ils doivent sûrement avoir une tonne de bonnes choses dans leur cuisine…) et les rares jeunes que je rencontre deviennent des amis. Enfin, je ne m’en plains pas, surtout depuis quelques jours… mais quand même, quand je vois ces beaux jeunes hommes, je me dis que j’ai loupé quelques moments sympathiques. J’en repère un aux cheveux roux qui se promène au rayon mathématiques, de l’autre côté des escaliers, et je le trouve très mignon, dommage que je ne sois pas une scientifique… Je soupire et je contourne le rayon littérature moderne, les yeux rivés sur les fesses de ce délicieux spécimen… Tellement éprise de ce monument que je fonce dans une personne… Je relève les yeux, c’est un beau mâle… Mais quelle ne fut pas ma surprise lorsque je m’aperçois que je le connais ! « Professeur Valentyne ! » je m’exclame, tout sourire. Un prof que j’adorais au lycée, le seul qui ne me voyait pas comme un être dénué d’intelligence, le seul avec qui j’avais développé une complicité et, surtout, celui qui m’a donné l’amour de la littérature ; même si Perry y avait déjà contribué un peu. « Vous travaillez ici, maintenant ? »
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MessageSujet: Re: Don't stand so close to me, Ewan. Don't stand so close to me, Ewan. EmptyDim 10 Fév - 3:03



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Ce matin, tu t'étais levé, le corps complètement courbaturé, les sens emplit par la douleur qui te meurtrissait les muscles. Cela faisait trois jours que tu étais cloué au fond de ton lit par la crève que tu avais attrapée en allant courir en début de semaine. On t'avait pourtant dit que ce n'était pas une bonne idée de sortir en tenue de sport alors que tu avais déjà les symptômes avant-coureurs, mais comme à ton habitude, tu n'en avait fait qu'à ta tête. Plus têtu tu meurs… Trois jours. C'était trois jours de télé abrutissante écrasée sur ton canapé en cuir, des mêmes gestes répétitifs sur l'ordinateur. Trois jours de siestes entrecoupées où tu te réveillais en sursaut, les yeux fous, parce que tu n'arrivais pas à respirer. Aujourd'hui, tu allais un peu mieux, mais tu avais toujours une tête de déterré. Mais tu n’en pouvais plus rester chez toi affalé sur ton lit deux place, alors tu avais pris la ferme décision de sortir, et surtout de braver le froid qui régnait dans les rues enneigées de Bridgeport. Tu avais attrapé une veste et trois paquets de mouchoirs mentholés, avant de quitter la maison et de refermer la porte à clé avec un soulagement non feint. Bien entendu tu avais laissé ton portable à l'appartement, car connaissant ta compagne elle allait t’appeler une centaine de fois pour voir où tu étais et cette fois-ci, il s'agit juste de t'aérer l'esprit, essayé de l’oublier…
Et surtout d’aller enfin ramener les livres qui trainaient des lustres sur ta table de nuit à la bibliothèque de l’université ou tu travaillais depuis quatre années maintenant. Pendant que tu marches sans réellement regarder où tu allais, tu laissas l’image de Sevan s’imprégner dans ton esprit…et tu te maudis alors que une petite voix moqueuse surgit dans ton crâne pour te murmurer avec une moquerie non feinte que depuis jours trois tu n’avais fait que penser à lui et ses fesses dignes d’un dieu grec. Elle en rajouta une couche en affichant le nombre de fois où tu avais fait ami ami avec ta main droite nommé Marcus pour l’occasion, t’enfermant dans la salle de bain, pour te protéger des regards curieux de ton épouse et de ta petite fille cassandre, pour soulager tes besoins masculin bien trop présent à ton gout.
Maugréant quelques secondes contre toi-même et l’idiot qu’était sevan tu tournas rapidement dans une ruelle et tomba directement sur l’université prestigieuse de brigeport, ou ton lieu de torture en semaine. Passant le hall d’entrée pour t’engouffrer dans le l’université étrangement vide. Prenant directement le chemin de la bibliothèque soupirant de bien être alors qu’ici, l'air était brulant, et tu enfonças tes mains dans les poches de ta veste en passant la langue sur tes lèvres gercées. L'air hagard, plongé dans tes pensées, tu ne remarquas la jeune femme que lorsqu'elle arriva dans ton cercle d'espace vital. « Professeur Valentyne ! » Relevant les yeux vers l’auteur cet appel un sourire éclatant étira tes lèvres alors que tu reconnus rapidement les traits de la jeune femme pour l’avoir eu comme élève au lycée. « Eli’ ?! » . le ton surpris de ta voix importa un sourire sur les lèvres d’Eli’ alors que doucement tu t’approchais d’elle, pour la serrer contre toi. Vous aviez toujours été très proches, enfin proche comme une père et une fille mais pas comme une femme et son mari loin de là même…Les relations prof élèves très peu pour toi a vrai dire ! « Vous travaillez ici, maintenant ? » . Hochant la tête de haut en bas tu la relâchas, t’éloignant lentement d’elle ! « Oui à vrai dire je suis professeur ici, de littérature bien entendu mais tu avais sans doute dû le deviner ….Mais arrêtons de parler de moi d’accord ? Parle-moi un peu toi, Qu'est ce que tu deviens ? » .


Dernière édition par S.E Ewan Valentyne le Mer 13 Fév - 20:39, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Don't stand so close to me, Ewan. Don't stand so close to me, Ewan. EmptyMer 13 Fév - 18:45

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    Je me souviens des après-midi passés avec le professeur Valentyne, juste à bouquiner, à débattre, ou à bosser. Il était vraiment l’une des seules épaules sur lesquelles je pouvais m’appuyer, et à vrai dire cela avait attisé la jalousie de Perry qui trouvait toujours quelque chose pour critiquer ce professeur, jusqu’à aller l’insulter de pédophile. Perry s’était prise une sacrée baffe ce jour-là, je m’en souviendrai toujours. En tout cas, je ne m’attendais absolument pas à revoir mon professeur préféré un jour. Même si nous étions assez proches pour faire parfois naître des ragots dans l’enceinte du lycée, jamais je ne pensais qu’on serait amenés à se parler de nouveau. Après tout, après mon bac, nous nous étions rapidement perdus de vue, car il était clair que je ne voulais pas continuer les études. On avait rompu quoi, si je peux utiliser ce terme. Et puis, très souvent, ce genre de relation professeur et élève ne dure jamais après les études, car c’est quelque chose qui se développe exclusivement dans le lieu d’apprentissage… Je m’en suis très vite remise, même s’il est toujours ma référence en matière de professeur, et c’est cet homme qui m’a donné l’amour de la littérature, alors je ne l’ai jamais oublié et il m’est souvent arrivée de le citer. Je suis très contente, et encore plus lorsqu’il me reconnaît et qu’il me prend dans ses bras. Je suis assez surprise par ce geste, et je lui souris encore plus brillamment, ravie. Nous avons sûrement tous les deux beaucoup changé, mais je suis contente que cette aisance entre nous soit restée. Je lui demande s’il travaille ici, même si la question est un peu idiote si on prend en compte le fait que les gérants de la bibliothèque ne laissent entrer que très peu de personnes à part les étudiants et les professeurs… mais après tout, Valentyne pouvait très bien être une exception, à mon image. Néanmoins il me répond positivement, et je ne suis pas étonnée de découvrir qu’il est professeur de littérature ici. « Vous en avez eu marre du lycée ? » Je lui souris complice, car il comprendra très bien où je veux en venir. Au lycée où j’étais, la plupart des classes était composée d’abrutis finis. Bha oui, ne faut-il pas être abruti pour ne pas remarquer le génie qui sommeille en moi ? « En tout cas, ça vous va bien, vous êtes très sexy dans ce rôle de prof à l'université », je lui fais un clin d’œil, je lui montre que je le taquine. Il n’a jamais été question d’attirance entre nous, loin de là. Mais j’ai toujours aimé le taquiner sur le fait qu’il soit sexy, parce que c’est réellement le cas, et j’avoue que lorsqu’il ne me voit pas… je ne me gêne pas pour loucher sur ses fesses. Pourtant, ça n’est jamais allé plus loin, et ça me va très bien comme ça. A l’époque, je m’étais d’ailleurs demandée s’il n’était pas gay, parce qu’être aussi sexy et célibataire, c’est suspect… Parce que je ne crois pas qu’il ait été en couple au moment où nous nous sommes connus. Ce serait peut-être le moment d’aller à la pêche aux renseignements, Eli Watson le retour, peut-être. J’ai toujours été très curieuse, du genre à pouvoir me faire tuer un jour parce que j’aurais découvert des choses dont personne ne doit être au courant… je suis sûre que, si un jour quelqu'un découvre une base militaire avec des aliens sur lesquels on fait des expériences, ce sera de ma faute. Ou grâce à moi. Tout dépend du point de vue. Il me demande ce que je deviens, et je n’ai pas trop envie de lui dire. Tout comme Perry, il avait placé de grands espoirs en moi, en mon imagination fertile, et à mon incomparable coup de crayon… pourtant, depuis que je suis partie du lycée, je n’ai pas beaucoup avancé. Ma chambre est remplie de dessins, de scénarios, d’ébauches, ou même de bds complètes… Mais je n’ai jamais trouvé personne pour me lancer. J’ai un peu honte de moi-même, alors je lui souris un peu bêtement. « Oh, rien, je livre des journaux. C’est fun, et si un jour je vous montre mes mollets… Vous serez jaloux. » On va s’asseoir quelque part, afin d’être un peu plus proche pour parler plus bas, parce que le regard que nous lancent les gargouilles de la bu est assez significatif… Les gargouilles, ce sont ces vieilles mégères qui surveillent constamment les étudiants à la langue trop pendue. Je les déteste parce que, bavarde comme je suis, je me fais souvent crier dessus - et je n’aime pas ça ! « Mais à part ça, pas grand-chose. D’ailleurs, ma grande aventure de la journée se résume à trouver un bon bouquin à lire. » Je louche sur les livres qu’il a dans la main. « Le ciel vous a peut-être envoyé pour m’aider à accomplir ma quête ? » Je lui souris. Je regarde de l’autre côté des escaliers, mais le beau spécimen roux a disparu. Un mal pour un bien. « Vous voyez, c’est bien plus intéressant de parler de vous ! » Et là, je vois une alliance sur sa main. « Oh, vous êtes marié ! Je ne crois pas me souvenir que vous l’étiez quand j’étais au lycée » je lui souris, taquine de nouveau, « je pensais d’ailleurs que vous étiez gay. » Je ris un peu, me rendant compte maintenant que c’est ridicule d'avoir pensé ça, même si la partie la plus intelligente de mon esprit m’annonce que les hommes peuvent aussi se marier entre eux. Ah oui. Mince. Bon, il est grand, il me reprendra si j’ai fait une gourde, comme toujours. C’était un peu sa spécialité de me reprendre lorsque je commençais à dire n’importe quoi, surtout en cours lorsque je partais dans des monologues impossibles pour parler de tel ou tel roman… Je ne saurais dire combien de fois il m’a sauvée la mise et, surtout, tirée du ridicule.

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MessageSujet: Re: Don't stand so close to me, Ewan. Don't stand so close to me, Ewan. EmptyMer 13 Fév - 23:46



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Pour toi, Eli avait toujours été ton élève préférée, et surtout il fallait l’avouer, la meilleure des élèves que tu dirigeais d’une main de fer trois fois par semaine. Tu avais toujours été proche d’elle, passant des jours entiers dans la bibliothèque en sa compagnie à débattre des livres que vous aviez lus la semaine ou le weekend passés, à rigoler pour des conneries comme si vous étiez des amis de longue date. La complicité qui vous liait en avait fait jazzer plus d’un au lycée, certain en venait jusqu’à te traiter de pédophile, ce qui avait alerté le principal de l’époque. Mais rien n’avait jamais réussi a vous séparer, au du moins jusqu’au jour où elle avait quitté le lycée, arrêtant net ses études que tu aurais su prometteuses ! Mais après tout c’était son choix non ? Elle dirigeait sa vie comme elle l’entendait, et tu ne pouvais rien y faire même si tu aurais aimé qu’elle continue. Mais même si elle avait déserté ses études tu avais continué de la surveiller de loin, espérant être là si elle avait besoin de toi, mais peu à peu tu avais finis par arrêter, lassé. « Vous en avez eu marre du lycée ? » Marre du lycée ? A vrai dire non…Les années que tu avais passées là-bas avaient vraiment été merveilleuses tu avais fait un bon nombre de rencontre, tu avais rencontré des gens formidables comme elle mais aussi des idiots finis, totalement irrespectueux. Mais il fallait de tout pour faire un monde non ? Enfin pour ta part c’était plutôt pour faire une classe…Après tout quel professeur aurait dit non à une classe parfaite, remplie de génies ? Aucun ! Enfin… à force ça aurait été chiant, lassant, alors avoir quelques idiots en classe était vraiment pas mal, même si parfois ils pouvaient vraiment être très lourds. « Du lycée ? Non pas vraiment ! Des crétins immatures incapables d’aligner trois mots et irrespectueux ? Oui, j’ai finis par craquer deux ans après ton départ ! » Enfin deux ans était une date approximative, techniquement tu avais quitté le seize septembre, début d’année scolaire, tu avais passé une année à la maison plongé dans tes livres avant de trouver un emploi dans la seule université du coin. « En tout cas, ça vous va bien, vous êtes très sexy dans ce rôle de prof à l'université » Un rire joyeux s’expulsa d’entre tes lèvres fines qu’en sa phrase résonna dans tes oreilles ! Voilà qu’elle remettait ça, ça avait toujours été un jeu pour vous. Vous lancez des phrases de la sorte comme si vous vous draguiez, mais sans jamais vraiment tenter quoi que soit. C’est ça d’ailleurs qui avait créé le plus de quiproquo au lycée. « Je peux dire la même chose pour toi, tu es vraiment très très sexy… J’suis sûr que tu dois faire tourner la tête de plusieurs jeunes hommes, si j’serais moins vieux j’aurais déjà tenté ma chance » Malgré tes paroles il n’y avait jamais rien eu de sexuel entre vous, loin de là même ! C’était plus une relation fraternelle qu’autre chose en fait, vous vous aimiez bien mais comme une sœur aimerait son frère et non comme une femme aimerait son amant ou encore mieux son mari. « Même si tu n’as pas vraiment les attributs pour me plaire » Tu avais murmuré tout doucement ces paroles pour être sûr qu’elles ne parviendraient pas a l’oreille attentive de la jeune femme, une moue peinée pendue au le visage. Jurant à voix basse alors que tous tes problèmes te remontèrent en mémoire, frappant contre tes tempes pour être sûr que tu ne les oublies pas. Pour une fois où tu avais réussi a te sortir tes problèmes de famille de la tête voilà que ceux concernant l’homme que tu aimais martelais ton crâne a coup de massue pour te prouver que malgré le fait que tu avais réussis à les mettre de côté ils étaient toujours là, enfouis au plus profond de ta tête. « Oh, rien, je livre des journaux. C’est fun, et si un jour je vous montre mes mollets… Vous serez jaloux. » Un rire amusé s’extirpa d’entre tes lèvres alors que tu l’imaginas pédaler comme tu folle entre les rues de montsimpa pour livrer les journaux…C’était vraiment comique pour une fille aussi intelligente qu’elle. Lui désignant une table du doigt pour lui faire comprendre qu’être assis pour parler serait mieux, tu fis quelques pas silencieux à travers la bibliothèque , avant de t'affaler sur la chaise en bois peu confortable, tes bouquins toujours sous le bras. « Oh mais j’en doute pas une seule seconde ma belle ! Mais j’avoue que t’imaginer livrer des journaux me parait un peu…comique ? Oui c’est ça ! Comique pour une fille aussi créative que toi… » Un sourire énigmatique plaqué sur les lippes tu attendais qu’elle te révèle autre chose…Après tout tu savais pertinemment qu’elle était trop hyperactive niveau dessin et littérature pour être qu’une simple livreuses de journaux ! « Mais à part ça, pas grand-chose. D’ailleurs, ma grande aventure de la journée se résume à trouver un bon bouquin à lire. » Faisant vagabonder ton regard dans la pièce remplie de livre tu croisas a plusieurs reprises ceux de tes étudiants, leur offrant un sourire tu continuais ton inspection écoutant attentivement de ta vis-à-vis. « Le ciel vous a peut-être envoyé pour m’aider à accomplir ma quête ? » Un autre petit rire s’échappa de tes lèvres alors qu’elle lorgna du regard les livres a présent posés à côté de toi sur la table. Les faisant glisser sur le partie lisse de la table tu les approchas d’elle, l’invitant silencieusement à les feuilleter « Sans doute qui sait ? Mais là, j’ai rien de bien intéressant à vrai dire…Ce sont des livres que j’ai vu en cours, donc tu en as sans déjà lu la plus part d’entre eux » Dans la petite pile composée de sept livres, il y avait plusieurs pièces de théâtre de jean Paul Sartre dont huis clos, un recueil de Baudelaire, les fleurs du mal et l’enfer de Dante, qui était le seul livre que tu avais pris pour toi et non pour tes élèves. Il t’avait toujours fasciné malgré le fait qu’il soit très dur à lire et a comprendre, mais pour un fana de bouquins comme toi ce n’était rien. « Vous voyez, c’est bien plus intéressant de parler de vous ! » Un soupire las résonna entre vous alors que tu relevais la tête pour plonger tes yeux dans les siens, une moue enfantine plaquée sur le faciès. « Oh croit moi eli’ ma vie est loin d’être intéressante. » Son regard vogua sur ta main alors que le tien repartait dans sa découverte de la bibliothèque, malgré le fait que tu l’as connaissais comme ta poche, vu le nombreux d’heures que tu passais ici, a lézarder tranquillement devant un bon bouquin ! « Oh, vous êtes marié ! Je ne crois pas me souvenir que vous l’étiez quand j’étais au lycée » Le mot marié résonna dans ta cervelle alors qu’une petite voix te murmura que tu aurais préféré ne pas l’être. « Oui je suis marié ! Depuis quatre ans, j’ai même une petite fille de six ans cassandre » Un air ravi étira tes traits alors que le souvenir de ta petite fille prit la place de ceux de ta femme, pour toi cassandre c’était la seule femme de ta vie, et tu aurais tout donner pour qu’elle puisse connaitre la personne qui faisait battre ton cœur depuis votre rencontre mouvement. « je pensais d’ailleurs que vous étiez gay. » Sa phrase fit rater un battement a ton muscle pompeux alors que brutalement l’un des livres que tu devais ramener se fracassa sur le sol propre de la biblio’. Plusieurs têtes se tournèrent vers vous alors que tu te penchais pour le ramasser leur offrant un sourire contrit… « Je peux te confier un secret ? » Approchant ta chaise de la sienne, tu t’approchas de son oreille avant d’y murmurer quelque mots. « A vrai dire j’crois que je le suis…du moins bisexuel ! Depuis quelque temps je doute de tout ! De l’amour que j’ai, enfin avait, pour ma femme, de mon choix de vie et surtout de mon orientation sexuelle… » Et voilà les dés étaient jetés…Maintenant fallait que tu attendes sa réaction, car le peu de gens qui le savait t’avait soit lâché ou essayait de te faire changer d’avis comme téo.
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MessageSujet: Re: Don't stand so close to me, Ewan. Don't stand so close to me, Ewan. EmptyVen 15 Fév - 17:48

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    Alors que je dis à Valentyne qu’il est très sexy dans ce rôle de professeur, il rit, et je lui souris, fière de moi-même. A vrai dire, il a une petite mine, je ne sais pas s’il est malade, ou si quelque chose de plus profond le préoccupe, mais ça m’inquiète un petit peu. Je suis contente de l’avoir fait rire, j’ai toujours aimé ça. Avec Valentyne ou d’autres personnes. C’est un peu un plaisir égoïste, le genre de choses qui me gonfle les chevilles à fond, et j’en redemande à chaque fois. Et quand on a envie d’écrire des bds humoristiques, faire rire les gens, c’est un peu une consécration. Un jour, j’aurais peut-être une couronne, si ça se trouve. J’aimerai bien. Pas le genre de couronne que ma mère me forçait à porter lors des concours de mini-miss, mais bien une couronne absurde, en totale symbiose avec ma personnalité. Il me dit que je suis aussi sexy, et je ris à mon tour, amusée par la tournure que prend notre conversation. Comme on se retrouve, dis donc ! J’avais peut-être pensé pendant une petite seconde qu’il s’était peut-être assagi avec le temps, mais pas du tout, et ça me va très bien. « Oh, mais je ne vous trouve pas si vieux que ça pour ma part », je souris, aguicheuse, jouant toujours le jeu. Si j’étais encore la lycéenne que j’étais à l’époque, je crois que j’aurais rougi d’avoir osé dire ce genre de choses à un professeur, mais je suis loin de me sentir coupable aujourd’hui… après tout, il est maintenant lâché dans la jungle des hommes normaux pour moi, je n’aurais plus aucun scrupule à l’emmerder - même si, adolescente, je n’en avais que très peu aussi. Après m’avoir dit qu’il était trop vieux, il marmonne quelque chose que je n’arrive pas à saisir, malgré toute la volonté du monde que j’ai mise dans mes oreilles… si ça avait été un dessin animé, on aurait vu mon oreille gauche (celle avec laquelle j’entends le mieux, parce que le côté gauche, c’est le meilleur !) s’allonger et s’agrandir, et s’approcher tout près des lèvres en mouvement de Valentyne. Mais bon, ça n’a pas fonctionné, il faudra que je revois la méthode. J’ai bien envie de lui demander de répéter, mais il a une telle expression sur le visage que je n’ose pas. Je ne saurais définir ce qui se trame dans sa tête, mais ça n’a pas l’air très joyeux, et mon inquiétude revient au galop malgré les rires de tout à l’heure. Je n’ai pas l’habitude de le voir ainsi et il est vrai que ça me perturbe, parce qu’il m’avait toujours semblé fort lorsque j’étais au lycée, et c’était bien pour ça qu’il m’avait un peu servi de modèle, tout comme Perry. Je décide alors de changer de sujet, parce que je veux qu’il oublie ses maux, et que je n’ai pas très envie de le forcer à me parler, surtout que nous venons seulement de nous revoir après tant d’années… je ne veux pas donner l’impression d’avoir une curiosité mal placée, même s’il en avait fait les frais lorsque j’étais au lycée ! Et ma personnalité n’a pas changé depuis, je suis toujours autant indiscrète sur la vie des autres, me ressourçant de leurs histoires. Alors je lui parle des journaux et de mes mollets, vaine tentative d’humour pour qu’il songe à autre chose qu’à son murmure que je n’ai pas su saisir. « Oh mais j’en doute pas une seule seconde ma belle ! Mais j’avoue que t’imaginer livrer des journaux me parait un peu…comique ? Oui c’est ça ! Comique pour une fille aussi créative que toi… » Je souris lorsqu’il m’appelle ma belle, ce surnom m’ayant quelque peu manqué, je m’en rends compte maintenant. Néanmoins, je perds un peu de ma joie lorsqu’il mentionne ma créativité et je grimace, parce que je n’ai rien à ajouter là-dessus, parce que ça me blesse de ne pas avoir à lui offrir de merveilleuses histoires sur mon ascension dans le monde de la littérature… Alors je hausse juste les épaules, et je continue de lui raconter ce que je deviens, c’est-à-dire pas grand-chose. J’arrive à emmener le sujet autre part que sur ma pauvre avancée dans la bd, et je le fais rire en prime avec mes bêtises, alors je m’attribue mentalement une nouvelle médaille. Vas-y Eli ! Il me dit qu’il n’a grand-chose à me proposer, et je vois en effet que j’ai lu tous les livres disposés devant nous. « Bon, à la fin de la journée, j’aurais bien trouvé ! » je dis, avec un air détaché, avant de lui dire que c’est plus intéressant de parler de lui, ce que je pense réellement. Il est vrai que j’ai toujours aimé entendre les autres, mais ma propre voix contant ma propre histoire me semble insupportable… indigne d’intérêt, peut-être. Il soupire pourtant, et me dit que sa vie n’est pas intéressante et je lève un sourcil, étonnée. Je n’avais jamais vu cet air de défaite sur son visage auparavant et, à vrai dire, je ne sais pas trop comment réagir. Je n’ai jamais été douée pour les relations sociales, surtout quand elles voguent dans des histoires obscures… alors quand je vois son alliance, je saute dessus pour changer de sujet, et je suis heureuse de voir ses traits changer lorsqu’il me parle de sa petite fille et je souris, attendrie. Je décide donc de faire un peu d’humour, parce qu’il est vrai que j’avais toujours pensé qu’il était gay… mais l’ambiance change d’un coup, et ça m’étonne, serait-il homophobe ? Cela le gêne-t-il autant que je fasse ce genre d’allusion ? Un livre tombe et je sursaute. Il le ramasse et je me demande pourquoi il réagit ainsi. « Je peux te confier un secret ? » Il approche sa chaise de la mienne et j’hoche la tête, impatiente malgré moi. J’ai toujours aimé cette phrase, j’ai toujours aimé ce qu’elle implique ; et ma curiosité a dépassé une fois de plus sa jauge. Je l’écoute, attentivement, alors qu’il me parle de ses doutes, de sa possible bisexualité… Je le regarde, un mélange étrange entre le choc et la compréhension dans les yeux… Dire que j’étais dans le vrai depuis tout ce temps, avant même qu’il le sache, c’est fou. Je dois avoir une sorte de radar dans le cerveau, parce que ce n’est pas la première fois que ça arrive. « Pauvre vous », je dis, la moue un peu triste pour lui, « ça doit être dur de se rendre compte de ça après un mariage et un enfant. Mais il ne faut pas avoir honte... Il n‘est pas trop tard pour tout changer, même s‘il est certain que vous allez blesser des gens dans le processus… Mais il ne faut pas se forcer à rester celui que vous étiez avant, je crois. » Je n’aime pas mentir, je n’ai pas envie de lui dire que tout ira bien, je veux être réaliste et, en même temps, le soutenir. Je serre les lèvres, ne sachant pas trop quoi lui dire pour le réconforter. « Vous… Vous êtes tombé amoureux d’un homme, c’est pour ça que vous doutez ? » je demande, ma curiosité ayant fait place à l’inquiétude, à la compréhension, à l’amitié que je vous pour ce professeur qui m’a aidée… c’est à mon tour de lui montrer que je le soutiens.
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MessageSujet: Re: Don't stand so close to me, Ewan. Don't stand so close to me, Ewan. EmptySam 23 Fév - 16:49

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« Oh, mais je ne vous trouve pas si vieux que ça pour ma part » Surpris quelques secondes tu finis par comprendre qu’elle rigolait, et un peu joueur sur les bords, tu décidas de jouer le jeu. « Ah oui vraiment ? » Approchant ma chaise peu confortable de la sienne, je me penchais sensuellement vers elle avant d’éclater de rire. Envoyant un sourire d’excuse à la vieille qui me lança un regard noir suivit d’un long, très long chut, je m’éloignai à nouveau. Malgré les nombreuses qui nous avait séparés nous étions toujours aussi proche. Toujours à faire les idiots pour un rien, a rigoler pour des conneries aussi grosses qu’idiotes. Et ça me faisait plaisir de pouvoir enfin à nouveau rire avec elle, oublier un peu les problèmes qui me plombaient depuis un long moment le moral. Faisant craquer nonchalamment mes doigts, créant un clac sec qui me valut un nouveau chut de la vieille bique. Roulant comiquement des yeux j’approchais ma bouche de l’oreille d’éli. « Elle n’a pas l’air de beaucoup nous apprécier… » Suivit d’un petit sourire complice. J’avais repris une de ses phrases favorites, elle me la sortait souvent pendant nos journée bibliothèque ensemble, la plus part du temps c’était pour son ancien prof de math, monsieur gilles. Un crétin antipathique que je n’avais réussi à supporter a vrai dire… « Bon, à la fin de la journée, j’aurais bien trouvé ! » L’écoutant d’une oreille distraite, tu feuilletais calmement l’un des bouquins que tu aurais dû ramener depuis une semaine déjà. Ça t’arriverait jamais de ramener tes livres en retard mais là avec la grippe que tu avais couvée pendant plusieurs jours tu n’avais pas eu le choix. « J’espère pour toi ma belle, au pire je t’aiderais à trouver ton bonheur littéraire » Un sourire tendre aux coins des lèvres tu l’a regardais dans les yeux attendant sa réaction avec une certaine appréhension. « ça doit être dur de se rendre compte de ça après un mariage et un enfant. Mais il ne faut pas avoir honte... Il n‘est pas trop tard pour tout changer, même s‘il est certain que vous allez blesser des gens dans le processus… Mais il ne faut pas se forcer à rester celui que vous étiez avant, je crois. » Pendant quelques secondes ton muscle pompeux rata un, puis deux battements, et ton manqua quelques respirations surpris que personne ne te juge pour une fois. « Je crois que tu es la première à me dire ça, en fait non je suis sur t’es bien la première à me soutenir…Les autres me rabâchent les oreilles avec leur moral a deux balles ou encore m’insulte ! Tu sais j’aimerais beaucoup pouvoir changer de vie mais c’est impossible j’ai une femme, et une petite fille, et malgré les apparences je les aime, surtout ma fille c’est la femme de ma vie après tout, ma femme quant à elle c’est de l’amitié mais je ne suis pas prêt à la faire souffrir » J’avais lâché ça sur un ton douloureux, entrecoupé d’hésitation. Parfois tu hésitais vraiment à t’expliquer mais avec elle c’était sortie comme ça, sans avoir peur d’être jugé. « Vous… Vous êtes tombé amoureux d’un homme, c’est pour ça que vous doutez ? » Un petit rire jaune me prit à la gorge. Si seulement je ne serais qu’amoureux de lui, après tous les sentiments c’est éphémère après tout, ça s’oubliait vite. Mais là j’étais comme accroc, comme un toxico le serait à sa dose d’héroïne, à cette drogue néfaste qui lui bousillait le corps au même titre que le cerveau. A attendre avec une impatiente malsaine qui me plaque contre un mur pour m’embrasser comme il le faisait si souvent, ou encore comment j’attendais chacun de ses appels. J’étais pareil, un putain d’accroc. Tapotant distraitement mes doigts fins sur la table je lui souris avant de prendre la parole. « Oh si seulement ça ne serais que des sentiments. Croit moi c’est vite oublié, passé mais j’ai trompé ma femme avec lui, plus d’une fois à vrai dire et je recommence encore et encore alors que je sais que c’est mal…C’est comme si j’étais accroc a lui ! » Murmurai-je honteux d’être qu’un n’être faible qui trompait sa femme….En plus avec un jeune homme.
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MessageSujet: Re: Don't stand so close to me, Ewan. Don't stand so close to me, Ewan. EmptyLun 25 Fév - 20:59

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    La révélation du professeur Valentyne m’a surprise, et j’ai envie de l’aider tout comme il l’a fait lorsque j’étais au lycée, même si le problème n’est pas du tout le même et que je n’ai aucune expérience dans le sujet. Peut-être dois-je juste l’écouter, lui montrer que je ne le juge pas, ce que ses amis n’ont apparemment pas fait. Je suis outrée, je pensais que les gens étaient bien plus ouverts d’esprit, mais j’ai dû me fourvoyer. Je suis un peu naïve finalement, emmurée dans mon petit monde fantastique avec mes quelques amis, aussi originaux que moi. Mais le monde extérieur n’est pas si coloré et je m’en rends compte lorsque j’entends le professeur me raconter son calvaire d’une voix douloureuse, un ton que je n’avais jamais entendu chez lui et qui m’interpelle. « Vous la ferez d’autant plus souffrir si elle se rend compte que vous lui avez menti pendant des années… et vous serez malheureux de vivre sous cette fausse identité, non ? » Je pense aux super héros, ces hommes qui doivent cacher ce qu’ils sont pour le bien des autres et ils en oublient leur propre conscience, souffrant sous le joug de la solitude. Je ne veux pas qu’il en soit de même pour cet homme. « Ne devriez-vous pas être égoïste ? » Je pense à sa fille qui pourrait se sentir trahie et je me sens triste du chemin que prend le destin d’Ewan, il ne mérite pas ce genre de souffrances et, pourtant, il va devoir passer par là si jamais il veut être lui-même. Je lui demande s’il est tombé amoureux d’un homme et il rit, jaune. Je grimace un peu, je me rends compte que je dois lui faire se remémorer des sentiments douloureux avec mes questions et que cette journée agréable se transforme en un interrogatoire. Mais je m’inquiète pour lui, et même si je ne pensais absolument pas que nos retrouvailles prendraient cette couleur, je m’y fais. Je ne suis pas une mauvaise élève, et encore moins une mauvaise amie. En tout cas, je le crois. Après tout, qu’est-ce qu’un bon ami ? Est-ce qu’il lui poserait toutes ces questions, est-ce qu’il lui dirait ce qu’il doit faire comme être égoïste, ou est-ce juste mon culot qui prend le dessus sur mon amitié ? Je n’en sais foutrement rien, je fais juste de mon mieux. Et lorsqu’il me dit qu’il a trompé sa femme à de multiples reprises, je fais les gros yeux, sincèrement choquée, un peu dégoûtée. Que ce soit avec un homme, une femme, un chien ou une peluche, je déteste l’infidélité dans toutes ses formes ; et la douleur d’Ewan me paraît moins légitime lorsque j’imagine celle que sa femme subira dans quelque temps lorsqu’elle apprendra tout ça. Parce que, pour moi, dans mon petit monde naïf et coloré, la vérité triomphe toujours, même si c’est aux dépends de mon professeur favori. « Je dois vous dire que je me sens moins apte à vous plaindre après cette révélation », je grimace un peu, mais je dois lui dire la vérité, voire même lui faire la morale s’il le faut, quitte à ressembler à ces imbéciles qui l’ont rejeté. Je sais juste que, pour ma part, je ne vais pas le laisser tomber, juste le secouer un peu, certainement. « Faire ce que vous faîtes… Je trouve ça pire que de simplement lui dire la vérité. Elle ne souffre peut-être pas en ce moment, mais je suis certaine que votre souffrance à vous serait moindre si vous osiez lui dire que vous êtes gay plutôt que de vous culpabiliser à la tromper. Elle souffrira pendant un long moment, peut-être, mais elle s’en remettra, et vous aussi. Tromper c’est dégueulasse. » Je conclus, ne lésinant pas sur mes mots. Je déteste le mensonge, les secrets, la trahison. Je hais quand on joue de la confiance d’une personne, qu’on en profite d’une manière si sale… « Je suis désolée d’être si dure avec vous, mais je ne comprends pas que vous preniez le risque de la faire souffrir en la trompant plutôt que de lui parler, de lui expliquer votre situation… » Je soupire, et je le regarde chaudement, lui montrant que je l’apprécie toujours, que je ne le valorise pas moins à cause de ça, et quand même toujours peinée par ce qui lui arrive. « Je compte sur vous pour y réfléchir, surtout si c’est si sérieux avec cet homme… Sait-il votre dilemme ? Vous aide-t-il au moins ? » Je lui demande, presque pressante, parce que je me rends que ce type ne l’aide peut-être même pas et se contente de cette situation, aussi désastreuse soit-elle…

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MessageSujet: Re: Don't stand so close to me, Ewan. Don't stand so close to me, Ewan. EmptySam 2 Mar - 6:41

PERTE DU RP ! Don't stand so close to me, Ewan. 1682311168


Dernière édition par S.E Ewan Valentyne le Jeu 7 Mar - 2:41, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Don't stand so close to me, Ewan. Don't stand so close to me, Ewan. EmptyLun 4 Mar - 18:42

    Je laisse Ewan crier sa peine, me crier dessus, aussi, mais je le laisse faire, sachant que je l’ai mérité. Sa situation me touche même si je ne la comprends peut-être pas dans son intégrité, et je m’en veux de l’avoir critiqué si ouvertement, avant même de chercher à en savoir plus. Je l’ai jugé, directement, sans l’écouter plus que nécessaire… et il est vrai que sa femme pourrait faire de même, disparaître avec sa fille et ne plus jamais donner de nouvelles ; et je grimace de tristesse alors qu’il me dit qu’on ne cherche pas à comprendre son point de vue, à comprendre sa douleur. Je pose une main sur la sienne, me sentant très mal au souvenir de ma réaction vive, sachant que j’ai eu tord. Je ne sais pas comment me rattraper alors je m’excuse de ma réaction, du fait que j’ai été dure, et je lui explique que je ne comprends pas, me rendant compte que je m’enfonce peut-être. J’aurais dû lui dire que j’étais désolée, que je veux le comprendre, et l’aider ; que je ne suis pas comme les autres qui le rejettent et le critiquent. Malheureusement, je me fais l’effet d’une idiote, car je sais que c’est trop tard, que j’ai déjà choisi mon côté en réagissant si vivement dès que la notion d’infidélité a été mentionné. Je m’en veux et je serre les lèvres alors qu’il retire sa main de la mienne. « Prendre risque de lui parler c’est prendre le risque de perdre ma fille… » J’hoche la tête, essayant de visualiser son dilemme, de me fourrer dans la tête que sa femme n’est peut-être pas clémente, et qu’elle ne voudra rien entendre. « Je vois, et je m’excuse encore une fois, professeur. Je suis de votre côté, vous savez », je tente un petit sourire réconfortant et puis je m’aperçois que c’est inutile, il regarde ses mains, et je baisse les yeux, un peu découragée. « Je n’aime juste pas l’infidélité, mais je peux concevoir que vous n’ayez pas pu faire autrement, je vous promets que je cesserai de vous juger sans chercher à comprendre plus profondément », je jure, presque solennellement, essayant de me rattraper à tout prix. Je ne voudrais pas qu’on se déchire à cause de cette histoire, et cruel ou non, je ne connais pas sa femme, je soutiens donc à cent pour cent Ewan plutôt qu’elle. J’aurais dû le lui dire plutôt que de n’afficher que colère à ses propos, comme l’ont sûrement fait ses amis. Lorsque j’étais au lycée et que j’étais dans ma période ‘oh, je crois que je suis amoureuse de Perry’ et que j’en ai parlé à Ewan, il ne m’a jamais jugée… et pourtant, je ne lui fais pas la même faveur. « Je me sens vraiment nulle d’avoir agi aussi instinctivement », je finis par dire, « je sais que vous souffrez… ça se voit », je soupire. « Vous pouvez compter sur moi. Vraiment. » Je pense à cet homme qui a attrapé le cœur de mon professeur, et je me demande s’il est d’une quelconque aide. Je ne sais pas si je peux demander ça. Cette histoire est tellement fragile, elle est tellement humaine qu’elle en semble insupportable pour Ewan et je ne veux pas le confronter une fois de plus à ses démons. J’ose pourtant lui demander si c’est sérieux avec cet homme, j’ose lui dire de réfléchir à tout ça… Il soupire et je grimace un peu, sachant que j’ai une fois de plus permis à sa souffrance de ressurgir. « Sérieux ? J’aimerais beaucoup que ce le soit mais je suis loin d’être prêt, et oui il sait tout ! A vrai dire pas vraiment… mais pour être franc c’est moi qui ne veux pas de son aide. » Je le regarde, étonnée. Je me demande pourquoi il ne veut pas de son aide, pourquoi il ne lui dit pas tout, pourquoi il reste seul… Les questions me brûlent les lèvres mais j’ai peur d’être trop curieuse, de dépasser la limite et de devoir en subir les conséquences. « Je suis désolé mais je dois vraiment sortir » Il se lève et s’élance jusqu’à la sortie, ne me laissant aucune chance de m’excuser de nouveau et de rattraper le coup, même si je ne sais pas comment j’aurais fait. Je me demande si je dois le suivre ou pas. Il a sûrement besoin d’être seul, de méditer, et de m’insulter de tous les noms aussi, certainement. Puis je vois les livres sur la table, délicieusement oubliés pour me donner une raison de le suivre, même si je me doute qu’il ne l’a pas fait intentionnellement. Je les attrape et pars à sa poursuite, le rattrapant un peu plus loin dehors. Il a dû marcher très vite ! « Professeur Valentyne ! » m’écris-je, un peu essoufflée, m’arrêtant à ses côtés. « Vous avez oublié vos livres », je les lui tends, me sentant toute petite face aux révélations qu’il m’a faites, face à l’homme qu’il est devenu et à la douleur qu’il ressent. « S’il vous plaît, ne partez pas comme ça », je pose une main sur mon avant-bras. « On peut ne plus en parler si vous préférez, et juste aller se soûler pour oublier tout ça », je lui souris, un peu suggestive, espérant que mon air candide lui fasse changer d’avis, espérant que nous n’avons pas tout gâcher, moi et ma façon de réagir trop vite.

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MessageSujet: Re: Don't stand so close to me, Ewan. Don't stand so close to me, Ewan. EmptyMer 6 Mar - 5:07



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L'air était oppressant. Respirer devenait presque insoutenable. Alors qu’avant tu aurais pu passer des jours et des jours entier enfermé ici, avec comme seule activité la lecture, mais maintenant tu ne savais pas pourquoi tu te sentais épié, jugé coupable de tromperie au premier coup d’œil, dès l’instant où tu poussais les portes de la bibliothèque universitaire. Et ça te brisait de l’intérieur…Fracassait net le peu de bonheur qui t’habitais quand tu venais te réfugier dans ses lieux que tu affectionnais tant. « Professeur Valentyne ! » Continuant de courir alors que ta jeune élève scandait ton nom, faisant ce retourner personne sur son passage. « Vous avez oublié vos livres » Soupire. Chapelet de jurons non extériorisés. T’arrêtant de courir t’attendis qu’elle s’approche de toi. « S’il vous plaît, ne partez pas comme ça ». T’as la gorge et le torse en feu. Ton cœur n’est désormais qu’une gigantesque boulle de flamme qui ne veut que d’ordre s’extirper de ta poitrine oppressée. Ton sang ardent bouille dans tes veines et tes jolies pommettes s’empourprent comme deux tomates bien trop mûres. Passant ta mains dans tes cheveux déchainés tu tentas de lui expliquer ta fuite. « Je suis désolé mais je ne sais pas…Depuis quelques temps j’ai l’impression que tout le monde me juge au premier regard, me jugeant directement coupable sens prendre le temps de connaitre mon point de vue…et ça m’oppresse tellement, tu ne peux pas t’imagines à quel point » Tu grimace. Tu déglutis de travers. Ce feu, incandescent, ravageur, tonitruant, il te happe brusquement la gorge. Tu t’étouffes. Tes cordes vocales se consument, s’entremêlent l’une sur l’autre, et l’air ne siffle plus sur tes lèvres gercées et asséchées. Tu n’arrives presque plus à respirer. Ton pauvre cœur labouré par les douleurs vibrantes, il s’emballe soudainement, il se réveille de son sommeil profond, et il bat si fort… trop fort. Il s’ombre de travers dans le tréfonds de ton nid thoracique, il brutalise douloureusement ta poitrine pantelante d’un souffle inexistant, et les échos de ton pouls laborieusement effréné se répercutent jusque dans tes tempes. Tu ne vois et n’entends pratiquement plus rien. « On peut ne plus en parler si vous préférez, et juste aller se soûler pour oublier tout ça » [/color] Ta mâchoire se contracta et tes dents raclèrent les unes sur les autres dans un bruit atroce qui lui paraissait amplifié dans tes oreilles alors qu’elle te proposait de te souler. Si tu n’avais pas bu ce soir-là, rien ne se serait passé, tu n’aurais jamais couché avec Sevan, et ton couple ne bâterait pas autant de l’aile. « Je préfère me promener un peu si ça te dérange pas ? Je ne supporte pas vraiment l’alcool, tu devrais pourtant tant souvenir…. » Tu faisais allusion à une soirée ou vous aviez vu en coup ensemble et que tu étais tombé malade le lendemain, passant ton temps penché au-dessus de la cuvette des toilettes à vomir tripe et boyaux. Pendant plus de deux jours tu n’avais pas pu assurer tes cours, alors que tes nausées ne te lâchaient plus d’une semelle. Il t’avait fallu deux jours entiers pour retrouver une santé et un teint normal…Pendant de nombreuse semaine Eli en avait rigolé, se foutant littéralement de ta gueule, osant même te charrier sur le fait que tu ne supportais pas l’alcool comme un pauvre adolescent. Mais tu n’avais jamais pu lui en vouloir tellement le sourire amusée que ses lèvres purpurines affichaient était joueur, taquin. Mais pour être franc depuis cette histoire, l’alcool, c’était comme le sexe avec une femme pour toi. Un faux compagnon. Un félon. Un moment d’extase enivrant un paroxysme tumultueux mais qui finissait néanmoins toujours par détaler à grandes enjamber. Indubitablement ! L’alcool, c’était comme le sexe. Tout ce qui monte, ça finit néanmoins toujours par redescendre… comme le sexe. Et tu t’étais juré de ne plus jamais boire autant ! Chopant le sac que tu avais apporté avec toi, tu rangeas rapidement les bouquins qu’éli venait de te ramener, les prenant comme prétexte pour te suivre dans ta mini fuite, avant de le pendre a ton épaule gauche alors qu’il s'affaissa mollement sous le poids des objets qui le remplissaient à ras bord. « Tu me suis ? » Un sourire amusé pendu aux coins des lèvres, tu te mis en marche alors qu’un million d’émotions tourbillonnaient au creux de tes entrailles. Les muscles endolorie par ta précédente course tu aurais dit que chacun de ses pas était précédé d’un énorme boulet. Un boulet qui te ralentissait et qui t’ensevelissait dans ta douleur. Ce qui te donne l'impression d'avancer à reculons, mais la réalité était tout autre. Tes pas, lourds et trainassant, t'amenaient un à un, me guident vers le nulle part, tu voguais comme une âme en peine, les mains dans les poches, la tête bien basse, ton visage harassé est emmitouflé bien au chaud dans le col de ta veste en cuir qui est remonté à ras tes oreilles glacées. Il faisait tellement froid. Les brises étaient glaciales et le vent agité te mordait la chair du visage tels les crocs d’un fauve avide et vorace. Bientôt le parc pour enfant ou tu amenais souvent cassandre s’éprit de ta rétine et tu grimpas sur la pelouse abondante du parc, ton sac en bandoulière pendu sur l’épaule. Tout semblait calme ici. Paisible. Lorsque tu jugeas t’être suffisamment éloigner de la foule humaine qui passait les portes de l’université tu fouinas dans ton sac à la recherche de ta montre, cadeau de ta chère fille. Les aiguilles indiquaient 10h58. Rangeant promptement l'objet, tu fis signe a ton ancienne élève de te suivre et te traîna jusqu'à une balançoire, où tu pris place. Lentement, tu te fis tanguer d'avant en arrière, avec l'aide de tes jambes, sur le sol sableux, attendant qu’éli parle. « Tu sais je te comprends d’avoir réagis ainsi, et je suis désolé d’avoir perdu mon calme, ça ne m’arrive pas souvent… » Ici tu te sentais bien, loin de tout, du bruit, de la foule, de ta douleur, de tes problèmes, t’étais juste…un peu apaisé d’être ici. Malgré les quelques gouttes de pluie qui s’écrasaient à présent sur ton visage levé vers le ciel gris/bleu. Car après tout un temps maussade qui allait bien avec ton humeur.
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MessageSujet: Re: Don't stand so close to me, Ewan. Don't stand so close to me, Ewan. EmptySam 30 Mar - 17:31

    « Je suis désolé mais je ne sais pas…Depuis quelques temps j’ai l’impression que tout le monde me juge au premier regard, me jugeant directement coupable sens prendre le temps de connaitre mon point de vue…et ça m’oppresse tellement, tu ne peux pas t’imaginer à quel point » Il a vraiment l'air mal en point et je m'en veux toujours encore plus de l'avoir conduit à se mettre dans cet état - car j'ai vraiment l'impression que c'est ma faute. Je sais pourtant que je me suis rattrapée du mieux que je le pouvais et je sais au fond qu'il ne m'en veut pas tellement, mais qu'il en veut à la situation elle-même ? Qui ne serait pas dans un tel état d'esprit face à ce genre de dilemme ? Un dilemme de toute une vie, quand même... Je n'en ai jamais vraiment eu, pour ma part, alors je ne peux pas me mettre à sa place même si son visage me démontre parfaitement ce qu'il est en train de ressentir - à quel point il souffre. Je ne sais pas comment agir, j'ai toujours été de bon vivant et j'ai toujours fait en sorte d'échapper à ces moments où les discussions conduisent inévitablement vers ce qui fait souffrir la personne. Mais maintenant que je suis confrontée à ce professeur, celui qui m'a tant aidée auparavant, je ne peux absolument pas fuir. Je manque de tact, mais je ne manque pas de respect ! Surtout pas à un type comme lui. Je lui propose donc d'aller boire un coup, espérant que l'alcool aide à l'apaiser un peu, même si ce n'est que pour une petite heure. Hum, peut-être que je suis en train de fuir finalement... peut-être que je veux essayer de noyer son chagrin... « Je préfère me promener un peu si ça te dérange pas ? Je ne supporte pas vraiment l’alcool, tu devrais pourtant tant souvenir…. » Il réfute de toute façon ma proposition, et je lui souris, me remémorant ces deux jours où il était malade après notre sortie au bar... Il avait vu rouge lorsque je n'arrêtais pas de me fiche de sa tronche, mais c'était vraiment le bon temps. L'insouciance. Oh, moi je le suis toujours, je ne crois pas avoir grandi tant que ça depuis le lycée, mes voyages m'ont faits découvrir le monde et mûrir, mais je n'ai pas tellement changé. Lui, par contre, son insouciance a sûrement disparu depuis qu'il a rencontré cet homme... J'aimerai tellement pouvoir l'aider mais je ne vois vraiment pas quoi faire. Allons juste nous promener, alors, un peu de compagnie c'est toujours sympathique - même si j'espère ne pas lui avoir forcé la main car je sais que certaines personnes préfèrent être seules lorsqu'elles se sentent mal. Un peu comme moi. Les gens me courent sur le haricot lorsqu'ils me parlent avec une petite voix en me demandant si ça va. J'ai envie de leur jeter un regard noir et de leur dire que ça se voit, quand même. On est parfois vraiment ridicules lorsqu'on a envie d'aider, et peut-être suis-je en train de l'être - pas que ça change réellement de d'habitude, à vrai dire. « Tu me suis ? » Je hoche vivement la tête, satisfaite de voir un petit sourire s'inscrire sur son visage, et nous partons je ne sais où, je me contente de suivre ses pas alors que le silence finit par nous entourer. Il fait froid mais je ne me sens pas gêné par la compagnie du vent et de l'air glacial contre mes joues. Ca me change de l'air presque irrespirable de la bibliothèque, et de l'ambiance étouffante après la révélation de Valentyne et ma réaction à celle-ci. Le froid balaie un peu tout ça, se donnant le rôle de concierge des coeurs. J'aime bien cette image mais, pourtant, alors que je regarde la démarche de mon professeur, je me rends compte que le froid n'a apparemment pas les mêmes vertus chez lui. Parfois, il se fait l'ami de la dépression et je pince les lèvres, baissant la tête, un peu désespérée par la situation dans laquelle se trouve cet homme - pourtant si formidable. Nous arrivons près d'un parc pour enfant et je suppose qu'il le connaît grâce à sa fille. Je souris alors que nous approchons de l'endroit, me remémorant ma propre enfance à Philadelphie et mon attrait pour les balançoires. C'était juste beaucoup trop fort pour moi ! Un vrai aimant à Elicia. J'étais prête à me battre contre les autres enfants pour avoir une place. Je crois que je n'ai pas perdu cette passion parce que mes yeux s'illuminent à la vue de la balançoire présente dans le parc. Je trottine jusqu'à celle-ci et pose promptement mon postérieur dessus, grimaçant alors que le froid traverse mon pantalon et gèle les fesses. C'est vraiment pire que tout comme sensation ça ! Ce serait vraiment un style de torture sadique : faire asseoir quelqu'un, les fesses nus, sur du carrelage ou sur un sol glacé. La personne crierait non de toutes ses forces mais ce serait trop tard... Je commence à me balancer, laissant le vent me décoiffer à son gré, et je souris au professeur alors qu'il vient me rejoindre, se laissant aller doucement sur la balançoire. « Tu sais je te comprends d’avoir réagi ainsi, et je suis désolé d’avoir perdu mon calme, ça ne m’arrive pas souvent… » Je ris un peu, essayant de détendre cette atmosphère lourde qui nous a finalement suivis jusqu'ici, s'immisçant dans l'ombre d'Ewan. « Franchement, ça n'a rien de grave. Vous avez réagi parfaitement normalement. Oublions ça », je conclus, accélérant la cadence. « Vous pensez pouvoir monter aussi haut que moi ? » Je prends mon élan, l'invitant à faire de même, et je m'imprègne de cette sensation de liberté, d'insouciance, cette impression de voler et d'être libérer de tous les poids qu'on peut porter. Ca me fit rire, et j'espère entendre le rire du professeur, j'espère que ça le détend un tant soit peu. Je m'arrête finalement : j'ai toujours aimé ça, mais j'ai aussi toujours eu peur de faire un tour complet. Ca me faisait vraiment flipper lorsque j'étais petite, aujourd'hui encore un peu. Je m'imaginais tourner encore et encore, et que c'était impossible de m'arrêter, et j'allais même jusqu'à penser que c'était l'un des moyens connus pour aller dans le futur ou dans le passé... « Si vous pouviez retourner en arrière, qu'est-ce que vous changerez ? » je demande, soudainement. Peut-être parce que j'ai pensé au passé... « Est-ce que vous épouserez quand même votre femme pour avoir votre fille ? Ou est-ce que vous feriez directement votre coming-out ? » Je le regarde, voulant véritablement savoir ce qu'il en pense, voulant le connaître encore plus - peut-être est-ce toujours ma curiosité mal placée, peut-être est-ce seulement pour l'aider, ou peut-être que, moi-même, j'ai besoin de répondre à ce genre de questions.
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