i'm not crazy, my mother had me tested. (adam)
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i'm not crazy, my mother had me tested. (adam)

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MessageSujet: i'm not crazy, my mother had me tested. (adam) i'm not crazy, my mother had me tested. (adam) EmptyVen 29 Mar - 23:38

i'm not crazy, my mother had me tested. (adam) Tumblr_mgzmmgRFJ01rfy235o1_500Dans quelle galère me suis-je encore fourrée. J'attrape mon sac à la hâte et dépose une bise sur le front de Louise. A ce soir. Le vent froid me fouette les joues mais je m'y rends à pieds malgré tout. Je sautille plus que je ne marche, gaiement, sans trop savoir où je vais. Je me déplace toujours comme ça. Ou presque. Enfin, je relève quand même la tête de temps en temps, pour éviter de me prendre un poteau. Je regarde aussi de temps à autre le chemin que le GPS m'indique, parce que le sens de l'orientation et moi ça fait trente-deux. Je m'avance sans faire attention au monde alentour, je profite de l'air frais du matin tout simplement. Le soleil semble même vouloir pointer le bout de son nez, je remarque. Je crois que je suis en retard. Ça commence bien. Mais ce n'est pas grave. Je n'ai même pas l'heure sur moi. Je me demande à quoi vont ressembler mes journées, désormais. Travailler, je n'ai jamais fait cela. J'ignore à quoi ça ressemble. Peut-être ai-je déjà travaillé quand j'étais plus jeune, je ne sais pas, il faudra que je pose la question à Louise. Ce monde m'est inconnu et comme tout ce que je ne connais pas, ça m'intrigue. Même Adam m'intrigue, alors qu'il est franchement détestable. La tête dans les nuages, je ne me rends pas compte que je suis passée devant le bâtiment qui m'attend. Oups, demi-tour. J'ai eu une absence, encore. Je retourne sur mes pas puis pousse la grande porte qui permet d'entrer dans cette immense tour de bureaux. Je passe l'accueil avec le truc en plastique qu'Adam m'a fait parvenir puis me dirige directement vers l'ascenseur. Trop fatiguée pour utiliser mes petites jambes jusqu'en haut. Il y a quelqu'un d'autre dans l'habitacle, une femme, je sais pas ce qu'elle fait. Et à côté y'a moi. Moi qui joue avec les boutons. Je m'amuse à appuyer sur tous ceux qui se trouvent à ma portée. Etage un, étage deux, étage trois, quatre, cinq, six, jusqu'au quatorze. La femme me regarde outrée. Quand on passe un étage, je rappuie sur le bouton. On va tous les faire comme ça. Ça monte, ça descend, ça remonte et ça redescend. A chaque étage l'ascenseur s'arrête et moi, j'observe les gens. Comme toujours. Leur comportement. Leur air inquiet et leur pas pressé. Le pli au creu du front qui signifie que l'homme en costume à la machine à café va passer une mauvaise journée. L'air niais de la secrétaire qui laisse deviner qu'elle vient de recevoir un coup de fil de son prétendant. La jupe froissée de la femme d'affaire qui tend à croire qu'elle a fait autre chose que pipi dans les toilettes privées. Puis les portes se referment et l'on monte à un nouvel étage. Et ainsi de suite. Lorsqu'on arrive au quatorze pour la troisième fois, je sors. « Salut madame. » je dis à celle qui m'a gracieusement accompagnée tout le long de mon trajet. Je me présente à celle qui semble être une secrétaire et elle me dit de me rendre à tel endroit indiqué. Ça me fait atterrir dans un grand bureau. Je ne sais pas ce que je fiche là franchement. Tout cet enchevêtrement guindé m'impressionne un peu, mais mes yeux ne trahissent rien. Jamais. En fait je ne sais pas ce que j'attends. Ça serait pas mal si Adam venait et me disait ce que je suis censée faire. Mais j'ignore où il est. Alors je m'asseois à son bureau et je commence à faire des jeux sur l'ordinateur. Au bout d'un moment j'en ai marre, j'arrête. J'ouvre iTunes et mets de la musique à fond la caisse. Autant bien démarrer la journée voyez-vous. Je chante à voix haute dans le bureau. Difficile pour moi de chanter à voix basse, en même temps. Je tripote un peu tout ce qui se trouve à ma portée, stylos, câbles, dossiers ; en fait il vaudrait mieux d'Adam ne tarde pas s'il ne veut pas retrouver son bureau à sac. Puis une musique que j'aime particulièrement se fait entendre ; là, j'arrête de chanter. Je me mets debout sur le fauteuil et le fait tourner de sorte à avoir la tête qui tourne, elle aussi. A l'unisson. J'aime cette sensation. L'impression que je vais m'envoler d'une minute à l'autre. Je manque de me casser la figure un certain nombre de fois mais ce n'est qu'un détail ; je m'en sors toujours au final. Telle une pro. Que je suis. Puis je laisse le fauteuil retrouver sa position initiale, tournoyant doucement une ultime fois. Mais je n'arrête cependant pas de danser ; je touche aussi le plafond. Wow, j'ai grandi. Ou alors c'est seulement une illusion d'optique. Mais lorsque je fais cela à la maison je n'atteinds pas le haut plafond, même sur la pointe des pieds. Whatever. Je recommence. Isolée et heureuse. Et je danse, je danse, jusqu'à ne plus m'arrêter. Jusqu'à m'oublier. Je m'imagine sur scène comme le faisaient Louise et Simon à Paris. De ma mémoire se sont effacés les souvenirs du jour où je les ai présentés l'un à l'autre, où leur regard s'est croisé pour la première fois. Au moins un truc bien que j'ai pû faire dans ma vie. Que j'ai oublié. Comme tout le reste. A croire que seuls les mauvais moments ont préféré rester ancrés dans mon esprit à jamais. Ces imbéciles. Je hausse les épaules et continue à remuer les bras, les jambes, la tête, les fesses. Puis je sursaute lorsque j'aperçois quelqu'un entrer dans la pièce et, toujours debout sur le fauteuil du bureau, je n'sais plus trop ce que je suis alors censée faire.
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MessageSujet: Re: i'm not crazy, my mother had me tested. (adam) i'm not crazy, my mother had me tested. (adam) EmptyDim 7 Avr - 12:37

A mi-chemin entre l’école et l’immeuble où nous vivons, je soupire en voyant Nathan arrêter de marcher. Aujourd’hui, il voulait rester à la maison et jouer à Mario toute la journée. Ce qui est complètement stupide puisqu’il sait que je travaille et qu’il n’y a personne pour le garder. Bon un membre de ma famille aurait sûrement pu le garder mais lui dire ça aurait signifié le laisser gagner cette querelle. Et, même s’il ne veut pas, il doit aller à l’école. Comme toujours, il me suffit de quelques phrases bien trouvées pour qu’il accepte finalement d’avancer, tout en pensant qu’il s’agit de sa propre décision. Ah le pouvoir de persuasion ! Utilisable en toutes circonstances, sur n’importe quelle personne et toujours aussi efficace. Il est rare que je passe une journée entière sans l’utiliser au moins une fois. Que ce soit au travail, avec une femme ou avec mon fils tout simplement. On remercie la génétique pour avoir donné à Zade les gênes qui ne m’auraient été d’aucune utilité alors que je recevais les meilleurs. Répartition très inéquitable mais je ne vais certainement pas m’en plaindre puisqu’elle s’est faite à mon avantage. Une fois que Nathan est enfin entré dans l’école, je regarde l’heure et réalise que je suis déjà en retard. Mais c’est chose courante après tout. Tant que je suis là à l’heure pour l’émission, tout ira bien. Personne ne peut me virer, pas tant que je rapporte autant d’audiences à la chaîne. Alors j’hèle un taxi et lui indique ma destination. C’est lors du trajet que je me souviens qu’il y a quelque chose de spécial aujourd’hui. Enfin quelqu’un. Très spécial même. Je ne sais même pas ce qu’il m’est passé par la tête en lui proposant ce stage. Valentine Beaumarchais. Sans doute est-elle déjà arrivée. Si elle tient vraiment à ce stage, ça sera le cas. Mais, tout comme j’ignore pourquoi j’ai accepté, j’ignore pourquoi elle me l’a demandé. Mais je sais que je ne vais pas le regretter. Je ne regrette jamais rien de toute façon. Regarder en arrière et se dire que tout aurait été différent si on avait changé quelques décisions, ça ne sert à rien. On ne fait que reculer, imaginer ce qui aurait pu être au lieu de profiter du présent. Je l’ai fait à une époque. Et si elle n’était pas tombée enceinte, serait-elle encore en vie ? Et si j’avais été présent dès le début de l’accouchement ? Mais au bout du compte, elle est toujours morte. Lorsque je passe les portes, l’hôtesse d’accueil confirme que la française a déjà passé les portes, il y a quelques minutes. Je me demande ce qu’elle fait là-haut. Après tout, elle pourrait être en train de frapper quelqu’un – elle fait de la boxe parait-il – ou de faire je ne sais quoi. Je ne sais rien d’elle. Tout ce que je sais, c’est qu’elle a eu un accident et qu’elle est on ne peut plus imprévisible. Lorsque je passe les portes de l’ascenseur, je la cherche du regard, sans la trouver. Où peut-elle bien être ? Et alors que je me pose la question, j’entends la musique qui vient d’un bureau. Mais pas de n’importe lequel. Le mien. Et comme je n’y suis pas, ce n’est pas normal. Même si j’y étais à vrai dire, je n’écoute pas la musique si fort. Je ne me demande pas longtemps qui peut se trouver à l’intérieur. Qui d’autre que Valentine ? J’ouvre la porte d’un coup et découvre la fillette, debout sur ma chaise, s’arrêtant de danser au moment où elle s’aperçoit de ma présence. Ça commence bien ! Un sourire s’affiche sur mes lèvres, amusé de la surprendre dans cette situation. Mais ça n’a pas l’air de la gêner plus que ça. « Tu sais que si tu voulais danser, il t’aurait suffi de suivre ton frère et ta belle-sœur. Ou bien d’aller en boîte de nuit mais ici, il n’y a personne pour admirer tes talents. » Enfin si se dandiner sur une chaise peut être considéré comme un talent. Elle ressemble à une sorcière qui essaye de s’envoler. Manque plus que la verrue et le balai et elle décollera. Je referme la porte derrière moi avant de tendre la main pour l’aider à descendre. Oui parce que si elle se blesse sur son nouveau lieu de travail, c’est possible que je me retrouve avec des problèmes avec la justice donc mieux vaut l’aider. « Et si tu t’ennuies, tu ferais mieux d’aller me chercher un café. Histoire que je sois de bonne humeur si tu ne veux pas être virée dès ton premier jour. » On annonce la couleur tout de suite. Si la décision de l’engager a pu être guidée par un élan de pitié, on est revenus dans le monde réel, celui où personne n’a droit à un cadeau. Si elle est nulle dans ce boulot, je ne la garderais pas, même si j’ai soit disant gâché sa vie en la faisant passer pour une droguée.
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