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MessageSujet: I like the way you eat ♪ Dante I like the way you eat ♪ Dante EmptyLun 19 Nov - 17:40


I LIKE THE WAY YOU EAT
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    Le bad total. Un porte monnaie presque vide, une bd qui ne s'écrit pas toute seule, les pieds en compote à cause du vélo le matin, et des cernes énormes sous les yeux à cause de l'insomnie qui m'habite depuis quelques jours déjà. Le syndrome de la bulle blanche me hante, m'empêche de fermer les yeux, et devant l'écran de mon ordinateur, je suis incapable de continuer mon scénario, de penser ne serait-ce qu'à une petite mise en scène ; même médiocre. Je bois des tonnes de café et le matin je suis d'humeur excécrable. C'est le cas aujourd'hui. Pourtant, je ne suis pas souvent de mauvaise humeur, c'est vrai, je souris tout le temps (d'ailleurs, je ferai une bonne caissière, peut-être pourrais-je postuler pour compléter mon job de livreuse de journaux) et puis, je ne me laisse pas aller. Je continue de flotter, mais là, je voudrais bien avancer un peu. C'est pourquoi je me dirige en ce moment même vers Bridgeport. Un peu d'air frais, mais pas le même que celui de Montsimpa. Je vais chercher de l'air frais un peu plus jeune, un peu moins ringard - et surtout un air frais que je ne connais pas. La routine, la nemesis des aventuriers. La mienne, aussi ; même si je ne suis pas plus aventurière que cela, à vrai dire je me complais très bien devant mon ordinateur ou sur mon canapé (il est génial, mais celui que j'ai vu à Simskea la dernière fois... je pourrais vendre mon corps pour me l'acheter tellement il doit être confortable et que tellement ça me gênerait pas de mourir assise sur ce canapé - parce que sinon, ça me gêne un peu, de mourir).
    Enfin, je me dirige donc vers la ville d'à côté, la tête pleine de regrets ; parce que Philadelphie me manque, parce que mon vélo est trop petit, parce que je n'ai plus aucune inspiration, parce que je ne suis même pas capable de réaliser mes rêves. Je vais donc m'engraisser à la voiture de restauration rapide que j'ai remarqué la semaine dernière. Il est très étrange de voir que la bouffe a des effets miraculeux sur les gens qui commencent à déprimer un peu. Si j'étais psychologue, ce serait le traitement que je conseillerai à tous mes patients - un peu de chocolat, de la glace, un bon film et une couette chaude. Je pourrais peut-être essayer de faire psy... Il paraît que ça paye bien, j'écouterai juste les gens parler, leur glace à la main, et ça m'intéresserait sûrement, et je trouverai peut-être des idées farfelues pour ma bd. En plus, pour me faire encore plus de tunes, j'ouvrirai une pharmacie, mais une pharmacie très spéciale où je venderais de bons films et de la bonne bouffe. Il faudrait que je trouve un nom pour ma petite entreprise... A réfléchir !
    Je pose mon vélo. Je sens la bonne odeur du gras qui vient me titiller les narines, et je ne me sens même pas coupable. Et je ne suis pas comme la plupart des ces filles qui font tout le temps attention à leur ligne - même si je n'aimerai pas devenir énorme, ça va de soi, je ne m'oppose jamais à ce que me dicte mon estomac. Et les kilomètres que je fais en vélo m'aident sûrement à ne pas ressembler à quelque chose de difforme.
    Je devrais aussi me sentir coupable pour autre chose... Je dois travailler aujourd'hui. J'ai été embauchée il y a quelque temps par un type, pour lui faire sa cuisine (en tant que mangeuse professionnelle, je suis assez douée aux fourneaux pour pouvoir satisfaire les envies de mon ventre). Il est assez... chiant sur les bords, mais comme je suis une bonne vivante, je n'y fais pas attention et j'y vais généralement de bon coeur (et j'ai l'impression que ma bonne humeur l'embête un peu - après tout, qui serait satisfait de voir que ses insultes font sourire la personne concernée ?) mais aujourd'hui, dépressive comme je suis (oui c'est un grand mot, mais je les adore - c'est peut-être pour ça que tout ce que je fais peut toujours sembler un peu grandiloquent), je sens que je pourrais le frapper. Il se débrouillera donc seul face à sa cuisine et je m'excuserai platement la prochaine fois. De toute façon, il m'insultera peu importe ce que je fais, donc autant avoir une excuse pour qu'il m'insulte cette fois-ci ! Tiens, Eli, tu peux être logique et maligne parfois... A noter dans le calendrier : "A fait preuve de logique". Après tout, ça n'arrive pas tout le temps, je m'emmêle souvent les pinceaux.
    "Bonjour mademoiselle, vous désirez ?" Je sors de mes rêveries, celles-ci ayant été interrompues par le type de la voiture. "Bonjour. Quelque chose de lourd, de salé et de bon." Il me sourit, complice, il sait déjà ce qu'il va donner. J'attends, impatiente de me remplir le ventre et, peut-être, d'aller un peu mieux.


Dernière édition par Elicia-Wë Midgeman le Sam 5 Jan - 3:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I like the way you eat ♪ Dante I like the way you eat ♪ Dante EmptyJeu 29 Nov - 13:54

Je tourne en rond comme un rat mort dans mon appartement depuis un quart d'heure, j'aime la ponctualité. Je regarde ce pauvre bulldog encore dans enivrée par ce que je lui avait administré ce matin. Ce que c'était ? Aucune idée, une nouvelle drogue que j'avais envie de testé. Sauf que je suis pas totalement débile et que je les teste d'abord sur ce pauvre clebs, un jour il va clamser par overdose et ce jour-là, je vais rire. Je m'en fou de ce chien en fait, d'ailleurs il a pas de nom, je l'appelle chien quand je dois l'appeler et il vient, c'est tout ce que je demande. J'entreprends d'allumer la télévision quand une bien meilleure idée me vient en tête, je vais observer les gens par la fenêtre. J'aime observer les gens, les critiquer et me marrer seul en compagnie de mon bulldog qui lui s'en fou en fait. Manque de bol, pas grand monde dans la rue, je râle un bon coup. Mais bordel qu'est ce qu'elle fou cette conne ? J'ai faim moi, merde ! J'avais engagé cette femme, fille, peu importe pour me préparer à manger tous les jours, ou presque, les plats tout fait dégueulasses avaient eu raison de ma fierté. Mon jeu préféré, c'était de la regarder travailler pendant que je ne faisais.... ben rien évidemment ! Quoi d'autre ! Sans réfléchir, j'attrape mon manteau et je décide d'aller faire un tour, après tout, elle avait quinze minutes de retard, le quart d'heure académique était passé, maintenant elle pouvait attendre devant la porte comme une conne. C'était en quelque sorte une manière de lui rendre l'appareil. Je descends avec l’ascenseur, même si j'habite qu'au premier étage, pas envie de me fatiguer pour les couilles du pape. Arrivé en bas, je m'aperçois que je suis qu'à moitié habillé, je râle mais en fait je m'en branle. Je m'assied sur le banc juste en bas de mon immeuble pour zieuter en quête d'un évènement intéressant. Tient, y'avais un type qui vendait des crasses dans une roulotte, normal ? Peut-être, première fois que je voyais ce truc en tout cas, il devait être caché par dieu sait quoi avant. Ma curiosité l'emporte sur ma fainéantise, je me lève pour aller voir. Y'a une nana avec un vélo en plus, j'ai pas bu, mais je peux peut-être quand même arriver à l'emballer, sait-on jamais. Au fur et à mesure que je me rapproche, je me rends compte que je connais cette silhouette, ça me parait bizarre mais de nouveau, la curiosité l'emporte sur l'envie de fiche le camp. Je m'approche tranquille, les mains dans mon manteau de fourrure. Il fait froid, peut-être mais je le sens pas et ce malgré que je sois torse nu, le manteau ouvert avec un pantalon de pyjama et des pantoufles. Je te dis, je me fiche de mon look. Le vendeur on me voyant arrivé ouvre de grands yeux, comme il est réfugié derrière sa roulotte je peux pas lui casser la gueule mais je lui envois une regard noir, il détourne la tête. Je prends cette fille par la taille et au moment où elle se retourne, je me rend compte que c'est ma cuisinière, je souris. « C'est comme ça que tu cuisines maintenant ? ». Pas question que je mange la crasse que ce mec fait. Ca moi aussi je sais faire, aller acheter un truc dégoulinant de graisse et dire que je l'ai fait chez moi.
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MessageSujet: Re: I like the way you eat ♪ Dante I like the way you eat ♪ Dante EmptySam 1 Déc - 16:37


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    J'attends patiemment de recevoir mon repas, perdue dans mes pensées. Alors que je ne me sentais pas coupable pour un sou, je commence à m'en vouloir tandis que mon ventre gargouille et j'imagine Dante en train de m'attendre dans son appartement, affamé. Et quand je m'en veux, je ne fais pas semblant. Je l'imagine roulé en boule, le ventre criant famine, les doigts crispés contre son torse ; tandis qu'il me hait de tout son être et qu'il commence à mettre en place une vengeance à me faire bouffer froid et que je sentirai passer... Je secoue la tête, essayant de regagner un terrain de réalisme. Non, ce mec ingrat n'est pas en train de mourir ; et même si jamais il souffrait, je pense que ce serait bien fait pour lui. Enfin, je crois.
    On papote un peu avec le gérant tandis qu'il me prépare mon repas bien mérité, mais il semble déconcentré et choqué par quelque chose. Il détourne ensuite les yeux, et je suis tentée de me retourner pour regarder moi aussi. Curiosité oblige... (et si jamais c'était quelque chose d'impressionnant qui pourrait me donner l'inspiration tant voulue ?) Mais avant que je ne puisse entreprendre quoique ce soit, l'objet du choc du gérant de la voiture me prend par la taille. Surprise, je me retourne, et mes mains se retrouvent sur un torse nu, protégé par un manteau (il me semble très confortable d'ailleurs, si j'avais moins de dignité, je pense que je pourrais m'y blottir). Je lève la tête pour voir qui ose m'attraper comme ça, et je fais les grands yeux en voyant que ce n'est autre que Dante, peut-être venu se régaler lui aussi, obligé de se déplacer dans cet accoutrement parce que je ne me suis pas présentée chez lui. J'essaie de ne pas rougir (et je sens que finalement, je n'arriverai pas à m'énerver s'il m'engueule), mais je crois que c'est manqué. Néanmoins, je me rebelle alors qu'il me sourit et me demande si c'est comme cela que je cuisine maintenant. "Non, c'est comme ça que je viens me régaler. Je n'allais pas dépenser mon fric pour toi, tu crois bien." Je lui souris en retour, reprenant petit à petit contenance. Je suis déprimée, il va m'en vouloir, mais je ne me mettrais pas en colère. "Tu vas bien ? Je n'avais pas envie de venir aujourd'hui, excuse-moi." Je me retourne, tapotant sur son torse en signe d'excuse, et le gérant me file mon repas. Je lui donne ce que je lui dois, et je fais de nouveau face à Dante. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai envie de le provoquer. La dernière fois que je suis allée cuisiner chez lui, ça s'est bien passé (il m'a un peu énervée mais c'est très rare que je me mette en colère, je sais généralement contenir cette émotion - et c'est bien la seule que j'arrive à gérer) mais aujourd'hui j'ai envie de lui montrer. Je veux qu'il comprenne qu'il n'arrivera pas à me marcher sur les pieds. Je croque donc dans une frite en le regardant, action totalement juvénile mais je trouve ça jouissif de savoir qu'il n'a pas mangé, qu'il comptait sur moi et qu'il se retrouve ainsi de ma faute. "Tu en veux une ? Ou tu attendras que je vienne demain m'excuser gentiment et que je te cuisine un bon petit plat ?" Au fond, j'ai un peu peur de perdre ce job (j'aime bien l'argent et ça me ferait bien chier d'en perdre à cause de mes conneries) mais je sais que j'ai envie de m'amuser, et que j'aime prendre des risques. J'aime mette les pieds dans le plat, et trouver un moyen d'y en sortir sans bleus, ce sont ces petits challenges qui pimentent le quotidien (et qui me font oublier que je ne suis qu'une merde qui n'arrive pas à arriver au bout de ses rêves, qui veut dessiner mais qui ne semble pas y arriver...)
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MessageSujet: Re: I like the way you eat ♪ Dante I like the way you eat ♪ Dante EmptyJeu 24 Jan - 15:43

Je souris de plaisir en voyant que je lui fais de l'effet. Le fait qu'elle rougisse constitue donc une sorte de victoire. Ca paraît stupide, mais je m'étonne souvent de faire encore de l'effet. Faut l'avouer, je suis loin d'être le gendre idéal. En même temps, je suppose que c'est ce qui fait mon charme. Et honnêtement j'aime assez cette idée. Cela veut dire également que si je faisais un peu plus attention à ma personne, je n'aurais aucun mal à les avoir toute. Peut-être un peu excessif comme propos ? N'empêche, c'est certainement le rêve de tout homme séducteur digne de ce nom. Le plus de conquête toujours. Puis même s'il m'est difficile de l'admettre, les hommes ne peuvent pas vivre sans femmes. Même les homo. Rien que ce mot me donne des frissons. Eli m'arrache à mes pensées. « Non, c'est comme ça que je viens me régaler. Je n'allais pas dépenser mon fric pour toi, tu crois bien. ». Je souris, j'ai du mal à imaginer Eli avec de la répartie, elle a l'air si... douce. « Dois-je te rappeler que c'est moi qui paie une partie de tes factures, sans prétention de ma part... ». Elle me devait bien ça en dédommagement pour m'avoir lâchement abandonné aujourd'hui. Si ça avait été un homme, il y aurait longtemps que je lui aurais foutu mon poing dans la gueule. Seulement, malheureusement, ou heureusement à certains moments qui me permettent de mater "gratuitement", c'était une femme, ou presque. Pas question de la toucher de manière... violente du moins. « Tu vas bien ? Je n'avais pas envie de venir aujourd'hui, excuse-moi. ». Je ris, la question ne se posais pas. Si j'allais bien, je serais toujours en Italie et le plus important, toujours riche. « Disons que tu as rendu ma journée désagréable. Il va falloir te racheter ma belle... A toi de voir comment. J'accepte toute sorte de dédommagement si tu vois ce que je veux dire. ». Clin d’œil. Évidemment que cette répartie était pleine de sous-entendu et d'ailleurs j'en étais assez fier. De plus je me foutais pas mal de ses excuses ou encore de savoir comment elle pouvait aller. Ce qui m'importait, c'est qu'elle soit à l'heure pour me nourrir. Je dirais que le comble est qu'elle me tapote le torse comme si j'étais un "ami". J'aime pas cette idée, je m'attache à personne moi. C'est ce qui fait que je suis sans attache d'ailleurs... Logique non ? Comme pour me provoquer, elle croque dans une fritte sous mon nez. Je ris. En fait, je m'en fou bien. Je hais ces crasses, j'en ai bien trop manger avant de l'engager. « Juste au cas où tu ne le serais pas, j'aime pas ce genre de chose, pas la peine de te fouler. ». Nouveau clin d’œil. Je souris ensuite. Je suis pleinement conscient que j'ai les pleins pouvoir dans le cas présent et qu'elle a besoin de ce job. J'écoute à peine ce qu'elle dit ensuite. Je n'en veux pas de ces trucs. « Tu sais chérie, on peut trouver un moyen de s'arranger autrement. ». Souriant, encore. Je suis vainqueur dans tous les cas. Je suis prêt à tester jusqu'où cette fillette est prête à jouer pour garder son job. Je jubile intérieurement, j'aime beaucoup tester les limites des gens, c'est tellement drôle. Qui sait ce qu'elle serait prête à faire. C'est ce qui est drôle justement, ne pas savoir et puis savoir qu'on sera de toute façon triomphant puisqu'on a les cartes bien en main. Je la tiens toujours par la taille et comme pour illustrer mes paroles, je l'attire à moi, ce sourire rieur en coin que tout le monde me connaît. Je sens que le vendeur nous fixe même si je ne lui accorde aucune attention. S'il continue je vais vraiment devoir lui régler son compte..
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MessageSujet: Re: I like the way you eat ♪ Dante I like the way you eat ♪ Dante EmptySam 26 Jan - 18:24


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    Dante me sourit alors que je rougis, incapable de me contenir, prise sur le fait. J’me sens pourtant prête à l’affronter, je ne vais pas me laisser faire par ce petit con, et même si je ne le déteste pas, je ne l’apprécie pas non plus. Pour dire vrai, il m’emmerde et j’ai envie de l’emmerder aussi. Alors j’essaie de le provoquer, mais il me répond, et il a malheureusement bien plus de répartie que j’en ai. C’est ça le truc avec moi. Je manque sincèrement de tact, je m’emporte facilement dans des discours sans queue ni tête, mais il m’est totalement impossible de réfléchir à des arguments concrets pour contrer ceux qui m’emmerdent, et c’est le cas maintenant. Je me retrouve bien là, avec ma rébellion sur le bout des lèvres, incapable de dire quoique ce soit de pertinent ; parce qu’il dit la vérité. Même si mon travail de livreuse de journaux me permet de survivre, le surplus que Dante me donne me permet de me faire plaisir, et je n’ai pas tellement envie que ça de laisser filer cet argent. Je grince presque des dents et j’lui sors une phrase à la con, essayant de ne pas me faire dépasser par les propos de cet homme. J’vais même plus loin en tapotant son torse et j’me retourne, essayant d’oublier qu’il est là et que j’vais bientôt me faire virer si j’continue comme ça. Il me répond et ses allusions me mettent hors de moi, même si, bizarrement, elles m’amusent aussi. Cocktail explosif, mais c’est l’effet que me fait Dante à chaque fois, il m’énerve mais il me fait sourire avec sa répartie de chef - ou de connard, peut-être. Je décide de ne pas lui répondre, de ne pas entrer dans son petit jeu pervers. J’ai envie de montrer que je ne me laisse pas faire, et non pas d’être méchante ou de jouer avec lui. D’ailleurs, je déteste ces petits jeux là, ils m’ont toujours dérangée, je n’ai jamais su comment réagir face à ce genre d’allusions. Je ne sais pas pourquoi, ça me gêne, et je bloque. Je peux être très bavarde sur certains sujets, mais les sous-entendus… s’ils me paraissent aller trop loin, ça coince quelque part. Bon, après, ça dépend des personnes. Avec Dante, ça passe pas. Pas du tout même. Je mange donc une frite sous son nez et je lui en propose une, essayant de le provoquer d’une autre manière, de lui faire changer de voie. Je n’ai pas envie qu’on parte dans une discussion houleuse avec des tonnes de sous-entendus pervers… Il me fait un clin d’œil, encore un, après m’avoir dit qu’il n’aimait pas ça. Je hausse les épaules. « Tant pis, ça m’en fait plus. » Je continue de manger, essayant d’oublier que je suis peut-être en train de me ridiculiser devant le gérant, devant mon… patron. C’est dur de l’appeler comme ça, je ne le considère pas comme tel. On a à peu près le même âge, il est vraiment lourd parfois, ça me rebute presque de travailler pour lui. Dire que ça ne me rebutait pas il y a quelques minutes… mais le voir ainsi, me chercher en public, exerçant son pouvoir sur moi… Ca me met hors de moi ! (oui, je change très vite d’état d’esprit, très dur d’être dans ma tête chaque jour) Surtout qu’il continue avec ses propos douteux et je sens que je commence à perdre mon assurance. Il m’attire dans ses bras et je suis juste outrée par la tournure que ça prend, parce que je suis devenue l’objet de son amusement. Ca me tue de ne pas savoir quoi faire. Dois-je finalement rentrer dans son petit jeu ? Dois-je lui demander de la fermer et de me laisser bouffer en paix, au risque de perdre ce job ? Dois-je juste m’excuser, passant ainsi pour une pauvre conne qui n’a même pas su aller au bout de ses idées ? Je n’aurais peut-être pas dû agir comme ça, ou alors lui téléphoner pour le prévenir de mon absence… J’ai vraiment des idées assez idiotes parfois. Une sorte de crise d’adolescence qui commence à vingt quatre ans. Je me mords les lèvres. « On va chez toi », je lui dis subitement, et je me rends compte qu’il pourrait penser que j’ai bien envie qu’on s’arrange autrement. « Je finis de manger sur la route, et je te cuisine le repas de ta vie pour me faire pardonner. » Je soupire, peu fière de moi-même, mais je ne voyais pas trop comment me sortir de cette situation sans devoir coucher avec lui et sans perdre mon travail. C’est juste que je l’aime un peu moins maintenant, et c’est amplement ma faute parce que j’ai voulu déprimer en paix. Je déprimerai plus tard, du coup. Je remets toujours tout à plus tard de toute façon, même mes crises de nerfs. Une flemmardise poussée à sa limite. « Content ? » je lui dis, avec une voix assez idiote, une mélange de soupir, d’énervement, de déprime… Bref, pathétique. « Et ça t’évitera de rester plus longtemps dehors avec cet accoutrement », je le regarde d’un air réprobateur, l’air de lui dire que c’était franchement n’importe quoi. Je me détache de son étreinte et je salue le gérant, essayant de cacher ma honte. Je commence à avancer, mangeant tranquillement et réfléchissant déjà à ce que je pourrais lui concocter et, surtout, à quoi ressemblera l’ambiance une fois arrivés chez lui…
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MessageSujet: Re: I like the way you eat ♪ Dante I like the way you eat ♪ Dante EmptyLun 4 Fév - 19:56

Eli ne répond pas et ça m'étonne presque. Ben ouais, pourquoi elle ne vas pas au bout de cette tentative de révolution débile ? Après tout, ça me ferait un peut de distraction. Parce que là, pour l'instant, j'avais faim, sauf que quand j'ai faim, je suis insupportable. Mais genre plus que d'habitude. Enfin je me trouve relativement plaisant dans toutes les situations mais disons que c'est ce que les gens disent. Je me demande bien pourquoi. Tu sais quoi ? Au fait non, je m'en fiche royalement des gens, je vis pour moi, pas pour les autres. Elle ne répond pas non plus à mes sous-entendu, ce qui a le don de m'énerver un peu. Ben ouais, j'aurais aimé la voir se dépatouiller à ce jeu-là. Qui sait, peut-être que ça aurait bien fini. Je la paierais moins, cette sotte, c'était décidé. Non seulement elle ne se pointait pas à nos rendez-vous, pas galant, mais en plus elle avait le culot de faire comme si je n'avais rien dit, ça me saoule et comme je suis le patron dans l'affaire, je décide de diminuer son salaire. Je ris intérieurement à cette pensée même si je sais qu'il y a peu de chance pour que je parvienne à lui faire accepter ça sans qu'elle ne me dise d'aller me faire foutre et de plus jamais revenir. Et sans elle, je suis condamné à manger des crasses, hors de question. « Tant pis, ça m’en fait plus. ». Je ne réponds pas, mange-les toutes seules seulement, je m'en fiche royalement, ce que je veux, c'est un bon petit plat ou alors une partie de jambe en l'air, elle pouvait choisir, je ne manquais pour l'instant que d'une des deux options, celle qui était ma priorité maintenant, ouais en temps normal ça aurait été la deuxième option, manger ! « On va chez toi ». Quoi finalement elle décide d'entrer dans mon jeu, je hausse un sourcil, presque perplexe. Elle s'empresse de rajouter quelque chose. « Je finis de manger sur la route, et je te cuisine le repas de ta vie pour me faire pardonner. ». En fait, j'ai gagné, elle va finalement me préparer quelque chose. Je souris, je jubile, je ris d'aise. Comme seule réponse, je lui prend la main, déjà sur le chemin du retour. « Content ? ». Comme si la question se posais. « Tu n'as pas idée. ». Sourire en coin. Est-ce que cette phrase dissimulait des sous-entendu ? Possible, ouais. Parce que je les aime et qu'à force d'en faire à tour de bras ben je le fais plus exprès. Ou peut-être simplement parce que cette cuisinière livreuse de journaux n'est pas si mal après tout et qu'une conquête de plus à mon tableau n'est jamais de refus. Enfin... ça dépend des cas je dirais. Du coup, je me prends à la reluquer. En même temps, je m'en prive jamais non plus quand elle cuisine et qu'elle a le dos tourné. Je sais qu'elle est possiblement bien sans ses vêtements. Ca ne me fait pas rougir pour autant, j'ai juste l'air d'un psychopathe affamé, ce que je suis, littéralement mais pas de chair, simplement d'un repas. J'en oublie presque ce ton pathétique qu'elle a utilisé. Mais à vrai dire, je me fous pas mal des ses problèmes personnels, les miens sont plus importants. « Et ça t’évitera de rester plus longtemps dehors avec cet accoutrement ». Quel accoutrement ? Il m'allait parfaitement ! Je lui lance un regard genre je vais te tuer. Seulement ça n'a pas vraiment l'air de l’affecter. « Ouais j'aime la fourrure, et alors ? ». Mon ton était ironique, je savais pertinemment que ce n'était pas ce qui était le plus disons choquant pour le commun des mortels. Le fait d'avoir gagné me donnait l'humeur joueuse. Voire presque heureux ? Trop fort comme mot mais tu vois l'idée. Je lui pique quand même une frite, juste pour faire chier. Puis je marche à reculons pour la regarder dans les yeux. « Alors, c'est quoi le plan ? »
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MessageSujet: Re: I like the way you eat ♪ Dante I like the way you eat ♪ Dante EmptyJeu 7 Fév - 18:39


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    Il me prend la main, riant, apparemment très satisfait de lui-même. Tout le contraire de ce que je ressens en ce moment. J’ai l’impression d’être retournée à l’époque où j’emmerdais Perry, je le cherchais, et puis je finissais par m’en vouloir quand il m’envoyait balader parce que je le faisais chier. C’est le même genre de situation là, et je me sens comme retournée dans mes baskets d’adolescente à l’envie de rébellion. Je lui demande s’il est content, d’une voix presque nasillarde (qui me fait honte, je ne sais même pas d’où cette voix sort, sûrement mon moi intérieur coincé et débile que j’enferme à triple tours, généralement… il arrive à fuguer parfois, c’est très gênant) et il me répond que je n’ai pas idées. Il joue encore le monsieur sous-entendu. Ca doit être l’une des seules choses à laquelle il est doué, alors il s’en sert, c’est normal. Je me garde bien de lui dire, sinon il risque de s’énerver, mais je n’en pense pas moins. Je lui jette un petit regard en coin, le jaugeant, le jugeant, et j’espère qu’il se sent mal ! - ce qui m’étonnerait grandement, vu la taille de son égo. Surdimensionnée, j’en ai bien peur. Il est peut-être vraiment temps que j’ouvre cette boîte de psychologie, je pourrais essayer de lui parler pendant que je cuisine, et il me paierait encore plus cher. On marche, et je remarque qu’on se tient la main, puisqu’il avait voulu m’entraîner avec lui. Je la lâche assez subitement, un peu violemment même je dirai, ce qui fait que je me sens d’autant plus comme une gamine face à un type qui l’impressionne. Ce qui n’est pas le cas, mais il ne peut malheureusement pas le savoir, à part s’il lit dans les pensées (et s’il avait ce pouvoir, je serai fichue). Il me regarde, bizarrement d'après moi, et je lui jette un regard glacial. Qu’est-ce qui ne va pas encore ? Je touche rapidement mes fesses, pour voir si ce n’est pas humide (malgré le fait que je sois géniale, il m’arrive d’avoir mes règles, et même si ce n’est pas le cas aujourd’hui, elles auraient pu me faire une petite surprise), je regarde ensuite mon manteau pour voir si je ne suis pas tâchée, mais je ne vois rien qui cloche. J’opte pour la solution D, celle de détourner son attention, et je lui parle de son accoutrement. Il me dit qu’il aime la fourrure d’un ton assez ironique, et je ne peux m’empêcher de rire un peu. Miracle, je regagne ma bonne humeur, et je ne sais pas comment ça se fait. Peut-être est-ce ce petit vent agréable, ce bout de soleil, ou juste ce type qui est un peu con, mais au fond, il me fait marrer. Sinon, je n’aurais pas continuer de travailler pour lui. « Tu pourrais peut-être même lancer une mode », je lui dis, et j’imagine les gens habillés de la sorte… ce serait bien une façon d’arrêter les discriminations, car les gens seraient aussi ridicules les uns que les autres. Encore une fois, je me garde de lui dire le fond de ma pensée. Déjà parce que je pense que ça ne l’intéresse pas, je vois bien que c’est le genre d’homme à vouloir me voir travailler et non parler, et ensuite parce que c’est toujours très bien dans mon esprit, mais lorsque je transforme tout cela en mots concrets, ce n’est plus aussi génial que je ne l’aurais voulu. Il me pique une frite et là je ris franchement, totalement amusée - et bizarrement quelque peu attendrie. Il est vrai que je m’attendris très rapidement, je suis le genre de nana à avoir des coups de cœur tous les jours, mais je ne pensais pas, surtout pas aujourd’hui, m’attendrir devant mon patron, le type qui a gagné la médaille d’or des emmerdeurs aux jeux olympiques des défauts - oh, sympathique celle-là, il faudra que je la note ! « Surprenant », je dis simplement, lui souriant. J’ai décidé d’être d’humeur joyeuse moi aussi, je n’ai pas envie de plomber ma journée, même si c’était très bien partie. Comme quoi, on ne sait jamais à quoi s’attendre ! « Alors, c'est quoi le plan ? » Je réfléchis quelques instants, et je pense que j’ai envie de m’amuser, de l’amener à se ridiculiser (un peu, ça ne peut pas lui faire de mal) et que je suis prête, pour ça, à passer un peu plus de temps avec lui. « Ton frigo est plein de bonnes choses ? » Il marche à reculons devant moi et, encore une fois, malgré ma raison qui me dit que c’est n’importe quoi, je le trouve quelque peu attendrissant. Je lui souris, mutine. « Parce que sinon, on peut aller faire un tour quelque part pour acheter tout ce qu’il faut. » Parce qu’il est vrai que, généralement, ce sont les mêmes ingrédients qui reviennent dans le frigo de monsieur sous-entendu. J’ai envie de lui montrer que je suis bonne perdante, et que je veux bien lui cuisiner quelque chose d’exceptionnel. « Bon, bien sûr, tu payes », je souris une nouvelle fois, adoptant mon masque de petit ange innocent qui ne vient pas de sécher son boulot pour venir s’engraisser. Espérons que ça fonctionne !
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MessageSujet: Re: I like the way you eat ♪ Dante I like the way you eat ♪ Dante EmptyDim 10 Fév - 21:27

Je la tiens par la main un peu à la manière d'un gosse, c'est vrai mais ça m'amuse déjà juste le fait que les gens puisse croire qu'on a quelque chose en commun tous les deux, ce qui l’embarrasserais plus elle et puis parce que ça me fait rire de savoir qu'elle va pas apprécier, simplement. Comme je le pensais, ça l'emmerde parce qu'elle lâche ma main, subitement. Je ris, ben ouais, ça me fait rire. C'est pas normal cette attitude, ça la rend encore plus ridicule qu'elle ne l'ait. Franchement, qu'est ce que ça peut foutre ? Après, le rire, je soupire, elle est conne cette fille. Ou alors juste gênée. Cette perspective est plus enthousiaste. Ben ouais, gêner les gens en public c'est ma spécialité, tout les comme les insultés ou bien simplement les envoyer se faire foutre. Je suis doué dans tout ce qui fait chier les gens, pour leur plus grand désarroi et pour ma plus grande joie. Quand je la reluque, elle me jette une regard genre je vais te tuer mais ça parvient juste à me faire rire et à m'arracher à mes pensées. Elle rit à ma "blague" du moins à mon ironie et limite ça me fait plaisir, genre je sais encore faire rire quelqu'un, ce dont je ne me sentais plus vraiment capable vu que en général je suis plus doué pour faire chier. « Tu pourrais peut-être même lancer une mode ». Faut pas poussez bobonne non plus, je suis pas vexé mais ça m'amuse moins quand on se moque limite de moi, je la fusille limite du regard et en même temps, je souris quand même, je peux pas trop m'en empêcher. Je ne réponds cependant pas à ça. Quand je lui pique une frite, elle rit et je comprends pas. Je lui en pique une deuxième histoire d'être sur qu'elle a eut la réaction normale. Ben quoi, moi on me pique un truc, je rigole pas, je dirais même que je te fous mon poing. Ouais bon d'accord, peut-être pas pour une frite, mais quand même. Elle est pas normale cette fille. Je la regarde genre comme si elle sortais d'un asile. Oula puis j'aime pas le regard qu'elle me lance après, elle va quand même pas commencer à m'apprécier. J'en avais pas envie. Alors, je fais un truc bien salop pour qu'elle arrête avec son regard flippant, je lui renverse son paquet de frite. Je lui fais un grand sourire. « Oups! ». Sauf que je suis même pas désolé vu que je l'ai fait exprès, d'ailleurs ça se voit bien mais c'est le but. « Ton frigo est plein de bonnes choses ? » . Je réfléchis deux minutes, ouais non, y'a genre plus rien. « Parce que sinon, on peut aller faire un tour quelque part pour acheter tout ce qu’il faut. ». Putain elle lit dans mes pensées ou quoi ? Je la regarde, genre suspicieux, comme si elle me cachait quelque chose avant de répondre un truc. « Je t'annonce que je t'emmènes au supermarché, poupée. ». Petit clin d’œil. Sauf que j'ai pas un rond, la partie promet d'être hilarante. On va devoir courir pour manger, l'un comme l'autre vu que je viens de renverser son paquet de frites. « Bon, bien sûr, tu payes ». Pour seule réponse, je ris, elle connait pas mon mode de payement et ça se voit. Enfin, je vais lui faire découvrir. Le supermarché est pas loin, on est genre à dix minutes de marches. Sauf que j'ai pas envie d'attendre. Je hèle un taxi. Il s'arrête sur le bas côté. Et comme pour lui donner un aperçu de mes méthodes, je m'avance vers elle et je lui souffle à l'oreille : « Soit tu payes, soit on emploie ma technique. ». Je lui fais un clin d’œil complice, ça peut être marrant de se barrer d'un taxi sans payer.
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MessageSujet: Re: I like the way you eat ♪ Dante I like the way you eat ♪ Dante EmptyMer 13 Fév - 21:44


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    Ce salaud renverse mon paquet de frites, et, ébahie, je le vois dire oups d’une façon pas désolée du tout. Je m’arrête pour regarder mes frites, mortes, là, sur ce trottoir. Mortes, et mon fric avec. « Mes frites, connard », je lui dis simplement, alors que nous sommes plantés sur le trottoir à regarder mes frites. « Elles auraient été tellement mieux dans mon estomac », je continue, les caressant presque du regard. « Tu me le paieras », je le fusille du regard, mais on voit très bien que, finalement, je ne suis pas tellement en colère. Après tout, il m’évite de m’engraisser un peu plus, ce dont je lui suis reconnaissante, au fond. « Je ne sais pas encore comment, mais sache que tu vas prendre ! » Et je continue de marcher, la tête haute, essayant de ne pas écouter mon pauvre ventre qui pleure les frites… Il fera bien vite son deuil. Et puis quand je demande à Dante si son frigo est vide et qu’il m’annonce qu’il m’emmène au supermarché, je me colle déjà dans le crâne que je lui ferai m’acheter quelque chose, parce qu’il l’aura bien mérité ! Ca lui apprendra à jeter mes frites et aider les pigeons à se nourrir, alors que ce sont des petits cons - oui, une fois, il y en a qui m’a pissée dessus quand je faisais du vélo, depuis je leur voue à tous une haine incommensurable, et un jour, lorsque je dominerai le monde, je ferai d’eux des esclaves. Lorsqu’il m’appelle poupée et qu’il me fait un clin d’œil, je lui souris et lui crie un très enjoué  « Allons-y ! » et je rajoute, d’une toute petite voix, qu’il doit payer. Ca le fait rire et je ne sais pas trop comment le prendre, je n’ai pas très envie de le suivre et de me retrouver à la caisse, à devoir payer tous les achats - qui seront extravagants, j’en suis sûre, s’il a dans la tête de me faire payer. J’ai pas confiance, mais alors pas du tout. Je lui jette un regard suspicieux quand il hèle un taxi, le supermarché n’est pas loin ! Néanmoins, la voiture s’arrête déjà et Dante ouvre la porte et me murmure à l’oreille quelque chose qui me fait un peu peur, je n’aime pas tellement que ça enfreindre les lois, mais en même temps ça excite mon côté aventurière et, contre toute attente, je monte avec lui (et pas pour payer, mais bien pour employer la fameuse technique de Dante que je devine déjà). Je ne sais pas ce que ça va donner, mais je me sens toute émoustillée, animée. Surtout que Dante semble assez doué pour embarquer les gens là-dedans, avec ses petits clins d’œil et son sourire charmeur. Je dis au au chauffeur où il doit nous emmener, et il nous jette un regard surpris en voyant que ce n’est pas loin. J’ai fait exprès de lui donner un point de repère à quelques minutes du supermarché pour qu’on puisse s’y réfugier… Oui, j’ai tout prévu à l’avance, j’ai un ordinateur à la place du cerveau parfois, c’est à penser que des extraterrestres m’ont un jour kidnappée et que je suis maintenant moitié Elicia, moitié changelling. Et si ç’peut ! « Je ne sais pas dans quoi tu nous as embarqués, et je ne sais pas pourquoi », je chuchote dans l’oreille du patron (dieu que je hais ce mot !) « mais j’aime ça ! » Je lui souris, et j’ai le cœur qui bat la chamade alors qu’on approche du point d’arrivée. Voilà, on commence à s’arrêter, et avant même que la voiture ne s’arrête totalement, j’ouvre la portière, j’attrape la main de Dante, et je me jette hors de la voiture, et je cours, ne lâchant pas une seule seconde sa main, alors que le chauffeur de taxi se met à crier. J’ose me retourner, mais il ne nous poursuit pas, il a juste claqué sa portière, et je rigole. C’est sûr que pour le peu d’argent qu’il avait à se faire pour ce trajet, il n’allait pas nous courir après. Je suis morte de rire et totalement essoufflée alors qu’on passe les portes du magasin et que les gens nous regardent, moi et la tenue de Dante. « Fiou ! » je soupire, soulagée et amusée, ayant encore quelques spasmes de rire. « Ce serait presque à refaire », je lui dis, presque certaine qu’il ne s’y attend pas, vu mon comportement précédent. J’avoue que je m’étonne moi-même, mais il est clair que c’était rafraîchissant et que, lorsqu’on s’en sort si bien, c’est amusant ! « Bon, courses ? » Je prends un panier et je m’aventure à travers les rayons ; et même si cette petite escapade illégale m’a détendue, bizarrement, je me demande encore s’il va me faire payer. « Qu’est-ce que tu voudrais manger ? » je lui demande, me demandant s’il me laisserait prendre une petite part de son repas. M’enfin, je suis certaine que non !
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MessageSujet: Re: I like the way you eat ♪ Dante I like the way you eat ♪ Dante EmptyJeu 14 Fév - 13:15

« Mes frites, connard ». Mouahahaha, je suis fier de moi, d'ailleurs ça se voit, je suis éclaté. J'y peux rien si je suis bon à ce jeu là. Puis quand je vois son expression limite pas fâchée ça me saoule. Elle commence vachement à me faire flippé. Peut être que je vais être obligé de la virer pour remédier à ça, j'ai pas envie qu'elle commence à se prendre au jeu. Je veux dire, je la drague juste pour une éventuelle partie de jambe en l'air, je veux rien de plus. Je suis plus le genre de gars à se caser et c'est pas prêt d'arriver à nouveau sauf si l'autre conne parvient à ses fins, je parle de Fleur, cette connasse qui commence à me priver de liberté et que j'ai envie de tué à chaque fois que je la vois. Pour le coup, je regrette vachement de l'avoir mise dans mon lit celle-là. « Elles auraient été tellement mieux dans mon estomac ». Ce regard-là me rend carrément hystérique. D'ailleurs ça doit se voir c'est pas possible autrement. D'ailleurs je lui réponds rien et je commence même à regretter de lui avoir balancer ses frites par terre. « Tu me le paieras ». Je ris, genre elle va me faire quoi cette fille, elle est haute comme trois pommes et elle a surement une force de mouche. « Je ne sais pas encore comment, mais sache que tu vas prendre ! ». Ca me fait encore plus rire. « Je prends qu'en espèce, désolé. Quoi que si t'as une carte de crédit, ça me va. ». Je suis ironique, je m'en fou de ce qu'elle peut me faire parce qu'elle peut rien me faire justement ou du moins je la vois mal me faire un truc sadique. Quand je lui murmure à l'oreille ce truc, elle a l'air mal à l'aise, victoire je me dis. Mais d'un côté j'espère quand même qu'elle va rentrer dans mon jeu parce que je veux pas me retrouver au commissariat. Si ca arrive, je la chargerai à max. Et ouais, je veux vraiment pas aller en taule et sa vie à aller ou même son confort, je m'en balance. Mais contre toute attente, elle monte avec moi. Je la regarde, suspicieux. Genre je m'attendais limite à ce qu'elle se barre à pied. « Je ne sais pas dans quoi tu nous as embarqués, et je ne sais pas pourquoi ». Puis elle s'empresse d'ajouter quelque chose que j’apprécie moyennement, je voulais juste l'embarrasser moi, voilà qu'elle devient aventurière maintenant. « mais j’aime ça ! » On arrive à proximité du supermarché. Pour qu'on ait le temps de s'évader, Eli lui demande de s'arrêter une rue avant, ce qui me surprend une fois de plus. A peine le taxi stoppé, Eli attrape ma main et m'entraîne dehors. Il s'est mis à pleuvoir, on va être trempé, ma fourrure va sentir le chien mouillé. Mais après tout, ça se rachète alors je m'en balance. Je cours le plus vite que je peux, le taximan ne nous suivra pas, je le sais parce que c'est un gros pantouflard et qui va pas se bouger le cul pour cinq dollars. On arrive à l'entrée du supermarché, dégoulinant, mes cheveux sont plaqué contre mon front, je les remets en arrière, pas envie de ressembler à ce toquard de Justin Bieber. Eli n'avait cessé de rire. Je n'avais pas ri, ça faisait partie de mon quotidien ce genre de chose, ça en devenait banal. Les gens me regardent bizarre mais je m'en fou, je les fusille du regard, il baisse la tête et passe leur chemin. Y'en a un qui soutient mon regard, je fais mine que je m'avance pour lui casser la gueule, il s'en va presqu'en courant. « Fiou ! ». Elle est essoufflée, je le suis pas, la force de l'habitude sans doute, faut dire, je me fais souvent courser. « Ce serait presque à refaire ». Je la regarde une nouvelle fois ahuri, pour pour faire genre c'est normal, je suis décontracté alors que je me demande ce qui lui arrive tout d'un coup, je lui réponds presqu'instantanément. « Welcome in my world babe. ». Clin d'oeil, elle commence à me faire flipper de plus en plus mais je le cache bien. « Bon, courses ? ». Je réponds ironiquement et j'avoue pour être désagréable aussi. « Au fait plus envie, je préfère faire de la corde à sauter. ». Sourire forcé, elle est déjà partie dans les rayons, je la suis comme un con parce que je vois pas quoi faire d'autre en même temps. « Qu’est-ce que tu voudrais manger ? ». Bonne question, un truc masculin, je me vois bien m'enfiler un énorme steak. « Steak ? ». Que je lui réponds, nonchalamment, les mains dans mon manteau en fourrure. Et les courses, je compte pas les payer non plus si elle paye pas. Ca me va, je fais aussi ça tout le temps, faut juste pas avoir trop de course. « Si c'est moi qui "paye", » j'insiste sur les guillemets en faisant le geste avec mes doigts. « faut choisir efficace parce que j'ai pas de si grande poche. ». Je veux pas qu'elle m'apprécie, alors je compte pas me bouger le cul pour faire ses courses à la con. Je vais peut-être aller voir, par contre si y'a pas une caissière mignonne dont je pourrais prendre le numéro de téléphone. Je me dirige vers la caisse, plantant Eli dans un rayon. Puis je me ravise en voyant la tronche de l'une d'entre elle, et merde, je suis vraiment con. Je le sais en plus qu'elle travaille ici cette conne. Une de mes femme martyr était là et j'avais pas envie de la voir, je la voyais bien me donner une baffe. Fuck. Qu'est-ce que je lui avais fait à elle encore. Je me planque derrière une pile de céréale pour l'observer et essayer de me rappeler sauf que j'ai tellement d'ex que je sais plus quelle histoire c'est. Voyant que ça sert à rien, je retrouve Eli quelques rayons plus loin en train de me chercher comme une conne. « Houston, on a un problème. »
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MessageSujet: Re: I like the way you eat ♪ Dante I like the way you eat ♪ Dante EmptyVen 15 Fév - 22:34


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    Ce petit con rit alors que je dis qu’il va prendre, et il me fait un petit jeu de mot totalement pourri qui me fait juste lever un sourcil, très peu impressionnée par son humour. Par contre, sa façon de vivre m’impressionne, ça c’est certain. Je me prenais pour une originale, une loufoque, une nana qui se fout totalement de l’avis des autres… mais lui, il surpasse absolument tout ce que je peux être. Petite liste (j’adore faire des listes, j’adore organiser, sinon je me perds vite dans mes pensées ou dans les choses à faire, faites ou… à ne pas faire aussi - oui parfois je me trompe, c’est ridicule, et je me perds de nouveau dans mes pensées alors que je voulais faire un liste) : déjà, il sort habillé n’importe comment ; ensuite, il est juste incompréhensible ; et, enfin, il ne paye pas le taxi. Bon, en voyant cette liste, je ne le trouve pas si bluffant que ça finalement. Néanmoins, la scène du taxi fut bluffante : courir, se faire gueuler dessus, se faire pleuvoir dessus, arrivés essoufflés (enfin, pas lui, le salaud, il est en forme !) et mouillés au supermarché… et surtout revigorés par cette petite aventure ! Il semble un peu ahuri quand je lui dis que c’est à refaire, et je suis fière de mon petit effet. « Welcome in my world babe. » Je lui fais un sourire éblouissant, je déteste son appartement, je déteste sa façon de se comporter, mais ce genre d’instant excitant, j’adhère totalement. Mais, en bonne femme que je suis, je me reprends et je lui demande si on peut attaquer les courses. Et à question idiote, réponse idiote. Je lui jette un regard blasé quand il me dit qu’il veut faire de la corde à sauter. « N’importe quoi », je dis, lasse, le regard qui le fusille. « Enfin, ce serait amusant de te voir te ridiculiser ici, à faire de la corde à sauter dans ta tenue. Je suis sûre que tu aurais ta petite place sur internet », je lui lance avant de partir prendre un panier et d’aller faire les courses, parce que sa réponse idiote m’a un peu énervée. Oui, je suis lunatique, je boude très, voire trop, facilement. Je lui demande ce qu’il veut manger, et il veut un steak. Je hausse un sourcil, pourquoi ça ne m’étonne pas ? Je commence à aller chercher quelques ingrédients, des légumes, des pommes de terre, de la crème fraîche… Mon ventre gargouille, et je sens déjà la bonne odeur de ma cuisine me monter au nez. J’espère vraiment qu’il me laissera me cuisiner ma part, parce que j’ai vraiment la dalle ; et j’aime la bonne bouffe - donc la mienne, finalement. J’allais jeter un énième ingrédient de le panier lorsqu’il me fait, une nouvelle fois, allusion au vol en parlant de ses poches. Ahurie, je le regarde la bouche ouverte, très élégamment... « Quoi ? » je crie en murmurant, de nouveau énervée - parce que je m’étais calmée à l’idée de manger un bon steak. Mais au lieu de me répondre, il me plante là, toute seule comme une conne dans le rayon boucherie. Je ne sais pas quoi faire. Est-ce que je continue les courses, je paye, et comme ça je suis sûre de manger parce que ce sera ma bouffe ? Ou est-ce que je suis sa conduite, on prend le minimum et on fuit comme tout à l’heure ? C’était amusant avec le taxi, mais là ça me gêne, c’est tellement plus facile de se faire prendre… Contrite, je décide de continuer mes courses, et tant pis si je me fais avoir par ce connard de Dante. Au pire, je l’empoisonne… Il faut d’ailleurs que je réfléchisse à la façon de me venger pour l’affront fait à mes frites auparavant… Je choisis quelques ingrédients que je juge indispensables, et je commence à chercher Dante, pour lui montrer qu’il a gagné (malheureusement) et pour qu’on puisse passer à la caisse… Je boude et je n’aime pas faire les courses en boudant ; les courses c’est vraiment un moment sacré, le genre de truc qu’il faut pas foirer parce que ça se passe qu’une fois par semaine, le vendredi généralement. Dante a vraiment gâché un rituel en m’emmerdant alors que j’étais si bien partie pour être de bonne humeur ! Finalement, je retrouve le petit con, et il me rejoint, l’air pas tellement content. « Houston, on a un problème. » Il me blase, mais il me blase ! « Quoi encore ? » Mais avant qu’il ne puisse me répondre, je me dirige vers les caisses. « En fait, j’en ai rien à faire. Je paye les courses puisque monsieur n’est pas assez galant pour le faire, donc chut et on va à la caisse. » Je dis, absolument mécontente, boudeuse, et un peu hautaine, il est vrai. J'aurais voulu être un plus méchante, mais c'est seulement un chut enfantin qui est sorti de ma bouche... Tant pis. Je vois qu’il n’y a pas grand monde à la numéro cinq, alors j’y vais vite, et je commence à déposer mes achats sur le tapis. Je souris à la caissière mais elle regarde derrière moi avec un regard mauvais et tueur, puis elle me jette ensuite le même regard. Je me tourne, et je devine que la personne qu’elle désire voir mourir c’est Dante, et donc moi aussi puisque je l’accompagne. Mais qu’est-ce qu’il a foutu encore ? je me demande, blasée encore, l’excitation de l’aventure totalement retombée, fatiguée. Ce type me tuera avant l’heure. Mais peut-être que je tiens ma vengeance.
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MessageSujet: Re: I like the way you eat ♪ Dante I like the way you eat ♪ Dante EmptyMar 23 Avr - 21:02

« N’importe quoi ». En même temps ma belle, avec moi fallait genre juste t'y attendre quoi. Je fais rarement quelque chose de sensé ou alors je suis malade, littéralement. Parce que dans ma tête en réalité, c'est déjà le foutoir et je suis le seul à m'y retrouver, ce qui m'arrange plutôt bien. « Enfin, ce serait amusant de te voir te ridiculiser ici, à faire de la corde à sauter dans ta tenue. Je suis sûre que tu aurais ta petite place sur internet ». Je ris, comme si me retrouver sur internet en tenue et en position ridicule me dérangeait, du moment qu'on parlait de moi... « Vas-y Marry Poppins, sort la corde de ton sac magique. ». Quoi ? Si on peut même plus se marrer sans que sa conscience ne vienne nous enquiquiner. Elle m'emmerde, je devrais penser à la virer elle aussi. Elle me fait trop penser à ma mère. Voilà qu'elle se met à bouder maintenant. Ouais j'avoue je suis largué. Je crois qu'il me faudrait un mode d'emploi pour la déchiffrer cette conne. Elle commence à prendre une série d'ingrédient et je la regarde comme un con, ouais je me sens inutile et si y'a bien quelque chose que je déteste, c'est ça. En même temps, faut dire, j'aime pas grand chose non plus. C'est-à-dire qu'en citant un mot au hasard, t'as plus de chance pour que je le haïsse. Il est rare que je voue un culte à quoi que ce soit si ce n'est la boisson, la drogue et le sexe. Finalement, je suis pas une homme compliqué. « Quoi ? ». C'est la réaction qu'elle a quand je la plante dans un rayon après avoir fait allusion à ma technique d'emprunt. Ouais je le vois pas trop comme un vol. En tout cas c'est comme ça que ma fichue conscience le justifie. Quand je reviens, elle boude, là ça m'étonne franchement pas mais bon franchement je me fiche de ce qu'elle pense de moi ni même son état d'esprit quand elle pense à moi, si ça lui arrive un jour s'entend. En plus je reviens avec un problème alors logique, elle aime pas trop. « Quoi encore ? ». Faudra un jour pourquoi les femmes posent des questions et puis se barre sans avoir la réponse, elle se casse en direction de la caisse. Je soupire, je choppe un journal au passage et je l'ouvre devant ma tronche en espérant que ça ferait l'affaire pour que cette blonde me reconnaisse pas. « En fait, j’en ai rien à faire. Je paye les courses puisque monsieur n’est pas assez galant pour le faire, donc chut et on va à la caisse. ». Conasse, je le pense tout haut mais je le murmure tout bas. Je pense pas qu'elle a entendu. Malheureusement, le journal n'a pas résisté longtemps, cette conne m'a reconnu, me regarde d'un air assassin puis mate Eli de la même façon, je trouve encore le moyen de rire. J'ose lui demander comment elle va, et là c'est juste la tornade, elle escalade le tapis roulant et essaie de m'étrangler à moitié affalée sur le tapis. J'éclate de rire, putain, je me souvenais plus qu'en plus d'être blonde, elle avait le QI d'une moule. Genre je suis un un mètre de la caisse, alors à moins qu'elle trouve le moyen de regagner la Terre ferme, elle fait juste baleine échouer sur une plage mouvante. Rien qu'à cette pensée, je repars de plus belle dans un fou rire. Bon dieu, je crois que je vais pleurer. Puis y'a Eli au milieu du truc, ébahie, juste la cerise sur le gâteau quoi. « T'es au courant que le zoo c'est pas dans le coin ? ». Je m'adresse à la caissière, cette conne dont j'ai oublié le nom et qui ressemble pour l'instant à une otarie. J'ai pas peur des problèmes, au pire, je serais interdit de supermarché et c'est tant mieux. Eli va me tuer. Ca tombe bien, je m'en branle royalement.
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