Thanks God it's Thursday
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Thanks God it's Thursday

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MessageSujet: Thanks God it's Thursday Thanks God it's Thursday  EmptyLun 13 Mai - 22:11


    On est jeudi après-midi. Dans Bridgeport, le jeudi après-midi est une après-midi comme toutes les autres. Les hommes en costumes courent, un attaché case à la main et un téléphone à l’oreille. Les femmes en tailleur serrés, perchées sur des talons immenses, dévalent les boulevards cherchant un taxi, et accrochées elles aussi à leur téléphone.

    Il n’y a pas encore si longtemps j’étais l’un d’eux. J’allais au bureau un gobelet starbuck à la main, courant après le temps et espérant un miracle. Mais depuis peu, je me calmé, j’ai appris à arrêter de courir de temps en temps. Bien sûr, je leur ressemble encore beaucoup, mais disons qu’une fois sur dix, j’arrive à prendre de la distance même si apparemment je suis aussi overbooké qu’eux.

    Bon reprenons là où on en était, on est jeudi et le jeudi, Erin a son après-midi de libre. Quand je peux, je me débrouille pour la passer avec elle. Enfin quand elle ne fait pas les magasins, quand elle n’est pas à la salle de gym, quand elle ne boit pas un verre chez une de ses amies, ce qui ne laisse plus tant de jeudi après-midi que ça de libres. Mais elle est comme ça, elle est toujours en mouvement et au final, je préfère cela à une routine qui nous boufferait tous les deux.

    Je remonte l’avenue centrale au volant de ma voiture, aujourd’hui, je l’emmène dans notre restaurant quand on veut déconnecter avec la vie citadine. « Chez Hogan ». Ils servent les meilleurs burgers du comté et, en toute honnêteté, ils valent vraiment le déplacement entre Bridgeport et Montsimpa pour les gouter. Je parque ma voiture dans le parking devant la galerie d’art. Une jeune femme séduisante passe devant moi, talons hauts, veste cintrée, lunettes noires, sac griffé, je la suis du regard un moment et finit par monter les marches menant à l’entrée de la galerie. Les femmes à Bridgeport ont vraiment quelque chose que les autres n’ont pas.
    Je traverse le hall en saluant le gardien et les employés à la vente des tickets. Je me glisse dans un escalier gardé par un agent de sécurité que je salue au passage. Tout le monde me connait ici, surtout depuis que j’ai demandé Erin en mariage. Un sourire malicieux passe sur mes lèvres. Je la revois éberluée, complètement abasourdie, n’en revenant. Dieu merci, elle n’a pas hésité trop longtemps avant de dire « oui ». Sinon j’aurais perdu tous mes moyens. J’ai beau être quelqu’un ayant une assurance quasi-infaillible, il y a des fois, faut pas pousser.

    J’arrive en haut, une secrétaire ayant la plus de la quarantaine me sourit et me montre la porte, signifiant qu’elle ne voit pas l’intérêt de m’annoncer. Je lui envoie un clin d’œil malicieux et complice et pousse la lourde porte du bureau d’Erin. Elle est au téléphone, dans un tailleur noir très étroit, un chemisier blanc en soie. Ses cheveux trainent nonchalamment tressés sur son épaule, elle porte ses éternels escarpins vernis. Aujourd’hui, ils sont rouges. Elle est belle. Très.

    Elle m’envoie un sourire, me faisant signe de patienter. Elle tient des propos artistiques que je ne comprends pas, j’imagine que c’est pour l’ouverture d’une nouvelle exposition, mais je ne pourrais en jurer. Aucunement décidé à m’asseoir patiemment, je m’approche d’elle alors qu’elle est assise d’une fesse sur son bureau. Je me place devant elle et glissant mes mains sur ses hanches, je dépose un baiser sur sa joue. Je la sens se tendre, ça m’amuse beaucoup. Je fais balader mes mains sur son corps fins et je commence à déposer des baisers dans son cou.

    Soudain, elle raccroche. A-t-elle abrégé la conversation ? Je pose mes yeux sur son visage et en effet, je crois bien qu’elle a dû abréger. Elle me regarde avec des yeux un brin accusateur, le combiné toujours dans la main droite. Sa bouche est un peu pincée comme quand elle est contrariée. Je l’embrasse doucement les lèvres. « Bonjour, future Madame Matthews… ». Je regarde sa bouche se pincer encore un peu plus et je lui souris doucement.
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