Un. Deux. Trois fois. Alors qu'elle était tranquillement installée devant la télé, Maxyne entendit une personne frapper à sa porte. Mal habillée parce qu'elle ne s'était pas attendue à ce que quelqu'un lui rende visite, et parce qu'elle s'en foutait que Jason - à la fois son colocataire et son cousin - ne la voit en pyjama, la jeune blonde attrapa une veste qu'elle enfila en deux temps, trois mouvements, histoire de cacher le haut immonde qu'elle portait. A peine fit-elle deux pas qu'elle se retrouvait devant la porte qu'elle ouvrit sans même demander à l'avance qui cela pouvait être. Au pas de sa porte se trouvait un homme dont le visage ne lui était pas familier, homme qui tenait un paquet important dans ses mains. « Bonjour. » dit l'homme avec un sourire chaleureux. « Bonjour..? » L'homme tendit le paquet que Maxyne attrapa dans la foulée. Le paquet avait le nom d'une importante marque écrit en grand sur le dessus. Levant un oeil suspicieux vers son visiteur, Max était sur le point de parler lorsque le jeune homme prit la parole. « C'est de la part de Monsieur Haner. Bonne soirée. » déclara-t-il avant de tourner les talons et de descendre les marches de l'immeuble. Intriguée, la jeune femme esquissa un sourire avant de fermer sa porte d'entrée et de s'asseoir sur son canapé, les mains prises par le magnifique paquet qu'on lui avait livré. Impatiente de voir ce que ce cher Devon lui avait fait amener, Maxyne ouvrit le paquet sans attendre, découvrant un habit plié soigneusement. Prenant les bretelles de cet habits, blondie déplia l'habit pour y découvrir une magnifique robe qui - à son avis - n'avait pas coûté que cent dollars. Avec cette robe, un mot. Ce soir j'aimerai que tu viennes à un diner. En espérant que tu me rejoignes, Devon. C'était comme ça entre Devon et Maxyne. Il lui offrait de belles robes, parfois. Souvent même. Et elle l'accompagnait à ses diners les plus importants, goutant aux strass et paillettes qu'elle ne voyait que de loin, depuis son statut de pauvre secrétaire médicale. Ils avaient commencé par une relation toute simple pourtant. Ils s'adonnaient à des plaisirs corporels régulier. Peut-être un peu trop réguliers d'ailleurs, parce qu'à présent leur relation n'était plus tellement qu'une histoire de sexe. Ils partageaient plus de choses. Même si ces 'choses' en questions, étaient des robes, des diners mondains et des conversations sur l'argent.

Derrière le mot, Devon avait inscrit des chiffres et l'adresse de leur rendez-vous. 20h30. Regardant sur son portable, Maxyne vit qu'il ne lui restait plus que deux heures pour à la fois se préparer et trouver l'endroit où ils étaient censés se rejoindre. La blonde sauta alors du canapé et prit sa douche à une vitesse incroyable. Ensuite, vêtue de sa serviette uniquement, elle prit son temps pour se maquiller, essayant d'être la plus belle possible pour ce diner. Elle fouilla ensuite dans ses affaires, puis enfila des sous-vêtements à la fois classe, et à la fois sexy, espérant tout de même que sa soirée avec son doux Haner ne se terminerait pas après avoir mangé et conversé au restaurant. Elle enfila ensuite sa belle robe, une robe longue de couleur blanche, qui dévoilait entièrement son dos mais qui ne faisait pas pour autant vulgaire. Elle aimait cette robe. Que dis-je, elle l'adorait. C'était probablement la plus belle que Devon lui avait offerte, autant vous dire qu'elle était parfaite. (...) Fin prête, la jeune femme attrapa un sac à main beige, enfila des chaussures blanche et sortit enfin de son appartement. Avec sa voiture, elle fit le trajet de dix minutes en vingt minutes, ne trouvant pas l'endroit exact du premier coup. Vous savez ce qu'on dit: les femmes et l'orientation... Elle arriva tout de même à se garer dans un parking assez prêt vers 20h20, comme quoi, elle avait eu raison de partir en avance de son appartement. Elle s'avança alors jusqu'au lieu du rendez-vous et vit, sans surprise, le jeune Haner qui l'attendait déjà. Il était élégant, beau comme un dieu, comme elle aimait dire. « Bonsoir. » le salua-t-elle avec un large sourire qui se voulait un peu charmeur. Elle lui déposa un baiser sur la joue, puis recula légèrement pour le regarder dans les yeux. « Merci pour la robe, elle est magnifique. » Au prix qu'elle avait dû coûter, elle pouvait l'être.