je pense donc je fuis. (lullaby)
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je pense donc je fuis. (lullaby)

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MessageSujet: je pense donc je fuis. (lullaby) je pense donc je fuis. (lullaby) EmptyLun 27 Jan - 21:15


Tu ne dors pas. Fenêtre ouverte avec à peine quelques degrés à l’extérieur, il n’y a rien à faire. A part te retourner. Encore. Et encore. Comme si ça allait t’aider. Dans ta tête, c’est Bagdad. Un peu comme le jour où tu as décroché le téléphone et que la voix de ton père a répondu. Sauf que là, tu penses à demain. L’école te donne juste envie de rester dans ta taverne à tourner en boucle du vieux rock alternatif. Et puis passer du temps avec Lullaby, aussi. Elle est sympa Lullaby. Du genre à refaire le monde comme si vos paroles d’adolescents pouvaient y changer quelque chose. Rêver. Rêver d’un monde meilleur, d’un père présent et d’une radio qui marche. T’adore ça, toi. Et elle aussi. Alors ça tombe bien. Vous vous êtes franchement bien trouvés. Ensemble, vous recréer l’univers tout entier sans que personne ne soit là pour vous en empêcher et les murs de pierre de ton abris semblent être des rempares résistants. Les heures passent et l’obscurité finit par être chassée par  la brume matinale. Il est six heures. Le réveil de ta mère sonne puis s’éteint. Le couloir s’illumine. La douche ruisselle. La poêle grésille sous la cuisson du bacon. Et puis la porte finit par claquer. Sept heures. Tu te lèves pour refermer la fenêtre et traînes des pieds jusqu’à la cuisine. Ta mère a laissé de quoi déjeuner sur la table de la salle à manger. T’en fais qu’une bouchée et retourne te coucher. À dix heure, t’envois un message à Lullaby. La lumière artificielle te brûle méchamment la rétine alors tu t’efforce d’écrire le plus rapidement possible, enchaînant quelques fautes d’orthographes au passage. Tu n’es pas studieux alors ça, elle doit en avoir l’habitude.  tu vas à l’école aujourd’hui ? viens traîner à la maison, je passe des ballades à la radio. t’as même pas refermé ton vieux portable qu’elle te répond. Comme si elle avait su que t’allais lui envoyer quelques mots par texto. Au fond de toi, tu ne peux pas t’empêcher de sourire. Elle arrive. Parfois tu te dis qu’elle a le don de lire au fond de tes pensées, même à distance tu vois. Un truc de malade cette fille.
Parce que tu lui dois un minimum de respect, t’enfiles un jean et un t-shirt qui traînent sur le sol. Trente minutes après, c’est la sonnette de la porte d’entrée qui te sort de tes rêveries, affalé sur le canapé. T’ouvres la porte machinalement et accueille cette poupée de chiffon aux cheveux bruns. Elle s’avance vers toi. On dirait qu’elle marche sur des nuages et toi, avec ton vieux t-shirt et tes chaussettes, t’as l’impression de n’être qu’un vulgaire bout de chiffon. salut tu susurres entre tes dents, baisse la tête et te gratte la tête du bout des doigts. T’as déjà l’impression de respirer et avec ton sourire, tu l’amènes un peu plus près de ton monde, dans tes rêveries qui jusqu'alors n’étaient que solitaires.
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MessageSujet: Re: je pense donc je fuis. (lullaby) je pense donc je fuis. (lullaby) EmptyMer 29 Jan - 19:11


Tambour battant sur les dalles marbrées du village, la danse tape tape et les sabots cognent cognent des miroirs patibulaires que les guerrières ces jonquilles de mèches rousses flamboyant les soleils écarlates amènent des fragments fragiles de sentiment dépeuplés. Elle danse l’amoureuse. Son cœur à la mer elle sautille, soulèves ses pas de colombe, ses ailes chancellent aux plumes marquises blanches comme son âme salie par le loup vicieux. Son corps poupesque pétrifiée par le sang dégoulinant de ses pensées ravagée elle ne sent cette étoile protectrice sur son visage de larme d’argent s’écoulant entre les plis discrets de son esprit. Il bat fort. Son cœur. Elle poinçonne fort. Son âme. Elle sanglote paisiblement la belle dans sa niche toujours ensommeillée par la multitude de monstres effrayant tapis terriblement dans les méandres nébuleux de ses songes mirifiques. Ses pieds effleurent. Effleurent les précipices de poussières dans l’astrale boite de ses sens. Sa chemise effrangée de teintes pâles, ses poignets noyés dans les élucubrations de sa mémoire flottante, sa cascade chevelure de bronze trop lourde à porter que cette beauté juvénile, fragile, émouvante peut-être. Elle évite. Les miroirs, les temples, les photos, les images ; de son frère elle garde les peintures et quelques mouvements dans des coins cachés par l’inquiétude. Elle s’envole vers la cuisine, galope vers l’avenir mais toujours cette bouée, cette chaine à ses pieds-coquillages qu’elle traine éboulis de boue qui l’encombre de solitude, la cajole de mélancolie. Son portable vibre un message qu’elle attendait, elle envoie le pigeon de mots doux à son ami la lune. L’école… Des ballades chantantes et des cascades hymnes de joie avec toi. J’arrive. Elle s’habille rapidement, profite paisiblement du silence régnant le roi applaudissant dans le manoir de feu. Sa tante est partie vers le continent des vêtements, des aliments, des nécessiteux qu’elle bénie en donnant de son pain des graines de sésames et des pêches voluptueuses aux pauvres égarée que la Terre à former. Lula croit. Lula hurle. Lula a la foi en son cœur de vierge souillée par l’amour étreint de Dieu et des fées, des nymphes et des sirènes, elle s’invente son monde de magie ensorcelantes maigre moyen formé pour se ressourcer par la Dépression la mère ultime de cette fillette mélodieuse, écartelée, vulnérable. Elle sonne par son doigt rongé de stress, meurtri par l’angoisse de l’ombre à chaque croisade qu’elle entreprend de le revoir lui un jour dans son antre. Il dit salut, elle ne répond passe l’air fin d’un sourire joyeux car. Avec lui elle se sent libre, ses voilures déchirées se soignent de baumes encensés par sa voix et ses idées. Elle l’a adopté comme être, amour platonique elle vient toujours. Lorsqu’il l’appelle. Son cristal enchanté ébloui ces murs de fers par quelques phrases plongés dans l’ivresse du sablier stagnant. Le temps bravade de courroux tempétueux pétrifiée par les deux âmes égales que le vent a guidé. La musique est belle comme le soleil radieux.. Elle n’ose. Attend. Ses bras pendant dans sa robe papillons de soie.
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MessageSujet: Re: je pense donc je fuis. (lullaby) je pense donc je fuis. (lullaby) EmptyMer 5 Fév - 17:31


Tu es là. Planté devant cette porte. Planté devant cette fille avec sa robe. On dirait un bonbon. Mais un bonbon pas comme les autres. Un bonbon que tu ne mangeras pour rien au monde tellement le papier qui l’entoure te plait. Lulla. Tu ne peux pas t’empêcher de la dévorer des yeux et tout compte fait, heureusement que ce n’est pas une sucrerie.  Les gens sont trop gourmands, un pêché qui te l’aurait enlevée sans que tu ne puisses rien faire.  C’est vrai que t’as pas vraiment la carrure d’un super-héro prêt à tout pour empêcher les méchants de succomber à cette vilaine sucrerie qu’est Lullaby.  Non. Toi t’es comme elle.  Tu redessines le monde pour y vivre et parfois, t’as de la peine à faire la différence entre ce qui est réelle ou pas.  T’en viens presque à te demander si tu es réveillé.  C’est vrai que tu te le demandes souvent, ça. Suis-je dans un rêve ? Comment savoir ? Faudra t-il se réveiller un jour ?  Tu l’aimes bien ta vie, toi. Même si il faut vivre avec l’absence d’un père et l’amour déchu d’une mère. Heureusement t’as la musique. Et puis les quelques gens qui remplissent ta vie. Est-ce que tu rêves ? Sa voix. Retour sur terre imminent.  Incapable de savoir si elle a répondu à ton salut bredouillé à la va vite. La musique est belle comme le soleil radieux..  Parfois tu as l’impression qu’elle chante. Sans vraiment s’en rendre compte alors ça t’intimides un peu parce que toi, même avec ta guitare ta voix ne ressemble pas à ça. Tu hoches la tête, souris et attrapes sa main pour l’attirer avec toi vers les escaliers qui mènent à ta cave.  Doigts serrés, doigts crispés, tu ne lâches pas sa main comme si il fallait un enchantement étrange pour rentrer dans ta caverne à toi. Sa robe se soulève sous l’impact de vos pas sur le vieil escalier de bois et tu serres un peu plus ta main contre la sienne par peur qu’elle ne s’envole. C’est vrai qu’on dirait qu’elle a l’habitude de marcher sur les nuages Lullaby et toi, t’aimerais bien la garder un peu plus longtemps avec toi. Tu ouvres la porte et dégages tes doigts des siens. Le cœur qui bat comme à chaque fois que tu rentres là dedans. Les vieilles briques rouges protègent un énorme bureau avec ordinateur et micro. Au fond, un vieux canapé brun, éraflé par le temps a été délicatement posé à l’attention des visiteurs. Lullaby, par exemple.  Toi, tu te laisses tomber sur ton fauteuil. J’ai l’impression qu’elle me comprend. Tu appuies sur play et la douce ballade de phantom planet se met à tourner. California. Tes yeux plongent dans les siens et tu susurres. La musique j’veux dire. Pas besoin d’en dire plus. Il ne faut pas que tu en dises trop sinon, la pauvre passerait la journée à t’écouter décrire l’effet que la musique fait à ton corps tout entier.  Tu attends. Toi aussi.
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MessageSujet: Re: je pense donc je fuis. (lullaby) je pense donc je fuis. (lullaby) EmptyVen 7 Fév - 10:08


Epousée de miel elle attend fidèle la fleur dans son vase de cristal, devant lui elle voyage dans des mondes infinis, son martyr, son ami, elle veut tendre cette main sale, rongée par les précipices idiots lorsque la lune à son apogée entreprend de sublimer cette terre de ses iris d’ivoires, les sols se fondent de couleur grises d’ors, des reflets bleutés quand ces passants retardataires jonchent de leur pas couronnés les terres déchues, ravagées par le béton jaillissant de machines de rouille et de fer. « Tu penses qu’elle vit. La terre ? Tu penses qu’elle souffre par ce que les humains lui font à cette mère ? » Elle se laisse entrainer au centre de l’univers avec cette peur panique en son cœur rythmant le réconfort car c’est d’un prêtre, d’un frère sincère qu’elle tient sa main contre sa sœur, car c’est de ses boucles rouges qu’elle voit en travers de ses orbes pleureurs, car c’est du sauveur qu’elle s’accroche et, même si ce chemin sombre, les escaliers de bois tonitruant lorsqu’elle pose ses scandales affligées, raffinées, même si ces dalles rougis qu’elle entraperçoit par ses cauchemars de pluie, elle calme son âme par lui. Par le perdu… comme elle, son reflet au miroir suspendu dans cette antre d’allègement. La musique ô symboles et colombes effrangés sur les murs de grâce elle écoute ses cheveux auréoles sur son visage lisse de traits brisés, triste par ce passé démuni qu’elle oublie cependant là tout autour d’elle crie les sorts funèbres d’un magicien obscène. Elle quitte le présent, elle part vers les peuples d’Outre-Mer là où les fées de dentelles apaisent. Elle sort de son sac de coton usé un carnet rapiécé qu’elle garde en tout temps près d’elle, un stylo pâle de rose coloré qu’elle lorgne tandis que quelques sillages, quelques stries fécondes ornent ce manuscrit bien rempli de mots et de pages noircies, de contes enfantins qu’elle juge impropres. N’ose dévoiler à ses proches. « J’ai l’impression qu’elle me comprend. La musique j’veux dire. ». Elle hoche la tête Lula par l’authenticité de son regard pénétrant deux océans tranquilles effleurent les maux, ce mal de vivre, ce mal du siècle malédiction de l’apôtre Aujourd’hui à ses enfants de glaises, rampant la destruction de l’esprit, damne les prisonniers dans un cocon désenchanté, d’un labyrinthe frivole que les douleurs pannonienne s’emploient à la tâche ingrate d’entrer dans les substances des êtres. Là tout autour, on survit, on joue, on oublie, on rêve d’avenir et de célébrité, de calme et de paix. Elle. Lui. Deux abîmés engloutis dans ces abîmes de souffrances soyeuses, là dans le cœur battant la mer les vagues tempétueuses s’expriment dans cet océan de gel. « Elle te comprends j’en suis persuadée. ». Silence rougissant de ses voiles marquises elle appose divers gobelets dorés, des fanaux capturant les émotions vicieuses de ces deux innocents d’écarlate. « Je faisais du piano. En fait j’en fais toujours un peu et lorsque j’écoute avec toi, cela me donne envie de faire vivre nos rêves et notre monde. Palper cette chair de pensées pour nous. Pour notre passage. ». Le balancement de ces mots doucement éclate dans la cabane de bois. Ni piano, ni bruits soudain mais d’une autre maison, d’une autre porte et le large dans ce radeau de chêne. Deux victimes que la vie a offerte.
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