| Sujet: i'm glad you came to my place (r.) Sam 5 Nov - 23:44 | |
| - Rafaelle Coolidge, et Roxanne-Jane Aindreis. Depuis quelques jours déjà, la ville était plongée dans une complète obscurité. La nuit tout du moins. L’électricité ne semblait pas décidée à revenir et les habitants de la ville devaient faire avec: ils n'avaient pas d’eau chaude et pas accès à des distractions nécessitant un branchement quelconque à une prise de courant. Les habitants habitués aux joies de la télévision devait se résoudre à ouvrir les livres poussiéreux qui s’entassaient dans leur bibliothèque et les petits frileux devaient à présent prendre des douches froides. Roxanne rentrait dans la seconde catégorie. Elle ne pouvait supporter le contact de l’eau glacée sur sa peau mais s’y faisait peu à peu. Elle avait trouvé une technique assez simple pour se réchauffer après le calvaire. Juste avant d’entrer dans sa douche, la jeune femme faisait chauffer son four, l’entrouvrait et posait sa serviette de bain sur la barre. Cela marchait parfaitement. Elle avait d’ailleurs utilisé cette méthode ce matin même avant de se rendre à son travail. Si on pouvait appeler ça un travail. On ne pouvait pas dire qu’être livreuse de journaux était une réussite, mais Roxanne commençait à peine sa carrière. Elle avait de très bons horaires, ne travaillant que de huit heures à quatorze heures, et pouvait profiter de son week-end.
Roxanne avait donc quitté les Tours des Bureaux Identiques à quatorze heures cinq et s’était arrêté Chez Hogan pour prendre son déjeuner comme elle avait l’habitude de le faire. La salade d’automne qu’on lui avait servie l’avait entièrement rassasiée et elle était rentrée chez elle, Rue des Oiseau. Sa chienne Vikki l’attendait derrière la porte, se jetant sur elle lorsqu’elle franchit le seuil et aboya pour avoir ses croquettes. La routine s’était installée. À quatre heures de l’après-midi, alors que Roxanne feuilletait son courrier, la sonnerie retentit. Sa sœur attendait derrière la porte. Sa sœur qui ne l’avait jamais réellement appréciée. Sa sœur qui, plus jeune, lui avait fait tous les coups possibles et inimaginables. Sa sœur, son total contraire bien que la ressemblance physique soit frappante. Dans un léger froncement de sourcils, la jeune femme ouvrit la porte et s’exclama avec une petite pointe d’ironie dans la voix: « Tiens, Rafaelle, ça fait plaisir de te voir. » - Spoiler:
Ok, tu peux me frapper, c'est nul de chez nul.
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| Sujet: Re: i'm glad you came to my place (r.) Lun 14 Nov - 21:10 | |
| hello sister, The oldest and strongest emotion of mankind is fear, and the oldest and strongest kind of fear is fear of the unknown. Men fear death as children fear to go in the dark; and as that natural fear in children is increased with tales, so is the other. --------- Pas d'électricité, pas d'électricité. Mais c'était quoi ce problème à la con. Les générateurs de la ville avaient péter une cable et il semblait que personne ne se bougeait le cul pour régler le problème. Ça agaçait fortement Rafaëlle qui faisait la moue toute seule chez elle. Pas de télé, pas d'eau chaude, pas de lumière rien du tout. Montsimpa était carrément remonté à la préhistoire. Il ne manquait plus que l'apparition des dinosaure et le compte y était. Elle lâcha une rire jeune. D'un côté, heureusement qu'il n'y avait personne d'autre dans la maison, les gens aurait pu la confondre avec une folle. C'est sur que rire toute seule et sans raison c'était à se poser des questions. Bien que tout le monde savait que Rafaëlle n’était pas toute juste, ça n'aurait rien fait si ce n'est que renforcer les soupçons sur une possible maladie mentale. Bref, il n'y avait rein à faire. Elle réfléchit et peine à trouver une solution. Que faire ? [...] Miracle, pourquoi n'y avait-elle pas penser avant. Sans doute parce que ce n'était pas ses heures de boulot. Au final, le manque d'électricité n'était pas si néfaste que ça. Qui disait aucun courant, disait aussi alarmes débranchée. Quel bonheur. Sans hésiter une seule seconde, elle alla enfiler une tenue sombre et alla arpenter le quartier en toute discrétion et dévalisa quelques maison ni vue ni connue. Une vrai petit bonheur à l'était pur.
Alors qu'elle allait rentrer après son petit business de la journée, elle passa devant le petit cocon de sa soeur. Et si elle allait lui faire un petit coucou amical ? Se présentant sur le seuil, elle sonna à la porte et attendit que son parfait sosie ou presque vienne lui ouvrir. « Et bien il était temps, j'ai failli mourir gelée. » Souffla-t-elle blasé. Sa soeur faisait part d'une lenteur excessive quand elle s'y mettait. Heureusement qu'elle ne pratiquait pas le même métier que Rafaëlle, elle n'aurait été nulle part. Cette réflexion la fit sourire intérieurement. Un jour peut-être qu'elle serait enfin aimable avec sa soeur. Qui pouvait prédire l'avenir après tout ? Même dans les cas désespéré. « Tiens, Rafaelle, ça fait plaisir de te voir. » Elle sourit amusée. Quel bel accueil dit donc. De mieux en mieux. « Je sais que je t'ai manqué, figure toi, que toi aussi. » Dit-elle sur le même ton qu'avait utilisé sa petite soeur pour l'accueillir. Sans attendre une minite de plus, elle s'invita chez celle-ci et alla s'asseoir dans le canapé. « Toujours aussi inconfortable. L'envie de le changer ne t'a donc toujours pas effleurer l'esprit à ce que je vois. Depuis le temps que je te le dis, ça en devient désespérant. » Elle leva les yeux au ciel et lui sourit. C'est qu'elle l'aimait sa soeur... |
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