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chuck & daniel

“ Tu es le vampire du 21ème siècle : tu vis la nuit, t'as une gueule de cadavre... Tu as juste remplacé le sang par l'alcool. ”

Article envoyé par email au dernier moment hier soir, c'est sans doute le seul vrai souvenir dont je me rappelle sans un goût d'alcool dans la bouche. Ensuite il y a eut Keenan, son sourire provoquant, notre bouteille qui est trop vite passée, puis lui qui m'a amené en discothèque. Résultat une gueule de bois ce matin qui m'a dissuadé d'aller travailler. Il m'en fallait peu de toute manière, j'avais pas envie de bosser. J'avais envie de me poser, de bosser chez moi et puis c'est ça qu'est bien, un journal ou à la maison je peux tout aussi bien être efficace. Et c'est donc une journée parfaitement calme qui était censé se dérouler, seulement voila je suis maintenant adossé à ma rambarde d'escalier, entrain de fixer l'étage d'un oeil rageur. Tout ça parce qu'il y a une heure j'ai ouvert ma baie vitré pour fumer et que le maudit chat obèse de Daniel Stonem en a profiter pour s'infiltrer à la maison. Et diable que ce chat est gros et pourtant rapide, assez pour me distancer et filer... tout droit sous mon immense lit, tellement près du sol que je suis incapable de me faufiler dessous. Et donc j'ai passé une demie heure allongé par terre à le siffler pour qu'il rapplique, que dalle. J'ai aussi prié que pendant que je prenais ma douche il se barrerait, mauvais plan il y est resté et donc j'ai du enfiler un jean et un tee-shirt les cheveux à peine séché. Et donc j'ai du me résoudre à appeler l'autre Stonem. A qui je n'ai pas parlé depuis des semaines, qui ne sort plus de chez lui, qui vit en hibernation sans doute dans une puanteur impossible. La dernière fois que je l'ai vu ça remonte à ma soirée, quand Charlie avait enfin eut le cran de faire son coming-out. Coming-out qui s'est révélé génial pour quelques temps sans pour autant arranger notre sois-disant couple qui a finit par craqué. Mais ça c'est pas important, non le pire c'est que là je maudis ce débile de chat.
La porte sonne et je me mors la lèvre, Stonem. Pas parlé depuis notre... nuit ensemble. Heu...Salut. Sergi n'est toujours pas sorti ? C'est moi où il parait presque propre ? Ok je suis ignoblement méchant, pas de ma faute si je peux pas le voir en peinture, il m'énerve m'insupporte. surtout du fait que l'autre soir quand il est partit de la soirée, j'ai quasi espéré qu'il m'ait pas vu embrassé Charlie. Non mais sérieux pour penser ça faut que je sois débile, donc oui je le déteste. Si ça avait été le cas tu l'aurait retrouvé épinglé sur ma porte d'entrée.. Je répond légèrement trop sec. Je me mors la langue me giflant intérieurement. Désolé.Je reprend en calmant mon ton. Je passe une main dans mes cheveux humides en m'écartant de la porte pour le laisser entrer. Refermant la porte derrière lui, voila en tête à tête avec Stonem. Génial. Merci d'être venue si vite... suis moi... Je reprend calmement en passant devant lui pour monter à l'étage. Attrapant au passage une veste de costume que j'enfile en grimpant les escaliers.

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“ Tu es le vampire du 21ème siècle : tu vis la nuit, t'as une gueule de cadavre... Tu as juste remplacé le sang par l'alcool. ”

On grimpe à l'étage, Daniel plaçant quelques phrases par -ci par-là qui pourtant ne semble en rien rendre l'atmosphère plus normal. Pourtant j'ai beau essayer de comprendre je trouve pas. D'habitude il m'énerve par ses conversations sans fin, sa bonne humeur et son côté collant alors que je fais tout pour être détestable. Alors que là rien. rien du tout. Quasiment pas un mot, pas un sourire de gosse, et pas une seule blague. Se pourrait-il qu'il est enfin comprit ? Non pas possible j'ai fais bien pire comme réflexion avant pour lui dire que je l'aimais pas. Et il s'en foutait. Enfin bon on peut quand même espéré qu'il est comprit, non ? Alors pourquoi ça me fait presque chier ? Pourquoi je ressens un truc bizarre, genre un léger malaise même venant de moi ? Je le laisse s'agenouiller puis s'allonger sur le parquet, le regardant se débattre et parler à son chat. Tandis qu'il s'évertue à le ramener vers le bord mes yeux dérape sans que je m'en aperçoive sur son corps, ses fesses... Ce sont des images de la nuit d'il y a quelques semaines qui me font me "réveiller" et prendre conscience que je suis entrain de le mater. P*tain je suis dingue, bon à enfermer. Je détourne le regard fixant le lit appuyé sur ma commode. Il me pose une demie question à laquelle je répond que oui ça fait plus d'une demie heure. Je le vois sortir un gâteau... de sa poche ouai. Mais c'est quoi ce mec hein ?! Évitant de penser au fait qu'il va en foutre par terre et qu'il va salir la pièce - je suis pas maniaque mais de la bouffe dans ma chambre non merci - j'attends de voir si le chat réagit. Que dalle ouai. Pourtant ça à l'air d'être un gros morfale vu sa taille. Daniel tourne la tête vers moi. Je trouve d'un seul coup cette situation vraiment étrange, de le voir allongé par terre à appeler son chat sous mon lit. Héé…J’ai pas le bras assez long pour l’attraper, tu ne veux pas essayer pendant que je l’appâte avec le gâteaux ? Je soupire finissant par me décoller de la commode pour le rejoindre, me pliant puis finissant allongé à essayer d'attraper son foutu chat. L'envie de plus en plus grand d'aller chercher mon balais et lui foutre un coup dans le c*l pour le faire dégager. T’arrives à l’atteindre ? Je serre les dents commençant ma phrase en relevant les yeux vers lui. T'as l'impression ... Je la termine ma coupé par la proximité entre nos regards, et surtout par son regard sur moi. Et merde ! Je détourne le regard comme si de rien était me remettant à essayer de l'attraper glissant mon épaule comme je peux sous le lit, me rapprochant de plus en plus du chat. Une pensée se glissant dans ma tête. Pourquoi t'es partit si vite de ma soirée l'autre jour, c'était pas assez bien ? Et merde deuxième fois ! Mes pensées vont plus vite que mon cerveau et la question est balancé avant d'y avoir vraiment songé. Tant pis. C'est vrai quoi il a décampé plus vite qu'un lapin. Enfin si c'était bien lui... Non parce que sérieusement niveau fringue ça ressemblait à tout... sauf à mon voisin.

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J'aurais du réfléchir un peu plus avant de demander, non parce que sérieusement qu'est-ce que ça ma regarde ? - même que ouai je parle super bien ma langue -, je m'en fiche de pourquoi il est partit et ce qu'il allait faire. C'est pas ma vie. Il bégaye bizarrement et je relève les yeux pour le voir tirer une tête vraiment bizarre. qu'est-ce que j'ai dis encore ? Non mais il s'est vu ?! Je le regarde me fixer surprit en s'étonnant que je l'ai vu. Heu oui... t'a été un peu le seul à quitter la soirée si tôt donc.. je répond avec lenteur surprit de sa question. Non parce que je vois pas ce qu'il y a de surprenant à ce que je l'ai vu, j'ai vu un peu tout le monde cette nuit là, même si c'est surtout tout le monde qui m'a vu être embrasé par Charlie, et que la soirée a vite prit fin pour moi et Charlie mais passons, c'est du passé. …Et puis de toute façon tu étais occupé donc bon… Hein ?! Attends ça sent le reproche ça ou quoi ?! J'arrête de chercher à atteindre le chat pour fixer mon regard sur Daniel qui semble vouloir concurrencer avec une pivoine, et qui se met à fixer sous le lit. Mais bon, pour ce qui était de la déco et de l’ambiance c’était bien hein. Bon c’est sûr que ce n’est pas trop mon genre…M’enfin voilà quoi. C’était classe, propre... Dans tous les cas j’espère que tu t’es bien amusé hein ! Enfin...Je me doute que oui, tu étais en bonne compagnie 'faut dire ! Ok là vu son sourire et son ton faux, ça pu le reproche, la déception de je sais pas trop quoi... Ou du moins pas assurément.
Il fixe son chat toujours sous le lit, mais moi j'arrive pas à détourner mon regard de son visage. P*tain. Ouai Charlie c'est du... enfin ouai. La soirée était bien pour tous ... Je reprend. J'allais dire que Charlie c'est du passé, mais je vois pas pourquoi je devrais me justifier en quoi que ce soit. J'ai rien fait de mal, non ?! Je jette un coup d'oeil à son pourrit de chat qui semble vouloir élire domicile sous mon lit. Ce n'était qu'une nuit... j'étais ivre et je suis désolé de m'être imposé chez toi... mais c'était qu'une nuit. Je reprend, envie de mettre les choses au clair ? De m'en persuader ? J'ai surtout parlé à voix haute. P*tain mais je suis entrain de me faire des p*tains d'idées ça se trouve, il s'en fout royalement que j'ai embrassé Charlie. Ce mec a peut-être carrément zappé l'autre nuit. Me rendant compte que soit j'ai été plutôt blessant ou alors carrément à côté de la plaque, je retire mon bras du lit, -rencontrant le sien au passage - avant de me remettre sur mes pieds dans un temps records. Je... laisses tomber je sais pas pourquoi j'ai dis ça c'est oublié cette histoire non ?!... bon je vais aller chercher autre chose pour le faire bouger. Je reprend avant de quitter la pièce. P*tain,je rêve où je perds carrément tous mes moyens là ? attendez pourquoi je m'embrouille dans des excuses et autre et que je perds mes moyens face à lui ? C'est mon débile de voisin après tout, alors c'est quoi le problème ? Je soupire en passant mes mains dans mes cheveux me rendant compte que mes "boucles" sont encore trempé. Peu importe, je descend l'escalier.

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Descendant les escaliers je vais jusqu'à la cuisine ou je souffle un bon coup. Allez Chuck c'est bon c'est pas la fin du monde, ce c** t'embrouille légèrement pour une raison x mais pas la peine de s'énerver pour ça. Néanmoins un bruit sourd me fait lever les yeux vers le plafond, il fait quoi la au juste ?! Le bruit de descente d'escalier m'apprend qu'il revient en bas, de manière pas vraiment délicate faut l'avouer. Sa voix légèrement différente de toute à l'air me surprend et je me retourne juste à temps pour me protéger le visage d'un projectile visant mon visage Héé ! Non mais il va pas bien de me jeter son gâteau dégueulasse en pleine gueule ?! Il est vraiment pas net ma parole ou quoi ?! Faut qu'il se fasse interner sérieusement, on jette pas des trucs au visage des gens pour je ne sais quelle raison... Enfin la raison semblerait-il risque d'être celle à laquelle je pense. T’as pas le droit de me dire ça ! C’est dégueulasse ! Et il voulait que je dise quoi ? Que je fasse comme si il s'était rien passé ? Désolé moi j'assume mes actes même si ça plait pas, j'ai au moins le respect d'être franc. J’croyais vraiment que t’étais quelqu’un t’intègre, mais t’es pas mieux que ces gros porcs avec qui je couche pour me faire du blé ! Pardon ?! Je le fixe estomaqué de l'aveux. Il me traite de porc, non ? Et il est... gigolo ?! Je le fixe sans vraiment avoir de réponse à donner sur le coup. Attendez il se fait payer pour coucher ?! Le mec de l'autre soir... enfin de cette nuit là, en voiture il était là pour... mon cerveau semble vraiment avoir du mal à tout capter. Pourtant les scoop j'y suis habitué en étant journaliste mais là... c'est trop soudain. Après un sifflement bizarre il quitte la maison sans un mot. Merde. Il est remonté.
En fait je me sens surtout mal du fait qu'il pense que je l'ai vraiment prit pour un... c**, pour pas dire plus. J'avoue que si il couche avec des hommes pour se faire payer... ça porte à confusion. Mais attendez pourquoi il a couché avec moi alors ? Sérieusement quand on couche avec des tas de mecs qui vous payent, les coups d'un soir on en veut pas normalement, non ?! C'était un coup d'un soir pour lui, non ?! Hé merde c'est quoi ce bordel ? Je soupire en finissant par me bouger, courant pour rattraper l'autre taré qui vient de s'engouffrer sous la pluie torrentielle. Hééé... attends deux secondes... oh Daniel ! Je le rejoins en remettant mes cheveux en arrière plaqué par la pluie. Je le fixe venant me fiche devant lui. Bon maintenant que dire... Je savais pas que t'étais... gigolo ? une pute ? que tu te prostituais ? Ouai ok y'a pas de jolis mots pour ça. Je n'ai jamais voulu abuser de quoi que ce soit... et je t'ai pas non plus prix pour un "objet"... mais... je vois pas très bien ce que tu attends de moi. sincèrement je suis désolé mais ... je voulais pas te... blesser ou quoi que ce soit. Ouai ok pour calmer les gens, m'excuser ou les réconforter je suis une merde, une daube, je suis à ch*er j'en ai conscience, mais j'essaye c'est déjà ça non ?

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Planté devant lui j'ai pas tellement envie de le laisser passer, non parce qu'on ne m'envoie pas à la gueule un biscuit pour après se barrer en me disant que je suis un porc digne de ceux qui payent pour baiser. Déjà c'est pas polit, et puis c'est méchant. Bref j'attends en effet une réponse, non parce que je voudrais bien qu'il dise quelque chose, certes mes "excuses" ou explications, sont sans doute merdique mais quand même ! T’as rien compris ! Et même moi j’y comprends rien ! Avec toi c’était pas pareil, c’était pas faux, pas plat. Heu pour être clair, là il l'est à zéro pourcent, enfin sa dernière phrase je dois le prendre comme un compliment ou pas ? Non parce que là je suis paumé. Mais il ocnitnue sur sa lancéer, sans doute voulant éclairé ma lanterne. Ce n’était pas un jeu, ou je ne sais pas quoi d’autre ou il y avait de l’argent à la clé. Je n’avais pas l’impression d’être un steak ambulant ou une saucisse sur pattes. C’était juste…Bien. Vraiment bien. Et même tellement bien que j’ai pas tenu plus de dix minutes ! L'envie de répondre que si il a pas tenu dix minutes c'est peut-être car je suis doué reste dans ma tête, ouai parfois je me dis que je peux vraiment être un connard, mais je me rassure en me disant que si je le pense je le dis pas c'est déjà ça. Les réflexions piquantes viennent mais ne sortent pas heureusement. Un bruit étrange s'échappe de sa gorge. Et je le regarde se cacher les yeux avec son bras. Merde il pleure !Attendez il pleur à cause de moi ?! Il reprend la parole encore une fois, de toute manière je suis vraiment à court de réponse. Réellement. Pour un journaliste c'est un comble croyez-moi ! Mais t’as raison ! C’est l’histoire d’une nuit comme tu dis ! Et rien de plus. Rien rien et rien ! Alors laisse-moi retourner chez moi maintenant ! Ouvrant la bouche pour répliquer je suis légèrement prit de cours par son envie de passer le portillon, un seul pas sur le côté me permet de lui réduire encore plus le champs de passage, mais de toute manière on se retrouve déjà l'un "contre" l'autre. Il s'arrête enfin, me laissant le temps d'en placer une. Bon je le déteste, il m'énerve, c'est un c**, débile doublé d'un chieur mais... il pleure merde. Et déjà que je supporte pas voir quelqu'un pleurer, ça réveille mes instinct de protection, mais le voir pleurer à cause de moi... et que ce soit lui. Damned. Évidement que c'était pas un jeu... je te considérais pas comme un... "morceau de viande". C'était bien ouai et en aucun cas c'était "comme ça"... j'avais... Allez chuck dis le ça va pas te tuer, inspire et dis le... c'est pas la fin du monde. J'avais envie de toi, et pas d'un mec au hasard ou de ton statut de ... "prostitué" Horrible à dire comme mot, sérieusement j'aime pas cette situation. surtout que je le savais pas ! Je tiens à le préciser non parce que c'est vrai j'en savais rien moi. Je m'arrête un moment fixant son visage, il a beau pleuvoir des cordes ça cache pas vraiment son expression du visage qui trahit facilement qu'il pleure. Ma main caresse sa joue, p*tain mais je fais quoi là ? !!!!! Essuyant des gouttes et larmes, qui se remplace directement par encore des gouttes de pluie. Et je sais que c'est pas le moment non sérieusement, surtout que j'ai rien bu - hormis le whisky de tout à l'heure - et que vu notre discussion c'est vraiment pas le lieu ni le moment mais... ses lèvres m'attire beaucoup, beaucoup - beaucoup- trop. Sans vraiment m'en rendre compte ou du moment que "trop tard" je me rapproche de lui. Arrêtes de pleurer... s'il te plait ! P*tain et je suis même polie. "S'il te plait" pour ma question ? Où alors une question à "s'il te plait tu permet que je t'embrasse? " ? Aucune idée sans doute la première suggestion car de toute manière mes lèvres se pose déjà sur les siennes.

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Je le sens buger lorsque mes lèvres rencontrent les siennes, pour finalement me laisser faire, répondre au baiser. Je sais pas ce que je suis entrain de faire. Sans doute que ce sont ses larmes qui m'ont obligé à faire ça, rien d'autre. Ouai voila. Enfin bon j'en sais rien, parce que là sérieusement embrasser le type qui m'énerver le plus dans le quartier... Je fais fort. Non mais pourquoi je suis pas aller au boulot aujourd'hui ? Sérieusement ça serait jamais arriver, son chat pourrit ne se serait jamais faufilé chez moi, j'aurais pas du l'appeler, il serait pas venu, je l'aurais pas vu et la vie aurait continuer. Je pense trop il me semble. Nos lèvres s'écartent et les yeux de Daniel se posent sur moi. J'ai beau me répéter qu'il a le même âgé, qu'on a dans la même tranche d'âge, j'ai l'impression d'être face à un gosse. Peut-être l'impression accentué par ses yeux encore embrumés de larmes. J'y comprends que dalle, pourquoi il prend ça tant à coeur sérieusement ?! C’est encore un jeu ? Je fronce les sourcils cette phrase faisant écho à quelque chose dont j'arrive pas à mettre le doigt dessus. Tandis qu'on s'explique dehors, la pluie commencent enfin à s'arrêter et carrément disparaître avec les nuages qui se retirent tellement rapidement que ça donne l'impression d'être irréel. Je le vois cligner des yeux éblouit par le soleil, et au fond je trouve ça trop adorable mais on dirait encore un gosse. Et puis faut pas oublier qu'en temps normal il m'énerve ce mec, non ?! Ce qui devrait encore plus me faire chier, et à ce moment là j'y pense en maudissant al vie c'est que cette veste de costume détrempée coûte ultra cher et que comme un c** pour le rattraper je suis sortit sous la pluie. Espérons que le pressing saura comment réparer les dégâts. J'ai pas l'habitude de jouer avec les gens ! Je répond finalement même si j'avoue que j'ai du mal à voir dans quoi je m'embarque et surtout où je vais à ce rythme. Fabuleux.

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On est là dans mon jardin, à se dévisager l'un et l'autre. Je suis sur que la petite vieille d'en face est derrière son rideau à nous fixer, et demain quand je partirais au boulot, elle sortira prendre son journal en me regardant d'un air bizarre murmurant dans sa "barbe". Elle doit pas encaisser le fait que son voisin " sexy" se tape des mecs, je vous jure les jeunes de nos jours. [...] Daniel se rapproche encore, brisant l'écart entre nous, sérieusement j'ai la nette impression que le côté "embrassades" sous la pluie dans le jardin ça fait couple hétéro de merde. Je dis rien, un peu trop troublé par sa proximité et celle de ses lèvres. Il chuchote, sans que je trouve rien à répondre, y' a rien a répondre vu que sa réponse même n'était pas obligée. Ce sont ses lèvres qui rejoignent enfin les miennes. Une main sur ma joue m'apprend que ce mec est un glaçon, sérieusement il a les mains plus que congelées ma parole. Peu importe, je le "rapproche" encore plus en glissant une main dans son dos, ce baiser auquel je réponds, peu importe que Daniel soit gelé ou pas. Je sais pas ce que je fais, sérieusement j'embrasse très peu de personne en dehors des soirées où je finis au lit avec des mecs. Sinon pour moi embrasser c'est synonymes de... de quoi ? Et merde. Enfin bon j'embrasse Keenan aussi, pour lui dire bonjour, pour se réconcilier. Mais c'est différent, Keenan c'est différent ! P*tain ça va plus tout ça. Mais peu importe.
Daniel stop le baiser pour s'écarter légèrement. Moi je pris pour qu'il ne demande pas d'explications. Tu n’es pas bourré à ce que je sache, là ? Alors ! Avoue-le, tu m’aimes bien au fond. Son sourire malicieux m'empêche de vraiment flipper sur l'intention de cette question. Non parce que là avec ce sourire... Sauf que non mais il veut que je lui réponde quoi ?! Je le lâche en m'éloignant. tu fais chier Daniel ! Je fais demi tour, réponse blasé même pas énervé. Ce mec me soûle, tellement. Et puis d'où il va chercher ça ?! Et puis pourquoi je devrais m'expliquer sur mes envies de lui. Non j'ai pas envie de lui en plus, c'est faux. C'est juste que... Enfin j'en sais rien moi. Et puis zut.

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Je tourne les talons vers la main pour y rentrer, bien décidé à me changer et aller mettre de suite ma veste au pressing. Oui j'y tiens, je sais c'est superficiel mais peu importe, je soigne mes affaires, moi ! Seulement je sens sa main attraper la mienne. Je bug. Attends me retenir par le bras oui, par la main il veut ma mort. Ou la sienne. Peu importe. Pas la peine de le nier ! Le co**ard en plus. Je le fixe avec un haussement de sourcil du genre " ah oui, t'es sur ?!" sans rien répondre pour autant. J'ai pas de réponse à fournir faut l'avouer. Il a un peut raison, je suis pas bourré et pourtant je l'ai embrassé, je l'ai embrassé. Dehors. Comme ça. Pour rien. Je tourne pas rond c'est ça le problème. Tu permets si je me sers de ta douche ? J’ai plus d’eau chaude chez moi ! Normal débile, la vielle entière n'a plus d'eau chaude depuis qu'un ivrogne - ouai parce que je suis quasiment sur que c'était le mec que j'ai croisé - à tout fait bousiller. Plus d'électricité ni d'eau chaude. Heureusement que j'avais une douche solaire, au moins j'ai encore de l'eau chaude pour quelques temps, mais plus d'électricité... Bref j'ai même pas le temps de lui dire où est la salle de bain qu'il est déjà partit. [...] Je râle dehors, restant un moment à pester contre cette invasion chez moi. Mon regard se porte sur madame Donuts qui sort de chez elle au même moment, évidement elle a du tout voir. Je lui sourie faussement avec un bonjour focus avant de rentrer à l'intérieur. Je vire mes chaussure et chaussettes avant de monter à l'étage pied nu, jean trempé, tee-shirt blanc transparent et veste foutu. Bravo. La vapeur qui s'échappe de la salle de bain me fait soupirer, qu'est-ce que j'ai fais pour mériter ça, hein ?! Je pose ma veste sur la rambarde d'escalier avant de pousser la porte de la salle de bain. Tu viens ? Heu non je vais aller me doucher chez toi à l'eau froide. J'attrape le bas de mon tee-shirt que je réussis à faire glisser par dessus ma tête, le balançant dans le lavabo, avant de m'attaquer à mon jean. Descendant boxer et jean en même temps je rejoins la douche et donc Daniel. Je te signal que moi aussi j'étais dehors sous la pluie gelée ! Je réplique simplement avant de passer es mains dans mes cheveux en les remettant en arrière, profitant de l'eau brûlante sur mon corps. Réouvrant les yeux c'est le regard de Stonem que j'aperçois sur mon corps, alors qu'un sourire moquer et amusé apparaît sur mes lèvres. Parce que tu veux apprendre comment te savonner ou alors tu essayes de visualiser ce que tu serais si tu allais faire du sport ?! Taquinerie simple, non pas méchante, comme quoi tout à l'heure je l'aurais gifler, broyé, envoyé chié. Et là on est dans la douche à se taquiner. Je file un mauvais coton je vous le dis [...] Je me penche pour attraper mon gel douche, mon corps se rapprochant de celui de Daniel. La proximité encore une fois me bloque dans mon élan tandis que j'oublis presque ce que je voulais faire avec me gel douche dans ma main, mes lèvres venant reprendre les siennes. Pathétique.

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Je le vois rougir face à ma réplique, ce qui a le don de me faire rire encore plus de part son teint. Non mais le mec le plus chiant, le plus à côté de la plaque, le mec qui se fout de tout, qui n'a honte de rien quand on le voit, et là il rougit pour "si peut" ?! Ça me fait bien marrer oui je l'avoue. Prenant mon gel douche, j'en profite pour coller mes lèvres aux siennes, p*tain non mais c'est pas sérieux cette situation ?! Finalement je le sens se coller à moi, intérieurement je me dis qu'il n'a pas idée de se coller à moi comme ça, sous la douche, non mais je peux pas tellement tenir avec un mec nu dans ma douche, pas comme ça... Ca fait très cinéma romantique le bisou sous la douche. Nos lèvres se décollent pour ça et là il brise de suite mes envies de plus. rien de pire que ça pour me faire redescendre en idées... Non pas que j'aime pas le romantisme, je crois que suis même carrément taré en romantisme, je peux vraiment faire n'importe quoi quand je suis en couple. Seulement je ne m'attache pas facilement, je met du temps et pour que je m'investisse dans quoi que ce soit, je dois vraiment avoir l'impression que ça vaut le coup, j'ai besoin de temps c'est tout. Et là... il casse tout et le fait exprès ce débile. Je déplace mes lèvres sur sa mâchoires. Je peux te montrer des porno dans des douches qui n'ont rien de romantique... Je dis avec provocation et rire.
Je le sens réagir vite sur autre chose et mon gel douche m'est enlevé des mains tandis que je le vois le mettre derrière son dos. Non mais quoi encore ? Je soupire en m'écartant de sa peau, enfin en écartant mes lèvres de sa peau, alors que je vois son petit sourire en coin. On est mignon ensemble, hein ? Il se fiche de moi en plus. Je suis mignon, et toi tu... est mignon dans ton genre... rien de plus. Je rétorque avec un sourire malicieux et provoquant. Rends moi ça. J'essaye de l'attraper mais monsieur semble plus enclin à s'amuser, mes mains viennent attraper ses hanches avec une légère sensualité, tandis que mes lèvres s'approche de son coup... Tu fais pas le poids... D'un mouvement vif je le fait se retourner, mais il a néanmoins la présence d'esprit de passer le gel douche devant lui le plus loin possible de ma main. Je rigole légèrement, ma main quittant sa hanche pour glisser le long de son épaule, arrivant à son coude, lentement, vers son poignet. Tandis que mon bassin vient rencontrer ses fesses.

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Ma main retrace le chemin sur sa peau qui mène à sa main, donc au gel douche. Et oui c'est ça d'être plus baraque, j'ai eus aucun mal à le retourner , sans arrière pensées obsolète s'il vous plait. Tricheur va ! T’as des bras plus longs que moi ! Je rie de cette réplique de mauvais joueur, non mais on croirait entendre un gosse là. Il se bouge et se penche carrément en avant tandis que je manque de perdre mon équilibre un "héé" s’échappant de mes lèvres. Bien que me rattrapant avec une main contre le mur, la réalité de cette nouvelle position me rattrape rapidement. Oh p*tain il le fait exprès avouez ?! J'avale ma salive, me mordillant la lèvre s'entant en si peu de temps l'excitation monter. C’est légèrement ambigüe, la position…Hum… Un léger rire s'échappe de mes lèvres, tandis que je le vois se baisser encore plus, gosh il le fait exprès la c'est sur. ah ouai tu crois ?! Je réponds à sa phrase en riant légèrement. Sa main venant sur ses fesses de manière beaucoup, beaucoup - beaucoup- trop sensuel. Mes mains venant sur son corps, c'est beaucoup trop tentant comme chose. Cependant un détail vient me frapper, et je ferme les yeux jurant mentalement. Grimaçant, je me penche vers Daniel, mon torse contre son dos... Y'a pas de capote ici... Ouai dans le genre chiant c'est le pire . Pourtant je m'en contre fou, ma main s’abat sur la douche qui coupe l'eau. Attrapant une serviette je le passe à peine sur mon corps et mes cheveux, juste de quoi pas tout trempé la maison, je la jette sur Daniel avec un sourire, tandis que je l'attrape par les hanches, pour le tirer vers moi. quittant la salle de bain. J'attrape sur le palier ma veste trempé avec mon porte-feuille dedans et des préservatif, un en main, je plaque Daniel contre le mur derrière nous mes lèvres venant sur les siennes, tandis qu'on se décale, sur l'espèce de commode qui contient des bouquins de journalisme. Je soulève aisément mon "voisin", me rendant compte qu'il a encore ma serviette, peu utile. Le posant sur ce meuble, auquel j'avais jamais pensé pour ce genre de pratique.

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chuck & daniel

“ Tu es le vampire du 21ème siècle : tu vis la nuit, t'as une gueule de cadavre... Tu as juste remplacé le sang par l'alcool. ”

On s'embrasse, c 'est donc sans quitter ses lèvres que je le pose avec aisance sur le meuble, chose la plus proche de nous à ce moment là. Il s'éloigne un instant , je reprend ma respiration. Si le fait d'aller chercher un préservatif à couper toute la situation, elle est pourtant bien vite retrouvée faut l'avouer. Autant aller dans ta chambre, non ? On ne va pas faire ça ici ? Quand même... Comment ça pas ici ? Moi ça me dérange pas, j'ai fais ça dans des endroit plus sordide - et là je passe pour le mec obsédé, donc j'en dis rien à voix haute. Faut juste que tu saches que dans un lit je sais faire pas mal de trucs. Je le fixe légèrement surprit, bien que ça serait mentir de dire que cet info j'en ai rien à foutre. Je me laisse donc repousser le temps qu'il descende de on meuble, je le regarde prendre la serviette et lève les yeux au ciel. Genre monsieur est pudique. Alors qu'on a couché ensemble, on était il y a cinq minutes dans la même douche, et il se la joue pudique. Je le suis amusé de la situation, bien que légèrement frustré, il va me faire tourner dans la maison combien de temps ?! Je le rejoins dans la chambre fermant la porte - chose débile étant donné qu'on est seul dans ma maison mais bon. Je le regarde déjà sur le lit, serviette autour de la taille, sur mon lit. Ouai ça fait bizarre. Et puis il a tellement l'air d'un gosse avec cette tête là. Ton lit est solide ? Pardon ? Je le fixe surprit de la question, heu vu le nombre de fois qu'il a eut à faire à mes nuits torride et aux différentes personnes et positions explorées, je dirais que oui... Je le vois se mettre à moitié sauter dessus, hé ho mon lit n'est pas non plis un titan, on saute pas dessus comme ça, mince il coûte cher. Il est assez solide, tu n'as pas besoin de le tester... pas de cette manière du moins ! Je le rejoins et attrapant la serviette je ramène Daniel au bords du lit pour qu'il me fasse face. Laissant tomber la préservatif sur la couette, je lui retire ce débile bout de tissu qui d'ailleurs ne nous à même pas séché. Tant pis le lit sera trempé peu importe. Je dépose un baiser sur ses lèvres avant de dévier sur sa mâchoires et son cou, une main glissant le long de son dos.

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chuck & daniel

“ Tu es le vampire du 21ème siècle : tu vis la nuit, t'as une gueule de cadavre... Tu as juste remplacé le sang par l'alcool. ”

Lèvres délaissés, corps si proche, je déplace mes lèvres contre sa peau, tandis qu'il fait de même. Je le sens revenir près de mon oreille. Je peux t’en refaire un ? De suçon… Hein ? Quoi ? Attendez... le suçon venait de lui ? Je m'en suis rendu compte genre quatre jour plus tard et il était quasiment partit, alors je me suis dit que ça venait de Charlie qui s'était pas géré. P*tain le c*nn*rd... et Charlie qui après m'a fait une scène, normal il a eut du voir surtout que ce suçon venait pas de lui. Enfin c'est du passé mais qu'il ne m'en refasse pas... Hé nooon... Sauf que le temps déjà que je réagisse puis que je comprenne ce que voulais dire son "refaire" bref ses lèvres sont déjà posé depuis un moment. Je fronce les sourcil dégageant mon cou de son emprise, là je voudrais le frapper, mais sa main qui est descendu sur mon bas-ventre m'arrache un frisson qui finit par ôter - pour le moment - l'énervement de cette marque. Je déteste les suçons j'ai l'impressions d'être marqué comme un jouet avec ça.
Peu importe ses doigts sur ma virilité et les va et vient qu'il débute m'enlève toutes pensées, mes ongles s'enfonçant légèrement dans la peau du jeune homme, enfin enfoncé disons qu'ils se crispent, je vais pas non plus le martyriser. Tandis que je sens son membre venir contre le mien, un soupire s’échappant de mes lèvres, ouai ok je le conçois, il va droit au but et sait y faire. Ça n'empêche pas qu'il est chiant hormis ça. Corps à corps qui commencent déjà à s'échauffer, caresses qui dépassent la limite de la sobriété, nos lèvres qui se trouvent, puis qui dérapent chacune sur la peau de l'autre. J'en perds le contrôle de mes pensées, et je le rejoins sans faire chier sur le lit, passant au dessus de lui, tandis que je sens ses jambes autour de moi, une main me soutenant, l'autre agrippant doucement sa cuisse, mes doigts vagabondant sur sa peau. [...] Il se retourne et je me mordille la lèvre, attrapant le préservatif que j'avais abandonné sur le lit. Le sortant de l'emballage, je l'enfile, revenant à Daniel, mes doigts parcourant son dos. Bon soit je me lève et je vais chercher du lubrifiant à l'autre bout de la pièce... mais merde quoi, je dois encore bouger. Et puis zut on est trempé ça fera l'affaire, ok c'est faux mais la première fois si mes souvenirs sont bon... on en avait pas... Non mais sérieux les questions à la c**. Je glisse mes doigts le long de sa colonne vertébral atteignant sa colonne vertébrale. Mes doigts glissant doucement lui, y allant à la "douce". Tandis que mes lèvres déposent des baisers sur son dos. Je finis par me positionner légèrement au dessus de lui, le pénétrant en douceur, une main venant se placer sur sa hanche, tandis que je débute de lent va et vient. Mes lèvres venant effleurer son cou, avant de lui faire tourner la tête pour l'embrasser. Mes va et vient s'accélérant tandis que nos souffles se saccadent au fil des secondes et que nos soupires se mêlent les uns aux autres. attends... tournes toi. Je m'écarte de lui de manière à le laisser se retourner, je l'aide d'ailleurs à le faire avant de lui faire relever doucement les jambes de manière à retrouver une possibilité de recommencer mes gestes. Bon maintenant espérons que le Stonem soit souple. Lui plaçant ses jambes sur mes épaules, je recommence mes va et vient, tandis qu'à chaque coup de bassin j'en profite pour rejoindre ses lèvres. Les minutes défilant tandis que je peux ne moins en moins retenir mes soupires de plaisir.