Niallán, qu'est-ce encore que cette bizarrerie ?
Prénom d'origine Irlandaise au sens plutôt simple à comprendre à savoir : Champion.
Je pense que le soir de ma naissance ou lorsque mes parents ont décidé du prénom qu'ils allaient me donné ils devaient avoir bu un peu trop, je ne vois pas d'autre raison rationnelle qui puisse les avoir pousser à m'avoir appeler ainsi … Remarquez, ce n'est pas une si mauvaise chose, on voit qu'il croyait en moi dès le début …

En parlant de top départ, si je vous expliquait les deux trois trucs d'autrefois (il n'y a pas si longtemps en fait) qui conditionne mon JE SUIS (d'aujourd'hui).
Ma mère Elizabeth est une américaine, installée en Irlande pour son doctorat en médecine depuis 3 ans quand elle rencontre au détour d'un couloir d’hôpital où elle effectue un stage au service chirurgie celui qui sera mon père : Carrol. Je vous arrête tout de suite, ce n'est pas un prénom féminin, on va juste dire que les Irlandais on une version bien à eux du prénom germanique Charles. Bref … Ils se rencontrent donc. Notre cher Carrol est un Don Juan, un séducteur invétéré qui aime les femmes, qui plus est, les belles femmes. Ma mère n'est pas belle, je vous l'accorde, elle est éblouissante ! Non je n'ai pas le complexe d’œdipe, je dis simplement ce que j'ai toujours vu (même si je ne suis pas le plus objectif) et ce que l'on m'a toujours confirmé : ma mère a toujours été l'une des plus belles femmes de ce monde ! Plutôt timide, elle ne vit que pour le travail, le travail, c'est sa vie. Lorsque Carrol lui propose de l'emmener boire un café, elle refuse poliment et passe son chemin. Lui, non seulement sous le charme et sur le cul se retrouve, bêta, planté là au milieu du couloir la regardant partir.
Vous vous doutez bien que ce serait trop triste s'ils ne s'étaient pas revus, mon père,n'acceptant pas tellement le fait de rester sur une défaite et un refus de la part de cette belle inconnue cherche par tous les moyens de la retrouver et y parvient. Durant des semaines il lui envoya fleurs, chocolats, bijoux pour qu'elle accepte enfin de dîner, boire un verre ou un café avec lui jusqu'au jour ou il reçu une « réponse » de sa part : une ordonnance signée par le juge lui interdisant de s'approcher à moins de 10m d'elle et de rentrer en contact par tout moyen avec Elizabeth. Résigné, il n'obtient pas ce qu'il souhaitait.

Condamné à l'oublié, sept ans passèrent. Ma mère était restée à Galway étant tombée amoureuse de ce pays, & mon père lui, y avait toujours été et n'avait eut aucune opportunité de quitter la ville malgré le fait qu'il l'aurait parfois souhaité … Elle était devenue chirurgien au Merlin Park Regional Hospital, fiancée à un duc, un compte ou un lord (je n'ai jamais vraiment su) lorsqu'elle vit un jour déboulé sur sa table d'opération le fameux Carrol, accidenté brutalement par une voiture alors qu'il traversait. Une fois réveillé, elle alla le voir dans sa chambre comme le font tous les chirurgiens pour l'informer des opérations qu'il avait subit. En la voyant entrer, la reconnaissant il rigola et lui lança un : finalement c'est vous qui transgressez vos propres lois ! Amusée, elle passa les vingy jours de son hospitalisation avec lui et de fil en aiguille, ils se retrouvèrent fiancés et elle, enceinte. Ils eurent UN enfant et se marièrent.
Un conte de fée n'est-ce pas ?
Oui, jusqu'à mes 3 ans environ … Notre Carrol, tombé éperdument amoureux d'une certaine Chelsea fit ses bagages, prit ses clics et ses clacs et s'en alla, ne laissant que pour seule explication, une lettre à ma mère qu'elle brûla après l'avoir lu.
C'est la dernière fois que je l'ai revu !


J'ai grandi seul avec ma mère trop anéanti par ce départ qu'elle ne réussit pas à trouver un autre homme avec qui refaire sa vie. Souhaitant toujours me protégé et ne pas plus me déstabilisé, elle refusa de rentrer aux USA (son pays natale) avant que je ne fasse mes études supérieures bien qu'elle en mourait d'envie. J'ai donc grandi avec une mère, sans père jusqu'à mes 18 ans. Je ne connais pas de femme plus dévouée qu'elle. Décidée à me donner ce qu'il y a de meilleur, elle m'a tout apprit : piano, littérature, mathématiques, informatique, mode, cuisine, jardinage … Je sais faire un peu de tout et excelle dans de nombreux domaines. A 12 ans, on découvrit que j'avais des capacités intellectuelles supérieures à la moyenne ce qui explique en partie mon désintérêt pour les cours des années précédentes. Je sautais donc une seconde classe. Avoir deux ans d'avance sur ses petits copains n'a pas été quelque chose de relativement facile à traverser et je me suis plus enfermer dans ma chambre que je ne suis allé joué au ballon avec ceux qui auraient dû être mes « camarades ». J'ai donc passé toutes mes « Irish years » à travailler nuits et jours – sans avoir l'impression de me forcé – et ai passé l'équivalent de mon baccalauréat à tout juste 16 ans .. Pas mal non ? Je fini major de promotion et obtint la note gloabale de l'examen de 19,78/20. Pas mal non ?!
Oui, je trouve aussi …

Vous vous doutez bien que mes choix d'universités étaient déjà faits : j'avais postulé pour Oxford, Harvard & Stanford pour ne citer que celles-ci. Lorsque l'on m'informa que je n'y serais accepté que lors de ma majorité pour je ne sais quelle putain de raison * excusez le langage * j'ai cru que mon monde allait s'effondrer … Tant d'efforts et pourquoi ?
Alors que la veille nous fêtions mes résultats exceptionnels, je m'enfermais lors de l'annonce de cette nouvelle pendant plusieurs semaines dans ma chambre. Je n'en ressortis que lorsque ma mère m'annonça que l'on partait. Je pensais que nous partions pour les Etats-unis comme nous l'avions prévu depuis des années mais elle m'informa que nous n'y étions que de passage. Nous arrivâmes à Montsimpa, sa ville natale, déposâmes nos clics et nos clacs dans le grand « Manoir » comme ils l’appellent ici de mes grands parents. Je compris en y arrivant pourquoi ce surnom : c'était la plus grande propriété de la ville. Nous restâmes une semaines puis nous nous envolâmes pour les deux plus belles années de ma vie. Avec ma mère nous avons fait ce fabuleux tour du monde. Passant d'hôtels grand luxe à des huttes et cabanes de locaux, je n’oublierais jamais ce que j'y ai vu, ce que j'y ai appris. En parfait « intello » qui se respecte, j'avais toujours sur moi un stylo & du papier, ma mère, elle son appareil photo.
Retournés à Montsimpa pour seulement un mois, j'appris que j'étais enfin accepté à Harvard où j'allais suivre un cursus informatique.

Mes quatres premières années se passèrent à merveille, je gravissais les échelons petits à petits et avec brio. J'entrais en cinquième année dans l'espoir d'intégrer la célèbre fraternité du Phoenix, connue pour avoir été la maison de grands hommes politiques etc et entre autres le célèbre co-fondateur de Facebook pour ne citer que lui. Je devais donc réaliser un projet si énorme qu'il les pousserait à m'accepter d'office dans leur fraternité avant que les tests d'admission ne finissent. Malheureusement, tout ne se passa pas exactement comme je l'avais souhaité.

Je reçu un soir un appel de ma grand mère, pleurant toutes les larmes de son corps. Ma mère était à l’hôpital, elle était brutalement tombée dans les pommes et les médecins du Mémorial de la rate cassée avaient détecté une tumeur au cerveau. Je pris le premier avion et débarquait dans la nuit à l'aéroport international de Simlate, sautait dans un taxi et filait à l'hôpital.