La fête, c'est ce qu'il me plaît le plus. Et à vrai dire, j'ai toujours voulu en faire mon métier et je ne suis finalement pas si loin de mon but. Jusque là, je me suis appliqué à créer une boîte de nuit pour que tous les habitants de Montsimpa s'éclatent tous comme ils veulent et à longueur de temps ! Je sais bien qu'il y a déjà des clubs à Monsimpa, mais à vrai dire, j'avais beaucoup envie d'en avoir un juste pour moi. Je pourrais alors me faire un maximum de fric et vivre super aisément ! Mais pour le moment, j'avais l'occasion de m'amuser dans d'autres clubs et je peux également voir comment ça se passe. A Montsimpa, le club le plus connu est le Hogan. J'y ai passé bien du temps dans ce club et c'est pas encore finis. Et ce soir, j'avais pour objectif de voir comment se débrouillait le Hogan. je suis donc sorti seul. Le club était déjà très rempli et il y avait des jeunes dans tous les coins qui dansaient ou bien plus simplement qui discutaient autour d'un verre. J'observais l'organisation de la salle. Avec le bar, très grand, dans un coin. Le coin canapé où la plupart des couples aimaient se peloter était installé derrière un rideau rose. Il y avait également une scène où des danseurs professionnelles se trémoussaient au rythme d'une musique gérée par un DJ sur une passerelle en hauteur. C'était une organisation classique et cependant très efficace. Je me dirigeai alors vers le bar où je m'assis sur un des grands tabourets et commandai un verre tout en continuant d'observer la salle.

On m’a toujours dit qu’il fallait en faire des tonnes pour paraitre naturelle. J’ai passé cinq heures cet après midi à me refaire une beauté: coiffeur, salon de beauté, esthéticienne, cabine de bronzage… On peux dire que je mets vraiment de la bonne volonté. Je suis venue dans cette ville avec un seul objectif, trouver l’amour, quelqu’un qui saura prendre soin de moi et me correspondra à tout niveau. Après des semaines de travail à étudier les magazines féminins, j’ai découvert que la majorité des couples mariés se sont rencontré à une soirée, c’est donc à mon tour de saisir ma chance. J’ai mis ma micro robe rouge, mes talons de quinze centimètres, effectué une dernière retouche maquillage et me voilà partie chez Hogan, le club le plus réputé de la ville. Une fois la porte d’entrée franchie, il faut que je réfléchisse très rapidement: quel est l’endroit le plus stratégique où me placer pour être parait à toutes éventualités? Réfléchir n’a jamais était mon passe temps préféré, j’avançais donc instinctivement vers le bars et pris une place où je pouvais garder un œil à la fois sur la piste de dance et sur la porte d’entrée. Le club était déjà plein de monde, je commandais un cocktails pour ne pas paraitre cruche à attendre seule comme ça au bar, puis je m’autoriser à scruter les personnes déjà présentes. Beaucoup de personnes étaient venus en groupes, j’ai retenue qu’il ne faut jamais essayer de s’incruster au milieu d’une bande déjà formé le premier soir, c’était dans l’article « comment draguer Maurice en boite de nuit » , de l’édition de Juin de Vanity fair, je le connais par cœur; l’article précisais qu’il fallait repérer les personnes venues elles aussi seule, essayer d’attirer leurs attention mais toujours les laisser faire le premier pas. Il y avait bien ce jeune homme là bas qui ne semblait pas accompagné… oh non, je sentis des bouffées de chaleurs qui commençaient à me monter à la tête, il ne fallait pas que je commence à stresser maintenant! Je bus mon cocktail à la paille, essayant de me cacher derrière mon verre le temps que je reprenne mes esprits.

Ce soir il était temps pour moi de lâcher prise, fini la routine et l’acharnement dont je fais preuve dans mon travail. La semaine se finissait, et la seule chose que je souhaitais, c’était qu’elle se finisse bien. Le temps de s’amuser un soir avant de recommencer une nouvelle semaine aussi banale et ennuyeuse que celle d’avant. Je repassais chez moi, enfilait une chemise blanche et un jean. Je me refaisais une rapide beauté (parfum, coiffure, sourire.) Une fois fin prêt, je repartais en direction de chez hogan, c'est-à-dire le lieu où être pour s’amuser dans notre belle ville de Montsimpa. Bien vite j’arrivais, le gorille à l’entrée me laissa passer sans faire de difficulté. Indécis je regardais la salle, sans trop savoir où aller. Je décidais que le bar serait l’endroit le plus stratégique ou commencer la soirée. Redressant la tête, un léger sourire sur les lèvres, je marchais d’un pas souple jusqu’au bar et m’asseyait sur un tabouret à côté d’un homme aux cheveux brun et aux yeux bleus. Je ne suis pas gay, mais je préfère toujours regarder si mes voisins de bar ne sont pas des gens louches on ne sait jamais. Une dispute dans un bar arrive souvent, et je dois l’avouer, je n’ai aucune envie de revenir lundi avec un œil au beurre noir. Mon voisin m’a l’air assez respectable, satisfait je commande une bière. J’observe alors les gens qui sont déjà là, et qui pour certains sont déjà bien éméchés. Certaines filles dansent lascivement, les hommes sont tous bourrés de testostérone et semblent tous chercher une femme avec qui il pourrait avoir un coup pour une nuit. Je regarde le manège de chacun et il ne me semble pas déceler quelqu’un de très intéressant. Je cherche du regard mon amie Daisy qui adore faire la fête, ou plutôt qui adore aller à des fêtes et repartir au bras d’un bel et sombre inconnu. Elle ne semble pas être là. Il va me falloir me trouver d’autres compagnons pour la soirée. Je remarque pas loin une jolie blonde, qui semble regarder mon voisin. Je n’insiste pas et détourne la tête pour me concentrer sur la bière qu’une jolie serveuse vient de m’apporter, je la remercie et elle s’éloigne… Un gars arrive se place à côté et lance bien audiblement :

« C'est le club des alcooliques anonymes ? »,

Je souris. Il a du culot d’arriver et de lancer ça, mais j’apprécie les fortes personnalités. Avec ma bière je me sens légèrement visé, mais peu m’importe, je lui lance alors :

« Il faut croire que oui ! Sinon tu peux aller avec le club de ceux qui veulent coucher toute la nuit sur la piste. »

Je prends une gorgée de bière et le regarde. Ce gars a de la prestance et du caractère, il me semble que ma soirée n’est pas perdue.

En venant au club, je n'avais pas prévu de parler à quiconque. Peut-être de rentrer à la maison avec une fille éventuellement, mais j'étais plus en forme pour m'occuper de mes affaires de travail plutôt que draguer. Et pourtant, la salle était remplie d'un tas de filles bien foutues qui ne cherchaient qu'à se bourrer la gueule et certainement de sortir avec un mec. Il y avait également le genre de mec que j'ai du mal à blérer. Le genre trop sûr de lui et qui n'a pourtant pas grand chose pour lui mais qui va, pour se donner un maximum de courge, se bourrer la gueule à mort jusqu'à passer pour un total idiot alors qu'il avait comme but d'être cool... On pourrait que je fais preuve de mauvaise foi parce que moi-même je suis très sûr de moi en soirée et j'aime faire l'intéressant, mais la différence avec ces blaireaux, c'est que moi je n'ai pas besoin de me bourrer la gueule pour être remarqué... Rien qu'au bar, je voyais bien que les filles me regardaient et les mecs les plus moches me dévisageaient carrément. ça me faisait rire.
Alors que j'étais plongé dans mes pensées, je remarquai une magnifique blonde qui s'installait juste à côté de moi. Je jetai un coup d'oeil dans sa direction puis deux secondes plus tard, je la vis se cacher derrière un verre de margarita. Je souris. « Sans vouloir vous offenser mademoiselle, je pense que ce verre est bien trop petit pour vous cacher.. » Je posai ma main sur la sienne qui tenait le verre et je la repoussai doucement afin de dégager son visage. « Et pourquoi voudrait-on cacher un aussi beau visage ? ».
A côté de moi, deux garçons s'été assis et ils avaient également commandé des verres. L'un d'eux c'était retournait et avec un sourire. « C'est le club des alcooliques anonymes ? » C'était un beau gosse un peu dans mon genre plutôt bad boy mais qui avait l'air un peu plus vieux mais aussi sûr de lui que moi. L'autre garçon, qui était lui aussi plutôt beau gosse mais dans le genre mignonet, Il avait réagit à la remarque du premier. « Il faut croire que oui ! Sinon tu peux aller avec le club de ceux qui veulent coucher toute la nuit sur la piste. ». Ils avaient l'air sympa. « Haha moi j'ai plus l'impression qu'on est dans le club des beaux gosses.. Mais les gars, ça va être compliqué de décider qui finira avec cette jolie jeune fille... ». Je m'étais tourné vers la jolie blonde.

J’étais tellement obnubiler par les personnes sur la piste de danse que je n’avais même pas remarqué le jeune homme qui se trouvé assis juste à côté de moi. Je sursauté quand il s’adressa à moi, j’étais tellement surprise que je ne compris pas un seul mot de ce qu’il venait de dire et avant que je ne puisse réagir il posa sa main sur la mienne, poussant ainsi le verre que je tenais toujours devant moi comme un bouclier. Le contact était trop rapide et trop inattendu, apparemment il venait de me poser une question et attendait certainement une réponse… Qu’est-ce que je suis sensé faire dans une situation pareil? Ne reste pas planté là, dis quelque chose, fais quelque chose! Je lui sourit essayant d’avoir l’air adorable que je m’étais assidument entrainer à faire. Tout s’enchaina très vite ensuite, un autre bel homme vient s’assoir à ma droite à côté d’un autre garçon que je n’avais pas remarqué non plus. Ma stratégie à dû payer, j’espéré pouvoir chasser un homme ce soir et me voilà avec trois possibilités. Le beau brun fraichement arrivé commença à parler et voilà mes trois prétendants potentiels en train de discuter comme si ils se connaissaient. Ça doit être un syndrome typiquement masculin, on a jamais vu des filles discuter aussi simplement sans arrières pensées, ils faut dire qu’on mets un points d’honneur à toutes se détester mutuellement, à trouver des défauts chez chacune d’entre nous.
Prétendant numéro un avait toujours sa main contre la mienne quand il répondit aux deux autres qu’il allait «  être compliqué de décider qui finira avec cette jolie jeune fille… », j’avais bien entendu choisi ce moment pour boire une autre gorgée et la surprise me fit avalé de travers ce qui engendra la chute de ma boisson sur mes deux voisins de droites, autrement dit prétendant deux et trois, qui se retrouvèrent aspergé de margarita.
« Oh mon dieu, je suis désolé…je… laissez moi vous aider… »
J’essayais désespérément d’éponger mon voisin le plus proche avec ma ridicule petite serviette en papier. Il fallait que je rattrape la situation mais je n’avais aucune idée de la marche à suivre.

Je fais tourner mon doigt autour du rebord de mon verre de whisky, tout en regardant les gens à côté de moi, d'un air décontracté. J'ai jamais vraiment eu des problèmes pour parler avec les gens, je dis pas que je suis l'ami de tout le monde, c'est clair, mais j'aime bien faire des nouvelles rencontres c'est assez drôle. Je croise mes bras et regarde mes partenaires de club. Ma phrase était restée en suspens même pas dix seconde que le mec qui a l'air un peu plus vieux que moi rétorque. « Il faut croire que oui ! Sinon tu peux aller avec le club de ceux qui veulent coucher toute la nuit sur la piste. », je ne peux pas m'empêcher de sourire et de prendre une gorgée en reposant mon verre délicatement, je réponds très brièvement que ce n'étais pas ma cam, mais qu'ici c'est une règle d'or. L'autre homme qui était à côté de la demoiselle a l'air d'être plutôt là pour autre chose, bien que vu son physique ça m'étonne pas vraiment. Je le regarde du coin l'œil, voir la magnifique tactique d'un dragueur, parce que avouons le, quand vous assisté à des râteaux ou à des stops c'est assez drôle, même si là il y a pas vraiment de réponse. « Haha moi j'ai plus l'impression qu'on est dans le club des beaux gosses.. Mais les gars, ça va être compliqué de décider qui finira avec cette jolie jeune fille... » « Merci pour le compliment même si j'ai pas l'habitude de le recevoir d'un homme, mais sinon je te la laisse avec grand plaisir, je ne suis pas trop là pour me trouver une charmante demoiselle, je suis là pour décompresser », je pose mon coude sur le comptoir en la fixant, « Bien que je pense que ce serait plutôt à elle de décidé si oui ou non elle souhaite repartir au bras d'un bel homme enfin je », un liquide m'arrive en pleine face puis sur le buste avant que je finisse ma phrase, je le sens dégouliner petit à petit sur mon visage puis sur mon tee-shirt, ça sens fort et ça colle, margarita quoi... « Oh mon dieu, je suis désolé…je… laissez moi vous aider… », elle me ressuis le visage avec sa pauvre serviette, je rigole et lui fait signe que ce n'est pas la peine et que ce n'est pas grave. Une fois quelque peu épongé je rabat mon regard sur le lover qui a l'air plus à se foutre de notre gueule qu'autre chose, « Si tu pouvais éviter de sortir ce genre de phrase quand on a proximité, ça m'arrangerait moi et surement celui qui est derrière moi , enfin je dis ça je dis rien. », je tourne la tête vite fait et je vois un mec assez imposant qui s'avance en colère vers moi, je sens le coup du ta piqué ma meuf, je vais te casser la gueule ou un truc dans le genre. Je me frotte la tête avec ma main avant de le voir juste devant moi avec le même dialogue que je viens de me réciter dans la tête sauf que le coup de poing arriva plus vite que prévu, le coup part et m'effleure la joue, en reculant ma tête sur le côté, mon collègue de derrière failli se prendre un coup de boule. « Veuillez m'excuser les copains, un petit problème par rapport à une aventure qui heu... C'est terminé très vite au faite. », faut toujours que je ramène mes problèmes, pour une fois que ça se passait bien, je connais même pas leurs prénoms.

Tout semblait au point mort, mais avec l’arrivée de mon voisin qui semble être un boute en train, enfin il arrive au moins à me faire sourire. Il ne m’en fallait pas beaucoup plus pour me réveiller, il me répond et sourit. L’autre gars, assis à côté de la jolie blonde semble lui plus intéressé par la demoiselle que par les boissons. Il lance d’ailleurs avec un sourire : « Haha moi j'ai plus l'impression qu'on est dans le club des beaux gosses.. Mais les gars, ça va être compliqué de décider qui finira avec cette jolie jeune fille... » Il cherche clairement à passer du bon temps, un sourire ironique me passe sur le visage, il semble que le club des sérials loveurs ait agrandi ses rangs au bar. Je ne suis pas là pour une demoiselle, je ne suis pas contre une rencontre, mais je ne suis pas là pour ça, plus pour m’amuser, danser, boire, discuter, faire des rencontres amicales .L’autre jeune homme répond : « Merci pour le compliment même si j'ai pas l'habitude de le recevoir d'un homme, mais sinon je te la laisse avec grand plaisir, je ne suis pas trop là pour me trouver une charmante demoiselle, je suis là pour décompresser, Bien que je pense que ce serait plutôt à elle de décidé si oui ou non elle souhaite repartir au bras d'un bel homme enfin je » J’acquiesce puisque je n’ai rien à rajouter, je suis clairement du même avis que mon voisin. La demoiselle qui avalait en même temps son verre recracha tout sur le coup de la surprise, sur mon voisin et moi-même. Je grimaçais, la Margarita me faisait mal aux yeux, et je sentais maintenant l’alcool qui masquait mon parfum. Elle s’écria confuse : « Oh mon dieu, je suis désolé…je… laissez moi vous aider… » La soirée avait bien commencée, mais tout semblait m’indiquer qu’elle allait mal se finir. Elle essuya mon voisin avec précipitation. Légèrement énervé sur le début, la voir se hâter et s’excuser me rend le sourire, après tout, il y a de quoi recracher son verra face à une remarque comme celle-là. Mon voisin a peu près essuyé rétorque : « Si tu pouvais éviter de sortir ce genre de phrase quand on a proximité, ça m'arrangerait moi et surement celui qui est derrière moi , enfin je dis ça je dis rien. », a peine a-t-il finit sa phrase qu’un colosse arrive, je sais que ce n’est pas pour moi, mais vu la direction qu’il prend, ce n’est pas le serial loveur pour qui il est venu mais bien mon voisin. Le colosse lui assène un coup de poing, et je me prends presque un coup de boule. L’homme entre deux coups nous explique : « Veuillez m'excuser les copains, un petit problème par rapport à une aventure qui heu... C'est terminé très vite au faite. » Je rigole, et me lève, je n’aime pas spécialement la bagarre et je suis contre la violence gratuite, mais j’ai faillis me prendre un coup de boule, et je ne peux pas me permettre d’arriver lundi avec des cocards. J’envoie un coup de poing à l’autre qui lui arrive dans la mâchoire. Il titube un instant mais reviens bien vite vers moi, génial j’ai réussis à me fourrer dans un pétrin pas possible. Je regarde autour de moi, les videurs approchent mais ils sont encore trop loin pour m’aider. Je sens que lundi je serais au boulot avec la tête bleue et des glaçons collés sur le visage.

Alors que j'avais décidé de ne rencontrer personne de spécial ce soir, j'avais finalement rencontré deux mecs qui pouvaient éventuellement être intéressants au niveau de l'amitié, ainsi qu'une très jolie blonde dont j'aimerais volontiers faire mon dessert. Mais les choses tournèrent d'une façon que je n'avais encore pas imaginé.. Alors que le premier des deux garçons se demandaient si c'était le club des alcooliques anonyme et que le deuxième approuvait et proposé à mec numéro un de rejoindre le club de ceux resteront couchés sur la piste toute la nuit, j'annonçai, de manière très libérée, que nous étions plutôt le club des beaux-gosses et que ça serait plutôt compliqué de savoir qui finirait avec la jolie blonde. « Merci pour le compliment même si j'ai pas l'habitude de le recevoir d'un homme, mais sinon je te la laisse avec grand plaisir, je ne suis pas trop là pour me trouver une charmante demoiselle, je suis là pour décompresser. Bien que je pense que ce serait plutôt à elle de décidé si oui ou non elle souhaite repartir au bras d'un bel homme enfin je » Il ne pue pas finir sa phrase étant donné que le contenue de la gorgée de margarita que la jolie blonde avait pour intention d'avaler, ce retrouva dégoulinante sur sa chemise et son visage ainsi qu'en plus petite quantité sur le deuxième mec. Elle bafouilla alors en s'excusant et en essayant d'aider le garçon le plus proche à s'essuyer mais sans grand succès pour cause de serviette trop petite.. Je ne pu retenir un éclat de rire. La situation était plutôt très comique dans le genre et j'étais bien heureux d'avoir choisis une assez bonne place pour ne pas avoir été aspergé également.. Le mec se trouna alors vers moi. « Si tu pouvais éviter de sortir ce genre de phrase quand on a proximité, ça m'arrangerait moi et surement celui qui est derrière moi , enfin je dis ça je dis rien. ». Me foutant royalement de sa figure, je simule un fou rire et tend un doigt l'air dans le genre "Excuse-moi je ne peux pas répondre tout de suite je rigole trop...". Et alors que je me tordais, un mec qui ressemblait plus à une armoire à glace qu'à autre chose s'approcha de nous. Je sentis mon heure arriver jusqu'à ce qu'il frappe le premier garçon aspergé qui n'avait l'air aussi surpris que ça.. Le second garçon reçu également un presque coup de boule -décidément il avait mal choisis sa place..-. Le mec qui avait reçu la margarita se tourne vers nous « Veuillez m'excuser les copains, un petit problème par rapport à une aventure qui heu... C'est terminé très vite au faite. » En entendant cette phrase, j'ai des étoiles dans les yeux. C'est un frère ça. Je n'ai pas le temps de répondre, le second mec se précipite furaxe vers le colosse et lui assène un coup de poing dans la mâchoire. L'armoire vacille légèrement et revient cependant à la charge. Je me lève alors de ma chaise et le plus vite possible je lui donne un coup de genou dans l'estomac. Le colosse se plit en deux en reculant. Je me tourne vers le premier mec. « Sérieusement je sais pas exactement ce que c'est que cette histoire et j'avais pas trop l'intention de me battre ce soir mais je crois que sur ce coup tu méritais d'être défendu mec ! » Je lui fais un check ainsi qu'au second gars, pensant que l'armoire nous avait lâchés. « Au fait je m'appelle Sa.. ». Une atroce douleur envahi ma joue et je me retrouve par terre, crachant du sang. Dans quoi je me suis fourré encore..