Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet.
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Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet.

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MessageSujet: Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet. Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet.  EmptySam 10 Déc - 16:24

❝ Nobody said it was easy. It's such a shame for us to part. Nobody said it was easy. No one ever said it would be this hard. Oh take me back to the start. ❞

J'étais face à mon miroir depuis environ deux heures pire qu'une fille je vous jure. Mon frère Erza se moquait de moi allongé sur mon lit mangeant des chips comme s'il matait un film. J'étais le principale acteur et toute l'action se déroulait autour de mon armoire. Une soirée étudiante se déroulait sur la plage et je savais qui ferait partie de la pseudo fête du siècle. Louànn Moore-Cavanaugh, la grande et l'unique. Je devais être irréprochable, je voulais qu'elle voit que j'avais évolué depuis la dernière fois que l'on s'était vue. Elle m'avais plaqué comme je devais certainement le mériter et depuis j'essayais de corriger ce qui n'allait pas avec moi. Je réduisais mon temps passé sur ma console, mon ordinateur ou tout type d'engin susceptible de nous nuire, je devenais plus sociable, j'essayais de m'intéresser à des trucs complètement dingue genre saut à l'élastique histoire de rendre ma vie plus excitante. J'essayais de devenir quelqu'un d'autre, de grandir et d'abandonner ce petit enfant qui était encore en moi. J'avais encore du mal à réalisé même après tout ce temps qu'elle ne m'appartenais plus. Quand je me lève la première chose à laquelle je pense c'est elle, quand je mange la seul chose que j'observe c'est une photo qu'on avait pris lors d'un battle COD -inutile de dire qu'elle m'avais écrasé comme on écrase un escargot et quand je dors, elle hante mes rêves. Jours et nuits, mes pensées se résumaient à elle. Tout cela semblait niais mais j'étais accro, elle était ma drogue, mon essentiel, tout ce dont j'avais besoin pour avancer. « bon faudrait peut-être te décider princesse, ma partie de World Of Warcraft ne va pas se faire toute seule. » « comme si je te forçais à rester. » « comment veux-tu que je loupe un tel événement, toi Isaac Weaver qui se fait beau pour une fille ? Je te demanderais bien de me pincer mais j'ai encore des vieilles cicatrices. » « Va te faire foutre. » C'est pour cela que je me ridiculisais devant lui comme un débutant. Je le laissait se moquer de moi ouvertement, en échange je défilais devant lui me disant juste si c'était bien ou pas alors qu'il n'y connaissait absolument rien. Au finale je pris un tee-shirt simple avec un pull et un jean délavé, c'était le bon plan pour passer inaperçu. Il faut dire aussi que c'était ce qui m'allais le mieux, après tout ce n'était pas un bal ou une autre connerie du genre. C'était une soirée où les trois quart de la populations allaient finir complètement bourré au bord de l'eau. J'espérais réellement qu'elle soie présente, je détenais l'info de sa soeur jumelle Noheyla qui était une source sur lorsqu'il s’agissait de Louànn. Je lui parlait d'ailleurs plus ces derniers temps qu'à Louànn, elle prenait mes messages dont j'étais certains que cette dernière ne voulait pas entendre. Je me sentais niais et inutile en ce moment mais je m'en contrefichais. Je voulais qu'elle comprenne que jamais au grand jamais je n’abandonnerais. Elle représentait tellement et avait pris une telle place dans ma vie... Bref, j'étais en route pour la fameuse soirée. La plage était un lieu que j'affectionnais tout particulièrement, c'était le seul lieu dans cette ville qui m’apaisais. Lorsque j'étais plus jeune il m'arrivais d'aller au poste de secours, de m'installer sur le ponton et d'observer tout simplement les vagues. Depuis que j'avais usé de la haute technologie je n'y était pas retourné sauf pendant les vacances où on nous coupait du monde, moi et mon frère. Un crime pour les deux grands geek que nous étions. Je ne mis que très peu de temps à arriver puisque nous n'habitions pas très loin. La villa des Weaver était réputé pour les innombrables fêtes organisées depuis que nous étions devenus riche et puissant. C'est pour cela qu'en arrivant tout de suite une foule de gens est venu à ma rencontre. Ils attendaient tous que nous remettions ça. Quelle bande d'hypocrites. Entre deux paroles je me mis à chercher du regard ma bien-aimé qui ne devait sans doute pas être encore arrivé. Il y a un grand cheval de bois posé sur le sable, un grand feu en faisant le rapprochement je me suis dis qu'il y a aurait une sorte de feu de joie puis un grand bar où c'était boisson à volonté. Je partis donc me diriger vers le bar demandant une de leur consommation. Le gobelet rouge remplit de je ne sais quoi, typique. Me retournant presque trop vite sans faire attention que la plage s'était déjà totalement quasi-remplit, je manqua de faire tomber quelqu'un. Je partie rejoindre le bord de l'eau voulant m'isoler un peu de toute cette population euphorique. La musique était lancé et c'était comme être dans une boite de nuit aquatique. Je voulais m'assurer que je n'avais pas des visions que c'était bien ce que je croyais qui était en train de contempler les vagues. Mon coeur fit trois cent mille fois le tour de mon corps en une fraction de seconde. Je pensais que j'étais devenu fou, la voyant toujours partout alors qu'en faite les trois quart du temps, si je n'est pas pour dire tout le temps, ce n'était pas elle. Ce soir, je pouvais me mettre les doigts dans les yeux, me jeter à l'eau faire tout et n'importe quoi, je n'étais pas en train de dormir. Nous étions face à face, ma gorge se noua et mes yeux étaient plongés dans les siens. Elle devait surement vouloir rejoindre le reste du groupe tandis que moi je le fuyait, ironique comme situation n'est-ce pas. C'était comme rêver les yeux ouvert mais en mieux puisque c'était réel. Je ne réalisais pas ce qui venait de se produire, elle était belle et bien là comme un ange tombé du ciel. « Salut, moi c'est Isaac. » dis-je l'air de rien, d'un air presque naturel. Repartir de zéro n'allait pas être simple mais je ne savais pas comment l’aborder, elle m'impressionnais tellement rien qu'en croisant son regard, j'étais devenu tout petit.

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MessageSujet: Re: Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet. Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet.  EmptySam 10 Déc - 22:15

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❝ Once I ran to you. Now I'll run from you. This tainted love you've given. I give you all a girl could give you. Take my tears and that's not nearly all. Tainted love ❞
Je poussai un soupir, quelque peu déconcertée. Postée devant ma garde-robe, je ne savais aucunement quoi porter pour la soirée de ce soir. Penchant la tête sur le côté, je sortis une paire de jeans foncée, pratiquement noire. La moitié des filles présentes serait en mini-jupe ou en short, mais je détestais ça. Sérieux, avoir l’air d’une fille qui fait le trottoir, ça ne m’intéressais pas. Le but principal de cette soirée n’était pas de me trouver quelqu’un avec qui rentrer, loin de là. J’y allais parce que Noheyla m’y avait forcée. Elle avait fait cette moue indescriptible et puis… c’était ma jumelle, je pouvais pas résister à ça. Je ne savais pas quel genre de plan foireux qu’elle avait organisé, mais elle était sortie de ma chambre avec un sourire vainqueur sur les lèvres. Je pris un t-shirt blanc, hyper simple. Voilà, pas trop compliquée quand même. Je changeai de vêtement distraitement, chantonnant quelques paroles de chanson indescriptible. «Tu ne vas pas y aller comme ça quand même ?» J’arquai légèrement les sourcils face aux paroles de ma sœur, qui me regardait accoté contre la porte. «J’te signale que je vais à une fête sur la plage et non pas a un bal.» Ma sœur entra dans ma chambre pour s’asseoir sur mon lit, comme elle le faisait tout le temps. Je l’aimais bien, mais niveau vestimentaire, elle se forçait beaucoup plus que moi.«Et si tu rencontrais quelqu’un ?» Je levai les yeux au ciel. Elle m’avait organisé un rendez-vous surprise ou quoi ? Je me dirigeai vers mon miroir pour m’observer. J’étais parfaitement normale quoi. Je pris le mascara qui trainait sur mon bureau avant d’en appliquer sur mes cils, et de faire la même chose avec l’eyeliner. J’avais l’air d’une fille stupide avec la bouche ouverte, tentant de ne pas faire de marque sur ma paupière. «Merde No. J’espère que tu joues pas à l’entremetteuse avec moi.» Je la regardai me faire un sourire, ne disant rien de plus que «On se verra peut-être ce soir !» tout en sortant de ma chambre. Je passai une main dans mes cheveux, exaspérée. Ce qu’elle pouvait m’énerver parfois.

La plage était déjà bondée. Vraiment, c’était le bon terme. Il devait y avoir la moitié de l’université. «Merde, tu peux pas faire attention ?» Ça y est. La moitié du monde était déjà affecté par l’alcool et on venait de me renverser de la bière dessus. Beau début de soirée. Je continuai ma marche jusqu'au bar, prête à me prendre quelque chose pour avoir une soirée un peu plus agréable. J’aperçus ma meilleure amie de loin, qui me faisait de grand signe de la main pour que je vienne la rejoindre. Comme à son habitude, elle était accompagnée d’une nouvelle conquête et de son ami. Je détonais vraiment dans cet environnement, encore une fois même si mon style vestimentaire était des plus normal. «Tu veux un verre ?» J’acquiesçai d’un signe de tête les paroles du copain d’un soir de mon ami. Si je pouvais me faire offrir un verre, sans payer en plus de ça, j’acceptais avec plaisir. Il revint quelques minutes plus tard avec la dite boisson, sourire aux lèvres. Je lui pris des mains, lui faisant l’un de mes plus beaux sourires. «Je dois aller voir quelqu’un, je reviens tout de suite.» Je me dirigeai rapidement vers la mer, vers les vagues qui déferlaient contre le sable. Comment s’enfuir 101 avec Louànn Moore-Cavanaugh. Ça fonctionnait toujours ce genre d’éclipse. Inventer une excuser, c’était tellement facile. Regarder les vagues, ça me faisait du bien. J’eus un léger sourire aux pensées qui m’envahirent. Isaac m’avait déjà emmenée ici, puisqu’il vivait tout près de la plage. Biensûr, c’était après que je l’aie battu à COD. On sortait rarement, mais la plage, on y allait parfois, pour regarder les vagues. Je portai mon verre à mes lèvres. Il me manquait tellement, c’était fou. J’entendis les pas sur le sable et je tournai mon regard vers cette personne. En parlant du loup. J’eus un léger soupir tout en continuant de le regarder. Je n’avais répondu à aucun de ses appels, n’avait pas tenter de le rejoindre non plus. Évidemment, j’allais bien devoir l’affronter un de ces jours. Il avait planter son regard dans le mien et ne décrochait pas. « Salut, moi c'est Isaac. » J’arquai légèrement les sourcils. Il jouait à quoi là ? Il ne prononça pas d’autres mots. Son regard sur moi me rendait presque mal à l’aise. Il tentait de prendre un nouveau départ probablement. Je baissai mon regard pour l’observer de haut en bas. Il était sortit de chez lui, au moins. Il était même plutôt bien habillé. J’eus un petit sourire, discret. «Tu me joues quoi là Isaac ?» prononçai-je en plantant mes yeux à nouveau dans les siens. C’était peut-être brusque comme réponse, mais je l’avais au moins appelé par son prénom. Il était toujours le même, toujours aussi beau, un peu mal à l'aise. Réalisant ma brusquerie, je me raclai la gorge, un peu mal à l'aise à mon tour, avant de croiser mes bras sous ma poitrine. «Heum. Désolé de pas avoir retourné tes appels.» murmurai-je faiblement, en détournant le regard vers les vagues.

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MessageSujet: Re: Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet. Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet.  EmptyLun 12 Déc - 21:29

❝ I don´t know what I´ve done, but I´ll leave you alone from now on, if that´s what you want. Is that what you want? You know why I´ll leave you alone? Because I care about your feelings more than mine. I love you. There, I said it! Not just on some chalkboard. I would never let anybody or anything hurt you. I´ve never felt that way about anyone ❞

J'avais l'impression que ça faisait une éternité que je ne l'avais pas vue, je me faisais beau pour elle et je ne savais même si au finale tous ces efforts aboutiront à quelque chose. Noheyla m'avais promis que Louànn serait présente à cette soirée qui était organisé au bord de la plage. J'avais passé tellement de temps à me morfondre sur mon sort pour ensuite commencer à faire des efforts sur moi-même. J'essayais de mettre de côté mon côté geek pour faire ressortir mon côté extravertie. Je savais au fond de moi que je ne passerais pas toute ma vie devant ma console de jeu vidéo ou encore devant mon ordinateur qui faisait partit des plus puissant de la planète. Non, je voulais passé ma vie aux côtés d'une fille et pas n'importe qu'elle fille, Louànn. Elle incarnait la fille parfaite par excellence, d'une beauté incomparable et d'une intelligence inégalable. Noheyla savait bien plus que quiconque à quel point j'étais attaché à sa soeur, ne baissant jamais les bras même si Louànn s'entêtait à filtrer mes appels ; je tenais coûte que coûte à la récupérer parce que ça crevait les yeux que nous étions fait pour être ensemble. Je n'aimais qu'elle et je mourrais en aimant seulement elle ; comme Roméo et Juliette. C'était ainsi, on ne pouvait pas aller contre son destin ; j’espérais juste que c'était une mauvaise passe. Notre rupture était trop longue, j'en profitais pour corriger ce qui n'allais pas avec moi mais au finale c'était dur de changer une personnalité que l'on a mis vingt et une années à bâtir. Je ne serais jamais aussi parfais qu'elle le voudrait mais au finale je ne regretterais pas de ne pas avoir essayer de faire en sorte par tous les moyens que notre relation fonctionne vraiment. Erza trouvait que j'en faisais trop, lui aussi avait des problèmes avec sa jumelle en faite il ne l'avait pas vue depuis qu'elles étaient revenues d'Angleterre. Contrairement à lui j'avais tenté la relation à distance malheureusement ce n'était pas la distance qui nous avait brisé mais moi car au fond elle avait eu deux bonnes années pour comprendre ce qui clochait réellement dans notre relation. La plage avait donc un côté symbolique car c'était NOTRE lieu, le lieux Isaànn. Lorsque parfois on sortait c'était ici et uniquement là ; ça avait tout d'un côté romantique. Un feu, la mer, une couverture et nous deux, après tout c'était amplement suffisant. C'était dans ces moments-là que je réalisais à quel point j'avais trouvé la bonne que Louànn était la fille qui me correspondais le plus et que jamais au grand jamais je ne serais avec quelqu'un d'autre qu'elle. L'amour ça fais souffrir mais s'il fallait que je souffre pour être avec elle, alors tant pis. Je ne savais même pas si tout ce que je me disais vis à d'elle était encore réciproque. Je préférais me dire que ça l'était qu'il y avait encore une partie d'elle qui était resté attaché à moi. Après les nombreuses moqueries de mon cher frère, j'avais opté pour une style cool et décontracté. Ce n'était pas une fête spéciale, c'était juste une soirée que l'on pouvait associé au mot beuverie. Malgré la simplicité de mon choix, on pouvait remarqué l'effort que j'avais fait. Pas de tee-shirt avec des imprimés rigolo, non un tee-shirt simple sans motif qui faisait ressortir la couleur de mes yeux et qui était en contraste avec mes cheveux blonds.

L'effet de masse, je détestais ça. A peine cinq minutes après mon arrivé, la plage était quasiment déjà à son maximum. Des centaines de personnes étaient à présent arrivé et je me demandais encore comment jamais trouver celle que j'attendais le plus. J'espérais juste qu'elle n'ait pas flairé le plan foireux que sa soeur avait préparé ; intelligente comme elle était c'était tout à fait son genre de capté à la seconde même que quelque chose se tramait dans son dos. En allant chercher ma consommation histoire de me détendre un peu, je manqua de peu de faire tombé plusieurs personnes. Je ne faisais jamais attention à rien et encore moins lorsque j'allais me chercher un verre. J'en voulais déjà à Erza de n'être pas venu m'accompagner, m'abandonnant à mon propre sort. Je l'avais pourtant supplié et malheureusement je ne lui faisais pas pitié. Je me sentais horriblement seul mais bon je savais contrôler ce genre de chose après tout je n'étais pas le garçon hyper populaire qui traînais avec une bande de crétins avec une fille à chaque bras, non j'étais plus celui qui était amouraché d'une fille et d'une console. Je partie alors m'enfuir du troupeau de personne avec qui je ne m'accordais pas, tel une tâche noir au milieu d'un tableau blanc. Je ne regardais pas vraiment ce qui m'entourais et pourtant j'aurais du car Louànn était là. Elle se trouvais à présent devant moi s'étant retourné au même moment où j'arrivais. Je ne pouvais m'empêcher de la regarder, elle était si belle et ses yeux étaient les plus merveilleux que j'ai pu connaître. Je ne réalisais pas qu'elle se tenais face à moi, j'avais rêvé de cette scène des milliers de milliards de fois que c'était presque surréaliste. Je ne savais pas quoi dire ma gorge était noué dans tous les sens du terme ne voulant pas que je m'adresse à elle. Au bout d'une longue fraction de secondes je fini par sortir une phrase qui hors contexte pouvait semblé complètement stupide et pourtant pour moi, elle marquait un recommencement. Je voulais repartir de zéro même si cela me semblait une utopie. Pendant un cour instant j'ai cru la voir sourire mais je pensais que c'était mon imagination qui me jouais des tours. « Tu me joues quoi là Isaac ? » elle m'intimidais et pourtant je ne quittais pas ses yeux. Je ne savais même pas à quand cela remontrais la fois où elle m'avais appelé ainsi, simplement par mon prénom. Il faut dire que Weaver était devenu un effet de mode, ma marque de fabrique quelque sorte. « C'est bon détends-toi un peu, t'aurais pu au moins te présenter, jouer le jeu quoi. » je me sentais ridicule, c'est vrai quoi. Elle avait beau ne pas être aussi grande que moi, je me sentais toujours inférieure à elle. Tout petit était vraiment l'expression parfaite. Elle avait toujours le don de me rendre compte à quel point parfois je pouvais être minable mais bon, je m'en contrefichais. Après tout c'était comme ça que je l'aimais, qu'elle m'avais aimé et il fallait bien une personne pour me remettre à ma place sur cette terre. «Heum. Désolé de pas avoir retourné tes appels.» dit-elle d'un voix plus faible tout en détournant son regard. Je ne savais pas quoi dire, j'appréciais juste le geste. Peu de filles s'excuseraient, elles rejetteraient tout de suite la faute que leur ex petit ami et tout commencerais à s’envenimer. Heureusement pour moi, ce n'était pas le cas et en même temps je ne méritais pas qu'elle s'excuse après tout j'étais la source de tout et la principale cause de notre rupture. « C'est vrai que c'était pas très sympa mais bon, tu le sais bien quand je veux quelque chose, j’abandonne pas surtout quand il s'agit de toi. » dit-je d'un air clair et déterminé malgré que nos regards ne s'étaient pas croisés, après tout elle était devant moi alors elle avait encore ses oreilles pour entendre. Mon coeur continuait de s'emballer, c'était l'effet Louànn. Je mis à balayer la plage du regard pour chercher un endroit plutôt tranquille où l'on pourrait se poser pour discuter un peu. Bingo, il y avait cet endroit près des rochers non loin d'où nous étions qui avait l'air plutôt sympathique. « Ça te dirais de bouger, je veux dire qu'on se calle dans un endroit plus calme ? » une partie de moi n'avait pas envie de lui laisser le choix, les questions engendrait un oui mais également un non. « Même si c'est que quelques minutes, je te jure après de te laisser tranquille. » ou comment lui laisser le choix sans vraiment avoir le choix. Je lui tendis alors ma main en espérant qu'elle ne me remballe pas, nous nous étions pas quitté non plus dans de mauvais terme, je n'avais pas recouché avec sa soeur ou encore embrassé l'une de ses meilleures amies, non j'étais juste Isaac le milliardaire, gros geek de base.

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MessageSujet: Re: Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet. Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet.  EmptyMar 13 Déc - 22:59

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❝ It's you and me. Together, for always. ❞
Mon regard se perdit dans les vagues pendant quelques instants. Faire face à Isaac, c’était quelque chose de spécial. Quoi ? Non, ce n’était pas le genre de gars à sortir faire la fête comme ça. Le Isaac que je connaissais, lui, serait passé à côté de la fête de l’année pour jouer à WOW en compagnie de son frère. Il faisait des efforts considérables depuis les dernières semaines et moi, la pauvre fille, je le rembarrais à chacune de ses tentatives. Pauvre fille. J’y allais un peu fort avec moi-même. C’est lui qui m’avait trompé. Enfin, trompé. C’était un grand mot encore une fois. Si je n’avais pas eu cette idée foireuse, rien de cela ne serait probablement jamais arrivé. No et moi, on était réputée pour nos plans stupides qui ne fonctionnaient pas. Je fermai lentement les yeux, soufflant. Arrêter de penser à Weaver pouvait être une bonne idée aussi. Comme par magie, il était apparu devant mes yeux. Ouais, je sais bien. Ça n’existe pas la magie… mais c’était étrange, le fait de penser à lui et qu’il apparaisse comme ça. Sa question était stupide, un peu étrange même. Bon, j’étais compréhensive, j’avais compris le sous-entendu. Refaire un nouveau départ, ouais. Est-ce que je voulais vraiment ça ? Sa voix se fit entendre à nouveau dans mes oreilles, une si belle voix quand on prenait le temps de bien l’écouter. Chaleureuse, douce. C’était ça les mots, c’était ça qui lui manquait de Weaver. Sa capacité d’être toujours attention vis à vis ma petite personne… Bref. Mes pensées dérapaient toutes seules. « C'est bon détends-toi un peu, t'aurais pu au moins te présenter, jouer le jeu quoi. » J’eus un léger rire, plutôt nerveux face à ces paroles. Oui, j’étais nerveuse. Totale même. Qu’est-ce que je pouvais ajouter à ça ? Rien. Je n’savais pas quoi dire. Mon regard se perdit à nouveau dans les vagues après m’être platement excusée. Depuis quand je m’excusais moi ? La seule personne à qui j’avais pu offrir des excuses sincères dans ma vie, c’était à Noheyla. « C'est vrai que c'était pas très sympa mais bon, tu le sais bien quand je veux quelque chose, j’abandonne pas surtout quand il s'agit de toi. » Même si je ne l’avais pas vu, j’avais senti son regard sur moi pendant tout le long de sa phrase. Même son intensité se percevait. Il ne lâcherait pas prise, c’était pratiquement impossible. Il n’abandonnerait jamais, il ne l’abandonnerait jamais. Je levai les yeux au ciel toujours face à la mer. Merde, mais merde. Je ne savais pas du tout quoi dire, ni quoi faire. Je décroisai les bras, les laissant tomber le long de mon corps tout en me retournant entièrement pour lui faire face. Il était toujours aussi grand, aussi blond. Il était lui en fait. Ses cheveux étaient ébouriffés, comme je l’aimais tant. Pour moi, il représentait toujours la perfection. Surtout en ce moment, avec ce t-shirt, ces jeans. Je penchai légèrement la tête du côté droit, continuant mon observation jusqu’à temps de laisser mon regard se perdre dans ses prunelles avant de rétorquer. «Tu crois que coucher avec une autre fille, c’était sympa ? Excuse moi de pas avoir voulu te parler, mais pour les leçons de morales, tu ferais mieux de t’abstenir.» Ouch. Okay, j’y allais un peu fort mais merde. C’était sortit tout seul. Je continuai toujours de l’observer, mes yeux plantés dans les siens. J’étais sincère, c’est tout. Il se sentait mal, je le savais. Malgré tout, j’avais besoin d’exprimer ce que je pouvais ressentir moi aussi. Je n’avais pas relevé sur la seconde partie de sa phrase. Je savais qu’il ne laisserait jamais tombé, sauf si je lui demandais. Il était comme ça, Weaver. Je retournai mon regard vers les vagues, un peu chamboulée par l’allure de la conversation. Si ça continuait comme ça, j’allais lui crier dessus dans les dix prochaines minutes. Il tentait tellement d’être correct, d’être parfait que ça me faisait presque mal au cœur. Il voulait se faire pardonner. Il avait déjà fait l’effort de sortir pour me trouver, c’était un bon début. Je ne pourrais pas résister pendant longtemps de toute façon, si ça continuait ainsi. « Ça te dirais de bouger, je veux dire qu'on se calle dans un endroit plus calme ? » Que répondre ? Ma première pensée fût de dire non. Méchante ? Non. Je n’voulais simplement pas céder. Son visage d’ange, ses fossettes lorsqu’il souriait. Tout ça me ferait fondre, et je le savais trop bien. Je retournai mon regard vers lui. Il semblait tellement plein d’espoir. J’ouvris la bouche pour répondre avant qu’il ne sorte un « Même si c'est que quelques minutes, je te jure après de te laisser tranquille. » J’eus un léger sourire. Il ne me laissait pas vraiment le choix finalement. Peut-être qu’il s’attendait à ce que je lui dise non et que je le laisse planté là. Ce que j’aurais probablement fait pour éviter toute discussion. Lorsqu’il me tendit sa main, j’hésitai quelques secondes. Une tonne de pensées se bousculèrent dans ma tête. Allons, lui prendre la main ne changerait probablement rien. Fallait pas devenir fou avec ça quand même. Je posai délicatement ma main sur la sienne, entrecroisant mes doigts entre les siens. Comme avant. Mon cœur rata un battement. J’étais beaucoup trop sensible, merde. Je soupirai avant de me laisser entrainer par Isaac. «Allons y…» Mon enthousiasme était significatif. Wow, comme ça avait l'air de me tenter. La pression de sa main contre la mienne me faisait sentir toute bizarre. J’hochai la tête, perplexe. Weaver me traînait vers des rochers, un endroit plus calme avec moins de gens. La fête devenait extrême là-bas, une foule de gens était arrivé depuis les dernières minutes. Être tranquille, ça nous ferait probablement du bien. Parler aussi, s’expliquer. Un seul mot me trottait dans la tête. Même si nous n’étions pas encore arrivé à destination, je laissai passer la seule question que je me posais depuis maintenant plusieurs semaines, montrant ma faiblesse et mon attachement trop fort. «Pourquoi…Pourquoi t’as fais ça ?» Il avait bu, il ne se souvenait de rien. J’avais tellement besoin d’une réponse malgré moi. Juste une petite explication pour me faire sentir que j’étais la fille la plus importante de sa vie avant qu’il ne couche avec cette autre… fin l’autre fille. Malgré tout, aucune émotion ne se reflétait dans ma voix. Je tentais d’être neutre, d’avoir mon visage de glace comme quand je parlais avec No. Ne pas craquer, c’était ça le plus important dans l’histoire.

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MessageSujet: Re: Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet. Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet.  EmptyDim 18 Déc - 23:49

❝ No - don’t do this. You’re all I want! YOU’RE ALL I HAVE ! ❞

Je n'avais pas recouché avec sa soeur ou encore embrassé l'une de ses meilleures amies, j'avais couché avec une autre fille complètement étrangère même pour moi, c'était ça le pire dans l'histoire. En plus d'être quelqu'un d'asociale, j'avais fait la chose la plus horrible de ma vie. Cette nuit-là tout s'était passé tellement vite que je ne me souvenais d'absolument rien. La phrase qui me torturais le plus c'était pourquoi ? Pourquoi t'a été aussi stupide pour faire ça à l'amour de ta vie ; je souffrais de nous être infligé ça. On ne s'était pas non plus quitté dans de mauvais terme enfin si mais ça aurait pu être pire au vue de la situation. Peu de mots avaient suffit pour mettre fin à une histoire qui aurait pu continuer à être des plus fabuleuses. Je l'aimais, je l'aimais tellement que ça m'en tuais presque de l'aimer autant. C'était certainement dur pour elle de me faire face, de se retrouver ici avec moi après tout ce temps. Elle avait certainement dû essayer de m'oublier et qui sait, elle y était peut-être arrivé. Au fond je ne lui en avait jamais voulu qu'elle m'évite ainsi, filtrant tous mes appels, se portant parfois absente lorsqu'il m'arrivais de venir sur le seuil de sa porte. Moi-même je m'en serais jamais remis d'une telle trahison même si je n'avais d'yeux que pour elle, mon coeur aurait été brisé en mille morceaux. Au finale je n'avais pas réellement conscience de tout le mal que j'avais pu lui infliger involontairement. C'était la plus grosse erreur que ma vie que j'avais commis, surement l'une des seules mais la plus brutale qui sois. Je ne pouvais m'empêcher de la contempler, cela faisait si longtemps et sa beauté n'avait pas d'égale. Il m'étais impossible de regarder une autre fille, de penser à une autre fille ou de m'attacher à une autre fille. Je l'avais dans la peau jusqu'au bout et personne ne pourrais m'enlever ça. Mon amour vis à vis de Louànn était juste indescriptible. J'étais un amoureux transi dans tous les sens du terme. L'amour au départ c'était un sujet taboo que voulez-vous quand on est épris d'une console de jeu vidéo depuis qu'on est né, il est difficile de concevoir l'idée même d'aimer une personne humaine et extérieure à son environnement. J'avais trouvé ma moitié, le complètement de moi-même, la fille parfaite par excellence. Alors oui, j'étais mort sans elle, je me torturais sans cesse ne comprenant pas pourquoi à chaque fois que j'avais quelque chose qui tenais debout, il m'arrivais de tout faire capoter comme lorsque l'on faisait tomber un château de carte d'un seul souffle. Mon empire avait perdu sa reine et depuis ce jour-là, je n'avais plus jamais été le même. Jamais au grand jamais je ne lâcherais l'affaire, je ne l’abandonnerais et laisserais quelqu'un lui voler son coeur comme je l'avais égoïstement fait. J'étais fière d'avoir déjà pu lui faire comprendre cela, ne la quittant pas des yeux et je voulais qu'elle sente mon regard déterminé sur elle. « Tu crois que coucher avec une autre fille, c’était sympa ? Excuse moi de pas avoir voulu te parler, mais pour les leçons de morales, tu ferais mieux de t’abstenir. » ses yeux étaient plongés dans les miens, j'avais mal au coeur, je vous jure il souffrait. Je m'en voulais tellement de lui avoir fait ça et j'avais tellement envie qu'elle comprenne à quel point j'étais désolé mais au fond ça ne ferait qu'empirer les choses ; de lui dire mille et une fois le mot désolé. C'était insoutenable, je ne pouvais plus la regarder ainsi après tout ce que je lui avais fait ; j'avais honte de moi-même. Elle était si parfaite, jamais au grand jamais elle ne m'aurais fait ça, je le savais car même à des milliers de kilomètres, elle était resté la même. Notre relation à distance avait presque fonctionné au feu de dieu mais ce qu'on ne pense pas quand ça marche, c'est que souvent le retour ça fais toujours mal. Il faut toujours que quelque chose arrive même dans les relations comme la notre, il fallait qu'un de nous deux dérape pour que comme dans les grandes histoires nous nous retrouvions pour ne jamais nous quitter. Parfois, il m'arrivais de me dire ça pour me rassurer parce que c'est la réalité, la souffrance s'installe partout même dans des endroits où les bases sont solides comme de la pierre, rien n'est invincible. Il m'étais impossible de contrer une telle phrase, je n'avais pas d'arguments de taille, c'est ainsi que sans lui offrir aucune réponse à sa précédente réplique bien placée et douloureuse, je lui proposa de s'isoler un peu. Je voulais lui laisser le choix sans réellement qu'elle l'ait, histoire d'être certain qu'elle ne me réponde pas négativement. C'était fourbe mais nécessaire. C'est ainsi que je lui ait tendu ma main, j’espérais réellement qu'elle y déposerait la sienne, qu'elle ne s'enfuirais pas face à la situation. Je sentais son hésitation, en même temps comment ne pas l'être ? Mon coeur eut un raté lorsque sa main se posa dans mienne, lorsque ses doigts se sont entremêlées aux miens. Mon coeur était repartit aussitôt sec, si je me concentrais j'étais certains de pouvoir l'entendre battre sans même y poser mon autre main par dessus. C'était en quelque sorte une victoire personnelle, je ne pouvais m'empêcher de sourire bêtement. « Allons y… » dit-elle un peu en faisant la mou, c'était certains que ça n'avais rien d'enchantant pour sa part mais pour la mienne, c'était pire que ça. C'était déjà une première victoire et intérieurement j'étais le plus heureux des hommes. Je l’entraînait alors avec moi jusqu'au lieu tranquille que j'avais repéré, loin de tous ces fous qui sur-peuplaient la plage tel une tribu de singes en reproduction imminente. « Pourquoi…Pourquoi t’as fais ça ? » nous n'étions pas encore arrivé à destination qu'elle me prenais déjà au dépourvu. La question que je redoutais le plus venait d'arriver et par respect pour elle, je lui devait une réponse, l'autre question était ; mais laquelle ? Il y avait sans doute le fait que j'avais peur, peur de la tournure sérieuse que notre relation avait prise car affronter une distance signifiait qu'après nous étions capable de tout. Ensuite il y avait le fait qu'elle était devenue comme qui dirait différente, ce qui m'avais fortement perturbé. Elle m'avais fait le coup qu'elle préférait se faire les ongles plutôt que de tester le nouveau COD ; en réalité c'était sa soeur qui se trouvait une nouvelle fois sous mes yeux. Je pense que cette soirée-là si je l'est trompé c'était pour la simple et bonne raison que j'avais peur. Nous étions rendu à une stade où tout semblait facile et compliqué à la fois, comme toujours il fallait que quelque chose vienne gâché tout ça. En l’occurrence là, ce fut moi. Nous nous étions donc arrêté, je n'avais pas lâché sa main et encore une fois j'avais du mal à la regarder dans le blanc des yeux comme j'aimais si bien le faire. « Je.. J'en sais rien. Je te jure, il n'y a pas un seul jour où je ne me demande pas pourquoi j'ai fais une telle connerie. » je fis une pause, ma gorge était en train de se nouer et j'avais du mal à trouver les bons mots. Je fixais nos mains, cela faisait tellement longtemps que nous n'avions pas été ainsi. Des souvenirs remontèrent à la surface et je ne pouvais pas laisser mes émotions prendre le déçu, c'est pour cela que je repris le cour de ma phrase tout en relevant ma tête afin de l'affronter courageusement. « Cette soirée-là, Erza m'avais monté la tête vis-à-vis d'un garçon que tu fréquentais, il était énervé et jaloux de ne plus avoir Noheyla alors de fil en aiguille je pense que c'est partit de là. [...] Je pense que j'ai eu peur, cette fille s'est présenté devant moi et j'ai eu peur que tout devienne un peu trop sérieux entre nous et en même temps que tu me laisse... Je sais c'est stupide et incompréhensible mais... J'ai tellement de sentiments envers toi que parfois c'est difficile de tout contrôler. C'est comme si... » Erza m'avais mis tellement la pression ce soir-là, n'acceptant pas l’échec qu'il avait vécu avec Noheyla, il me faisais croire que ça se trouve en Angleterre il s'était passé des choses, qu'elle ne me disais pas tout. Comme toujours, le grand impulsif que j'étais ne supportais pas cette idée, rien que l'imaginer avec un autre me rendais fou. Erza avait mal interprété une scène avec un de ses camarades d'école, je parlais bien-sur de Louànn et du coup il s'était emballé lorsqu'il me l'avait raconté. J'étais déjà épris d'une forte dose d'alcool dans le sang lorsque je buvais, j'étais incontrôlable. Cette fille me tournais autour et je pense qu'après ça s'est passé vite. Je n'avais plus le contrôle de moi-même laissant mon corps prendre le dessus sur mon cerveau. Le pire je pense dans tout cela c'est que Louànn nous avaient surpris et que par conséquent, elle aurait toujours cette image dans la tête ; de moi avec cette fille. C'était triste. Je ne me souvenais que du début mais ensuite ce n'était que des suppositions. De plus je sentais que je la perdais, qu'elle me filais entre les doigts comme si tout était devenu différent entre nous, que tous serait différent et pour le coup, maintenant rien ne sera plus jamais comme avant. « Il fallait toujours un truc qui fait qu'on ne peut pas être ensemble éternellement. Tu vas me trouver idiot parce que maintenant c'est tout ce que je demande, d'être juste avec toi. » dit-je tout en le regardant, j'avais un air triste totalement l'opposé de l'air enjoué que j'avais tout a l'heure, genre comme un enfant qui n'avais pas eu ce qu'il voulait, comme si c'était le mauvais cadeau de noël qu'il venait de trouver sous le sapin et qu'on ne lui en offrirais pas un autre. « J'ai eu peur de te perdre, voilà la raison. Tu me filais entre les doigts et j'ai eu peur de te perdre. » point finale, retour à la ligne. Le son de ma voix lors de cette dernière phrase avait été différente, mes yeux étaient essayaient de ravaler leurs larmes et je serrais fortement la main de Louànn. Je m'en voulais tellement d'avoir brisé son coeur, de lui avoir causé autant de tristesse. Je supposais que notre rupture avait été difficile pour elle, certainement plus que moi même si j'en avais souffert comme jamais je n'avais ressentis un tel mal-être vis à vis d'une personne. La soirée faisait que de commencer mais je ne pouvais pas lui répondre sans explications, lui faire une réponse brouillon pour ensuite lui présenter directement le désert. Je me rendais compte qu'elle méritait mieux que moi, je ne méritais même pas qu'elle sois ici et qu'elle m'autorise à me justifier sur ce que j'avais fais de plus pitoyable dans ma vie. « Tu sais si tu veux partir, tu peux après tout je ne mérite pas que tu sois là. » dit-je tout en lâchant sa main, un geste qui me faisais mal au coeur mais après tout je lui donnait encore une fois les cartes en main sans que je lui restreigne sa possibilité de choix, c'était à elle et uniquement elle de décider comme allait se dérouler la suite des évènements, pas à moi.

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MessageSujet: Re: Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet. Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet.  EmptyVen 23 Déc - 6:46

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❝ You told me to go away - Yeah, but I never said goodbye. ❞
Je l’aimais. Je l’aimais tellement que ça me faisait souffrir au maximum chaque jour. Mes conversations avec Noheyla à ce sujet ne menait pratiquement a rien. Elle même me disait de lui laisser une seconde chance. Elle ne savait pas s’il le méritait vraiment, mais au moins, on arrêterait de souffrir chacun de notre côté. J’avais souffert, terriblement souffert et je souffrais encore. Ça me faisait mal de revoir dans mon esprit Isaac avec cette pouffiasse dans son appartement, dans l’appartement où je passais le plus clair de mon temps avant de partir pour l’Angleterre et après mon retour. J’avais changé, j’étais moins accroe aux jeux vidéo mais en somme, j’étais toujours la même fille. J’avais peut-être été un peu bête avec ma phrase, mais bon dieu que je le pensais. J’évitais ses appels, laissant ma sœur les filtrer. Oui, je n’aurais pas du le faire mais bordel. Je n’avais aucune envie de lui parler après ça. Même si ça me faisait souffrir, même si ça le faisait souffrir. J’avais bien le droit de refuser de le voir et de lui accorder une discussion téléphonique. C’était pas sympa du tout, mais ce qu’il avait fait ne l’était pas non plus. J’avais prononcé ces paroles en plantant mon regard dans le sien, comme je le faisais si bien lorsque j’étais honnête. Je voulais qu’il voit, que j’avais eu mal, que ça m’avait brisé de le voir avec cette fille. Mon but ce soir n’était pas de lui renvoyer tout le mal qu’il m’avait fait. Non. Je voulais simplement qu’il sache ce que je pensais vraiment de cette histoire, de savoir ce que lui avait à me dire là-dessus, vu qu’il ne se souvenait de rien ou pratiquement rien. Je baissai mon regard quelques instants, attendant une réplique à ma phrase cinglante. Rien ne vint, cependant. Peut-être que j’y étais aller un peu fort, mais bon dieu que ça m’avait fait du bien. Je ressentis une chaleur intense au niveau du ventre lorsque j’avais pris sa main. Entremêler mes doigts aux siens, comme je le faisais avant me faisait sentir comme une adolescente qui n’avait jamais eu de copain. Ouais, totalement étrange. Mon cœur se mit à battre plus rapidement. Ça m’avait manqué, de le toucher. J’aurais pu ne pas entremêler mes doigts, juste lui prendre la main… mais je ne l’avais pas fait. Il me manquait tellement. J’avais fait une légère moue, montrant que j’acceptais l’idée sans grand enthousiasme. Je regardai par-dessus mon épaule en même temps que nous nous éloignions tranquillement. La plage s’était remplie tellement rapidement. Il y avait beaucoup trop de gens sur place. J’étais partie seulement quelques minutes et voilà, toute la population de Montsimpa était arrivée. Je retournai mon regard vers Isaac, le laissant me traîner vers son endroit tranquille. Malgré tout, je ne pouvais pas attendre. Je devais lui demander, encore une fois. Je croyais que c’était sérieux entre lui et moi. Ça avait fait un bon moment que nous étions ensemble et tout allait pour le mieux, enfin. Pour le mieux, c’était relatif mais… On était parfait ensemble, on se complétait et c’était l’important pour moi. Peut-être pas pour lui finalement. Il s’arrêta de marcher et se retourna vers moi. Il trouvait ça difficile, je le savais simplement en voyant son regard sur moi. Il se sentait terriblement mal et je poussais davantage pour en savoir plus. Pour savoir ses raisons à lui. « Je.. J'en sais rien. Je te jure, il n'y a pas un seul jour où je ne me demande pas pourquoi j'ai fais une telle connerie. » Il s’arrêta quelques instants. Je laissai mon regard divaguer sur nos mains entremêlées, plusieurs souvenirs remontant à la surface. J’eus un léger sourire. Ça me manquait terriblement, tout ça me manquait. J’avais tellement de la difficulté à lui pardonner malgré tout. Je n’avais pas toujours été correcte avec lui, échangeant souvent de place avec ma sœur pour pouvoir le piéger. C’était bizarre, je devais bien l’avouer. Je remontai mon regard vers lui. Il semblait si triste en ce moment, j’avais presque le sentiment qu’il se mettrait à pleurer, à montrer ses sentiments. Malgré tout, il planta son regard dans le mien et se mit a parler. À m’expliquer en quelque sorte. « Cette soirée-là, Erza m'avais monté la tête vis-à-vis d'un garçon que tu fréquentais, il était énervé et jaloux de ne plus avoir Noheyla alors de fil en aiguille je pense que c'est partit de là. [...] Je pense que j'ai eu peur, cette fille s'est présenté devant moi et j'ai eu peur que tout devienne un peu trop sérieux entre nous et en même temps que tu me laisse... Je sais c'est stupide et incompréhensible mais... J'ai tellement de sentiments envers toi que parfois c'est difficile de tout contrôler. C'est comme si... » Il avait eu peur que ça devienne trop sérieux entre nous ? J’allais tuer Ezra, c’était certain. Comment réagir face à ça ? Incompréhensible, oui, vraiment. Je continuai de soutenir son regard, tentant de refouler les larmes qui voulaient absolument sortir. « Il fallait toujours un truc qui fait qu'on ne peut pas être ensemble éternellement. Tu vas me trouver idiot parce que maintenant c'est tout ce que je demande, d'être juste avec toi. » J’eus un rire nerveux, vraiment nerveux. Qu’est-ce que je pouvais dire face à ça ? Je détournai le regard vers la mer, une larme coulant le long de ma joue, et puis une autre. Bon, je flanchais. Je n’avais pas pleuré depuis une éternité. J’étais toujours forte, je montrais rarement mes émotions… mais merde. Merde quoi ! J’avais vu dans son regard qu’il était désolé, qu’il était triste et qu’il regrettait amèrement ce qu’il avait fait. Il fallait un truc qui fait qu’on ne puisse pas être ensemble. Connerie. Il voulait voir si notre couple était invincible ou quoi ? Avec ma main de libre, j’essuyai tranquillement les larmes qui coulaient le long de mes joues. Je l’avais cherché, j’avais voulu savoir. « J'ai eu peur de te perdre, voilà la raison. Tu me filais entre les doigts et j'ai eu peur de te perdre. » Peur de me perdre. Peur de me perdre. Je répétai ces mots dans ma tête plusieurs fois avant d’assimiler vraiment. Tout ça à cause d’Ezra, qui était fâché et jaloux de notre histoire vu que No et lui, ça ne fonctionnait pas comme il le voulait. Je secouai la tête, impuissante face à tout ce qu’il venait de dire. « Tu sais si tu veux partir, tu peux après tout je ne mérite pas que tu sois là. » Et il lâcha ma main. Je la laissa retombai à mes côtés, le long de mon corps. Je retournai mon regard vers lui, même si j’avais encore les yeux rougis par les larmes. J’étais triste, trop triste. En colère aussi, mais moins que je ne l’aurais imaginé. Il me faisait tellement mal, tellement souffrir. J’avançai légèrement vers lui, même si nous étions déjà assez près l’un de l’autre. Il était plus grand mais bon dieu. Je devais le faire, ça me ferait du bien. Je levai ma main et sans plus attendre, je le giflai. Les larmes se mirent à couler le long de mes joues, un sanglot sortant de ma bouche. Je savais que ça ne lui ferait pas tant mal vu ma force, mais bon dieu que ça me faisait du bien. «Et pourquoi croire ce qu’Ezra t’avait raconté ? Tu le sais qu’il était jaloux. Peur, t’avais peur de me perdre ! Tu croyais que coucher avec une autre nous rapprocherait peut-être ?» J’allais probablement devenir hystérique dans les prochaines minutes, mais je m’en foutais. Je tentai de calmer mes pleurs, sans succès. Je flanchais, littéralement. «Tu… tu voulais juste voir si on allait surmonter ça. Tu voulais juste voir si on était plus fort. Merde Isaac. C’est tellement stupide… mais tellement stupide.» Ma voix était montée dans l’aigüe, comme quand j’étais en colère. J’essuyai une nouvelle fois mes larmes. Je détestais avoir l’air faible comme ça, mais en même temps, ça faisait tellement de bien. J’avais envie de crier ma souffrance au monde entier s’il le fallait. «Je vais tuer ton frère. J’te jure, je le tue dès que je le vois. » Je fabulais un peu. J’étais fatiguée, tannée. Les larmes continuaient de couler sur mes joues et sans vraiment m’en rendre compte, je déposai ma tête contre le torse d’Isaac. J’en avais besoin. Est-ce que je lui pardonnais ? J’eus un nouveau sanglot tout en murmurant un «Bon dieu que je peux te déteste Weaver, si tu savais…» Ce qui était en partie la vérité. Je le détestais, mais je n’pouvais m’empêcher de l’aimer. Je fermai les yeux. Être près de lui comme ça me réconfortait en un sens. Sentir son odeur, sa présence en général. Il avait été honnête, quand même. Je ne pouvais pas partir, non. Une part de moi le voulait, mais l’autre non. Ce n’était pas encore gagné pour Isaac par exemple, mais… Il avait eu le mérite d’être honnête. Avec une petite voix, je poursuivis «C’est parce que j’ai changé, que tu pensais ça ? Que ça durerait pas ?» J’avais l’air d’une bipolaire à agir ainsi. Weaver ne m’avait probablement jamais vu dans un tel état. Ça prouvait que je l’aimais, à en mourir probablement.
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MessageSujet: Re: Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet. Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet.  EmptyJeu 29 Déc - 2:50

❝ What do you want ? - What I wanted was you ❞


Life is too short for so much sorrow. Je m'étais préparé à toutes les situations. J'avais choisit la classe parfaite afin d'affronter cette bataille et j'avais enfilé une tenue pratique afin de survivre aux imprévues, malheureusement j'en étais venu rapidement à la conclusion que être bien préparé comme dans call of duty dans la vie réelle ça ne menais strictement à rien. Une noble guerre ça n'existait pas, d'ailleurs il n'était même pas question de guerre, ni même de règlement de compte, on suivait la logique des choses ; les étapes qui nous mèneraient à une paix parfaite. Ce que j'avais pu faire cette nuit-là était impardonnable même moi, je ne sais pas si j'aurais pu lui pardonner. J'aurais certainement été dans fou de rage, j'aurais réagis surement de manière plus impulsive, si ça avait été elle et c'est bête à dire, je ne sais même pas si j'aurais fait l'effort de l'affronter. Je l'aurais fait, une partie de moi sait que je l'aurais fait car j'aimais cette fille et je ne comprenais pas comment j'avais pu être aussi idiot pour tomber dans le piège de tous les autres crétins. J'étais plus intelligent que ça après tout mais parfois malheureusement ça ne suffisait pas. Erza la voix de la raison, l'alcool la voie de la dérision. Il fallait réellement être stupide pour avoir cédé aussi facilement à la première fille qui essayait de vous mettre le grappin dessus, il fallait vraiment être stupide pour briser ce que j'avais de plus précieux dans ce monde et surtout il fallait vraiment être stupide pour écouter un frère jaloux comme pas deux. Intelligence, stupidité, jalousie, un cocktail parfait, un cocktail explosif qui vous brise à tout jamais. Il y a quelques semaines j'aurais été incapable de répondre à sa question, il y a quelques jours j'aurais surement inventé un prétexte bidon et maintenant je me sentais à demi-fière d'avoir fait une rapide auto-analyse de moi-même afin de lui répondre correctement à cette fichu question qui était ; pourquoi ? Nous avions tellement souffert à cause de moi, j'évitais de m'imaginer ce qu'elle avait pu ressentir car j'étais certains que mon imagination ne serait pas à la hauteur de la douleur que j'avais pu lui engendrer. Physiquement comme intérieurement j'étais brisé en mille morceaux, elle n'avait pas besoin que je lui fasse goûter aux joies que sont les déceptions amoureuse. Non, la vie est bien trop courte pour ces conneries. Elle était passé du rire nerveux aux larmes, j'avais du mal à rester de marbre face à cette situation et pourtant j'avais continué à tenter de me faire pardonner. Je ne pouvais pas employer les mots bateaux qu'étaient désolé & compagnie, non je devais lui faire comprendre ; c'était le seul moyen de rester crédible, le seul moyen pour qu'elle sache que je l'étais réellement. Louànn était une personne forte, je l'avais vue que très rarement pleuré et auparavant les seules fois où c'était le cas , c'était seulement de rire. La situation était donc triste et très intense, nos sentiments étaient en ébullitions et rien n'était contrôlé. Elle semblait également déboussolé, perdu et j'appréhendais chacun de ses faits et gestes. Il n'était plus question pour moi d'être maître de la situation, après tout j'étais l'auteur de tous ce qui nous arrivait. Elle me regardais avec ses yeux qui étaient encore rougis par les larmes, un regard tellement triste qui me donnais envie de la serrer fort contre moi, qui me donnais envie de la rassurer et surtout de lui que tout irais bien sauf que... Non je devais me contenter de l'observer ainsi impuissant face à la situation. Elle fit un pas vers moi, nous étions déjà proches l'un de l'autre mais avant que je ne puisse penser à quoi que soit, sa main heurta mon visage de plein fouet. C'était trop difficile, des larmes se mirent à couler le long de mes joues tandis que je la regardait avec un regard remplit d'incompréhension. « Et pourquoi croire ce qu’Ezra t’avait raconté ? Tu le sais qu’il était jaloux. Peur, t’avais peur de me perdre ! Tu croyais que coucher avec une autre nous rapprocherait peut-être ? » elle était dans tous ses états, c'était tellement dur de la voir ainsi. J'essayais de paraître fort mais après tout au point où j'en étais ça ne changerait pas grand chose, ce serait certainement vue comme une interprétation, le mec matcho qui se soucis de son image alors que je n'avais plus rien à perdre. « Tu crois que je le vis bien, tu crois que ça a été facile pour moi ? J'ai merdé ! Comme jamais j'ai autant merdé dans ma vie, Erza est mon frère et sur le moment... J'ai merdé. » je ne savais même pas pourquoi j'avais tenu à lui répondre puisque ma réponse était tout bonnement inutile mais que voulez-vous, j'avais vraiment merdé. « Tu… tu voulais juste voir si on allait surmonter ça. Tu voulais juste voir si on était plus fort. Merde Isaac. C’est tellement stupide… mais tellement stupide. » je baissa les yeux, elle avait raison, elle avait raison sur toute la ligne. Ce qui m’agaçais le plus c'est d'en plus la savoir triste, c'est le fait qu'elle soit en colère. Lorsqu'elle était dans cet état-là généralement sa voix devenait plus aiguë qu'à la normale, comme à présent. Elle était devenue inconsolable, j'essuyais par la même occasion mes larmes levant les yeux au ciel puis les re-déposant sur Louànn qui m'avais totalement effacé de son champs de vision. Je ne savais pas si on allait survivre à cette situation, je nous avait testé. On n'était pas dans un jeu vidéo et j'avais comme si c'était le cas. Nous étions les héros de notre propre histoire, j'avais mis un peu d'action pour savoir si on en ressortirait tous les deux vivants et nous en étions au passage où justement nous allions en connaitre la réponse. J'étais le mec le plus débile du monde. Je nous est brisé et comme un crétin, j'ai oublié que je n'avais pas l'outil pour nous réparer. Je l'aimais, bordel si seulement elle savait à quel point je pouvais l'aimer. J'étais déchiré, cette situation était pesante et lourde dans tous les sens du terme. J'avais envie que l'on me tire une balle en pleine tête histoire que l'on m'enlève cette culpabilité qui me rongeais et qui m'achevais en douceur de seconde en seconde à chacune des larmes qui coulaient le long de ses joues. « Je vais tuer ton frère. J’te jure, je le tue dès que je le vois. » dit-elle tout en posant sa tête contre moi, comme si elle avait besoin de faire redescendre toute cette fatigue que la situation lui infligeait. La sentir tout contre moi m'annonçais déjà une victoire incertaine sur le moment mais une victoire tout de même personnelle parce qu'au fond depuis le début elle aurait pu repartir sur ses pas mais à aucun moment elle ne l'avait fait. Je n'étais pas devenu blanc comme neige mais sa phrase m'avais fait sourire, je n'étais pas contre un règlement de compte d'ailleurs. Je déconne, disons juste qu'Erza fut la base et moi le reste. « Bon dieu que je peux te déteste Weaver, si tu savais… » elle me détestais, c'était comme si je la croyais mais qu'à moitié et en même temps le Weaver qui faisait son retour, ça ne trompais pas. Elle avait toutes les raisons du monde pour me détester, je crois que si j'avais la capacité de me voir, je me serais aussi collé une gifle. Je ne pus m'empêcher de penser sur le moment à Ross & Rachel, nous étions en partit comme eux destinés à se déchirer mais pour mieux se retrouver. Des mots que j'aimerais mettre aux oubliettes parce que ça m'avais coûté de jouer avec le feu avec elle. Nous étions comme eux sauf que j'avais couché avec une autre fille alors que j'étais encore avec ma Rachel alors que la vrai version Ross & Rachel était qu'ils avaient rompu. Je ne pus m'empêcher de mettre mes bras autour d'elle, comme si j'avais envie de la protéger. Je ne la serrais pas fortement contre moi mais disons que rien que la savoir dans mes bras me rassurais. Je me mis à sentir discrètement ses cheveux, c'était comme faire un bon en arrière mais avec la partie tragique que les larmes avaient laissés sur nos visages. « C’est parce que j’ai changé, que tu pensais ça ? Que ça durerait pas ? » sa voix était devenue toute calme, c'est comme si d'un seul coup elle avait baissé en intensité. Jour, nuit, jour, nuit, elle était comme un interrupteur qui disjonctait. Je pense que le changement c'est ce qui m'avais le plus fait peur au finale, elle avait tout pour elle et j'étais égoïste mais je la voulait rien que pour moi. J'aurais voulu lui tatoué sur le bras, she's mine, son of a bitch ! mais bon ça aurait été plutôt mal vue. Je plaisante bien-sur même si ça avait un côté originale en soit, personne aurait eu le même. Je ne savais pas quoi répondre à question parce que je ne pouvais pas admettre c'était à cause de ça. « J'ai douté en partie pour ça c'est vrai et en même temps, il m'étais inconcevable de me convaincre qu'entre nous ça ne durerais pas. Tu m'as fait flippé parce que deux Noheyla, au secours ; mais au fond, on est bien plus fort que ça. Je pense que justement j'ai eu peur que d'autres s'intéressent à toi et que tu te rende compte que finalement ton bonheur est ailleurs qu'avec un pauvre geek inutile dans mon genre. » es-ce que j'étais en train de m'avouer à moi-même que ma réaction ce soir-là était tout simplement dans le but de savoir que notre amour saurait vaincre de tout ? Peut-être bien. Après tout, ma réaction avait été tellement insensé qu'au fond, c'était la seule hypothèse qui tenait la route. C'était comme au casino, j'avais misé notre relation au détriment d'une nuit et malheureusement personne n'avait remporté le jackpot. « Je nous ait testé et j'en suis réellement désolé. J'sais que c'est pas gagné pour que tout redevienne comme avant mais... Ce que je sais, c'est que t'est tout ce que j'ai ; tout ce que je veux, sans toi j'peux pas. » lui dit-je d'une voix également toute calme, j'avais enfin dit ce mot, celui que je ne voulais pas prononcer depuis le début mais il me semblait que je devais le dire au moins une fois ; ça suivait la logique des choses. « Es-ce que tu crois qu'un jour t'arriveras à être moins triste ? J'veux dire à me pardonner ? » j'avais l'air d'un enfant, un enfant qui avait mal au coeur et qui avait seulement envie de retrouver celle qu'il aime. Je savais que j'en demandais trop mais tant pis, je la serrais alors fortement contre moi fermant les yeux attendant sagement sa réponse.
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MessageSujet: Re: Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet. Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet.  EmptyJeu 5 Jan - 18:13

Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet.  Wkst4z
❝ Life is too short for so much sorrow ❞

Oui, je l’avais giflé. Moi, Louànn Moore Cavanaugh, j’avais fait ça. Je vis quelques larmes couler le long de ses joues. Non, il ne pouvait pas pleurer, il ne pouvait pas me faire ça, pas maintenant. C’était la première fois que je voyais Isaac pleurer. Il ne semblait pas comprendre mon geste. Moi non plus. J’avais fait ça sur un coup de tête bon dieu. Rien n’était réfléchi, j’étais beaucoup trop sous le choc pour pouvoir faire quelque chose de raisonnable. « Tu crois que je le vis bien, tu crois que ça a été facile pour moi ? J'ai merdé ! Comme jamais j'ai autant merdé dans ma vie, Erza est mon frère et sur le moment... J'ai merdé. » Non mais elle s’en foutait s’il le vivait bien ou non. C’était son erreur, il devait se sentir mal. Il devait avoir de la peine, c’était plus que normal. Mais lui dire ça comme ça ? Il se prenait pour qui. Je ne relevai pas, peur de ce que j’allais bien pouvoir dire face à ça. J’avais croisai mes bras sous ma poitrine, des larmes coulant toujours le long de mes joues. Il avait fait ça simplement pour nous tester, pour voir si on était un couple solide, fort. Mon œil ouais. Ma voix se perdit dans les aigus, ma colère emportant sur ma tristesse pendant quelques minutes de cet instant. Le fait de le voir baisser les yeux voulait tout dire. Je me mordis la lèvre inférieure, furieuse. Ne rien dire de plus, je ne devais rien dire de plus en cet instant. Je me détournai de lui, faisant face à la mer. Voir les vagues frapper la côte me faisait du bien, me calmait légèrement du moins. La vie n’était pas un jeu vidéo. On n’avait pas cinq vies avant de mourir, on n’en avait qu’une. Les jeux vidéo, c’était pas réel, pas du tout même. Personne ne se battait ici, on n’avait pas besoin de se monde pour vivre une belle vie. C’était insensé. Je soupirai tout en me retournant vers Isaac, les larmes aux yeux, fatiguée de ma petite crise d’hystérie. Je ne pouvais pas lutter de toute façon. Je l’aimais beaucoup trop, en même temps que le détester. Je m’étais avancé vers lui à nouveau, posant ma tête contre lui. Oui, je voulais vraiment tuer son frère. Littéralement. En plus de faire du mal à Noheyla, il avait carrément ruiné notre relation. La phrase que je venais de lancé était sincère en une partie. Elle le détestait oui, mais en même temps… Relation amour haine, bordel que c’était intense. Trop intense pour moi en ce moment. Je respirai plus lentement, fatiguée. Mon cœur rata un battement lorsque je sentis les bras d’Isaac passer autour de moi. Okay, ce n’était pas comme il me serrait habituellement, mais bon dieu que ça pouvait me faire du bien. Je le sentis avancer sa tête vers mes cheveux, comme pour déposer son menton contre ma tête… il le fit pendant quelques secondes avant de s’éloigner. Au plus profond de moi, je savais que mon changement l’avait perturbé… et que c’était en partit pour cette raison qu’il m’avait trompé. Bon, ce n’était pas la meilleure manière de tester une relation, tromper quelqu’un. « J'ai douté en partie pour ça c'est vrai et en même temps, il m'étais inconcevable de me convaincre qu'entre nous ça ne durerais pas. Tu m'as fait flippé parce que deux Noheyla, au secours ; mais au fond, on est bien plus fort que ça. Je pense que justement j'ai eu peur que d'autres s'intéressent à toi et que tu te rende compte que finalement ton bonheur est ailleurs qu'avec un pauvre geek inutile dans mon genre. » Je relevai la tête pour poser mon regard sur lui. Je n’avais pas la force de dire quoi que ce soit de vraiment utile. Je n’étais pas pareil comme Noheyla bordel, loin de là. On se ressemblait encore plus maintenant mais… on pouvait faire encore une différence entre nous. «Tu n’es pas une pauvre geek inutile…» J’avais murmuré ces paroles avec un brin de lassitude. Il n’était pas un pauvre geek inutile, c’était en parti pour ça que je l’aimais. « Je nous ait testé et j'en suis réellement désolé. J'sais que c'est pas gagné pour que tout redevienne comme avant mais... Ce que je sais, c'est que t'est tout ce que j'ai ; tout ce que je veux, sans toi j'peux pas. » Je reposai ma tête contre son épaule tout en fermant les yeux. Il semblait tellement sincère dans ses paroles, mais pouvais-je vraiment le croire ? Une larme coula à nouveau le long de ma joue, ne sachant pas trop quoi faire. Lui pardonner ? Elle devrait probablement. « Es-ce que tu crois qu'un jour t'arriveras à être moins triste ? J'veux dire à me pardonner ? » Je sentis ses bras se serrer davantage contre mon corps. Il attendait simplement ma réponse, ce que j’allais pouvoir dire. «Je.. je.» Je soupirai, relevant ma tête vers lui. Je passai une main dans ses cheveux, penchant ma tête sur le côté pour l’observer. Il avait pleuré, ses yeux étaient rougis et des traces de larmes le montraient sur ses joues. « Probablement… mais… mais ça risque de prendre du temps.» Est-ce que je venais de dire oui ? Que j’allais le pardonner ? Probablement oui, c’est ce que je venais de lui balancer, comme ça. Je levai mon regard vers lui, un peu perdue. Était-ce ce qu’il voulait vraiment, lui ?
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MessageSujet: Re: Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet. Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet.  EmptyDim 15 Jan - 1:57

❝ I'll wait. Forever if I have to. ❞


Le chagrin peut être une chose qu’on peut tous avoir en commun, mais qui est différent chez les autres. Je m'étais imaginé sans elle, j'avais essayé d'accepter la situation et tenté de passer à autre chose ; stupidité. Avant même d'avoir été au bout de mes pensées, j'étais déjà en train de l'appeler tombant directement sur le répondeur ou plus fréquemment sur Noheyla. J'avais essayé de me faire oublier et de me dire qu'il y en aurait une autre sauf qu'une fille comme Louànn ça ne courrait pas les rues. Nous avions été bien trop longtemps ensemble pour que je puisse faire le mec type qui trompe sa copine et qui fou le camps avec la première bécasse qui s'intéresse à lui. Non, ce que nous avions vécu avait été intense et ce que nous vivions à cet instant même était le summum de l’intensité qui pouvait régner entre nous. J'avais brisé sa confiance et je concevais que c'était épuisant d'essayer de savoir, si chacune de mes belles paroles étaient réelles. Je pense que le pire dans tout ça était que j'avais brisé sa confiance. C'était quelque chose que j'avais acquis facilement et maintenant à cause de ma connerie, il y aura toujours cette méfiance d'elle à moi. Recommencer à zéro ? Personne n’a cette chance, malheureusement. Seul dieu savais à quel point j'aimerais être cette exception ; d'avoir le pouvoir de tout recommencer à zéro. Mon coeur battait tellement vite, cela faisait une éternité que je ne l'avais pas eu dans mes bras. Le fait qu'elle ait changé avait eu un impact majeur sur moi, l'effet d'une bombe atomique dans mon cerveau. J'avais peur d'avoir perdu l'ancienne Louànn et ne pas être autant amoureux de la nouvelle. Cette "expérience" dramatique m'avais fait prendre conscience que même avec un nouveau visage, elle resterait celle que j'avais connu, celle dont j'étais tombé amoureux. Au fond, il n'y avait que quelques manières qui avaient changé après le reste je pouvais bien m'y faire. J'étais quelqu'un qui avait ses propres habitudes, elle était mon habitude alors le changement, je l'avalais toujours au départ avec de l'amertume. Je ne savais pas ce qu'elle trouvait de si spéciale chez moi, je me trouvais banale sans aucun intérêt. Un garçon qui aimait jouer aux jeux vidéos et qui pouvait hiberné toute l'année sans que ça change quelque ce soit dans sa vie. Elle était ce qui me faisait tenir la route, ce qui me faisait tenir debout. Lorsqu'elle est partie en Angleterre, j'étais comme désorienté, j'avais perdu mon seul repère, ma seule raison. « Tu n’es pas un pauvre geek inutile… » dit-elle tout en me murmurant ces paroles quelque peu lassé de la situation qui était réellement pesante à la longue. Je réalisais au fil de la "conversation" que tout ce qui s'était produit le soir où je l'avais trompé était une sorte de test. Tout seul, cette hypothèse je l'aurais passé directement à la trappe mais au fond, c'était du Isaac tout craché. J'aimais les tests, j'aimais jouer avec le feu, j'aimais le risque et cette fois, ça avait payé mais dans le mauvais sens. On en ressortirais plus fort c'est sur mais affaiblit, c'était une évidence. Elle posa sa tête contre mon épaule, je me sentais apaisé. J'essayais de me concentrer sur le bruit des vagues, seulement le bruit des vagues qui s’entremêlaient les unes aux autres. Un ange passa pendant une fraction de secondes puis je lui demanda si un jour elle arriverait à être moins triste, si elle arriverait à me pardonner. Après cette question qui me semblait anodine, je la serrait un peu plus contre moi. Je n'attendais pas qu'elle me réponde de manière très positive, un sourire limite m'aurais suffit mais même un sourire, ce serait trop en demander. « Je... je. » dit-elle tout en lâchant un soupire puis elle releva son visage afin qu'il soit face au mien passant une main dans mes cheveux et comme à son habitude, elle avait penché légèrement sa tête sur le côté. Ma tête devait être pitoyable mais je m'en contrefichais, je n'étais plus à ça près. « Probablement… mais… mais ça risque de prendre du temps. » je pouvais quitter mes yeux des siens, je savais que j'avais remporté ma première victoire. Je le voyait dans ses yeux qu'elle était perdu, que c'était surréaliste. « Alors j'attendrais et s'il faut que j'attende toute ma vie, je le ferais. » dit-je tout en plongeant mes yeux dans les siens, nous n'étions qu'à quelques centimètre l'un de l'autre et l'envie de coller mes lèvres aux siennes n'était pas ce qui me manquais. Ce serait un pas de trop et faire un pas en arrière aussi rapidement, serait vraiment difficile à encaisser. Je passa alors à mon tour une de mes mains dans ses cheveux replaçant au passage une de ses mèches qui tombait dans ses yeux. « J'ai jamais voulu qu'on en arrive là, c'est trop dur d'avancer sans toi. » dit-je tout en déplaçant ma main afin de la déposer sur son visage qui était littéralement recouvert de larmes dont j'en était la source. La source de toute cette tristesse, j'étais le méchant garçon, la bête noir de l'histoire. Epoque révolue. J'étais bien décidé à remonter sur mon cheval blanc pour aller reconquérir ma princesse, la seule et l'unique afin de la ramener dans mon royaume enchanté, écrire une nouvelle histoire, un nouveau conte de fée. J'allais être le prince ou si nous étions dans la belle et la bête, j'allais me transformer en une sorte de rouquin à qui on donnerait le bon dieu sans confession. Ça semblait niais mais au fond disney, il n'y avais que ça qui tenait la route en matière de rêve. J'étais perdu dans mes pensées, ma main était toujours sur son doux visage, je la retira alors afin de la déposer sur ses reins. Une musique style slow passait ; c'était certainement le quart d'heure romantique de la fête afin que les mecs puisse "péchos". « Voulez-vous m'accorder cette danse, mademoiselle Moore-Cavanaugh ? » dis-je tout en lui offrant mon plus beau sourire, cette idée avait l'air stupide mais dans la position où nous étions c'était difficile de passer à côté d'une telle occasion. C'était certainement une chance qui s'offrait à nous, pour un tout nouveau départ.
❝ I'm sorry it's all that I can say you mean so much and I'd fix all that I've done. If I could start again I'd throw it all away to the shadows of regrets and you would have the best of me. ❞
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MessageSujet: Re: Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet. Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet.  EmptyMar 17 Jan - 4:55

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❝I won't give up on us Even if the skies get rough I'm giving you all my love I'm still looking up❞

I can't look, I'm so blind. I lost my heart, I lost my mind, Without you. Perdue ? Beaucoup trop oui. Toute cette soirée avait été riche en émotion, d’une intensité incroyable même. Pour moi, Isaac n’avait rien d’un geek inutile. Loin de là. Si j’étais capable de lui pardonner comme je le faisais, c’était parce qu’il avait ce petit quelque chose. Cette chose qu’on recherche tant en une autre personne. Même s’il avait gâché tout ça d’une certaine manière, je ne pouvais pas ne pas lui pardonner. Je me sentais quelque peu stupide par exemple, de le laisser gagner. Enfin, il ne gagnait pas vraiment. Il avait brisé ma confiance, celle qu’il avait su gagner. Il l’avait perdu simplement pour se prouver qu’on allait réussir, qu’on allait être fort. En un sens, son test avait fonctionné. Je revenais vers lui, comme la plus tarée des filles. Merde. Enfin, je me posais encore des questions. J’hésitais beaucoup, j’avais hésité longtemps. C’est pour ça que je l’évitais, pour ne pas succomber. Mon changement lui avait fait peur, comme il aurait fait peur à n’importe quel garçon sain d’esprit. Sauf qu’Isaac avait tenté le tout pour le tout quoi. Ça avait changé ses petites habitudes de vie, son cocon. On était si bien dans nos routines que changer faisait mal la plupart du temps. J’étais si bien malgré tout, collée contre lui, comme avant. Ses bras autour de moi, son souffle, son odeur. Il m’avait tellement manqué, tellement. Noheyla pouvait même le témoigner si elle le voulait. Ma carapace avait fini par fendre et elle avait été là pour m’entendre pleurer, chigner, crier. Bref, défouler ma rage, ma peine. J’avais passé une main dans ses cheveux, comme je le faisais si souvent. Bon dieu que ça me manquait tout ça. Je lui avais murmuré ces simples paroles, incroyable quand même. Oui, j’allais être moins triste, j’allais lui pardonner. Ça allait prendre du temps, mais je l’aimais tellement. . « Alors j'attendrais et s'il faut que j'attende toute ma vie, je le ferais. » Il semblait encore plus près que tout à l’heure. Il avait planté son regard dans le mien en prononçant ses paroles. Même s’il avait fait des conneries, il semblait vraiment le vouloir. M’attenderait-il toute sa vie ? J’en savais rien, pas du tout même. En ce moment par contre, il semblait être la personne la plus sincère sur terre. J’eus un petit sourire lorsqu’il passa sa main dans mes cheveux, replaçant une mèche au passage. « J'ai jamais voulu qu'on en arrive là, c'est trop dur d'avancer sans toi. » Il posa sa main sur mon visage couvert de larmes. Une chance que je ne m’étais pas trop maquillée, ce serait l’horreur. C’était ce genre de pensée qu’Isaac devait redouter de moi en ce moment, et c’est ce à quoi je pensais. Pathétique. Isaac m’avait tellement vu dans des états pire que ça. Une larme coula à nouveau, sans que je le veuille. «Moi non plus, je voulais pas qu’on en arrive là. J’aurais même jamais cru qu’on en arriverait là.» Sincèrement, tout le monde avait droit à son prince charmant non ? Au début, je n’y pensais guère… mais maintenant, avec toutes les phrases qu’Isaac me disait, ce qu’il faisait… Ça me laissait croire qu’il existait vraiment. Qu’il serait là quand j’en aurais besoin. Malgré les erreurs, malgré les bêtises. C’était peut-être invraisemblable, mais je ne me voyais pas avancer sans lui. C’était dur déjà, mais essayer de trouver quelqu’un d’autre ? Jamais je n’en aurais été capable. Peut-être que nous étions fait pour être ensemble ? Cette épreuve nous rapprocherait peut-être plus qu’on le croyait… Je continuai de fixer son regard, le baissant de temps à autre pour regarder ses lèvres. L’envie de l’embrasser était tellement présente que ça me faisait presque mal. Une musique plus douce se fit entendre, venant de la plage. Super. C’était le temps où tous les gars présents tentaient de se ramener une fille à la maison. Je sentis la main d’Isaac partir de mon visage pour se caler contre mes reins. Il n’allait quand même pas… « Voulez-vous m'accorder cette danse, mademoiselle Moore-Cavanaugh ? » Il ne pouvait pas être plus mignon que ça en ce moment. Son sourire me fit craquer instantanément. Il semblait tellement heureux, son premier vrai sourire depuis que nous étions arrivé ici. J’eus un petit rire, trouvant sa formulation mignonne. Romantique à souhait, sur le bord de la mer, la plage, avec la nuit. Wow. Le moment était parfaitement bien choisi. Je passai lentement mes bras autour de son cou. «Avec plaisir, monsieur Weaver.» On pouvait bien jouer le jeu maintenant. Je me laissai guider par Isaac, par la musique. Ce n’était pas une grande danse, loin de là. Plutôt un slow, tranquille, pour profiter de l’instant présent. J’appuyai doucement ma tête sur son épaule, fermant mes yeux. C’était presque un recommencement à neuf dans un sens. «J’aimerais tellement pouvoir te détester pour vrai, tu sais. De m’avoir vraiment fait souffrir… mais je peux pas. Je t'en ai voulu... mais... J'arrive pas à te détester... » La déclaration, wow. Enfin, j’étais sincère. C’était ça l’important. «Tu m’as tellement manqué Isaac.» Je redressai la tête pour l’observer. Il avait l’air pensif lui aussi, tout comme je l’étais. «Vraiment beaucoup.» Isaac continuait de nous faire bouger au rythme de la musique. Bien évidemment, ça n’allait pas être si facile de se faire pardonner, de regagner sa confiance. Il le savait lui aussi. Mais sincèrement, en ce moment même, la seule chose dont j’avais besoin, c’était lui.
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MessageSujet: Re: Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet. Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet.  EmptyDim 22 Jan - 3:13

❝ The thing is when you fall in love it’s kind of like you go crazy. Before you know it, the whole world looks different and then you’ll do anything for the other person. ❞

Everything by Lifehouse
“Cause you’re all I want, you’re all I need, you’re everything, everything.” j'étais un soldat, un soldat affaiblit mais certainement le plus heureux des soldats. Il n'était plus question de faire un pas sans elle, d'avancer vers d'autres horizons et de voir la vie d'une autre couleur, non. Quand je disais que l’attendrait quoi qu'il arrive, j'en était réellement capable. J'étais fou d'elle, il n'y avait pas de mots plus juste pour expliquer ce que je ressentais. A la minute même où mon regard avait croisé le sien, je savais qu'elle était la bonne et non une cause perdue. Ce qui nous était arrivé, personne n'aurait plus le prévoir si nous laissions dieu de côté. Nous aurions eu cette conversation plus tôt, cette affrontement, rien ne se serait passé comme ça s'était passé actuellement. Elle aurait été dans une colère noire, une colère que je n'aurais su calmer, on se serait dit des choses qu'on ne pensait pas et tout serait partit en live Elle m'aurais surement dit mes quatre vérités et je lui aurais dit les siennes ; j'aurais déposé les armes avant même qu'elle n'eus à verser la moindre larme. On se serait littéralement perdu, alors sans doute que cette distance nous avait rendu plus fort, plus solide et que maintenant nous pourrions tout affronter, ensemble. On était peut-être devenu indestructible mais les cicatrices seront toujours là, prête à s'ouvrir pour n'importe quelle raison. J'étais conscient de tout le mal que j'avais fait et j'aurais voulu que ça se passe autrement. Je ne voyais pas ça comme une expérience de vie parce qu'au fond chaque couple à ses malheurs et nous venions de vivre le notre, notre tout premier et peut-être notre dernier, je priais fort pour que se soit le dernier. Nous étions tellement proche l'un de l'autre, je veux dire elle se trouvait dans mes bras et ça il y a quelques heures jamais j'y aurais cru. J'avais envie de la serrer fort contre moi à l’étouffer, je n'avais pas envie de la tuer non plus mais j'avais juste envie de la serrer comme on serre une peluche. Je l'aimais. C'était plus qu'une évidence. Jamais je n'avais autant porté d'affection pour une personne et disons que mise à part mon frère, le seul impact que j'avais sur une autre personne, c'était elle. A défaut de ne pas avoir de parents, j'avais une amoureuse. C'était mieux qu'avoir des parents, ça faisait plus mal certes mais ça en valait la peine. Mes yeux étaient plongés dans les siens, comme si j'avais littéralement coulé, je n'arrivais pas à me détacher de son regard. Elle avait cette grâce, cette aisance, ce regard attrayant... J'observais chacun de ses traits sans aucune exceptions. Elle allait finir par me pardonner avec le temps. C'était surréaliste, c'était complètement dingue. Je n'étais plus à quelques secondes, quelques minutes, quelques jours ou encore quelques mois près. Son sourire était le plus magnifique qui soit, j'avais oublié à quel point il l'était. « Moi non plus, je voulais pas qu’on en arrive là. J’aurais même jamais cru qu’on en arriverait là. » j'étais capable de tout pour elle, du meilleur comme du pire. En posant ma main sur son visage, j'avais pu me rendre compte de tout le mal que je lui avais infligé, un visage meurtrit et accablé sous ses larmes. Même dans cet état là, elle était toujours aussi belle. Une nouvelle larme coula le long de son visage, je ne savais pas à quoi elle pensais mais je l'essuya d'un simple geste, sans poser de questions. Je tuerais pour lire dans ses pensées à cet instant même mais ce serait la tromper une nouvelle fois. J'avais envie qu'on reprenne notre bonne vieille routine qui ne serait plus la même, mais j'étais certains qu'on trouverais autre chose. J'étais attiré comme un aimant par elle, ses yeux m’envoûtaient et nous étions si proche l'un de l'autre. Je voulais l'embrasser regardant de temps à autre ses lèvres mais j'avais peur, c'était stupide, j'avais peur qu'elle me repousse et de tout gâcher une nouvelle fois. Je ne voulais pas aller trop vite, je voulais qu'on prenne le temps de retrouver nos bases. Foutaise, il était juste logique que nous tournions au ralentit pour le moment. Une musique un peu plus douce, m'interpellai et m'arrachai aussitôt sec de mes pensées. Je regardais au dessus de Louànn ce qui se passait, tous les "couples", si on pouvait les définir ainsi se collèrent les uns aux autres, dansant lentement sur le rythme de la musique qui était plus douce que les précédentes. C'est alors que ma main quitta son visage pour venir se poser sur ses reins. Je lui avait adressé mon plus beau des sourires et proposer de m'accorder cette danse, pour ce que je définissais comme un nouveau départ. C'est alors qu'elle passa lentement ses mains autour de mon cou, un frisson parcourra alors mon échine. « Avec plaisir, monsieur Weaver. » j'étais définitivement le plus heureux des hommes. Je m’exécutais alors tout en la guidant doucement veillant à ne pas lui marcher sur les pieds, je n'étais pas un très bon danseur mais les slows c'était mon dada. Elle appuya sa tête contre mon épaule, je ferma alors mes yeux d'un air apaisé étant sur le point de trouver la rédemption. Je ne voulais nullement être ailleurs à cet instant même, dans mes rêves ça n'aurais jamais été aussi parfait que ce nous étions en train de vivre à présent. « J’aimerais tellement pouvoir te détester pour vrai, tu sais. De m’avoir vraiment fait souffrir… mais je peux pas. Je t'en ai voulu... mais... J'arrive pas à te détester... » mon coeur eut un raté, je ne m'attendais pas à ça, je ne m'attendais pas à ce qu'elle me fasse une déclaration aussi sincère. Je ne méritais pas qu'elle me dise ça, je la méritais pas. Elle avait toutes les raisons de me détester et pourtant, ce n'était pas le cas. Elle n'était pas comme les autres, elle n'étais vraiment pas comme les autres et c'est ce que j'aimais chez elle. « Tu m’as tellement manqué Isaac. » dit-elle en redressant sa tête, elle m'avais tellement manqué à moi aussi. Le vide immense qu'elle avait laissé dans ma vie était indescriptible, je ne pouvais pas mettre de mot sur ça. Elle m'avais tout bonnement manqué. « Vraiment beaucoup. » je ne cessais pas de la regarder et continuais de nous faire avancer sur le rythme de la musique. Je songeai à ma réponse quand à tout cela et mon coeur ne cessait de s'emballer. Mes yeux se déplacèrent sur ses lèvres, je rapprocha alors ma tête plus près de la sienne puis sans même réfléchir pendant une seule seconde, mes lèvres se collèrent aux siennes. C'était en quelque sorte une réponse comme une autre et elle semblait parfaite à cet instant même. Ce baiser dura plusieurs secondes, des secondes tout bonnement magique. Je détacha mes lèvres à contre coeur, plantant mes yeux dans les siens. « Tu m'as tellement manqué aussi, Louànn. » personne ne s'était jamais autant soucié de moi, qu'elle. Je n'avais pas de parent et ceux de substitutions qu'on avait eu avec Ezra, on ne pouvait même pas les qualifiés comme tels. Je pense que si je lui portait autant d'affection, que j'étais autant attaché à elle, c'était en partie à cause de ça. Je me rapprocha encore une fois d'elle, sa tête était contre mon épaule puis je ferma les yeux continuant de la guider. « Je t'aime. » dis-je en lui chuchotant dans son oreille. Je me sentais stupide, j'avais l'impression d'avoir fait une boulette. C'était peut-être trop tôt pour lui dire ces trois mots, c'était sans doute prématuré mais ça m'avais échappé parce que bon sang, je l'aimais bordel. Cela faisait tellement longtemps que je voulais le lui dire car au fond, on ne se l'était jamais dit directement et en les prononçant j'avais la terrible impression d'avoir réellement été trop vite. J'étais dingue, je devenais dingue. « Je, je suis désolé, j'aurais pas dû, enfin excuse-moi. » J'étais de retour face à elle, cette fois-ci j'avais un air désespéré et ne la regardait pas dans les yeux. J'avais envie de prendre mes jambes à mon cou ou de rembobiner la scène.


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MessageSujet: Re: Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet. Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet.  EmptyJeu 2 Fév - 4:18

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❝I won't look, I'm so blind. I've lost my heart, I've lost my mind. Without you.❞

J’aimais être honnête. C’était rare que je cachais mes émotions ou que je disais n’importe quoi. Habituellement quand je parlais, c’était sincère. J’avais vraiment eu envie de lui dire, qu’il m’avait terriblement manqué, que j’aurais voulu le détester. Qui ne l’aurait pas voulu de toute façon ? Il avait quand même couché avec une autre fille, j’avais été en colère et pouff, je lui pardonnais. Enfin, ce n’avait pas été facile mais…Bordel, je pouvais pas faire autrement. Mon histoire devait se terminer comme dans les contes de fée. J’avais planté mon regard dans le sien, comme je le faisais souvent avant. Je lui fis un léger sourire, heureuse en cet instant. Je venais de parler comme une enfant de cinq ans qui revoyait son petit copain pour la première fois depuis une éternité. Bon dieu, que m’arrivait-il ? Je ne parlais jamais comme ça habituellement. Mon cœur se mit a battre plus vite un peu, sa cadence augmentant graduellement. Isaac continuait de nous faire bouger lentement au rythme de la musique. Il était bon dans ce domaine là, les slows tout calme. Il approcha son visage davantage du mien, ses lèvres se posant contre les miennes la seconde d’après. Je fermai les yeux, profitant de l’instant présent, de ce baiser. Mon cœur rata un énième battement. Cette soirée allait finir par me tuer, c’était pratiquement certain. Je le sentis se reculer légèrement pour planter son regard dans le mien. Chacun notre tour dis donc. J’aurais aimé que ce court moment dure beaucoup plus longtemps en fait. « Tu m'as tellement manqué aussi, Louànn. » Je lui fis un nouveau sourire, heureuse de l’entendre dire même si je le savais bien. Avec les nombreux messages que Noheyla m’avait fait, ceux laisser sur le répondeur… c’était d’une évidence qu’Isaac s’était ennuyé. Je passai une main dans ses cheveux avant d’appuyer mon front contre le sien. Isaac était l’une des personnes les plus importantes dans ma vie, même s’il m’avait fait du mal. Il occupait une si grande place dans mon cœur, dans ma vie que je ne pouvais pas m’en séparer. C’était un peu comme Noheyla, mais dans une sorte de relation différente. Je reposai ma tête contre son épaule lentement, profitant du moment présent. Je n’avais rien à dire d’autre, tout était tellement parfait en cet instant. La musique, la danse, lui. « Je t'aime. » J’ouvris les yeux subitement. Quoi ? Comment ? Hu. J’étais perdue, totalement perdue même. Est-ce que j’avais bel et bien compris ces trois mots, ces trois petits mots murmurés au creux de mon oreille ? «Que.. quoi ?» Okay, c’était une réponse très peu constructive qui ne répondait absolument pas à ce qu’il venait de dire mais… j’étais sous le choc quand même. On ne se l’était jamais vraiment dit. Enfin, pas de cette façon non. Jamais même. C’était quelque peu… pas étrange mais.. Bref, c’était spécial, je ne m’y attendais pas du tout non plus. « Je, je suis désolé, j'aurais pas dû, enfin excuse-moi. » Je ne savais pas quoi dire, sérieusement. Il s’était reculé un peu, évitant de me regarder, observant les alentours, l’air stressé. Est-ce que je devais lui répondre que moi aussi, je l’aimais ? Non, j’étais pas prête pour ça. Pas tout de suite. On venait de se réconcilier… Je me mordis la lèvre inférieure. Je n’pouvais pas lui dire que c’était pas grave, qu’il avait fait une erreur puisque ce n’en était pas une. Il m’aimait vraiment, vraiment beaucoup. Surtout avec le visage désespéré qu’il avait en ce moment. Je posai ma main contre la sienne, murmurant à mon tour «Hey… c’est okay. Fait pas cette tête. Ça va juste.. un peu vite, c’est tout.» Je passai une main sur sa joue, espérant le faire sourire un peu, qu’il tourne son visage vers moi au moins. Je me levai sur la pointe des pieds pour déposer un bref baiser contre ses lèvres. Il savait que je l’aimais, j’en étais certaine. Sinon je ne serais pas ici en ce moment non ? Je ne pouvais juste pas dire…que je l’aimais bang, comme ça, même si c’était la pure vérité. Je passai une main dans ses cheveux à nouveau pour les ébouriffer quelque peu. «Ça te dit de partir ? On pourrait aller chez toi…» Invitation subtile ? Peut-être.
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MessageSujet: Re: Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet. Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet.  EmptyVen 2 Mar - 16:00

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❝ Let's waste time chasing cars around our heads, I need your grace, to remind me, to find my own. If I lay here, if I just lay here, would you lie with me and just forget the world? ❞

Je passais le plus beau des moments avec la plus magnifique des filles qui existait sur cette terre. J'étais sacrément chanceux, je vous jure c'était encore mieux qu'être le roi du jeu vidéo ou encore de n'importe quel role play. Nous avions partagé un slow, certainement le meilleur des slows et j'avais fini par l'embrasser. La tentation était trop forte, j'étais faible et incapable de lui résister ; surtout dans des moments comme celui-ci. J'ai bien cru cette-fois que mon coeur allait se barrer en courant, en me laissant savourer ce moment comme-ci c'était le dernier. J'avais laissé durer ce baiser pendant plusieurs secondes, cela faisait tellement longtemps. Le temps s'était arrêté pendant ces quelques secondes, il n'y avait qu'elle et moi. Tout se passait encore mieux que tout ce que j'avais pu m'imaginer et dieu seul sait à quel point j'en avais rêvé de ce moment. Après m'être détaché de ses lèvres à contre coeur, je n'avais pu m'empêcher de lui dire qu'elle m'avais manqué, terriblement manqué. Il fallait qu'elle le sache et surtout je pense qu'elle avait besoin de l'entendre, au fond cela apportait un certain réconfort. De plus, son sourire en disait long sur ce qu'elle pensait, elle avait arrêté de pleurer et pour moi, c'était la plus belle des victoires. J'étais pire que mordu, Louànn Moore-Cavanaugh avait un pouvoir puissant sur moi, je dépendais de cette fille autant qu'Ezra dépendait des jeux vidéos. Dans l'avenir je devrais songer à rédiger une liste des choses à ne pas faire avant de mourir, afin d'éviter de refaire une aussi grosse boulette. De plus, ce n'était pas une boulette contrôlé, c'était genre une énorme, une gigantesque de boulette. Néanmoins, j'étais certains que cette pseudo expérience ne ferait que nous renforcer, c'était triste à dire mais c'était la réalité. On s'était relevé ensemble et maintenant, on serait capable de tout affronter. Louànn avait eu raison depuis le début, en même temps elle me connaissait sur le bout des doigts car même si rien était intentionnelle ; l'alcool avait eu raison de moi. Le moment était tellement parfait, j'avais l'impression que nous étions comme le phoenix, c'est-à-dire en pleine renaissance. ❝ I don't want this moment to ever end, where everything's nothing, without you, I wait here forever just to, to see you smile, 'cause it's true, I am nothing without you ❞ Je me sentais bien et justement un tantinet trop bien... Tout naturellement, je lui avais chuchoté dans le creux de son oreille, entre deux pas de danses les trois mots, les sept lettres. « Que.. quoi ? » Pourtant je devrais me sentir le plus heureux du monde mais ce n'était pas le cas. C'était beaucoup trop tôt, elle venait juste de me "pardonner" et j'étais l'idiot qui accélérais les choses, en lui disant ce qu'il avait sur le coeur. J'allais lui faire peur, elle allait partir en courant, j'étais stupide. C'était comme lui jeter une bombe à eau en pleine figure et pourtant, je ne regrettais pas. D'un côté oui, d'un autre non parce que je l'aimais ; je l'aimais comme un fou, comme un soldat, comme une star de cinéma. Ma tête allait finir par exploser, je n'avais pas pensé autant depuis un petit moment, c'est pour cela que j'avais fini par m'excuser. C'était la moindre des choses, je ne voulais pas qu'elle me file entre les doigts une nouvelle fois. Elle avait l'air déboussolé, je m'étais éloigné d'un pas en arrière tout en baissant la tête, je n'avais pas la force d'affronter son regard. Ça se trouve, elle m'aimais moins qu'avant ? Ou elle ce n'était pas encore réciproque à ce point ; en même temps, bon saaaang que c'était trop tôt. J'étais en train de me décomposer physiquement et mentalement, au fond c'était pas plus mal. Ce qui était dit est dit et ce qui était fait est fait. Elle posa sa main contre la mienne puis elle me murmura à son tour quelques mots. « Hey… c’est okay. Fait pas cette tête. Ça va juste.. un peu vite, c’est tout. » je n'étais pas déçu qu'elle ne m'ait rien dit, je m'en voulais juste beaucoup. J'avais la sale manie d'être maladroit, elle n'avait pas besoin de me dire qu'elle m'aime pour que je le sache parce que je le savait parce qu'elle ne se serait pas autant accroché ce soir, si ça n'avait pas été le cas. J'avais l'impression d'être mon propre psychiatre à force d'en fréquenter, j'étais devenu plutôt fort. Je m'imaginais le pire et après je réfléchissais sur le pourquoi tu comment puis je trouvais une conclusion qui me semblais juste. Elle se mit sur la pointe des pieds, c'était trop mignon à chaque fois qu'elle faisait ça puis elle déposa un léger baiser. Je releva ma tête puis lui adressa l'un de mes plus beaux sourire, un peu crispé mais un beau sourire tout de même. C'était le genre de sourire qui se voulait rassurant dans le genre ; " don't worry, it's okay. " « Ça te dit de partir ? On pourrait aller chez toi… » je fis mine de réfléchir pendant quelques secondes afin de la faire languir par pure sadisme de ma part. « J'allais te le proposer. » dis-je tout en lui faisant un sourire tout mignon. Je lui tendis mon bras afin qu'elle passe le sien à travers le mien puis je l’entraîna avec moi en direction du sanctuaire des Weaver-Jacobson. Heureusement, nous n'habitions qu'à quelques minutes de la plage, j'étais même certains d'où on était on aurait pu l’apercevoir tellement cette villa était grande ; Ezra où la sur-dimensions de ses ambitions. « Et voici, l'immense demeure des plus beaux, pour les autographes c'est à la sortie. » dis-je de me manière sarcastique, je savais que je l’agaçais et l'amusait à la fois lorsque je faisais ma pseudo star. Nous n'habitions vraiment pas loin, c'est limite si la plage n'était pas notre jardin. Je la laissa passer devant moi et franchir ainsi le seuil de la porte avant moi puis je pris sa main d'un air naturel. C'était le moment de l'inspection, je partis en direction du salon et de la cuisine afin de voir si Ezra était parmi nous. La télévision était éteinte, il n'y avait aucune trace de chips ou encore de tâche suspecte du genre ketchup mélangé à la mayonnaise sur les éléments de cuisine, j'en concluais donc qu'il était partout sauf ici. « Le grand manitou est de sortie, nous avons la maison pour tous les deux. » C'était vraiment bizarre, je veux dire cela faisait tellement longtemps qu'elle n'était pas venue ici. J'avais l'impression de me retrouver quelques mois en arrières, c'était plutôt cool. « Je te propose qu'on aille dans ma chambre et que je te défonce à call of. » où les bonnes vieilles habitudes, je ne lui laissait même pas le temps de répondre que je montais déjà les escaliers; très romantique n'est-ce pas. J'étais arrivé avant elle dans la pièce qui pour une fois ne ressemblait pas à Bagdad, en faite c'était tout le contraire. J'avais saisis la rose que j'avais posé sur le lit, j'espérais vraiment que tout s'arrange entre nous, l'air était pure, le lit correctement fait, la télé et l'ordinateur étaient tous les deux éteints. On aurait dit que c'était une sorte de version 2.0. « Joyeuse saint-valentin, un peu retard je te l'accorde mais.. Je me disais que ça te ferais plaisir. » je lui tendis la rose rouge avec un air tout mignon, j'avais l'impression d'être un gosse. Je ne me souvenais plus de notre dernière saint-valentin, c'était simple on l'avait jamais réellement fêté parce que je détestais ça. On se contentait juste de regarder des émissions débiles à la télé, c'était vraiment tordant, on passait un bon moment. Généralement, mes désirs passaient toujours avant les siens, alors en faite je ne savais même pas si elle appréciais cette fête commerciale. J'étais vraiment prêt à changer pour elle mais qui sait, elle appréciait peut-être déjà ce que j'étais auparavant.
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MessageSujet: Re: Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet. Isaac & Louànn — Like Romeo and Juliet.  EmptyVen 6 Avr - 23:36

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C’était comme si nous étions seul au monde sur cette plage. Comme si le monde nous appartenait, comme si nous étions les seuls survivants. Je divaguais peut-être un peu dans mes pensées, mais je me sentais vraiment comme ça en cet instant précis. Il m’avait tellement manqué, beaucoup trop manqué. Même si j’avais tout fait pour ne pas revenir vers lui, avoir l’air forte… tout avait dérapé lorsque je l’avais vu ce soir. En un sens, j’étais contente. Contente de la tournure des événements. J’avais un sourire idiot collé sur mes lèvres depuis quelques temps maintenant. Les larmes avaient séchés sur mes joues. Bref, tout redevenait normal. Enfin, presque à la normal. Quand Isaac m’avait murmuré un simple je t’aime à mon oreille, j’avais figé. Figé oui. Moi, Louànn Moore-Cavanaugh, j’avais figé sur des mots aussi simples et beaux comme ceux-ci. Comment est-ce que je pouvais réagir ? Oui, je l’aimais. Vraiment beaucoup même… Malgré tout, les mots ne purent sortir de ma bouche en cet instant précis. Je regardai Isaac s’éloigner quelque peu et baisser légèrement la tête pour regarder ses pieds. Pauvre nouille que j’étais. C’était peut-être rapide oui, mais c’était lui que j’aimais, lui que je voulais à mes côtés. J’avais posé ma main contre la sienne, mettant une légère pression, pour lui dire que tout était okay, que c’était pas grave. Il n’avait rien fait de mal de toute façon. Je me mis sur la pointe des pieds pour l’embrasser légèrement avant de me reculer à nouveau. Le sourire sur ses lèvres me fit sourire de nouveau. Aller, tout est bien qui fini bien malgré tout. Ça aurait pu être beaucoup plus pire que ça ce soir. Subtilement, je lui avais demandé s’il voulait partir. Pas que la plage était un endroit emmerdant mais… Changer de place pouvait aussi être une bonne idée. « J'allais te le proposer. » Mais oui, évidemment ! Je lui fis un petit sourire avant d’accepter son invitation à prendre son bras. Il allait sûrement m’amener chez lui, ce serait logique puisqu’il vivait hyper près de la plage. « Et voici, l'immense demeure des plus beaux, pour les autographes c'est à la sortie. » Je lui donner un léger coup sur son épaule avant d’en rajouter «Oh mon dieu. Tu crois qu’Ezra voudra signer mon t-shirt ? » Je rigolai légèrement. C’est qu’il n’avait pas du tout changé, pas du tout même. Il restait exactement le même. J’entrai dans la maison avant lui. Il restait tout de même galant Isaac. Ça faisait tout drôle, de revenir dans cette maison après tout ce qu’on y avait vécu. Isaac lâcha ma main pour aller voir si Ezra était dans les parages, ou si la maison était en bel état, une des deux options en fait. Je croisai mes bras tout en continuant d’avancer, avec ce même sourire niais sur les lèvres. « Le grand manitou est de sortie, nous avons la maison pour tous les deux. » Tout seul ? Wow, c’était un exploit qu’Ezra soit sortit de sa propre demeure. «Depuis quand Ezra sort ?» Il s’est passé un truc ou ?» Sous le choc, ouais quand même. « Je te propose qu'on aille dans ma chambre et que je te défonce à call of. » Call of. C’est qu’il rêvait en couleur Isaac. Depuis quand il me battait à Call of celui là ? Bon, ça faisait une éternité que je n’avais pas jouée mais j’étais sûre et certaine que je le battrais à nouveau. Avant que je puisse répondre quelque chose, il était déjà parti dans les escaliers. C’est qu’il perdait pas de temps quand même. Je le suivis quelque seconde après. Non, j’allais pas courir comme une débile pour rejoindre sa chambre, j’étais pas comme ça. Rendue en haut, je fus légèrement surprise. Sa chambre était propre, même l’air semblait plus pure qu’à l’habitude. Je passai une main dans mes cheveux. L’ordinateur ainsi que la télévision étaient toutes deux fermées. Hé ho, c’était une blague ou quoi ? Isaac avait changé à ce point ? Impossible quand même. « Joyeuse saint-valentin, un peu retard je te l'accorde mais.. Je me disais que ça te ferais plaisir. » Hu, juste. Wow quoi. Il m’offrait une rose à la Saint-Valentin ? Même si s’était passé, il y avait quand même pensé. C’était quelque chose, jamais on avait vraiment fêter la Saint-Valentin. Pas que c’était ma fête préférée, mais bon. Fallait bien dire que cette fête commerciale avait ses avantages. «Humm. Juste. Wow.. Isaac. » Je pris la fleur entre mes mains, une légère teinte rosée me montant aux joues. «T’aurais pas du tu sais… C’est juste wow quoi… J’aurais jamais cru que tu ferais ça.» C’était pas méchant comme constatation, mais je savais simplement que ce n’était pas le genre d’Isaac de penser à ce genre de fête commerciale, surtout la Saint-Valentin. Je souriais de nouveau, tout en regardant la rose. Je m’avançai légèrement vers lui avant de l’embrasser tendrement. Je passai mes bras autour de son cou avant et posai ma tête contre son front. «Merci, vraiment.» Je lui fis un sourire. «Tu veux vraiment jouer à Call of ce soir ?»
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