| | | « & on est foutu, vraiment foutu » |pv| |  |
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 | | Sujet: « & on est foutu, vraiment foutu » |pv| Dim 4 Déc - 13:53 | |
| [Seuls les modérateurs ont le droit de voir cette image]« Maman pour la dernière fois ne me rappelle plus jamais ! Tu as compris ? D’ailleurs je me demande comment tu as pu trouver mon nouveau numéro de téléphone c’est la 100ème fois que je le change en 24 heures. » Elle marqua une pause, fit une grimace puis rajouta « ou tu sais quoi ? Never mind ! Ne me rappelle plus jamais. Et non je sais très bien me débrouiller… mais je m’en fous de votre argent…je… MAMAN ! Ora voglio riagganciare mamma. Ciao ». Et sur ce, elle raccrocha. Bon sang, c’était sa première année à Montsimpa et sa mère commençait déjà à l’emmerder. Non pas la peine de la juger je vous préviens dès maintenant. Vous ne savez vraiment pas la relation qu’a Esméralda avec sa famille. Alors non elle n’est pas du tout capricieuse ou ingrate c’est juste que c’est compliqué et… trop tôt pour vous pour connaitre toute l’histoire de la famille Blackheart.
Bref, sentant qu’elle allait bientôt exploser elle fourra sa main dans son sac cherchant les clés de sa nouvelle « demeure ». Si l’on peut vraiment appeler ça demeure. A vrai dire Esméralda a toujours eu un certain rythme de vie et cela ne faisait que l’ennuyer de devoir le changer. En effet, faisant partie des familles les plus riches de l’Italie elle a toujours vécu dans un manoir, un château et en prenant la décision de quitter Rome et de venir s’installer ici ses parents ont du lui bloquer son compte étant persuadés qu’elle retournera en Italie en courant en se rendant compte à quel point la vie est dure si l’on a zéro dollars. Mais Esméralda était déterminée à leur montrer à quel point ils avaient tord et en plus de cela bien qu’elle soit une petite fille de riche pourrie gâtée elle avait des principes et il était hors de question qu’elle revienne vivre avec une famille qui lui a menti depuis sa naissance. Bref revenons à cette foutue histoire de demeure. Bien qu’elle ait quelques économies, Esméralda savait très bien qu’elle ne pouvait se permettre une maison ou un appartement elle n’avait donc pas le choix que de vivre dans la résidence universitaire. Une chambre : rien que ça. Pas de cuisines, rien du tout. Il y avait le restaurant universitaire mais c’était hors de question qu’elle mange là bas. Alors là c’était impossible. Tout de même elle était prête à faire des sacrifices, à changer mais une chose à la fois.
Poussant doucement la porte de la chambre, elle lâcha un soupir en s’apercevant à quel point cette chambre était petite. A vrai dire son placard à Rome était bien plus grand. Elle transporta ses bagages à l’intérieur mais en se rendant compte à quel point son armoire était minuscule elle décida de laisser ses vêtements dans les valises. En faite ses valises étaient bien plus spacieuses que son armoire. Qu’allait-elle faire de sa journée ? Elle n’en avait aucune idée ! En faite les cours commençaient demain et aujourd’hui elle n’avait envie de rien faire : juste un bain pour se reposer. Mais soudain elle se rappela qu’à présent elle devait se nourrir ; oui elle n’avait plus toute une équipe de cuisiniers pour lui préparer tout ce qu’elle voulait manger. Il y avait sa bête noire « le restaurant universitaire », une option qu’elle n’envisagerait jamais … mais d’un autre côté il y avait le supermarché ! Au moins ! Prenant son sac à main ainsi que ses clés, elle ferma la porte de sa chambre et descendit les escaliers menant au parking de l’université. Une voiture, elle devait s’acheter une voiture. Mais comment ? Ses économies devaient servir à autre chose : vêtements, nourriture, transport. Le fait de s’acheter une voiture allait la ruiner. La seule solution c’était de trouver un travail. Et elle allait s’y mettre… mais pas tout de suite ! Maintenant il est temps d’aller au supermarché !
Dix minutes plus tard et elle était arrivée. Oui elle avait préféré marcher plutôt que de prendre un taxi non seulement c’était tout près de son université mais en plus... moins cher que de prendre un taxi. Lâchant un dernier soupir elle prit un chariot et commença à se promener entre les rayons. Des paquets de chips, des cannettes de Coca, des papiers serviettes… plein de papiers serviettes elle en aura sûrement besoin vu l’état dans lequel étaient les toilettes de sa chambre, des boites de conserve, un paquet de céréales… et boum elle s’arrêta nette devant le rayon de nettoyage. Bon Dieu, c’était la première fois qu’elle faisait face à un rayon de nettoyage. Elle découvrait pour la première fois le nombre infini de marques de nettoyage. Que devait-elle prendre pour nettoyer les toilettes ? Ou pour nettoyer sa chambre ? Aucune idée ! « merda » lançant un juron elle resta là bouche bée en regardant les différents produits de nettoyage.
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| | Sujet: Re: « & on est foutu, vraiment foutu » |pv| Mer 7 Déc - 18:02 | |
| [Seuls les modérateurs ont le droit de voir cette image] La pluie martelait les vitres de ma chambre, j’étais posté là, à regarder la pluie tomber, ce soir j’étais tout seul, j’avais congédié tous les employés pour le week-end, je voulais être seul à la maison, puisque bien qu’ils sont loin d’être envahissant, je veux avoir un peu d’intimité, et je saurais bien me débrouiller seul, je ne suis plus un enfant après tout. Je suis un grand garçon qui sait se gérer lui-même, et puis des pates ce n’est pas sorcier à faire, si ? Je descends pour aller me faire à manger, et là ébahi je vois que le frigo est vide, la gouvernante a du croire que je partais en vacances, et m’éviter au retour de retrouver le frigo rempli de moisissure. Il ne reste plus rien. Je reste devant mon frigo, je sais que je pourrais appeler un livreur mais et demain, je ne vais pas manger chinois ou pizza tout le week-end ! Je me décide à enfiler mon manteau, et braver fièrement la pluie, tel un preux chevalier sur son fidèle destrier, alias ma belle voiture gracieusement payé par papa, et qui vaut bien plus cher que certaines maisons… Je roulais à peine quelques minutes et me garait en trombe devant le magasin, affamé, je me pressais pour avoir le temps de faire toutes mes courses. Je prenais un caddie et commençait à déambuler dans les rayons du grand magasin. Incapable de savoir quoi prendre, je décidais de prendre tout ce dont j’avais envie, tout ce qui pouvait sembler bon, ou tout ce qui semble mangeable du moins, je prenais des milliers de sauces, piquante, au poivre, moutarde… J’enchainais avec du sucré… Les gens qui passaient à côté de moi regardaient mon caddie avec des regards surpris, amusés, échangeant silencieusement des sourires moqueurs. Je décidais de tout reposer et recommencer. Voilà qui serait aussi simple, je prenais soin de regarder les caddies des autres clients et achetait la même chose, oui cela ne pourrait pas me plaire, être infecte, mais je ne trouvais que cette solution pour être raisonnable. Je me faisais malgré tout plaisir sur les sucreries, puisque j’avais l’intention de regarder des films en mangeant toutes sortes de gâteaux, bonbons et buvant les sodas les plus sucrés. Je pourrais ainsi profiter, puisque lorsque le cuisinier était là mon père avait donné des consignes strictes, il voulait des choses équilibrés, puisqu’il sait très bien que je serais capable de manger du sucré à tous les repas, je l’entends encore me dire « il est important d’entretenir notre image de marque fils », mais bien sur papa ! De toute façon, je m’en fiche, c’est son image pas la mienne, et même avec la pire réputation je serais heureux, je n’ai pas besoin de bain de foule comme lui, son prestige est sans doute aussi grand que son égo... Au détour de l’allée produit ménager, je remarquais une brune plantée devant les différents détergents. Alors que je passais derrière elle en poussant mon caddie pour rejoindre une autre allée, elle lança un juron en italien : « merda » Entendre quelqu’un parler italien alors que ce n’était pas Gabriel me fit bizarre, je comprenais parfaitement le juron puisque les premiers mots d’italien que j’avais appris étaient les injures, Gabriel était un super prof de ce côté-là. Je m’arrêtais et lançais à la jolie fille qui était toujours devant les produits. « Y-a des enfants, vous devriez éviter de leur apprendre de nouveaux jurons » Je ponctue ma phrase d’un clin d’œil et continue ; « Je peux vous aider, vous semblez … perdue ?! » Je la regarde, elle est brune, et semble complétement paumée, ce qui me fait sourire, puisque si elle savait, je suis aussi perdu qu’elle, je ne fais jamais les courses, ma gouvernante les fait pour moi, malgré tout le nettoyage je m’y connais, bien que je ne le fasse pas, seulement j’ai vu nombre de fois les employés nettoyer, et j’ai le sale toc de repasser derrière, je suis un brin maniaque, et je retourne toujours chercher les produits pour refaire derrière. Enfin maintenant que j’ai un travail beaucoup moins, mais plus jeune j’ai passé des après-midis à lustrer les meubles. Je suppose donc que je peux peut être l’aider, ou du moins pouvoir l’aider à différencier les produits. |
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| | Sujet: Re: « & on est foutu, vraiment foutu » |pv| Mar 13 Déc - 11:36 | |
| [Seuls les modérateurs ont le droit de voir cette image] Le faite de rester une heure devant le rayon des produits de nettoyage ne fit que compliquer les choses et rabaisser la confiance d’Esméralda par la même occasion. Mais qu’est-ce qui l’a pris de croire pour une seule seconde qu’elle pourrait se débrouiller toute seule ? Elle a toujours été une poupée, une enfant pourrie gâtée qui ne pouvait rien faire par elle-même. Le nettoyage, la cuisine, le ménage… elle s’en est jamais occupée et ce n’est pas maintenant que cela allait changer. Bon sang, elle aurait vraiment du rester en Italie. Oui des questions sans réponses commencèrent à défiler sans sa tête, elle voyait déjà la fin du film : rentrer en Italie en courant . Oui elle était plutôt dramatique comme fille et le fait d’imaginer des scénarios ou des films a toujours été son « passe-temps » préféré. Mais non, elle n’allait pas rentrer en Italie. Certes ça va être plus dur, plus difficile à présent et elle devra sacrifier plusieurs choses et apprendre à nouveau mais elle était prête à relever le défi. C’est peut-être une fille pourrie gâtée mais d’une part non seulement elle n’a pas demandé à l’être mais en plus de cela elle déteste perdre. Elle préférerait crever ici plutôt que prouver à ces parents qu’ils n’avaient pas tord : qu’elle ne pouvait pas se débrouiller toute seule. Hors de question de retourner là bas, vivre avec eux et faire partie de leur stupide « pièce de théâtre » de leur vie basée sur un énorme mensonge.
« Y-a des enfants, vous devriez éviter de leur apprendre de nouveaux jurons ». Une voix masculine la fit violemment sortir de ses pensées. Elle sursauta et lâcha en passant une série d’autres jurons variant entre l’Italien et l’Anglais. Lâchant un soupir, elle se retourna pour faire face à son interlocuteur. « Bien au contraire, les jurons peuvent vraiment leur être utile surtout si c’est en Italien, vous pouvez me faire confiance sur ce point. » Ses paroles furent tout de suite accompagnées d’une grimace. Bon sang, elle devrait vraiment prendre des cours d’Anglais. Son accent ne s’est toujours pas amélioré.« Je peux vous aider, vous semblez … perdue ?! ». Esméralda éclata de rire suite à la remarque du jeune homme. Perdue ? C’est un euphémisme mon capitaine. En faite, elle est dans la merde jusqu’au cou, excusez l’expression. Devant aussi grand nombre de produits elle était plus que perdue. Bon Dieu, comment la vie est devenue trop compliquée de nos jours. « Oui vous n’avez pas tord. Je me suis décidée pour la première fois de ma vie de faire les courses toute seule et là… je comprends mieux pourquoi je n’ai jamais eu le courage de le faire auparavant. » Elle lâcha un soupir, saisit l’un des produits en face d’elle et ajouta en se retournant : « regardez celui là par exemple. Voyez-vous il est écrit que non seulement c’est efficace mais en plus ça sent bon. Le problème cependant que tous les autres produits disent la même chose. Là on se dit qu’il y a vraiment un piège… mais lequel ? ». Oui elle était en totale panique. Esméralda a certes plein de qualités mais aussi beaucoup de défauts plutôt… bizarres. L’un d’eux est lié au fait de prendre une décision, de faire un choix ; oui elle n’a jamais été capable de choisir entre plusieurs choses. A vrai dire elle préfère que l’on choisisse pour elle ou qu’elle ne lui donne pas le choix une bonne fois pour toute plutôt que de lui exposer toute une série d’options.
- Spoiler:
hj: alors primo désolée pour cette affreuse réponse mais j'ai un DS et je n'ai encore rien foutu  & désolée pour cet énorme retard & finalement je promets de faire mieux la prochaine fois  maintenant je vais me flinguer, adios. 
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| | Sujet: Re: « & on est foutu, vraiment foutu » |pv| | |
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| | | | | | « & on est foutu, vraiment foutu » |pv| | |
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