Game, Sex, Pleasure

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J’étais plus ou moins satisfait à l’idée qu’elle ait soi-disant perdu les clefs de son domicile. Non pas par méchanceté, mais parce que ça signifiait qu’elle était apte à rester un peu plus longtemps que prévu. Tout en poursuivant notre route en direction du centre vill,e pour rejoindre mon humble demeure, elle glissa sa main contre mon avant-bras. Je n’étais pas insensible à ce contact entre nos deux corps, mais préférai l’entourer de mon bras gauche, histoire de montrer que –pour aujourd’hui du moins- elle était à moi. J’ai toujours adoré me balader aux côtés d’une belle femme, notamment pour attirer les regards indiscrets des habitants de Montsimpa. Même les cheveux en bataille et habillés de façon peu commode, nous étions à priori le « couple » le plus sexy de la ville. Je n’avais jamais songé à l’impact que notre réunion pourrait avoir sur le regard des gens. J’ai l’habitude d’être longuement observé, ne serait-ce que par les photographes, mais là, c’était comme si les personnes que nous croisions étaient émerveillé par le duo que nous formions. « Je dois avouer que nous formons un duo remarquable » dis-je en toute sincérité à ma partenaire. « Et encore, tu n’as rien vu » pensai-je tout aussi fort. Ce devait bien la première fois que je ne regrettais pas d’avoir laisser mon tout nouveau Q7 v8 au garage. Nous n’étions plus qu’à cinq minutes de la rue des bois et par conséquent, de ma magnifique villa. Oui, en tant que mannequin reconnu et réputé, j’ai plutôt tendance à bien gagner ma vie.

Aujourd’hui était une journée particulièrement agréable ; entre ma rencontre avec Wanda, ce qu’il s’en était suivi et ce que nous comptions faire de notre soirée, je ne pouvais qu’être ravi. Après tout, qui ne le serait pas à ma place ? Malgré le fait que nous soyons à pied, le chemin entre la plage et mon habitation avait été étonnement rapide. Il faut dire que –de mon côté du moins- j’étais très impatient de découvrir les autres atouts que la jeune femme avait à offrir. C’était d’ailleurs une drôle de sensation d’être aussi curieux et désireux à l'idée de découvrir quelqu’un…
Du bout de la rue, nous pouvions dors et déjà apercevoir la maison : le pavillon de ma villa était orné d’énormes palmiers, taillés en fonction de la position du soleil et placés en conséquence. Ce n’était pas vraiment mon idée, je devais même avouer que je m’en serai passé, mais mon jardinier m’avait conseillé que ces immenses arbres seraient plus pratiques et esthétiques. Je pouvais m’estimer heureux d’avoir placé raisonnablement l’argent de mes débuts fructueux, qui quelques années plus tard, avait contribué à l’acquisition de cette charmante petite villa dans la rue la plus aisée de la ville. Les grilles s’ouvrirent automatiquement à notre arrivée et donnèrent à la jolie blonde un aperçu de ce que la maison avait -elle aussi- à offrir. Nous faisions face à un long chemin de gravier, autour duquel se trouvait une grande étendue d’herbe parfaitement bien entretenue, ainsi qu’un petit bassin pour mes poissons Japonais. Mon bras autour des épaules de Wanda ne lui laissait pas d’autre choix que de me suivre vers les quelques marches du perron qui amenait sur la grande porte d'entée en verre semi-opaque ; nous aurions tout le temps de faire le tour du propriétaire plus tard. De plus, le jardin est plus agréable à regrader la nuit, sous les divers éclairages. J’ouvris la porte à l’aide du trousseau de clef que j’avais préalablement sorti de la poche de mon jean. J’entrai de quelques pas dans le couloir avant de me retourner vers Wanda pour lui lancer, un sourire taquin sur les lèvres : « Bienvenue chez moi madame ». En fermant la porte, j’eus l’occasion de me retrouver dos à la demoiselle. De ce fait, j’en profitai pour l’enlacer en positionnant mes mains de part et d’autre de son bassin. De l’endroit où nous nous trouvions, il y avait une vue parfaite sur l’ensemble du salon, qui faisait également office de salle à manger. Je déposai un rapide baisé au sommet de son crâne et me dirigeai vers la cuisine américaine. « Je t’en prie, fais comme chez toi » dis-je comme pour l’inciter à me suivre. Je sortis deux verres d’un des deux placards situés sous la gazinière et lui demandai presque immédiatement : « Tu veux boire quelque chose ? De l’eau, de la grenadine, du rosé ? » On ne sait jamais… Pour ma part, je n’étais pas contre l’idée de déguster un bon petit verre, tant que celui-ci était frais. De toute manière, je suivrai l’avis de mon hôte pour la soirée –ou plus-. En attendant qu'elle fasse son choix et comme si son contact me manquait déjà, je m’approchai de ma belle blonde pour lui susurrer dans le creux de l’oreille : « Si tu ne te dépêches pas te prendre une décision, je risque de m’impatienter et vouloir te ‘prendre’ en plein milieu de la cuisine ». Au final, ma remarque était plutôt dissuasive qu’autre chose. Enfin, je pense qu’avant toute chose, nous avions besoin de reprendre des forces. Sans compter que « Les meilleures choses ont besoin de patience. »

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☠ put your hands on my ass.

Spoiler:

J'avais dépassé les limites. Celles que je m'étais moi-même fixée envers Maël étaient d'ores et déjà dissoutes. Je regrettais de ne pas avoir tenu ma promesse : celle de ne pas céder à ses avances mais que voulez-vous, cet homme m'avait convaincu de goûter à sa chair (...) et j'en redemandais. Je n'étais pas pleinement satisfaite. Enfaite, je désirai goûter chaque pore, chaque parcelle de sa peau pour pouvoir énoncer concrètement un jugement. J'étais une croqueuse d'hommes, lui un grand séducteur .. Nous étions fait pour nous entendre. Après cette petite escapade au beau milieu de la mer, nous n'en avions pas encore fini. J'étais ravie qu'il me propose m'ordonne de poursuivre notre rendez-vous jusqu'à chez lui. Le chemin qui menait jusqu'à son domicile n'avait pas été très long. Mes yeux qui étaient autrefois posés sur mon interlocuteur, dévièrent de leur trajectoire pour croiser la route de cette somptueuse villa qui s'offrait à moi. Maël m'avait donc cachée qu'il avait un porte-feuille bien rempli - dans tous les sens du terme - Légèrement ébahie devant une telle splendeur, je le fus encore plus lorsque les grilles du portail s'ouvrirent automatiquement, nous laissant ainsi la voie libre pour circuler. Ma main s'accapara une nouvelle fois l'avant-bras musclé de mon partenaire avant que ce dernier ne me pousse à gravir les quelques marches menant jusqu'au perron. Là, Maël s'empressa d'ouvrir la porte et me laissa entrer dans son humble demeure. Mon visage s'anima une deuxième fois lorsque mes pupilles se posèrent sur le hall d'entrée puis sur le salon et enfin sur la cuisinière se trouvant à ma droite. « Bienvenue chez moi madame » J'étais obnubilée par toute la richesse qui émanait d'un seul et même endroit. Je me rendais compte que j'avais été bien idiote de ne pas avoir croisé la route du beau brun de suite. Mais, voilà qui était une bonne chose de faite. Je vins à tressaillir lorsque les mains du jeune homme se plaquèrent contre mes hanches. J'eus le réflexe de bon nombre de demoiselles ; pencher ma tête tout en relevant mes épaules. Je ne sentis même pas le baiser qu'il m'offrit sur mon front mais je le vis s'éloigner pour prendre la direction de la cuisine. « Je t’en prie, fais comme chez toi » Je le suivis du regard avant d'effectuer le même trajet. « Pas mal » soupirais-je en contemplant méticuleusement chaque objets se trouvant dans la pièce. Le hall d'entrée était magnifique, regorgeant de bibelots et de tableaux modernes - j'avais d'ailleurs repéré le cadre vide qui était échoué misérablement sur le haut d'une commode - et la cuisinière typiquement aménagée à l'américain semblait tout aussi magnifique bien qu'il ne s'agisse d'une simple cuisine. Sortant enfin de mes pensées farfelues, je posais toute mon attention sur ce beau brin de garçon qui s'apprêtait à me demander ce que je désirai boire. « Tu veux boire quelque chose ? De l’eau, de la grenadine, du rosé ? » Bingo. J'esquissais un sourire avant de caler mon dos contre l'un des rebords de la cuisinière. « Hum .. » feignant de lui répondre de suite, je préférai le faire languir. Rêveuse, je contemplais chaque rebord de la pièce avant de sentir une nouvelle fois la présence du brunet à mes côtés. S'il continuait ainsi, nos galipettes risqueront très prochainement de se poursuivre. « Si tu ne te dépêches pas te prendre une décision, je risque de m’impatienter et vouloir te ‘prendre’ en plein milieu de la cuisine » J'éclatais d'un rire cristallin avant de glisser l'une de mes mains contre son torse désormais froid. Je plantais mon regard dans le sien pour finir par lui répondre, calmement. « Va pour le rosée. J'ai des goûts de luxe, tu devrais le savoir. » Arquant un sourcil, je vins à le forcer de s'écarter pour me laissé passer. Mon index se mit à glisser sur chaque rebord du passe-plat avant de stopper mon acte pour me positionner - une fois de plus, caler contre le pan de la table centrale - face à lui, bras croisés. « Je n'aurai jamais pensé que tu vivais dans une telle maison. Tu me feras faire le tour du propriétaire j'espère ? » Je faisais mine de ne pas avoir entendu sa dernière remarque juste pour faire durer le plaisir. Plus c'était long et plus c'était bon