« Non mais allez-y doucement oui ! » Kalliope tenta de se dégager comme elle le put de l'emprise du policier sur son bras, sans aucun succès malheureusement. Elle émit un grognement ce qui fit ricaner ce dernier et elle le fusilla du regard. Elle prit alors un visage doucereux. « Ecoutez, monsieur le policier, je suis désolée de ce que j'ai fait sur la route, vous savez. J'ai seulement ouvert ma boîte à gant sans regarder la route. Je suis sûre que vous aussi, vous ne savez pas tout faire à la fois... » « Et bien si, justement » Il ouvrit alors la porte d'une cellule et la poussa à l'intérieur nonchalamment. « Je vous mets en cellule de dégrisement et je vous fais crier » Kalliope se renfrogna alors qu'il fermait délicatement l'habitacle et elle serra les barreaux en le fixant nerveusement. « Vous n'avez pas le droit ! » « Trop tard » Kalliope frappa le mur ce qui ne provoqua aucun bruit devant la force qu'avait la demoiselle. « M*RDE ! » Elle partit s'asseoir au fond de la pièce et croisa les bras rageusement. Telle une enfant.
Car oui, au fond, Kalliope était une grande enfant qui ne s'imposait pas réellement de limite dans ses comportements et dans ses façons de faire. Mais Kalliope était ainsi et personne ne pouvait la changer. Et surtout pas ce policier pourrit jusqu'à la moelle, et même sûrement pire d'après elle.
Elle serra les dents et commença à réfléchir longuement. De toute manière, que pouvait-elle faire d'autre à part cela ? Et elle réalisa qu'elle n'était jamais venue dans un poste de police auparavant. Que ce soit pour un problème tel que celui-ci, ou seulement pour porter plainte contre un malfrat ayant emporté son sac à main. Alors qu'elle se riait d'elle-même, la porte de la cellule s'ouvrit de nouveau pour laisser entrer une nouvelle personne. Décidément, il n'y avait pas qu'elle qui avait des ennuis.