Détendue, heureuse et souriante. Tel un enfant ,elle admirait les vagues s’écraser contre les rochers. La fin de vie de ces dernières donnait un certain plaisir à Célizée. Un merveilleux spectacle, jamais pendant sa jeunesse la jeune femme avait pris le temps de se poser et d’admirer simplement. Non, c’était plus difficile. Le temps de s’installer aussi paisiblement lorsqu’elle était jeune lui était presque interdit par ce pére qui avait osé l’abandonnée sans prévenir. Quoi ,qu’elle avait été prévenue qu’elle risquait d’être déçu. Mais, jamais , il n’avait osé la laisser seule sauf pendant qu’il était en prison. Ce qui tracassait vraiment la jeune femme c’était cette lettre qui lui était arrivé peu de temps après son arrivé dans cette ville. Une lettre de son pére. Un homme qui avait disparu depuis bien longtemps de sa vie. Pourquoi maintenant ? Les questions l’envahissaient la laissant perplexe et contrarié.

En quelque seconde la jeune femme s’était déshabillé , laissant ses vêtements sur le sable rejoignant les surfeurs qui se tenaient prêt de l’eau. Elle les rejoignit sourire aux lèvres leurs demandant un cours pour apprendre. Elle rigolait intérieurement cette jolie brune qui savait tout simplement surfer. Elle était assez forte mais c’était assez plaisant de prendre son malin plaisir à rendre chèvre des hommes. Elle monta sur la planche et en chuta directement. Elle fut secouru. Elle se faisait passer pour une petite minette ne sachant quoi faire sur ce genre d’instrument qu’était la planche de surf. Assez vite , elle fût lassé de faire la petite femme parfaite n’ayant rien dans la cervelle ce qui plaisait assez à ces surfeurs. Elle les laissa derrière elle empruntant la planche de l’un d’entre eux. Elle allait au plus loin possible laissant ses souvenirs s’effaçait à chaque fois que ses mains rentrait en contact avec l’eau pour ramer et s’éloigner . Elle fut assez loin , elle s’installa sur la planche attendant : la vague.

Elle ferma les yeux un instant . Laissant les voix de ces petits blondinet lui hurler de revenir que cela était trop dangereux repensant à sa vie de petite fille. Ruiner les riches. Arnaquer était sans doute le mot qui disait vraiment ce qui se passait entre sa famille et toutes ses personnes riches. Elle était une fille d’arnaqueur , elle assumait et celui qui voudrait en démordre risquait cher. Ce qui lui manquait plus c’était le rire de sa mère qui était morte d’un cancer. Ça mort avait été violente , la jeune femme n’avait jamais su la maladie de sa mére on voulait la protéger mais on l’avait détruite. Elle n’avait jamais pu se préparer à cette perte.

Lorsqu’elle ouvrit les yeux ,elle se posta sur la planche voyant une vague parfaite. Elle se redressa profitant pleinement de cette vague qui se transforma en tube. Elle rigola en rendant sa planche a ce mec et coura en direction des rochers pour s’y poster.