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Des vacances, il avait appellé ça des vacances. Il avait dit que ça serait amusant que ça allait être génial. Ezra ne fera plus confiance à Isaac, c'était une mauvaise idée et après il se retrouvait sans internet et ça c'était pas acceptable pour un geek comme lui, c'était comme lui coupé une jambe. Il allait pouvoir se regarder la saison sept de scrubs pour la cinquantième fois. Si Ezra avait su ce qui allait lui arriver il serait premièrement pas venu et deuxièmement il aurait pris un autre dvd. Enfin bon il se résigna à son triste sort, en plus il commençait à pleuvoir, rien ne pouvait être plus déprimant. Il est vrai que le village takemizu est sympa, mais c'était pas son genre, il n'avait rien demandé, Isaac l'avait forcé à venir. Son frère jumeau et lui n'était pas très différent, mais Ezra avait remarqué qu'Isaac avait changé ces derniers temps, d'un côté il avait toujours eu plus de volonté que lui. Puis au bout de quelques minutes Isaac lui avait dit que ça lui ferait du bien de sortir d'ici et d'aller faire un tour. Ezra regarda sa montre il était déjà seize heure et effectivement il n'y avait absolument rien à faire alors il se décida de sortir faire un tour. En longeant le village il remarqua que la petite averse s'était transformé en grosse averse et plus il avançait plus ça empiré. Au final ce fut une vraie tempête, il arriva juste à temps à se réfugier dans un magasin quand il entendit un gros "boom" un arbre venait de tomber un peu plus loin. Il attrapa son téléphone et appela directement son frère et à peine avait-il décroché qu'il l'engueula. « C'était génial comme idée vraiment t'es un génie ! » Puis il entendit la porte s'ouvrir et quelqu'un lui rentra dedans, le faisant presque tombé, il était pas du genre poids plume, mais ça l'avait surpris. Il râla et sans se retourner vers la personne il lança. « Mais vas-y rentre moi dedans, pousse moi et pendant que tu y es marche moi sur les pieds ! » Il était de mauvaise humeur comme à peu près 80% du temps, mais avec la tempête il pouvait que la personne était pressée de rentrer dans le magasin. D'ailleurs le propriétaire avait déserté les lieux il n'avait vu personne en entrant.

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w/ Ezra Weaver-Jacobson

Une envie soudaine de partir assez loin de Montsimpa. Et le seul endroit que Vanity avait trouvé fut le village Takemizu. En fait, elle en avait entendu parler, et voilà pourquoi elle souhaitait y aller. Pour voir d’elle-même tout ce bien dont on pouvait dire sur cet endroit. Elle avait prit un congé indéterminé à l’hôpital. Elle ne savait pas combien de temps elle allait y rester. Elle pouvait très bien faire un aller-retour dans le même jour, tout comme y rester tout un mois. Elle verrait sur place. Elle s’était trouvé une petite maison à louer. Une fois sur place, elle ne fut pas du tout déçue. C’était plus une petite cabane qu’une maison, mais ça la mettait bien dans l’ambiance. Elle était affamée, et la seule chose que le propriétaire lui avait laissée était du thé. Plein de sorte de thé. Comme si elle n’allait boire que ça pendant tout son voyage. Heureusement pour elle, il y avait un magasin pas loin qu’elle avait surprit sur le chemin la menant à la cabane. Mais avant de sortir, elle devait se doucher, et se mettre autre chose sur le dos. En tant que bonne femme, tout cela lui prit plus d’une heure. Elle avait même pensé faire un petit tour, le temps semblait beau. Mais une fois au trois quart de la route la menant au magasin, une averse se renversa sur elle. Super. Elle courut, tout en essayant de ne pas glisser. Elle avait parlé trop vite sur le beau temps. Et pourtant elle n’avait pas chanté dans sa douche… Elle avait mit une petite robe, et c’est tout. Elle venait tout juste de sortir de la douche, si elle avait su elle aurait attendu pour la douche. Enfin, lorsqu’elle vit la porte du magasin, elle l’ouvrit pour y entrer en trombe, sans faire attention autour. Elle en paya les conséquences en fonçant sur une personne, qui ne semblait pas de bonne humeur. Oh, il n’allait pas l’énerver non plus. Il lui proposa de lui marcher sur les pieds, alors elle prit sa parole au pied de la lettre et lui écrasa ses deux pieds avec ses talons. « C’est mieux comme ça ? » Pauvre garçon qui était tombé sur la mauvaise personne. Il allait encore plus détester d’être venu ici, et surtout d’être sortit à ce moment là, et enfin d’être entré dans ce magasin. Vanity s’éloigna de lui pour se promener un peu dans les rayons, tout en se séchant. Alors qu’elle voulait demander de l’aide, pour savoir où était rangées les serviettes, elle remarqua enfin qu’elle était seule avec ce garçon dans ce magasin. Cool, elle allait pouvoir prendre un parapluie gratos et partir.

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Quand Ezra était rentré dans ce magasin, il ne s'attendait pas à ce qu'une autre tornade fasse son apparition dans la petite boutique. En fait il aurait été bien mieux seul sans personne pour venir lui casser les pieds au sens propre comme figurer, c'était un ermite le jeune homme. Quand elle lui écrasa sauvagement le pied, il l'avait déjà mis dans la catégorie folle furieuse. Les filles toutes les mêmes de toute façon. « C'est mieux comme ça ? » Il frotta son pied et avec indignation il lui répondit. « Beaucoup mieux maintenant en plus d'avoir l'épaule déboîté j'ai le pied cassé. » Il regarda autour de lui implorant Dieu, Bouddha ou n'importe qui de lui trouver une sortie sécurisé ou que la tempête se calme, mais c'était encore pire. Visiblement il n'allait pas sortir tout de suite. Ezra regarda la demoiselle se balader dans le magasin. Puis il la vit s'approcher des parapluies et tout en rigolant il lui lança. « Si tu prévois de "prendre" un truc dit le moi que je paye j'ai pas envie qu'on m'accuse d'effraction et en plus de vole. » Et puis elle allait faire quoi avec ? Se la jouer à la Mary Poppins et s'envoler au loin avec ça serait marrant pour Ezra, moins pour elle, sans doute. Enfin c'est pas lui qui irait lui dire que c'est une mauvaise idée, c'est pas vraiment son problème au fond. Elle faisait comme elle voulait, mais lui il n'allait pas risquer sa vie, il y avait encore trop d'opus de final fantasy à découvrir et tellement de jeux auxquels il n'avait pas encore joué, ça serait trop triste. Il se retourna alors brusquement vers elle. « Sinon moi c'est Ezra, fréquemment en cavale et parfois meurtrier et toi ? » Évidemment c'était une blague, le genre de blague que seul Ezra trouver très amusant de faire et le pire c'est que ça le faisait toujours rire. En attendant qu'elle daigne lui répondre il attrapa son portable, aucun réseau, en même temps il n'y avait déjà pas trop de réseau, mais avec cette tempête c'était encore pire. Il allait donc devoir passer un moment ici, il attrapa une barre chocolatée et posant de l'argent sur le comptoir, au moins on ne pouvait pas dire que c'était un voleur.

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w/ Ezra Weaver-Jacobson

On classe très souvent la blonde dans une catégorie à part. Elle n’est pas seulement une petite folle, elle est aussi une je m’en foutiste. Elle fait ce qu’elle veut, avec qui elle veut, au moment qu’elle souhaite. Peu importe ce qu’on peut penser d’elle. Elle vit sa vie telle qu’elle la veut. Rien ne la retient, personne. Il lui avait dit, ironiquement bien sur, qu’elle pouvait lui écraser les pieds, et c’est ce qu’elle fit. Pourquoi ? Pour emmerder le jeune homme ? Pas vraiment. Tout simplement parce qu’elle aime ça. Prendre aux mots pour mots ses interlocuteurs. Il n’avait décidemment pas de chances. « Ca tombe bien tu as une infirmière en face de toi » Et cette fois-ci, elle était sérieuse. Malheureusement, le jeune homme ne la croirait surement pas, après ce qu’elle venait de faire. Une infirmière qui blesse elle-même les gens. C’est malin tout ça. Mais après tout, pourquoi pas. Au moins elle est sûre de pouvoir vivre de son métier. Il faut bien qu’il y ait des blessés là où il n’y en a pas. Même si ça n’avait pas été la raison de son acte. N’essayez pas de la comprendrez, vous n’y arriverez pas, car elle-même ne se comprend pas, et pourtant elle s’aime telle qu’elle est. Bien qu’elle apprécie déjà de pouvoir embêter ce jeune homme, elle ne souhaitait pas non plus devoir rester ici durant des heures. Cela faisait à peine trois minutes qu’elle était ici et elle se voyait déjà s’en aller en piquant un parapluie. Ou encore avoir le pouvoir de téléportation. Apparemment le jeune homme n’était pas d’accord par ce qu’elle tentait de projeter pour se sortir d’ici. Mais elle ne comptait que l’emprunter, dès que ça se sera calmé elle reviendrait pour le rendre. Ou pas, bien sur. « Mais quel gamin ! Ne me dis pas que tu n’as jamais emprunté quelque chose dans un magasin » La première chose que Vanity avait emprunté c’était à l’âge de dix ans, et ça avait été de l’alcool. Depuis, c’était presque devenu une habitude, et elle ne s’était jamais fait prendre. Mais là avec ce garçon dans les parages elle voyait bien qu’elle n’y arriverait pas. Qu’il serait celui qui la rendrait coupable de vol. Très bien ! Elle allait donc devoir rester ici avec lui. Pendant on ne sait combien de temps, au lieu de se calmer, le temps ne faisait qu’empirer. Aux joies des deux jeunes gens. Il voulut faire de l’humour, très bien. Elle lui sera la main, et lui répondit avec un sourire « Enchanté ! Je suis Vanity, officiellement infirmière, officieusement … » elle cherchait. Elle se dirigea vers le rayon des journaux. Elle lut les gros titres : enlèvement de huit enfants en moins de cinq jours. « Bouchère de petits enfants. Si seulement les policiers se rendaient compte qu’il existe une boucherie où il y a beaucoup plus de viandes en ce moment, ils verraient le lien. Mais tu sais déjà tout cela non ? En tant que bon meurtrier ! » Mais d’où lui venait toute cette foutue imagination, à en foutre les frousses ? De son petit cerveau de lectrice amatrice de thrillers. Elle lui prit la main pour l’emmener derrière et sous le comptoir, non pas pour des cochonneries, quoique ça aurait pu être le genre de Vanity, mais là non. « Vas-y raconte moi tout tes exploits… pour faire passer le temps. » Une fois en place, elle lui retira sa chaussure, et commença à lui faire un petit massage. Bon, elle était tout de même gentille. C’était une façon de s’excuser pour ce qu’elle avait fait plus tôt. Vous ne l’entendrez jamais s’excuser. Elle le fait comme ça, mais ne s’excuse pas directement. Il faut donc tout simplement la comprendre.

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