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andie ∞ does that make any sense ?

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MessageSujet: andie ∞ does that make any sense ? andie ∞ does that make any sense ? EmptyMer 25 Avr - 20:49


andie & destan.
' On n’peut pas dire que je tombais amoureux. Je n’tombais pas. En fait, je volais amoureux. '

Je l'attendais, comme un con. Assis sur mon canapé, un verre de whisky à la main, j'attendais que la muse de mon vie daigne me faire le don de sa présence. Une présence délectable et oh combien attendue. Il était vingt-et-une heure passée, je n'avais pas eu le droit à la vision de son parfait visage, de son réjouissant sourire, je n'avais pas eu le droit à la moindre salutation. Son boulot, elle disait. Toujours son boulot. L'excuse à tout. Et moi, j'attendais, terriblement naïf, sombrement con.
Pour une fois dans ma pitoyable existence, j'avais cédé à mes penchants les plus romantiques. Après avoir fini une énième toile, après l'avoir raturée car elle ne frôlait toujours pas la perfection, je m'étais laissé aller à un accès d'idéalisme. Ma bonne humeur était palpable, j'avais dressé une jolie table, avait tenté un repas qui aurait du être délicieux mais qui sentait le cramé, avait allumé quelques bougies, avait réalisé un tableau d'elle parfaitement ressemblant malgré le fait qu'elle avait brillé de son absence, ses derniers temps. Nul besoin de l'avoir sous les yeux pour la peindre à la perfection, son image ne me quittait jamais, et chaque plissement de son visage ne m'était plus inconnu. Elle était gravée là, dans ma mémoire. Et heureusement, ou bien jamais je n'aurais l'honneur de la voir...
J'attendais toujours, comme un pauvre con. Une clope, deux clopes, trois clopes, le cendrier se remplissait de mon désespoir, et chaque cigarette allumée était synonyme de faiblesse. Je n'étais qu'un pitoyable abruti. J'aurais du aller me coucher, cesser de ruminer ma colère et ma rancœur, cesser de tâcher d'oublier ses sentiments ingrats dans ce verre que j'avalai d'une traite, malgré la douleur subite dans ma gorge. Je n'aurais jamais du l'attendre encore, au risque de décupler la mauvaise humeur qui n' était du qu'à elle. Uniquement à elle.
De son absence, elle me rongeait. La jalousie me tordait les entrailles alors que j'imaginai mil scénarios pour justifier ce retard. Je la voyais dans les bras d'un autre, jouir d'un autre corps que le mien, et même si nous ne nous étions jamais juré fidélité, une telle pensée détruisait mon âme. Je ne le tolérerai pas. Je les aurais tué, elle et son amant, avant de me donner la mort si un tel scenario s'avérait véridique.
Aussi, je préférai ne pas y penser, me resservant un verre de cette 'eau' délectable et au goût si délicat. Le whisky était mon pécher mignon. Un pécher dangereux, au vu de ce qu'il faisait de mon âme, de mes humeurs, de mon corps. Sous son emprise, je devenais incontrôlable. Je connaissais ma faiblesse, mon impitoyable faiblesse, cela ne m'empêchait pas de laisser libre court à celle-ci. Au fil du temps, l'alcool était devenu ma drogue. Une drogue qui tourmentait mon âme et faisait fi de poison dans mes relations. Non, dans ma relation. Je n'avais rien d'autre dans ma vie qu'Andie. Elle s'était appropriée mon existence, l'avait rendue telle qu'elle le désirait, et maintenant, je n'étais plus qu'un pauvre erre à la recherche de son attention. Petit à petit, elle semblait m'oublier. Au profit de quoi ? Je n'en savais rien. Et ne souhaitait pas le savoir. Je n'avais plus qu'un désir : la voir me revenir, ou la perdre à jamais. Et alors, je n'existerais plus, ne serait plus qu'une carcasse vidée de sens, vidée d'énergie, vidée d'une raison de vivre. Vidée de tout. C'était toujours mieux que de souffrir en amenant ma chère et tendre avec moi. Si j'avais le courage, je la laisserais tomber. Non pas pour moi, surtout pas pour moi, mais pour elle. Car elle ne le sait sans doute pas, mais elle mérite tellement mieux qu'un être si marginal que moi... La perfection vaut la perfection. Non l'imperfection faite homme.
Je l'attendais toujours, dans l'obscurité, la tête basse, avachi sur ce canapé que nous avions acheté ensembles. Je faisais tournoyer le whisky dans mon verre, d'une couleur noirâtre simplement éclairée par la faible lueur des quelques bougies que j'avais allumé. Quel naïf. Quel romantisme dégoulinant d'hypocrisie ! Quelle tentative désespérée pour sauver un ... un quoi déjà ? Qu'étions nous ? Je n'en savais rien. J'avalai d'une traite ce nouveau verre. Le quatrième, peut-être le cinquième...
Le bruit d'une porte que l'on claque ne tarda pas à se faire entendre. Ah, la voilà enfin, peut-être. Et il n'était pas difficile pour moi de deviner que ma mauvaise humeur retomberait sur elle. Encore. Si seulement elle pouvait cesser d'attiser ma rancœur ! « Inutile de préciser que t'es en retard. » J'éteignis les bougies, une, à une, alors que l'obscurité nous enveloppait. Je ne l'avais toujours pas vu. Je ne voulais plus vraiment la voir. Aucune envie d'une dispute ce soir. Pas encore. Pas toujours. J'aimais cette femme. Et je crevais de trouille qu'elle se fasse la malle. Quelle vie injuste !



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Aeden Chapman
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Aeden Chapman

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MessageSujet: Re: andie ∞ does that make any sense ? andie ∞ does that make any sense ? EmptyMer 25 Avr - 22:14

Quelle heure est-il ? Ca fait des jours que j'ai perdu toute notion du temps. Je ne me lève que pour aller au boulot, et quand je rentre, j'invente n'importe quel prétexte pour retarder mon retour à la maison. Parce qu'il est arrivé à un moment où rentrer n'est plus un plaisir, où ce n'est même plus un soulagement après une rude journée. Rentrer n'est maintenant plus que synonyme d'attendre que le calvaire nous tombe dessus. Alors oui, peut-être que je n'ai pas envie de rentrer. Peut-être que je fais autant d'heures supplémentaires que je le peux afin de ne pas avoir à rentrer, justement. Peut-être aussi qu'après avoir fait plus d'heures que de raison, je me dirige dans le premier bar venu pour tenter d'oublier. Et malgré tous mes efforts, je n'oublie pas. Tu restes gravé dans ma tête, gravé sur ma peau. Qu'est-ce que j'y peux ? Tout ça, c'est de ta faute. Toi et ta foutue peinture, toi et ta foutue bouteille. Toi et ton foutu amour. C'est toi qui nous a rendu comme ça ; déchirants, dramatiques, pathétiques. Je rêve encore de ses journées où je passais le seuil de cet appartement, encore heureuse d'y rentrer chaque soir, retrouvant celui qui faisait ma vie depuis tellement longtemps maintenant, grimpant sur ses genoux alors qu'il était encore accoutumé à peindre, lui sussurrant de faire de moi sa muse, de me mettre sur chacunes de ses peintures. Ces soirées semblent tellement loin maintenant. Presque irréelles. Nous sommes à des kilomètres de ce bonheur presque barbant, si bien que j'ai parfois l'impression que ce n'est qu'un mauvais tour de mon imagination qui me balance en pleine gueule que j'aurais pu être plus heureuse. Si tout avait été différent. Ces mots résonnent parfois encore. Je ne veux plus les entendre, et pourtant, ils me bercent de si belles illusions. Et si la danse m'avait rendue célèbre ? Et si je n'avais pas eu cette blessure ? Qu'est-ce qu'on serait maintenant, hein ? Je te le demande, moi, qu'est-ce qu'on serait ? On ne serait sans doute rien. On ne se serait peut-être même jamais rencontré. C'est si dur à dire et pourtant il faut y faire face. On était pas destiné pour se rencontrer, encore moins destiné à crever d'amour l'un pour l'autre. Quelque fois j'ignore s'il s'agit encore d'amour tant la définition qu'on lui donne est amère. T'appelles ça de l'amour, toi ? Si crier, si se jeter des vases à la gueule, si s'insulter, si pleurer jusqu'à n'en plus pouvoir c'est ce que tu appelles l'amour, alors jackpot, mon ange. Tu as tout gagné. Barrons-nous et marrions-nous, si c'est tout ce que tu attends de moi. Parce que moi, je n'ai plus la force de rien. Je n'ai plus la force de te quitter, plus même celle de t'aimer. Uniquement celle de te détester plus fort que de coutume.

Alors finalement, je rentre. Je sors de ce bar après quelques verres et mes pas me conduisent irrémédiablement vers cet endroit que j'appelais "chez moi". Non, ce n'est plus chez moi. Comment ça pourrait l'être ? Il n'y a plus rien qui m'appartienne, ici. A part quelques vêtements, et aussi quelques affaires qui traînent encore. La petite part de moi, naïve, qui croyait à un avenir meilleur, au bonheur éternel, elle, a disparu il y a bien longtemps déjà. Ici, il ne reste que l'affligeante réalité, celle d'un couple brisé, presque inexistant. Mais à présent, il est trop tard. Trop tard pour remettre tout ça à plus tard. Encore une fois, il est temps d'affronter la pénible réalité. Je perçois exactement chaque détail de la scène qui va bientôt s'imposer à moi. Les détails d'une scène tristement vue et revue, malheureusement. Je viens tout juste de tourner la poignée de la porte avec hésitation que le timbre d'une voix rauque que je reconnais trop m'agresse. « Inutile de préciser que t'es en retard. » Je soupire discrètement sans prendre la peine de répondre quoi que ce soit, tandis que je jette les clés sur la table, déjà un peu trop lassée par la situation. Je pénètre dans la salle d'à côté plongée dans la pénombre, quand je découvre la soirée qu'il avait prévu pour nous. Il ne suffit que d'une charmant attention pour que tout s'envole, absolument tout : la colère et les noms d'oiseaux pour me ronger de remords. A cet instant, même si je n'ai qu'une seule envie, celle de me jeter dans ses bras, celle de m'endormir rapidement en ayant la certitude que rien qu'une seule fois, on évitera les disputes, tout ce que je parviens à faire c'est de lui servir le même baratin que d'habitude.« Je.. Je suis sortie tard du boulot. » Mais c'est déjà trop tard, l'ouragan, lui, encore loin d'être passé, a emporté tous nos repères. Il t'a même emporté toi, et n'a laissé que ta carapace vide, si ce n'est remplie d'un liquide qui m'écoeure jusqu'au plus profond de mon être. Alors, rien que ce soir, à défaut de t'avoir toi, il me reste au moins les souvenirs de notre bonheur - bien que bref - passé, et les espoirs déraisonnés d'un amour sans condition.
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MessageSujet: Re: andie ∞ does that make any sense ? andie ∞ does that make any sense ? EmptyJeu 26 Avr - 20:59


andie & destan.
' On n’peut pas dire que je tombais amoureux. Je n’tombais pas. En fait, je volais amoureux. '

Je ne savais plus quoi penser de notre histoire. Au début, tout avait semblé si simple, si évident, Andie était devenue à mes yeux celle que je ne pouvais décemment pas laisser passer. Ma folie s'y était opposée tout autant que ma raison, et pourtant, mon coeur avait gagné cette lutte acharnée, un coeur que je lui avais offert en son intégralité, trop confiant, trop amoureux pour daigner lui cacher quoi que ce soit. Petit à petit, je lui avais offert mon âme. Une âme pourrie jusqu'à la moelle, mais la mienne. Je ne pouvais la changer, malgré toute la meilleure volonté du monde. Et mes efforts restaient vains..
Les bougies s'éteignaient peu à peu sous mon souffle, et l'obscurité nous enveloppait à l'image de la colère qui me submergeait. L'alcool tapait sombrement à mes tempes, et je craignais le moment où j'entendrais sa voix, ou je poserais mon regard dans ses iris effrayé. Elle semblait terrifiée. La femme que j'aimais n'était même plus capable de ressentir une once d'apaisement face à moi, et elle attendait avec une appréhension non dissimulée la colère qui ne tarderait pas à tomber. Le regard qu'elle portait sur moi me détruisait aussi surement que le ton de sa voix et cette excuse bateau si souvent entendu me tira un sourire de dégoût. Au boulot, oui. Encore. A se taper un collègue ?
Je l'aimais toujours, c'était indéniable. Mes sentiments que j'exécrais tant, alors qu'ils n'avaient fait que me rendre meilleur de longs mois d'un bonheur dénué du moindre nuage, n'avaient pas vacillé, ne s'étaient pas consumés comme la cire des bougies que j'avais allumé pour elle. Je n'y mettais pas de la mauvaise volonté, puisque mes efforts étaient sincères. Mais elle, si insouciante, si arrogante et rancunière, ne pardonnait pas le moindre de mes écarts. Et indéniablement, elle m'en voulait. A crever. Alors mon amour brillait seul, incapable de s'avouer aux yeux du monde, il éclaboussait mon coeur d'une lumière dorée qui resterait inconnue aux yeux d'Andie. Elle n'aurait pas été capable de comprendre.
Je mis quelques secondes à réfléchir, toujours dans le noir, avant d'allumer enfin la lampe et de faire le jour sur cette scène pathétique qui promettait de n'être pas originale. Toujours la même rengaine, toujours la même dispute. Les cris, la colère, la haine même, des saloperies balancées en pleine gueule, puis nous irons probablement nous coucher en se tournant le dos, blessé l'un comme l'autre dans notre fierté, notre orgueil, notre amour. Enfin, moi. Je ne me faisais plus aucune illusion sur ses sentiments, ils avaient intégralement disparus. Mais alors, pourquoi restait-elle ? Une question promise à demeurer sans la moindre réponse. Jamais elle n'aurait le courage de m'admettre les raisons de sa présence (bien que fortement diminuée) en ses lieux. Elle préférait fuir notre logement, fuir ma vision, fuir mon existence, fuir nos disputes et nos cris. Je la comprenais, finalement. Malgré la douleur, je parvenais encore à lui offrir des circonstances atténuantes. Sombre con. « Le boulot ouais. Avec qui cette fois, hm ? Qui t'as donc tenu compagnie si longtemps ? Si tu veux, je peux même m'amuser à deviner son prénom. » Ma rancœur était palpable, et transparaissait dans ma voix. Cette brute de jalousie transperçait sans arrêt mon coeur de millier de poignards. Et moi, je ne faisais que souffrir. Sans interruption. Une souffrance qu'elle mettait un point d'honneur à poursuivre.


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MessageSujet: Re: andie ∞ does that make any sense ? andie ∞ does that make any sense ? EmptyJeu 26 Avr - 22:40

Le moins que l'on puisse dire, c'est que j'étais plutôt surprise par la scène qui s'offrait à moi. Depuis combien de temps je n'avais pas été témoin d'une si délicate attention, à mon égard d'autant plus ? Je ne me souvenais plus à quand remontait la dernière fois où j'avais vu la table de la salle à manger aussi bien dressée, qui du coup n'avait fait qu'attiser ma curiosité. Pourquoi ce soir ? Pourquoi pas il y a six mois, pourquoi pas quand il sera trop tard, et que tout sera perdu ? A mon souvenir, il ne s'agissait pas non plus d'une date particulière, bien que j'avais la désagréable impression que nous n'avions plus fêté quoi que ce soit depuis bien longtemps maintenant. N'importe quelle femme s'en serait satisfaite. N'importe qui aurait été comblé de bonheur par une telle attention. Ne vous y méprenez-pas, j'étais touchée, bien évidemment. Mais très honnêtement, je ne l'imaginais plus capable d'une telle action. Je ne faisais d'ailleurs plus d'efforts moi-même pour rendre à notre foyer un semblant de vie, et j'avais du mal à comprendre un tel renversement de situation. Mais le dîner qu'il avait préparé m'avait arraché un sourire et soudain, je regrettais le mensonge que j'avais eu tant de faciliter à lui servir. Posant ma veste sur le dossier d'une chaise, je ne faisais qu'encaisser les paroles crues de Destan. « Le boulot ouais. Avec qui cette fois, hm ? Qui t'as donc tenu compagnie si longtemps ? Si tu veux, je peux même m'amuser à deviner son prénom. » Sentant mon estomac se nouer, j'accusais encore une fois le coup. Sommes-nous tombés si bas ? A voir le peu de confiance en moi, le peu d'estime à mon égard qu'il lui restait, je comprenais malgré moi que nous étions dans une impasse. Rien de bon ne pourrait sortir de tout ça, et étant trop lasse pour rétorquer quoi que ce soit, je décidais encore une fois de garder le silence, d'ignorer sa remarque. J'avais compris à mes dépends qu'il était difficile - voire même inutile - d'argumenter avec lui une fois passés les trois verres, et à l'odeur qu'il dégageait, nous en étions à l'évidence déjà bien loin. Où étaient passés Andie et Destan, le couple, certes un peu bohème, mais heureux ? Je regrettais l'homme d'il y a quelques années, celui dont la simple pensée suffisait à me décrocher un sourire. Il y a avait tellement de questions sans réponses, des questions que j'avais envie de lui hurler tant elles me rongeaient. Et là où devraient percer les éternelles interrogations, ne transperçaient que les tentatives vaines d'une esquive bien trop maladroite. « Est-ce qu'on ne pourrait pas, rien qu'une fois, s'asseoir et dîner comme deux personnes normales, s'il te plaît ? » Ma voix se perdit dans un souffle. Pour la première fois de la soirée, mes yeux se posèrent sur sa silhouette et je tentais un maigre sourire, même si le coeur, lui, n'y était pas. Et malgré mes tentatives pour éviter les cris, l'ironie finit par prendre le dessus, même si je ruine par la même occasion la moindre chance de partager un véritable dîner. « A moins que tu ne préfères que je te fasse le long récit de mes conquêtes. » Quand vas-tu comprendre, que l'ironie, c'est tout ce qu'il me reste ? C'est le seul moyen de te faire réagir, désormais. Parce que tes cris valent sans doute mieux que ton ignorance, parce qu'ils me donnent encore un signe de ta présence. Alors s'il faut te faire croire les pires horreurs du monde pour que tu me revienne, je suis prête à tout sacrifier. Tu sais s'il y a bien une chose que tu m'as enseignée, c'est qu'il faut d'abord se faire mal avant de pouvoir goûter au bonheur, parce qu'un homme qui a souffert sait reconnaître le bonheur quand il l'atteint.
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MessageSujet: Re: andie ∞ does that make any sense ? andie ∞ does that make any sense ? EmptySam 28 Avr - 12:45

andie & destan.
' On n’peut pas dire que je tombais amoureux. Je n’tombais pas. En fait, je volais amoureux. '

J'avais passé une bonne journée. Pris d'une soudaine inspiration, je m'étais mis à peindre sans relâche, les yeux perdus sur l'immensité de ma toile blanche qui s'était faite sous mes doigts pleine de couleurs chatoyantes. Je n'avais pas mis longtemps. Et c'était toute la perfection d'Andie qui se dégageait de cette peinture. Sa beauté, son charisme, l'intelligence et la flemme que je lisais autrefois si fréquemment dans son regard. J'avais mis mes tripes dans cette œuvre, j'y avais mis mon âme. Et on y voyait tout le manque qui me taraudait. Visiblement, elle n'y était pas sensible.
Mes efforts, en fin de compte, ne menaient à rien. J'avais beau me montrer aimable, tenter de faire ressortir le côté poétique qui faisait autrefois de moi l'homme que j'étais et qui aujourd'hui m'avait délaissé au profit de la haine qui dormait dans mon âme, mais même ce qui l'avait séduit au départ ne faisait plus effet. Il suffisait d'admirer son regard indifférent sur ce que j'avais préparé pour elle. Quel naïf !
Je ne parvenais plus à vraiment mesurer l'amour que j'éprouvais pour elle. Était-ce de l'habitude, une facilité plutôt qu'autre chose ? Une certitude de ne plus re-sombrer de nouveau dans une indépendance forcée alors même que j'étais bien incapable de vivre tout autant seul qu'accompagné ? En fait, j'avais conscience de n'être qu'un poids subtilement accroché au pied de cette femme, un poids qu'elle continuait à trainer, courageusement, alors que je me faisais chaque jour plus lourd. Je l'attachais au passé, alors même qu'elle ne rêvait que du présent. Je ne voulais plus la faire souffrir mais, égoïstement, je me savais incapable de vivre sans elle... Et nous continuions, toujours de la même manière, à nous lapider mutuellement.
Sa réplique aurait pu un instant calmer ma colère, la perspective odieusement alléchante de diner tranquillement avec la femme de mes rêves me faisait de l’œil. Mais instinctivement, j'avais parfaitement conscience que je serais incapable de ne pas laisser transparaître ce mal-être, cette colère, cette rancœur et cette jalousie obsédante. Notre relation était pourrie jusqu'à la moelle par un mal que j'étais bien incapable d'identifier, et l'incertitude était le plus douloureux encore. « Depuis quand tu veux de la normalité ? Si c'est ce que tu voulais, t'as rien a foutre avec moi et tu le sais très bien. » Et puis, en plus de ça, nous n'avions rien de personnes 'normales'. Alors qu'elle aurait pu s'intégrer parfaitement à la société si elle l'avait voulu, je n'étais qu'un marginal incapable d'éprouver la moindre affection pour notre race. Je les haïssais, ses hommes. Tous. Je détestais même le fait d'être un simple être humain, simplement capable de naître, de souffrir, puis de mourir. Et quelle triste vie !
Mon regard s'était porté sur elle, et le sourire hypocrite qu'elle me lança suffit à raviver toute la flamme de ma colère. Presque autant que cette ironie dégoulinante qui me perfora le coeur. Bien que j'avais conscience qu'elle ne le pensait absolument pas et que dans ses mots ne se cachait pas la moindre trace de véracité, une angoisse de mon esprit malade ne pouvait s'empêcher de songer à Andie dans les bras d'un autre homme. A Andie souriant à un autre type que moi, lui glissant des mots d'amour à l'oreille, comme elle me le faisait autrefois. « Tu trouves ça drôle ? » lançais-je calmement malgré le sang qui tapait férocement dans mes tempes. Je ne mis que peu de temps à saisir le tableau que j'avais peins pour elle, avant de le balancer sauvagement à ses pieds. « En tout cas ce que je sais, c'est que mon nom n'y figure plus depuis longtemps. » Longtemps oui. Mon ton était resté calme, mais ma déception et mon absolue désillusion concernant notre histoire était palpable dans celui-ci. Je n'avais plus aucun espoir. Jamais nous ne saurions reformer notre idylle comme à ses premiers jours. Et jamais nous ne saurions trouver le bonheur. Moi, ni avec elle, ni avec qui que ce soit d'autre. Mais peut-être qu'elle avait un petit espoir, en une compagnie plus délectable ?
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MessageSujet: Re: andie ∞ does that make any sense ? andie ∞ does that make any sense ? EmptySam 28 Avr - 15:18

Il ne fallait pas être devin pour prévoir la suite des évènements, encore moins quand ils sont devenus une sorte de routine pour moi. Je me demande comment il peut nous rester encore assez de force, ou bien comment il peut rester encore assez d'arguments pour monter une dispute de cette envergure. Quoi que dans notre cas, il suffit juste de repasser les bonnes vieilles excuses encore et encore, peut-être des hurlements et des bruits de verre brisé pour obtenir la recette exacte d'une soirée comme une autre. Je me demande aussi, pourquoi je continue à rentrer chaque soir, comme si je cherchais malgré moi la confrontation. Peut-être étais-je encore assez idiote pour espérer que l'amour que nous partagions est encore assez fort pour nous permettre de retrouver ce que nous avions il y a une éternité de cela. Mais ce soir, il y a bien une chose dont je suis persuadée, c'est que ce n'est plus l'amour pur et gratifiant qui nous maintient ensemble, mais bien toute l'amertume, la rancoeur, la douleur et la nostalgie d'une vie bel et bien terminée. Et puisqu'on est bien trop con pour se l'avouer, encore plus pour se quitter, il ne nous reste que le maigre espoir qu'un miracle s'abatte sur nos têtes et nous accorde une dernière chance. « En tout cas ce que je sais, c'est que mon nom n'y figure plus depuis longtemps. » Détournant le regard, je secouais la tête. « Alors c'est ça que tu veux ? » Bien évidemment. Comment avais-je pu être aussi naïve ? J'avais dû mal à croire que j'avais pu passer à côté d'une telle évidence, qui m'était pourtant bien difficile à admettre. Et malgré tous mes efforts pour garder mon calme, Destan réussissait à chaque fois à mettre mes nerfs en bataille jusqu'à ce que je n'en puisse plus. Et ce soir, nous y étions arrivés. Le point de non-retour, le moment où chacun laisse libre cours à sa colère, sans savoir où elle nous mènera. Il n'aura suffit que d'un peu trop de déceptions, un peu trop de mensonges et d'humiliations. D'un geste acerbe, je retire mon t-shirt. Le ressentiment me fait enjamber le tableau d'une beauté sans nom et parcourir les quelques pas qui me séparent de lui pour le plaquer contre sa poitrine. Perdue dans ma colère, j'ignore jusqu'à ma respiration qui se fait plus forte, plus haletante. Je ne peux pas croire que nous en soyons arrivés là. Quel est l'intérêt de rentrer tout les soirs si c'est pour être confrontée au même dilemme ? « C'est pour ça que tu m'attends tous les soirs, avec ta bouteille et tes accusations ? Parce que je ne te donne pas ce que tu veux ? » Je me fiche de son regard dur qui me toise, tout comme je me fiche des larmes d’amertume, de douleur, de regret aussi qui menacent de couler à n'importe quel moment. Mais pourtant je me tenais là, à simplement quelques centimètres de lui, soutenant son regard, aussi difficile que ça pouvait être pour moi, parce que refusais de croire qu'il était capable d'une telle chose. Capable de m'utiliser pour le sexe et rien d'autre. Je voulais croire - à tord, peut-être - qu'il restait au moins une toute partie de lui qui m'aimait encore aussi fort que moi je l'aimais, même si elle causait notre perte. Je le pensais différent, est-ce que c'est si difficile à comprendre ? Alors tant pis pour la promesse de garder mon calme, tant pis pour les voisins. Si c'est l'affrontement qu'il cherche, je peux au moins lui donner ça, à défaut de satisfaire d'autres appétits.
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MessageSujet: Re: andie ∞ does that make any sense ? andie ∞ does that make any sense ? EmptySam 28 Avr - 19:25


andie & destan.
' On n’peut pas dire que je tombais amoureux. Je n’tombais pas. En fait, je volais amoureux. '

Cette situation ne cessait de me désespérer. Je l'aimais éperdument, et pourtant, je ne pouvais m'empêcher de détruire le peu de respect qu'elle devait encore garder pour moi. J'avais bien conscience qu'il n'était plus question de sentiment de son côté, néanmoins elle prenait tout de même la peine de rentrer le soir tout en sachant pertinemment que la finalité resterait la même. Et je ne comprenais pas. Dans toute mon incrédulité, j'étais incapable de trouver la moindre raison à cette stupidité des plus naïves. Sa présence à mes côtés ne servait plus à rien, puisque je ne savais plus la remercier d'une autre manière qu'en passant mes nerfs sur elle. Mais elle n'y était pas pour rien, loin de là. Et son absence me rendait fou tout autant que sa présence soudaine en ses lieux. Pourquoi étais-je devenu celui que j'étais maintenant ? Je n'en savais rien. Strictement rien. Mais ce dont j'étais sur, à l'opposé, c'était qu'elle en faisait les frais. Elle seule. Après tout, elle restait pratiquement mon seul contact avec ce monde.
Mes propos, Andie ne pouvait plus que les détourner. Elle était incapable de comprendre finalement ce qui me motivait, elle n'avait plus la capacité de lire dans mon regard les souffrances qui perçaient soudainement mon coeur. Elle pouvait simplement réagir de manière excessive à mes propos peu clairs et qu'elle entendait de la manière la plus arrangeante. Alors que mon esprit vacillait sous sa soudaine colère, qui dépassait presque la mienne pourtant déjà démesurée, je ne pus que retenir le tee-shirt qu'elle plaqua contre mon torse. Et alors que son souffle s'était fait plus fort encore, le mien le dépassa de loin. Et c'est presque de la rage à l'état pur qui quitta le doux confort de ma bouche. « On ne joue pas, Andie ! Cesse de jouer avec les mots, on est très loin de l'amusement là. »
Alors que j'ordonnais à mon esprit de retrouver son calme, ce sont des pas lourds et agités qui me conduisirent jusqu'à la table basse où trônait le cadavre de la bouteille de Whisky que j'avais terminé en l'attendant. En l'attendant encore. Voilà ce qui était devenu mon quotidien, une vie passée dans expectative, une vie passée en sursis à cause d'un foutu espoir raté. Une espérance qui, encore plus que d'habitude, se faisait la malle, ce soir. Et alors que je plongeais mon regard dans le sien, j'y voyais le reflet de mes propres prunelles, ne reflétant rien d'autre que la lassitude et la colère. Nulle trace d'amour, nulle trace de la moindre affection. Nous n'étions plus que deux ennemis incapables de vivre l'un sans l'autre.
Je ne tardai pas à saisir la bouteille vide dans ma main, et c'est de nouveau sur un ton plus agité que d'habitude que je répliquai : « Si je t'attends avec cette putain de bouteille, c'est pas pour ton corps Andie ! C'est parce que je te rappelle que tu m'interdis le droit de ne serait-ce que te voir, maintenant. Alors oui, je t'attends, je t'attends parce que j'ai besoin de te voir, et si je sors cette bouteille c'est car ma colère monte à chaque minute que tu repousses avant de rentrer. » Il lâcha la bouteille qui vacilla sur la petite table avant de tomber au sol, et de se briser en morceaux sur le parquet du salon. « J'suis censé faire quoi, hein ? T'attendre comme un con et t'accueillir avec le sourire parce que t'as encore des heures de retard ? Je ne suis pas ce type là. Et si tu le sais pas, c'est que toute notre histoire n'aura été qu'une grosse connerie. » Mon ton ne trahissait plus que la lassitude désormais et toute colère s'en était échappée, comme prise dans la bouteille que je tenais et qui venait de se briser. Et bizarrement, j'avais la désagréable sensation que j'avais fais une terrible erreur. Nier ce qui me faisait tenir, mentir aussi férocement à cette femme qui, autrefois, lisait la vérité sur mon visage.. Non, je n'avais pas de soucis à me faire. Elle n'en était plus capable, maintenant.
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Aeden Chapman
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andie ∞ does that make any sense ? Empty
MessageSujet: Re: andie ∞ does that make any sense ? andie ∞ does that make any sense ? EmptySam 28 Avr - 22:25

« On ne joue pas, Andie ! Cesse de jouer avec les mots, on est très loin de l'amusement là. » Pour une fois, nous étions d'accord sur quelque chose : c'était loin d'être un jeu. C'était tout sauf un jeu. J'avais du mal à comprendre comment il pouvait penser que je prenais ça pour un jeu. « Je ne joue pas, Destan ! » J'avais du mal à ne pas m'emporter et l'on percevait aisément l'agacement dans ma voix. Je voulais en finir, vite. Je n'en pouvais plus de cette situation. C'était comme l'étouffement, au final. C'était exactement ça ; j'étouffais. J'étais coincée entre un amant à la jalousie maladive et quoi que je fasse, quoi que je dise finirait certainement par tout foutre en l'air. Je le regarde prendre la bouteille qui finit par se briser sous la violence de son poing et je me mets à penser que finalement, il n'y a peut-être pas d'issue. Peut-être qu'on ira se coucher en se tournant le dos, mais on ne sortira jamais vraiment de cette dispute sans fin. « Si je t'attends avec cette putain de bouteille, c'est pas pour ton corps Andie ! C'est parce que je te rappelle que tu m'interdis le droit de ne serait-ce que te voir, maintenant. Alors oui, je t'attends, je t'attends parce que j'ai besoin de te voir, et si je sors cette bouteille c'est car ma colère monte à chaque minute que tu repousses avant de rentrer. » Je soupire doucement, comme frappée par l'évidence. On est voué à l'échec. Incapable de se parler, plus même capable de se comprendre. Je ne suis même plus frappée par ses mots, seulement par la violence de ses discours. « Tu vas vraiment rejeter la faute sur moi ? T'as déjà oublié pourquoi je rentre si tard ? T'as oublié pourquoi je préférerais être n'importe où ailleurs qu'ici ? » D'un geste de la main, je montre la bouteille ou plutôt ce qu'il en reste d'un air accusateur. Je sais bien que cette situation est en partie ma faute, parce que soyons honnête, je ne sais plus vraiment d'effort pour sauver ce qui reste de nous, mais je n'accepterais pas d'être la seule à blâmer. « J'suis censé faire quoi, hein ? T'attendre comme un con et t'accueillir avec le sourire parce que t'as encore des heures de retard ? Je ne suis pas ce type là. Et si tu le sais pas, c'est que toute notre histoire n'aura été qu'une grosse connerie. » Abasourdie, je ne sais pas combien de temps passe avant que réussisse à prononcer le moindre mot. « Alors c'est vraiment ce que tu penses ? » Alors oui, peut-être que je déforme ses mots. Peut-être que je les interprète mal. Mais comment les comprendre quand personne ne me donne leur signification, quand je dois chercher tout ça par moi-même ? Et évidemment, j'imagine le pire. Les pires scénarios défilent dans mon esprit sans que je puisse faire quoi que ce soit, et au final, je finis simple spectateur, comme toujours. Et tu sais quoi ? Ca finit par me rendre folle. J'en peux plus de rentrer chaque soir en me demandant quand tu vas enfin te rendre compte qu'il y a mieux pour toi ailleurs, ou de me demander quand le soir arrivera et que je trouverais l'appartement vide. « Que tout ça n'aura servi à rien ? » Et soudain je prends conscience que lui non plus n'y croit plus. Que finalement, je suis peut-être la seule à y croire encore un peu. Alors je reste plantée, certainement comme la pire des connes qui soit, à attendre désespérément. A attendre, quoi, hein ? Un espoir, une réaction ? Il n'y a plus rien à attendre, mis à part de la rancoeur et de la rancune. « Pourquoi tu le dis pas simplement, hein ? Pourquoi tu ne dis pas simplement qu'il n'y a plus rien pour nous ici ? » Et même si je suis au bord des larmes, c'est la colère qui reprend le dessus, et qui retombe presque aussitôt. Je ne veux plus continuer cette conversation, cette dispute, peu importe comment on l'appelle. Rien qu'une fois, j'aimerai pouvoir prétexter n'importe quoi, trouver n'importe quelle excuse et pouvoir aller dormir ; la journée a été longue et pas vraiment de tout repos, et la dernière chose dont j'ai envie, c'est de passer des heures à tourner autour du pot sans jamais trouver une solution. Et finalement, c'est ce que je fais. « Non, tu sais quoi ? Laisse tomber, je ne veux pas le savoir. Je vais me coucher. » Parce qu'on ne sait faire que ça, au fond. Se mentir, se cacher des choses. S'amuser à se détruire.
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