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pv pièro ϟ you made my eyes burn.

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MessageSujet: pv pièro ϟ you made my eyes burn. pv pièro ϟ you made my eyes burn. EmptyMar 15 Mai - 13:20


Ma journée est terminée. Je suis enfin libre de rentrer chez moi. Le week-end s'annonce plutôt cool. Peu de devoir à rendre, le soleil est présent tout comme la chaleur. Un temps idéal pour sortir. Pourtant, j'hésite lorsque mes amis me demandent de les rejoindre. Ils veulent aller au parc et, peut-être, se poser dans l'herbe et parler de tout et de rien. Je déteste discuter. A chaque fois, je ne trouve rien à dire. Seul mes blagues merdiques m'attirent des regards. Et puis, ça m'énerve de partager des moments de ma vie avec les autres. Ce sont mes amis, certes, mais je n'ai aucune envie de m'ouvrir à eux. En tout cas, pas après ce qui vient de passer quelques jours avant. D'un autre côté, j'en ai marre de réviser, de rester enfermer dans ma chambre et de ne pas savoir quoi faire. A chaque fois que je rentre, mon frère est parti depuis un bon bout de temps et ma mère est au travail. Je soupire, tiré entre deux sentiments primordiaux. Et merde! Je tire un petit sourire forcé en coin des lèvres et tape dans un caillou avec l'apex de mes chaussures. Je les suis et je sens alors un bras passer autour de mes épaules. Je jette un coup d’œil à mon pote et, cette fois, je souris avec conviction. Son geste ne me dérange pas. Au contraire, j'ai l'impression que c'est mon frère qui vient de me prendre dans ses bras. Pièro. Je ne sais plus quoi penser de lui à présent. Tout s'emmêle. La peur, l'amour fraternel, le désir. Je suis perdu dans une marée d'émotion. La nuit est devenu un café philosophique ces derniers temps. Je réfléchis, je pense, je me fais un avis sur ce qui m'arrive. J'en arrive à conclure que si je me pose tant de question, c'est que je ressens bel et bien quelque chose de fort. Et rien que cette pensée me fait frémir. Peut-on tomber amoureux de son frère ? Je sais que c'est anormal. J'essaye de refuser de me prêter à certaines pensées malsaine à son sujet, mais c'est plus fort que moi. Surtout depuis qu'il m'a embrassé. Je ne m'étais pas débattu. C'est lorsqu'il a commencé à me serrer brutalement que j'ai paniqué. J'ai eu la peur de ma vie. J'ai vraiment cru qu'il allait me réduire en poussières, qu'il allait me faire mal. Et, même si j'ai compris qu'il ne le referait plus, qu'il me voulait en sécurité, une pointe d'anxiété me pince le cœur lorsque je croise son regard.

Nous arrivons au parc. Peu de personne s'y promène, à part des petits enfants, des collégiens et des lycéens. Sinon, il y a bien deux ou trois clodo ou chômeur qui passent leur temps ici. Nous avançons sans réel but, souriant, riant, délirant, criant à tue-tête. Mon ami et moi sommes toujours collés l'un contre l'autre. D'autres en font autant et tiennent la marche. Lana, une fille de ma classe, vient même nous rejoindre tous les deux. On se bouscule, on fait les fous. Pour l'instant, c'est pas trop chiant. « Hey Isa. C'est pas ton frère là-bas ? » Je relève vivement la tête, en cherchant des yeux sa silhouette. Je ne tarde pas à la trouver. Pièro s'avance dans l'allée entourée de toutes sortes d'arbre. Je reste un instant stoïque et puis, je sens mon myocarde battre plus vite qu'habituellement. Il s'approche et, un moment, mes prunelles croisent les siennes. Je me dégage de l'étreinte de mes deux amis. Mon regard est à présent fuyant. « Allez-y. Je vous rattraperai plus tard. Sinon, on se retrouve demain. » Pourquoi les quitter alors que je m'amusais comme un fou ? Aucune idée. En présence de mon frère, j'avais juste pris l'habitude de me séparer de mes connaissances et d'aller vers lui, comme si je le voulais pour moi seul. « Salut. » Je laisse passer un silence. « Ça roule aujourd'hui ? » Je lui demande s'il y va bien. mais, derrière ma phrase, je me demande s'il continue à vendre des trucs bizarre en cachette.
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MessageSujet: Re: pv pièro ϟ you made my eyes burn. pv pièro ϟ you made my eyes burn. EmptyMer 16 Mai - 19:22

pv pièro ϟ you made my eyes burn. 598347Sanstitre



Le réveil se fait sans réelle raison, je reste étendu sur ce matelas à peine confortable, fixant la toiture au loin défraîchis, les oiseaux qui je ne sais comment s'y engouffrent avec provocation. Je soupire, et le temps passe, je reste peut-être bien des heures ainsi allongé. Rien ne presse, ma catin s'est tiré dans la nuit, une baise un rail et elle s'en va. Et je jouis seul de ce matelas de clochard luxueux. Hier soir j'étais pas ivre d'envie, hier soir ce corps c'était pas lui. Quand je ne bois pas je m'enfuis, quand je me drogue pas je m'ennuie. Dure réalité, y'a pas que ça y'a aussi toute ces débilités. Ma cantin est partie, et il n'y a plus que moi dans le lit. Ivre de liberté elle s'en va ailleurs folatrer, elle n'a donc pas comprit qu'ici y'a rien qui se délit ni même les oiseaux qui n'ont pas de chaînes. Même moi je ne suis que son goêliers qu'on a tout de même enchainé. Je ne suis qu'un mec de plus, bafoué, blasé, bien fatigué. Chaque nuit dans l'immense arène qu'est ma vie je ne jouis que d'un plaisir malsain. On ne veut que sa liberté moi je ne veux qu'une pseudo opportunité. Elle reviendra, dans un claquement lugubre, dans une démarche de pute, elle se rendra, je la prendrais. Parce qu'elle a beau être la fille la plus facile à attraper, jamais je ne la laisserais filer. Comme toutes ces prostitué, ces filles à papa et toutes ces autres, elles ne sont là que pour mon plaisir et en rien elle n'atteigne sa perfection.
Cette nuit je ne suis pas rentrée, drôle d'étrangeté. Et je ne finis par me redresser, à la recherche de vêtement je les enfile un à un finissant par des chaussures que je sais que je vais vite quitter. La route est courte, la route s'enflamme, je suis pas en manque je suis pas de ceux qui en ont besoin, je suis de ceux qui en prennent par ennuie à la chaîne. Personne à la maison entre une qui travail et un qui apprend y'a de quoi se sentir seul mais par là j'entend pas moi. Je le sais qu'hier soir encore il se trouvait là, je le sais que cette nuit encore elle n'était pas là. Toujours là, souvent seul. J'aimerais l'amener à chaque fois avec moi, j'aimerais que ce soit ça dans chaque pas !

Je me change, je me lave, j'enlève de ce corps cette crasse et ces contacts qui ne m'atteignent pas, ces doigts qui m'effleurent, ses ongles qi me griffes, des lèvres qui descendent en promesse d'envies profondes. Elles me font gerber mes catins mais p*tain comme je les aime. Jamais à son effigie, jamais à sa gloire profonde, jamais comme à lui ou comme il le doit. Mais qu'est-ce que je serais sans ça... Qu'un frère sans avenir, qu'un mec sans futur... un homme sans respect et sans envergure. Je m'ennuie je prend un rail, juste comme ça juste pour détoner de mes habitudes. Je consommes pas hors soirée, je préfère en vendre et regarder les autres sombrer. On me prend pour un connard enjoué, non je ne suis que le vendeur profané. J'ai besoin d'air, j'attrape mon paquet de cigarette et je sors je ne sais pas trop où . Je retourne à la caserne ? Aucune idée, faudrait que je croise ces gars qui sont censé être mes amis, mais j'ai pas envie , pas maintenant... Je sais pas trop quand. En fait je sais pas. J'ai envie de... Je soupire. Le réveil est trop dur je sais pas quoi penser et quoi deviner, je regarde le sol de terre, et ensuite les arbres qui bordent cette allée. Inintéressant. De toute manière levé avant la soirée je vois pas quoi faire de mes journées, je vis la nuit je dors le jour alors le reste je m'en fou.

Seulement une vague forme en face me fait relever la tête, pas assez près j'ai encore le temps de m'approcher. Pas assez loin pour m'empêcher de l'identifier. Après je ne sais combien d'année en même temps ça serait vraiment trop badant de ne pas le reconnaître. Non mon regard s'arrête sur les personnes autour et si proches. Ma mâchoire se contracte, qui sont-ils ? D'où ils peuvent ainsi le toucher. Du calme. Ne pas se mettre à courir pour les faire dégager, ne pas m'énerver. contenir cette colère qui semble grimper. Sa tête se tourne vers moi et je le vois s'arrêter, un seul instant j'ai un plaisir sadique à le voir se détacher d'eux, et les voir s'écarter. C'est bien au moins il sait à quoi s'en tenir. Good Isaiah tu sais comment te comporter ! Je n'accélère pas mes pas, je le rejoins sans hâte et avec nonchalance avant d'arriver à sa hauteur et le détailler, il semble troubler. Désolé petit frère je viens embêter ta tranquillité. Salut... Ça roule aujourd'hui ? Je le détaille du regard avec froideur, restant comme toujours de marbre même en sa présence, alors qu'au fond bordel ce qu'il m'a manqué. Cette nuit je ne voulais qu'une seul chose c'était rentrer... C'est qui "eux" ? Je demande avec d'un signe de menton désignant ces gens qui se sont écartés et s'éloignent légèrement au fur et à mesure. Oui c'est un bonjour, oui je ne répond pas à sa question. De toute manière avec moi c'est comme ça, il le sait que j'en fais qu'à ma tête, qu'il doit s'adapter point. J'arrive pas avec lui à m'exprimer !
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