“Chapitre I ; née misérable„

Il est facile de dire que la vie est difficile alors que l'on a le confort, la chaleur quand l'hiver attaque ou encore une télévision neuve pour regarder des émissions stupides ou culturelles. La douce Shalimar a le droit de le dire, mais ne l'a pourtant déclaré qu'à de rares occasions. Shalimar Athenadora Roseberry, une écossaise pratiquement pure sang. Enfant d'écossais, dont la mère l'était depuis des générations mais dont le père était italien de part ses parents, elle fut la cadette et la benjamine. Deux filles étaient bien trop de travail pour deux pauvres erres dont les revenus étaient moindres. Le sort s'était pourtant montré clément envers le père. Harry était issu d'une famille riche qui était resté en Italie pendant que lui, désireux de découvrir l'Ecosse qui le fascinait pour une raison inconnu, était parti en quête d'aventure. Malheureusement, son frère était fourbe et avait une aversion monstre contre le benjamin qui était choyé et aimé plus que tout au monde. Désireux de se venger, par pur bêtise et manque de maturité malgré l'âge, il finit par manipuler leurs parents aux derniers jours de leur vie pour que le testament soit rédigé en sa faveur. Et Harry, loin de sa famille, apprit par sa tante la mort de ses parents, et son dés-héritage malheureux. Forcé de rester vivre dans le pays des ces rêves, il comprit vite le sens du mot cauchemar. Bien entendu, la seule aide qu'il pu avoir fut celle de sa tante, justement. Elle lui donnait régulièrement de l'argent, et a continué d'ailleurs. Déprimé mais rêveur, le père de Shalimar nourrit une débauche en manque d'attention à l'aide de strip clubs. C'est ainsi qu'il rencontra sa future promise, Annas. Traumatisée par une mère alcoolique et une famille accro aux drogues, elle trouvait de l'affection en se trémoussant comme une dévergondée devant des clients friands de ses mouvements de reins qui leur faisaient dresser le chapiteau. Il ne put résister à ces beaux yeux, et finit par lui promettre de la sortir de ce mauvais pas. Tout deux finirent par s'entendre, se comprendre, après s'être appréhendés pendant plusieurs semaines. La future mère de Shalimar quitta son emploi, et tira un trait net sur une famille qui ne l'était pas. Elle accepta de se marier à Harry, et devient une femme bien plus heureuse qu'elle ne l'était, sortant progressivement d'une dépression qui la rongeait. Bien qu'ils n'arrivaient pas à habiter dans un lieu tout à fait convenable, ils vivaient comme ils pouvaient, et finirent par trouver leur confort dans une petite maison dont hérita Annas après que sa mère mourut d'une overdose. La chance leur avait souri, à tout deux, et ils pensaient leur avenir meilleur. Pourtant, la routine fade finit par s'installer jusqu'à ce que l'envie de fonder une famille vint. Une fille, un premier miracle, et puis trois ans plus tard, ils remirent le couvert, et une seconde fille vit le jour. Et c'est là que naquit Shalimar. Bien entendu, elle n'allait pas connaitre grand chose sur sa famille, mais ses parents s'étaient jurés, dès la naissance de leur premier enfant, qu'ils seront toujours là pour eux, et que la famille deviendrait une valeur sur. Ils espéraient, pour elles, un futur prometteur où elles connaîtraient succès, et où elles pourront dire que c'est grâce à leur famille qu'elles y sont arrivés. Car une famille, nous n'en avons qu'une, et que celle de chacun des deux parents les avaient lâchement abandonnés. Hors de question pour eux de commettre l’irréparable soit se venger du passé.

“Chapitre II ; l'espoir„

Reconvertis à l'anglicanisme depuis quelques années déjà, les parents Roseberry ont tenté d'inculquer leurs valeurs religieuses à leurs filles sans jamais les bousculer. Ils désiraient, tous deux, les laisser libres dans leurs choix mais en les orientant de manière à ce qu'elles ne fassent pas de bêtises. C'est donc tout naturellement que les deux jeunes enfants suivirent le modèle de leurs parents sans être impliquées de trop. Lorsque Shalimar eut huit ans, elle se montra curieuse, bien plus que ne l'était son aînée. Elle posait énormément de questions, et était curieuse. Malheureusement pour les parents, les filles étaient tournées sur la différence entre son niveau de vie et celui des autres. Car si Shalimar s'interrogeait à ce point, c'est surtout parce qu'elle et sa soeur faisaient leurs premières études dans un établissement privé, le même. Toujours grâce aux dons de la tante d'Harry, les jeunes filles étaient privilégiées, et étaient déjà promises à un bel avenir aux yeux de leurs paternels. Seulement, la marge entre eux et les autres se creusait à mesure que l'argent, partant dans leurs études, ne leur permettaient plus, à aucun d'entre eux, de renouveler souvent les vêtements ou de se nourrir sainement. Tous prirent conscience du problème, mais personne ne s'en plaignait. Encore moins Shalimar qui se voyait bien loin de cette misère dans laquelle elle vivait quotidiennement. Elle pouvait compter sur le soutien de sa soeur afin de lui remonter le moral, et réciproquement d'ailleurs. Mais cela allait progressivement évoluer. En effet, la jeune enfant se montra très douée, plus que la moyenne et fut dans les premières de sa classe. Ses parents virent en elle l'espoir, et firent d'elle leur préférée. Elle se sentit mal, d'ailleurs, et s'excusait par moment auprès de sa grande soeur qui la rassurait, prétextant qu'une compétition de la sorte n'allait pas les affecter, mais plutôt les pousser à se surpasser chacune pour être la meilleure. L'esprit de compétition, par plaisir, était né dans l'esprit de Shallimar qui se faisait appelé Shally par ses camarades. Plus les années passèrent, et plus elle se cultivait et devenait intelligente. Elle lisait les livres que son établissement mettait à disposition, et avait des facilités dans pratiquement tout. Même en sport. Et même si certains camarades lui faisaient la réflexion qu'elle n'était qu'une simple pauvre qui avait de la chance d'être ici, elle n'écoutait que ce que ces enseignants lui disaient afin de toucher la perfection. Elle refoulait ainsi sa jalousie, grâce à son intelligence. Et afin de se protéger, elle jouait d'une fausse arrogante, s'entourant peu et prenant l'air un peu trop studieuse. Le genre de fille avec qui les gens parlent peu, et qui est transparente, par moments. Elle ne se sentait pas appréciée, mais elle s'en fichait car elle savait qu'elle aurait un meilleur avenir qu'eux. Depuis, elle ressent la bourgeoisie, ou plutôt la fausse bourgeoisie comme un adversaire superficiel qu'il faut vaincre par sa supériorité intellectuelle avec des actes, et pas seulement des paroles. Plus elle grandissait, et plus elle changeait mentalement. La petite intello devenait progressivement une adolescente qui se posait des questions. Certaines sont osées, d'autres perturbantes, mais toutes posaient problème. La seule raison: ses parents.

“Chapitre III ; coutumes„

Certains sujets sont tabous dans de nombreuses familles, et le sexe l'était chez les Roseberry. Premièrement parce qu'ils étaient religieux, ou s'en persuadaient: cela était pareil pour eux. Et deuxièmement parce que leurs filles leur avaient promis qu'elles n'oseraient rien dire avant d'être majeur. Bien entendu, la soeur de Shalimar l'avait dépassé depuis un an, mais Shalimar, elle, devait attendre encore deux ans, mais se posait pourtant plein de questions. Il était hors de question de mentir, pour elle, mais elle ne pouvait pas non plus se permettre de déclencher une guerre familiale, et de briser une harmonie qui était jusqu'à lors plutôt fragile malgré les bonnes relations. Toujours cette compétition, que les parents imposaient avec une inconscience aveugle, désarmant les deux soeurs contre leur gré. Elle allait donc voir sa soeur qui lui expliquait tout ce qu'elle avait besoin de savoir, et de là, en découla une profonde confiance, bancale depuis trop longtemps. Elle apprit que son aînée avait un amant, mais qu'elle le cachait aux parents, qu'elle avait déjà couché avec lui et que c'était une expérience à ne pas manquer. Soucieuse et effrayée, la jeune Shalimar prenait néanmoins son courage à deux mains afin de trouver la bonne personne. Celle pour les plaisirs du corps, et non pour l'amour. Depuis qu'elle était en âge de comprendre ce qu'était vraiment l'amour, elle ne s'en était jamais intéressée. Sortir avec des garçons n'avait jamais été dans ces priorités, préférant de loin travailler. Mais alors qu'elle n'avait pas de prétendants jeunes, une foule de jeunes pré-pubères en chaleur s'émoustillait en regardant ce qu'était devenu cette pauvre. Il fallait avouer que Shalimar était devenue une belle jeune blonde, au regard profond et au sourire parfois coquin, mais sans le faire exprès. Sa virginité était importante à ses yeux l'année qui avait précédé, mais elle souhaitait s'en débarrasser à présent, comme si cela était un fardeau. Elle avait surtout peur de le faire avec un homme dont elle serait bêtement tombée amoureuse, comme toute adolescente, et qui lui briserait le coeur. Seulement, une option vint à elle, et pas des plus réussies. Son meilleur ami était charmant, mais également posé et faussement mystérieux. Il aimait séduire, mais avait une grande estime pour les femmes. Ce fut après les confidences de Shalimar concernant le sujet des plaisirs corporels qu'ils finirent tous deux par parler de leur faire ensemble, bien que lui l'avait déjà perdu quelques mois auparavant. Après deux essais ratés, ils finirent par réussir. Shalimar regretta amèrement et non pas parce que ce fut atroce, car la sensation qu'elle ressentit fut proche d'une caresse intense et douce, mais elle se sentit tellement gênée, tout comme son ami, qu'ils finirent par moins se fréquenter jusqu'à ne plus se parler. Une amitié brisée pour si peu, mais qui en valait la peine pour Shalimar. Elle avait perdu un ami fidèle, mais avait mûri d'un coup. Une prise de conscience importante. Elle se sentait devenir femme, et elle aimait cela. Elle se mit donc à séduire discrètement, et eut quelques amourettes sans lendemain. Elle comptait ses anciennes relations sur les doigts d'une main, et préférait garder une certaine dignité par rapport à son corps. Alors que les relations entre tous semblaient se dégrader, la famille décida de déménager afin de rejoindre la paisible ville qu'est Montsimpa, au Etats-Unis, avec l'aide budgétaire de la tante du père de Shalimar. Par la suite, la jeune femme finit par fêter son dix-huitième anniversaire, et pu enfin parler librement de ses expériences avec ses parents, ou plutôt sa mère, en mélangeant les dates et en minimisant, et en omettant certains détails. La belle blonde sentait enfin sa famille partir sur des bases plus saines qui allaient aider sa soeur et elle à ne plus sentir cette adversité constante. Mais c'était sans compter sur le destin, car sa grande soeur, amoureuse des contes de fées, finit par dénicher une perle rare parmi de faux diamants dans ce nouveau décor.

“Chapitre IV ; péripéties„

La famille Roseberry aurait pu croire à une blague mais quand les parents comprirent que leur première fille avait un petit-ami depuis quelques mois, qu'ils s'aimaient, ils furent heureux pour elle. Mais là où ils furent excités, ce fut lorsqu'elle leur annonça son niveau de vie. En effet, son charmant amant était un riche, de la haute bourgeoisie où l'argent coule du porte-monnaie comme de l'eau d'une fontaine. L'objet d'idolâtrie qu'ils avaient pour Shalimar se transféra sur l’aînée. Au début, cela parut étrange aux yeux de Shalimar, mais bien vite elle comprit que ses parents n'étaient pas si différents du portrait qu'ils avaient dressé de leur famille à eux. Des personnes pauvres et cupides, qui voient dans l'argent un moyen d'exister et de briller. Shalimar avait alors vingt ans, et était loin d'être aveugle. Cependant, diplômée et désireuse d'aller plus loin dans ses études, elle tenta de se tourner vers son plus fidèle allié: le travail. Shalimar se souvient d'ailleurs de ce qui l'avait poussé à faire ce qu'elle fait: quand elle était petite, son passe-temps favori en rentrant des cours était de baver devant les bijouteries. Et puisque l'une de celles-ci était dirigée par un ami de son père, elle fut conviée à venir regarder les pierres précieuses de plus près, à les toucher même et en grandissant, à les étudier un minimum, aidée des instructions du bijoutier. Elle a toujours senti qu'elle lui en devait toute une, mais il était vieux et ne demandait rien à part une chose: qu'elle se souvienne de cette passion, et qu'elle en garde de bon souvenirs. Chose promise, chose due, elle avait fait ses études dans la gemmologie et s'apprêtait à devenir une gemmologue. Ce métier est de moins en moins prisée, mais sa nature n'est pas inintéressante: le gemmologue étudie, évalue, achète et revend les gemmes. Ce dernier est accompagné d'un lapidaire qui taille et polie les pierres. D'ailleurs, le gemmologue connait toutes ces dernières. Shalimar a toujours eu ce faux instinct de découvrir quelle pierre avait de la valeur, et laquelle était fausse. Cela lui plaisait et elle ne l'avait jamais caché. Mais face à une soeur qui se montre maligne dans cette compétition ranimée, la jeune femme s'étonna et se perdit dans ses propres jugements concernant sa famille, et les liens affectifs qui la définissent. Autant les deux soeurs avaient l'habitude de se chercher en faisant peur à l'autre, et concernant Shalimar, il suffisait de lui montrer un mille-patte ou la photo d'un scolopendre et elle devenait blême, mais à ce moment-ci, elle trouvait culottée la façon dont sa soeur s'y prenait afin pour avoir le dessus. Shalimar savait bien que son aînée devait la jalouser en secret, mais elle avait tant de valeurs qui venaient de se perdre. Et bien qu'au début, elle voulut croire à cet amour, elle comprit bien vite que seul l'argent compensait ce manque de sentiments. Bien entendu que sa soeur était amoureuse, mais pas assez pour aller plus loin avec ce riche homme. La famille Roseberry connut petit à petit le monde de la richesse, de la bourgeoisie sans y rentrer totalement. Quelques sommes d'argents donnés de bonne grâce par monsieur, et le tour était joué. Il ne pensait pas à mal, naif et amoureux, et c'est cet attachement non réciproque qu'il éprouvait qui rendait malade Shalimar. Elle ne pouvait supporter qu'il soit manipulé de la sorte, mais elle ne pouvait nier que sa soeur avait besoin d'amour et qu'il lui en donnait bien plus qu'elle ne l'aurait imaginé et qu'encore une fois, ce furent ses parents qui abusèrent de la situation. Elle dut s'y faire, contrainte indirectement par la situation, et se lia rapidement d'amitié avec celui qui s'annonçait être son futur beau-frère. Elle le trouvait amical aux premiers abords, mais elle ne s'était pas doutée qu'elle serait réellement devenue amie avec quelqu'un d'aussi différent qu'elle. Vivre dans le luxe l'avait rendu un peu insouciant, et son côté généreux l'avait perdu dans les bras d'une remarquable comédienne en mal d'amour. Du moins, c'était le point de vue de Shalimar qui a toujours prôné l'amour sincère, entier et passionné plutôt que la simple attirance qui finit souvent mal. Les choses se déroulèrent comme elles le devaient, dans l'esprit de sa soeur, et il y a un an, ce fut le grand pas pour la famille Roseberry. Celle du changement, mais il allait être bien plus conséquent pour Shalimar.

“Chapitre V ; réincarnation„

Il y a un an, la jeune femme avait vingt-trois ans, et savait que sa soeur parlait de fiançailles. Comme convenu, sa grande soeur devint la fiancée de son amant. Sauf que l'annonce ne se fit pas chez les Roseberry, mais dans l'immense bâtisse de la famille du camp opposé. Un grand moment de stresse pour tous, même si l'argent joua le rôle de styliste pour tous les membres future famille bourgeoise. Shalimar n'avait pas réellement envie, mais elle devait avouer que sa soeur méritait le bonheur et aussi que la robe qu'elle portait lui allait divinement bien. Sur place, les regards furent maladroits, parfois fuyants, mais Shalimar était restée naturelle, en se basant sur une réserve néanmoins. Elle n'avait nullement envie de créer un scandale au sein de toute la famille de son futur beau-frère. D'ailleurs, c'est à cet occasion qu'elle rencontra pour la première fois l'un des cousins de ce dernier, Aldrian, l’aîné qui avait une soeur âgée d'un an de moins que lui. Bien qu'ayant un an de moins que son cousin sur le point de se marier, il n'en demeurait pas moins plus mature. Il avait des préjugés sur la famille des Roseberry qui se confirmèrent lorsqu'il pu discuter brièvement avec les parents, mais surtout avec sa future belle-cousine. Il ne cachait plus, par la suite, sa face hautaine à cette famille qui allait faire partie de la sienne. Shalimar, bien que du même avis, ne pouvait laisser cet homme, qu'elle ne pu rapidement pas apprécier, démystifier l'honneur de sa famille. Se montrant alors sous un jour rayonnant, elle su prouver que sa famille était bonne et sincère, mais également douée d'intelligence. Partageant donc ses connaissances sans en faire de trop, elle fut appréciée par les membres de la famille avec qui elle discutait bien qu'elle restait une pauvre à leurs yeux. Et ce défaut, selon eux, ne pouvait être réglé que par un mariage, le sien, et non celui de sa soeur. Elle prit conscience qu'elle n'était sans doute pas faite pour ce milieu, mais elle ne décourageait pas, se montrant sincère et honnête tout en évitant de se mettre du monde à dos. C'est ainsi qu'elle attira l'attention donc de ce cousin, Aldrian, qui avait beau arborer un air hautain et prétentieux, était un homme cultivé et sociable qui avait simplement peur d'être dupé. Leur relation commença donc par des remarques peu obligeantes, mais toujours bien dites. Ils avaient des difficultés à s'apprécier dû à leur famille respective qui ne leur plaisait pas, mais ils n'en demeuraient pas moins être sur une longueur d'onde pratiquement similaire. Ils finirent par se découvrir mais bien qu'évitant tout conflit, ne tissèrent pas de liens trop affectifs. Puis, les mois passèrent, et Shalimar du se rendre à l'évidence que cet homme lui plaisait, que cela la dérangeait et lui plaisait en même temps. Ignorant que la réciproque était de mise, elle finit par accepter volontairement que leur situation devienne digne d'une amourette entre deux adolescents. Les deux se sentaient gênés, déçus par leur famille et blessés par des problèmes, et ils trouvaient dans l'autre un moyen d'échapper à l'univers cauchemardesque dans lequel ils sont enfermés. Un amour naissait. Cela faisait bien peu de temps, il y a quelques semaines sans doute. Shalimar avait vingt-quatre ans, et était fidèle à son métier qu'elle exerçait enfin sans être dirigée à l'image d'une gamine en classe. Elle tenait cette même relation avec sa famille, José et ses amis. Tout semblait se calmer, bien qu'elle se libérait de l'emprise familial jusqu'à ce qu'elle découvrit rapidement qu'elle avait une mission à relever.