☇ once upon a time

J'ai passé des heures à t'écrire. Je t'ai écrit des mots d'amour, des mots pleins de promesse, des mots du futur, de notre futur, mon ange. Je sais que tu feras bientôt le premier pas, je le sens... Tu sais, ce sixième sens que les femmes ont pour ce genre de choses-là et bien il me dicte que notre heure ne saurait tarder et que prochainement, tu prendras enfin ton courage à deux mains pour venir m'aborder. Les signes ne trompent pas, je l'ai bien vu aujourd'hui, ton regard, quand nos doigts se sont frôlés alors que j'allais poser ton courrier dans ta boîte-aux-lettres et que tu l'as rattrapé de justesse. Tu souriais, ton beau sourire mon amour, m'a encore une fois fait chavirer. Quelques secondes seulement, mais j'ai bien vu que tu ne savais simplement pas trouver tes mots pour faire durer l'instant fragile. Je ne t'en veux pas, je saurais être patiente, je ferais tout pour toi, tu sais. C'est pour ça que je sens qu'il est temps que je te parle de mon passé. Il le faut.

Je vais commencer par le début et par te parler donc de mes parents, de comment ils étaient à ma naissance. Nous vivions à Londres, une jolie ville. Je t'y emmènerais un jour, tu verras. Ils étaient tous les deux des suédois pure souche, ils étaient jeunes, trop jeunes pour avoir un enfant. Pourtant, j'étais là, ils ont du faire avec ma présence indésirable. Je n'ai pas été une fille difficile, je voyais bien que j'étais en trop, j'étais un rempart à leur amour, tu sais. J'ai su me faire petite, je me suis rendue utile comme je pouvais. Je te promets que j'ai fait du mieux que j'ai pu pour leur faire du bien. Très tôt, après l'école, j'ai commencé à m'occuper de la lessive et du ménage. Plus tard, je me suis mise à la cuisine et au repassage quand ma taille me le permit. J'ai vraiment essayé de me faire pardonner d'être là, mais tu sais, naître au mauvais endroit, c'est impardonnable. Rien ne marchait et je recevais la punition que je méritais. Ils me frappaient des fois, j'expiais ainsi une part de mon péché. Parfois ils m'enfermaient dans ma chambre exigue, mais je n'ai jamais pleurer, je ne leur en ai jamais voulu, j'ai toujours su qu'ils avaient raison d'être ainsi. Et puis mon père décéda. Un banal accident alors qu'il venait me chercher à l'école. C'était la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Ma mère aurait pu me tuer à ce moment-là - et je la comprends. - J'avais ruiné sa vie, gâcher les heures passées avec l'homme qu'elle aimait et par ma faute, il était mort. Ce jour-là, j'avais quatorze ans tout juste. Elle m'abandonna et s'envola pour la Suède, pour rejoindre sa famille. Elle ne leur parla surement jamais de mon existence et j'aurais fait la même chose. J'aurais eu honte aussi, d'avoir une fille comme moi. Je restais quelques mois à la rue, puis on me plaça dans un foyer. Les gens là-bas étaient bien pires, ils me haïssaient sans raison, eux. Et c'était encore pire d'être détestée pour rien que pour quelque chose dont on sait être coupable. Aucune famille n'a jamais voulu m'adopter, alors je restais là. Je n'avais jamais été souhaité, je trouvais que c'était une fin logique, l'orphelinat. J'étais un surplus de la société, j'y étais à ma place, pas comme tout ces autres enfants qui n'avait rien demandé à personne et qui était arrivé là non pas à cause de leur crime, comme moi, mais de celui de leurs parents. Je trouvais cela inadmissible pour eux et je faisais en sorte que ce soit eux que les familles choisissent. A mes dix-huit ans, j'ai été obligée de quitter les lieux et pendant plusieurs années, j'allais à l'université. Cela ne me plut pas, mais je rencontrais quelqu'un qui me parla des fantômes. Il y croyait lui aussi et c'est lui qui me les fit découvrir pour la première fois. Alors, je pensais avoir trouvé le moyen de communiquer avec mon défunt père. Je m'imaginais déjà le retrouver et faire le lien entre lui et ma mère. C'était certainement le seul moyen de gagner leur pardon et leur amour, cela devient mon rêve le plus fort.

Beaucoup parlaient de Montsimpa comme du lieu où les esprits étaient souvent plus présents. Du moins, c'est ce que l'on me dit. Je partais donc seule, à leur découverte ici, pour mieux les comprendre. Je t'ai rencontré peu après mon arrivée et c'est pour toi que j'ai décidé de m'installer ici il y a maintenant presque trois ans. Je te l'avoue maintenant, j'ai tout de suite su que tu étais différent des autres, j'ai vu qu'au premier regard tu étais tombé amoureux de moi. Pour toi, j'ai abandonné temporairement la quête qui m'avait portée jusqu'ici, j'ai mis mon père entre parenthèses pour te laisser le temps de faire le premier pas. Je ne regrette pas mes actes, car je sais qu'il ne reste que peu de temps avant nos retrouvailles. J'ai hâte, tellement. Ensuite, nous pourrons partir, je retrouverais enfin mon père. Je rejoindrais ma mère en Suède, je lui parlerais. Alors, enfin, nous formerons à nouveau une famille unie, remplie d'amour. N'en rêves-tu pas toi aussi, la nuit?

☇ tell me why

Indiana... C'était un peu un phénomène de foire à elle seule dans l'orphelinat. Elle était différente mais j'l'aimais bien moi. En fait, y avait plusieurs cas, plusieurs sortes de gosses dans notre foyer. T'avais ceux qui chialaient, disant que leurs parents les avaient toujours aimé, eux, mais que s'ils étaient là, c'était provisoire et que leurs vieux reviendraient les chercher. Bien sûr, ça n'arrivait jamais. Ils étaient les pires avec Indi, ils profitaient qu'elle dise que ses parents ne l'avaient jamais eu dans leur coeur pour l'enfoncer encore un peu. Ils étaient les pires tout court, insupportables.
Il y avait ensuite ceux qui jouaient les gros durs, ceux qui font les indifférents, ceux qui jouent de leur abandon pour passer pour des mecs de la rue, à la dure et ils aimaient s'attaquer aux plus faibles pour développer leur ego. Elle était plus proche d'eux, mais c'était une fille, ils ne pouvaient pas accepter qu'une fille soit si réaliste quand à son cas et surtout si insensible qu'elle semblait l'être. Ils ont longtemps essayé de rompre sa carapace pour en faire une proie facile. Jamais ils ne réussirent, car ce n'était pas une coquille, c'était elle, elle était réellement ainsi. Ca faisait peur à voir, mais elle y croyait dur comme faire quand elle disait qu'elle n'aurait jamais dû naître, qu'elle était un microbe indésirable qui s'était infiltré dans une famille et y avait apporté un malheur inhumain. Les gros durs finirent par se moquer d'elle quand ils s'en rendirent compte. Elle n'était pas plus atteinte par leurs paroles qu'avant.
Il y avait un troisième cas de figure, ceux dont les parents étaient morts et qui n'avaient pas eu de famille pour les recueillir. C'était les plus silencieux, les plus tristes en général. Ils partageaient leur amertume avec ceux qui voyaient la réalité de leur abandon et qui avaient perdu tout espoir en leur famille, qui attendaient seulement d'autres parents pour tout recommencer à zéro. Tout ceux-là la détestait, ils pensaient qu'elle disait cela seulement pour s'attirer la pitié des autres. Au fond, ils avaient encore foi en la famille et en l'amour. Admettre qu'elle disait la vérité revenait à admettre que des parents pouvait ne pas aimer leurs enfants. Ils en auraient crevé. Elle était seule, ou presque. Je l'aimais bien, mais moi non plus, j'l'ai jamais vraiment comprise... Elle était si contradictoire, on avait l'impression qu'elle avait besoin de se dévaloriser pour aller mieux. Peut être qu'ainsi, elle avait l'impression d'être exactement ce que ses parents voulaient et voyaient en elle. Ils avaient réussi leur coup, ceux-là, ils avaient ruiné son âme, à jamais. Jamais elle ne pourrait vivre heureuse, elle souffrira toujours de ses sentiments, j'en sui sûr, car elle n'a pas appris à aimer.

Jonathan, un orphelin.

Si tu prends Nastassia, tu ne pourras que te faire vénérer par Jimmy, parce que c'est sa déesse en quelque sorte alors si tu le prends, tu es obligée d'en prendre soin et de pas la lacher, pareil pour Ginta, parce que c'est mon bébé et que si tu la prends, tu seras mon doublon Je n'en ai encore jamais eu, le dernière fois, la fille a disparue, non pas que je lui ai fait peur hein Fin bon et Zippora, dans le genre, elle est sublime, j'aime bien sa tête, elle fait un peu sale gosse comme ça. Concernant Ruby, je ne la connaissais pas mais c'est pas ma préférée, après ça dépend quel genre de personnage tu veux faire Puis je peux te donner quelques autres idées d'avatars si tu veux.
Oh et c'est toi la centiiiiiiiiiiiiiième membre, quelle classe dit donc. Tu peux te prosterner devant moi pour t'avoir fait craquer pour PWL du coup Allez, on sort le champagne, on remue son popotin et on profite de la folie qui nous entour. Oké j'avoue, il est 13h, et je raconte de la merde, je fais de mieux en mieux Enfin bon, ne je ne suis pas folle et bienvenue dans ta nouvelle famille

NASSTASSIA est une de mes déesses comment elle est trop sexe sexe sexy je voterai pour elle. Je peux te proposer quand même Anna Maria Jagodzinska, Elsa Hosk, Hanna Beth, Lindsay Ellingson & Sigrid Agren.
Ruby Tanjarine ? Tu veux dire Ruby Tanja ? La biatch a mis son nom en entier maintenant. En plus, tout comme Nastassia, j'ai été le premier à grapher dessus donc je suis indécis.

Awon merci. Fais comme tu le sens, celle qui t'inspire le plus. Et je ne savais pas pour Tanjarine, donc je pense que c'était une abréviation le Tanja.

Indiana Bradburry a écrit:

Game : Comment tu me fous trop la pression, ça y est. Maintenant je vais avoir peur de pas être à la hauteur de mes avatars haha. Enfin merci pour ton avis, et puis pour répondre, le personnage dépendra aussi de l'avatar, surtout au niveau du caractère. Mais j'ai une envie de faire une fille complètement barrée, limite psychotique sur les bords... Enfin avec tes vils tentatives pour me convaincre, je me suis inscrite sans avoir trop de détails donc bon... En fait, c'est TA faute ! Mais je te pardonne, parce que l'accueil est à la hauteur de ce que tu m'avais dit, donc j'suis d'accord, peu importe l'heure, on fait la fête !
(Je crois que du coup, j'ai oublié de le dire, alors merciiiiii *-*)

Je te présente donc mon petit trésor, la déjantée complétement insensée qu'est Rafou J'aime bien mettre la pression, c'est marrant, parce qu'au final, tu vas gérer à mort Ton personnage promet à mort, faudra que tu me réserves obligatoirement un lien si tu tiens à ta vie. Avoue que tu te sens déjà chez toi et que tu as eu raison de craquer Chose promise, chose dure hein Du coup, ton coeur a balancé pour Nastassia?