| Sujet: La vengeance est le plaisir des dieux. {Berli Berlo & Ange} Lun 25 Juin - 10:23 | |
| " La vengeance est le plaisir des dieux. " Ange & Berli Berlo Rien de plus exaltant que de devoir faire la vaisselle à 22h30 du soir. Ironie bien évidemment. La maison se trouvait dans un état pitoyable, quand à ma mère je l'avais sans doute perdue dans la nature. Cela faisait plus de deux jours que je n'avais aucune nouvelles d'elle. Elle s'était une nouvelle fois éprise d'un homme pour le moins étrange qui n'envisageait rien de bon. J'aurais pu m'attendre au pire après tout j'avais la maison pour moi tout seul. Sauf qu'évidemment je ne trouvais rien de positif là dedans. La maison était dans un état des plus affligeant sans parler de la pile de linge qui traînant au milieu de la pièce. C'était d'un goût totalement grotesque. Pourtant je m'étais permis d'enfiler une tenue plus ou moins élégante afin de filer directement en boîte de nuit histoire de me changer ces idées obscures qui défilaient dans mon esprit. J'aurais pu rester chez moi m'empiffrer d'un gros bol de glace au chocolat pour ensuite mater quelques pornos Gay afin de me redonner de l'appétit mais l'appel d'un ami me suppliant de l'accompagner m'avait fait totalement oublier ma soirée paisible. Une fois la vaisselle faîtes je vérifiais une dernière fois ma tenue avant de passer un coup de peigne dans mes cheveux et filer en vitesse vers l'extérieur. Décidément il n'était jamais en retard. Deux splendides jeunes femmes descendirent de la voitures pour me saluer de manière très chaleureuse. Tss. Qu'est-ce que c'était que ce plan foireux ? Je ne jouais pas dans l'hétérosexualité. Bref, le regard de mon ami en disait long sur sa culpabilité. Il s'approcha lentement de moi d'un air embarrassé et me chuchota à l'oreille. " Fais pas cette tronche là ! J'avais besoin de quelqu'un pour tenir compagnie à la jolie brune. T'es plutôt beau gosse et j'avais personne en rab. Tu peux pas refuser quelque chose à un ami ? " Une expression sinistre s'afficha sur mon visage. Quel conn*** ! Et dire que je pensais passer une bonne soirée. " Tu me dois une fière chandelle mec, si jamais une de ces poupées siliconées tentent de fourrées leur langues dans ma bouche, il y aura homicide volontaire ! " Mon ami soupira nonchalamment avant d'ajouter. " Merci. Essaye de te tenir à carreaux pour cette fois. "C'était mal me connaître de croire que je ne pouvais passer pour un garçon noblement charmant et courtois. Soudain je me retournais vers ces poupées gonflables affichant un tout autre visage. Un agréable sourire se faufila sur mes lèvres. J'adressais à ces fausse amazones d'une voix plus que suave. " Bonsoir Mesdemoiselles, enchanté de faire votre connaissance. " ajoutant à ces paroles plus qu'hypocrite un léger clin d’œil. J'entendis leurs gloussements plus que provocateur ce qui fit hélas d'autant plus plaisir à mon ami. Quelle horreur, j'allais devoir tenir compagnie à cette brune sans même pouvoir rouler une pelle à un Don Juan égaré sur la piste de danse. L'amitié demandait des sacrifices c'était sans nulle doute la stricte vérité. Une fois arrivé à destination la musique retentissait non loin de mes tympans. Je tirais une mine pitoyable même si j'essayais au mieux de faire un effort. Lorsque j'entrais dans la boîte je fus contrains de trouver une excuse plus que fiable afin d'échapper à ces hétérosexuelles en rûte. Le bar voilà quelque chose d'idéal dans cette soirée plus qu'affligeante. L'alcool était source de réconfort ce qui allait sans doute me permettre d'effacer cette expression de désespoir. Encore fallait-il réussir à l'atteindre vu le nombre de personnes présentes sur la piste. Une personne me bouscula violemment ce qui augmenta par la même occasion ma colère. J'ouvrais la bouche afin d'injurier l'individu en question mais je me figea aussitôt. Bel homme, brun, élégant, sourire narquois et plus que révélateur. Ange. Cet abominable homme des neiges qui m'avait laissé en plan sans que je puisse satisfaire ma curiosité. Enfoiré. De toutes les agonies du monde il fallait que je tombe sur lui ! Un son rageur sortit de ma bouche. Je ne pris nullement le temps de lui adresser quoique se soit, jouant l'indifférence totale. La guerre était déclarée. |
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