Chuck & Eliott ▬ Call me maybe [TERMINE]

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Call me maybe

« Dans l'adultère, la honte du partage ne le cède qu'à ses avantages. » ► Etienne Rey

Eliott fixe son meilleur ami assis face à lui qui lui parle au sujet d'un dossier important qui les préoccupe depuis plusieurs semaines déjà, mais il est incapable de se concentrer et cela fait plusieurs jours que son esprit est ailleurs et qu'il est incapable de fixer toute son attention sur son travail et pour cause, ce qu'il espérait depuis des mois maintenant c'était produit, il entretenait une relation secrète avec Chuck, certes ce n'était pas vraiment ce qu'il espérait, trompait sa femme avec son ex et un homme de surcroit était la pire des trahisons à ses yeux mais lorsqu'il était en présence de l'homme de sa vie, il oubliait tout ça, il était incapable de garder le contrôle et lorsque Chuck l'avait appelé quelques jours après leur dernière relation où il l'avait jeté dehors, Eliott n'avait pas hésité malgré la peur de revivre encore une fois la même situation, il était persuadé à ce moment là qu'il arriverait à se contrôler et à avoir une vraie discussion avec Chuck mais ils avaient finalement couché ensemble mais cette fois Chuck ne lui avait pas demandait de partir ensuite, ils avaient discuté un peu et avait renouvelé leur rencontre après ça, toujours dans la plus grande discrétion.
"Tu m'écoutes mec ?" Eliott secoue légèrement la tête comme pour effacer ses pensées. "Hein ? Ouai désolé je t'écoute, la fatigue qui prend le dessous" Il plante sa fourchette dans sa salade bien qu'il n'ai pas du tout d'appétit. Son portable vibre dans sa poche tandis que son coeur accélère son rythme dans sa poitrine, espérant que ce soit bien ce qu'il attendait tout en souhaitant que ce ne soit pas ça, il vivait mal cette situation, il se sentait bien trop coupable, osant à peine regarder sa femme dans ses yeux. Après un coup d'oeil, il s'avère que c'est bien Chuck qu'il lui propose de se voir le soir même, il répond positivement avant même de s'en rendre compte lui-même. Puis il finit son déjeuner avec son associé et meilleur ami Dexter avant de repartir bosser sur leur dossier tout le reste de l'après-midi. Puis prétextant qu'il devait récupérer ses enfants, ce qui était faux vu qu'il avait Aspen qui s'occupait d'eux tous les jours, il quitte rapidement son bureau et prend la direction de l'hôtel où devait l'attendre Chuck. Il entre dans le hall et avant même de demander à l'accueil, il aperçoit le brun assit au bar de l'hôtel et le rejoint. Il s'assoit à côté de lui et commande un wisky.

Chuck B. Onekung & Eliott S. Calvin

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“ on est des corbeaux et alors ? Pensez à tous ces oiseaux qu'on a mit en cage et qui ne savent plus voler... Moi je préfère être un corbeau !  ”

Terminant mon café, j'éjecte le gobelet dans la poubelle au moment même où Keenan entre dans le bureau, évitant de justesse la trajectoire du projectile. Un grognement de surprise de sa part qui me fait hausser les épaules avec désintérêt. Il n'a qu'à pas se pointer à mon bureau sans frapper, tout simplement. Enfin c'est Keenan après tout, le jour où il deviendra polit et respectueux de mes demandes... Non ça n'arrivera jamais même avec la fin du monde il ne changerait pas. Après tout c'est Keep', dans toute sa splendeur. [coor=brown] On b*ise ce soir ?[/color] Je relève le regard de mon écran un instant avant de me remettre à relire mon article tout juste terminé. Analysant un instant sa phrase. Oui ça aussi c'est Keenan la vulgarité prônant sur le reste, le macho même de l'homo. Contradictoire ? Totalement. Je croyais que le sexe interférait entre nous dans ta manière de draguer ?! Je demande avec nonchalance comme si on discutait du temps médiocre de MontSimpa à l'heure actuel.
Je regarde mon meilleur ami sourire avec un rictus grimacier, avant de se poser sur un fauteuil posant ses pieds sur la table basse face au canapé plus loin dans mon bureau (oui j'ai un confort très... disons que je suis servit ici). Je le regarde sans pour autant lui dire quoi que ce soit, j'ai appris il y a bien longtemps à ne plus le faire car il n'écoute rien. Et je suis pas du genre à parler sur ce genre de chose. Non rectification, ça interfère car quand ensuite on drague ensemble et que je part avec un autre homme... je suis entrain de briser ton petit coeur... Mais je parlais pas de toi et moi. Je parle de toi. Et de moi. Chacun de notre côté. On sort, on boit, on se trouve un mâle et on b*ise. Ça fait longtemps... J'hausse les sourcil en comprenant son explication avant de le regarder d'un air sceptique me rappelant qu'il y a à peine douze heure je quittais un bar avec un inconnu , ivre mort, et mon ami avec un autre. Donc longtemps est assez... bref. Finissant par lui dire que je suis pas d'humeur, je dois alors lui expliquer que ce n'est pas pour le sexe que je suis pas d'humeur mais pour sortir, et que non je veux pas qu'il me ramène un mec à la maison.

Keenan finit par sortir alors que je m'adosse sur le dossier de ma chaise fixant la porte songeur. J'ai pas envie de sortir j'ai pas envie d'un inconnu, mais de là à dire à mon meilleur pote que j'ai envie de mon ex copain, avec qui je couche disons... que trop de fois depuis nos retrouvailles alors qu'il est marié et père... non je vais pas lui dire. Et puis Eliott est peut-être pas libre... J'en sais rien c'est pas comme si on était ensemble. On couche ensemble point. Et on discute. Ok c'est bon c'est peut-être un peu plus et si je m'envoie en l'air avec d'autres inconnus c'est pour éviter la sensation qui me ronge de retomber dans le panneau d'il y a six ans... Je soupire, finissant par lui envoyer un message. Me convainquant que c'est rien que pour le sexe, même si je sais très bien à peine le message envoyé que c'est pas que pour ça. La réponse ne tarde pas, et je soupire en fermant mes dossiers. Passant à la maison déposer le tout je prend le temps de prendre une douche changeant de vêtement quand même avant de rejoindre ce foutu hôtel que j'aime vraiment pas. Commandant un whisky, j'attrape un journal posé sur la table pour le lire sans intérêt. Avant que bientôt une présence vienne me déconcentrer. Sa présence. Je relève la tête toujours aussi... renfermé ?! Faudra que tu m'expliques pourquoi on doit se voir ici alors que j'ai une maison immense avec personne dedans... Je grogne avec humeur. De toute manière sérieusement quoi ? Je suis pas doué pour les bonjour, bonne journée ? Tu m'as manqué depuis quatre putain de jours. J'y arrive pas c'est tout, en six ans j'ai perdu toute sociabilisation que j'avais acquis auprès d'Eliott. Je suis pas à l'aise quand il arrive comme toujours, et évidement ça passe donc par mon humeur de boeuf. On a beau s'être vu plusieurs fois, après les disputes de nos retrouvailles on a finit par recommencer à bien parler mais.... soit après avoir couché ensemble soit c'est Eliott qui lance à ses risques et puérils les discussions n'en démordant pas et faisant oeuvres de je ne sais combien de litre de contenance pour supporter mes réponses monosyllabique et mes silences.
L'observant cependant je le détail un instant du regard, au fond , content de le revoir.

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Eliott tiens son verre entre ses doigts et le fait tourner nerveusement, après avoir bu une gorgée, il était toujours nerveux quand il était près de Chuck, mais il était bien et vivant aussi, il ne l'avait pas vu depuis quatre jours et ça lui semblait une éternité, depuis qu'ils entretenaient une relation, ne plus être avec Chuck, lui coûtait de plus en plus. Il savait que ça ne serait jamais plus comme avant et que la situation devenait de plus en plus compliquée mais quand il était avec lui, tout le reste disparaissait, il redevenait le jeune Eliott, gay et fier de l'être celui qui avait rencontré Chuck pas le mari et père de famille refoulé qui trompe sa femme. Il avait honte de ce qu'il était, il n'osait plus regarder sa femme dans les yeux, s'inquiétait pour le devenir de sa famille si Jean l'apprenait et où tout ça les mènerait, combien de temps ce manège allait-il durer ? A quoi jouait-il exactement ? Eliott l'ignorait mais ne voulait pas y penser pour le moment, il secoua légèrement la tête, bu une autre gorgée comme pour effacer ses pensées et se tourna vers Chuck, il était incroyablement beau et attirant, l'effet qu'il avait sur l'australien le troublait un peu, ce sentiment de dépendance l'inquiétait de plus en plus, plus de six ans de séparation n'avait en rien changer ce sentiment, Chuck représentait toujours la même chose aux yeux d'Eliott et ça ne changera jamais, il le savait bien.

Il sourit aux paroles de Chuck, sa façon de balancer les choses sans un bonjour ou autre forme de politesse l'avait toujours amuser, ce côté là de Chuck avait toujours plu à Eliott, là où d'autre y voyait un défaut, Eliott y voyait un trait de caractère banal qui faisait de Chuck ce qu'il était, l'homme dont il était tombé amoureux des années auparavant. Tu sais bien qu'il faut être prudent, j'habite à quelques maisons de la tienne, me voir y passer trop souvent attirerait l'attention. En attendant ses propres paroles, Eliott eu soudain l'impression d'être un hors-la-loi, ça devrait pas être comme ça entre eux, il ne devrait pas avoir peur d'être vu entrant chez Chuck. Il finit son verre d'une traite et en commande une deuxième, comme si l'alcool rendrait les choses plus faciles.

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Buvant une autre gorgée de whisky, je ne peux m'empêcher de remarquer l'air un instant absent d'Eliott. C'est ça aussi que je hais dans cette situation, le fait que même sans le vouloir, je le décrypte, peut-être pas aussi bien que si on avait vécu six années de plus ensemble, mais pourtant exactement comme avant. D'habitude les gens que je fréquente je n'essaye pas de le comprendre, je battis une distance avant même de les connaître. Alors qu'Eliott... c'est si différent si..; énervant, bizarre, terrifiant dans un sens.
Je me retiens étonnement d'attraper sa main, parce que ça aussi ça me fait flipper. Ces pulsions qui font surface en quelques jours seulement, qui me font me prendre la tête, qui me font le détester par moment. Et je sais très bien qu'un moment il va en payer les pots cassés. Je me connais quand ce genre de chose me font flipper, je deviens exécrable, blessant même surtout envers les personnes assez proche de moi. Je bois une gorgée de ma boisson, recommandant un verre comme à mon habitude, l'alcoolisme pas vraiment réel est cependant devenu très fréquent dans mes soirées...

Tu sais bien qu'il faut être prudent, j'habite à quelques maisons de la tienne, me voir y passer trop souvent attirerait l'attention. Je tourne le regard vers lui avant de le refixer sur mon verre ma mâchoire se contractant en même temps que mes phalanges qui blanchissent autour de mon verre de nouveau plein. L'impression certaine d'être le mauvais amant du placard, d'être le sale con, alors que depuis des années je suis celui à qui on impose aucune lois, rien du tout et là... avec lui surtout. C'est vrai, comment puis-je oublier ce genre de truc ? Que je me tape le voisin marié et hétéro ?! Je grogne acerbe en buvant un gorgée plutôt raide de ma boisson. Voyant du coin de l'oeil Eliott en faire de moi je soupire m'en voulant presque de mes paroles. Presque. Et ne compter pas que je le reconnaisse à voix haute. Plutôt crever ! Viens on va faire un tour... Je vide mon verre d'une traite réglant pour nous deux en me levant attrapant ma veste au passage. L'attendant à côté, je passe une main polit dans son dos pour lui "indiquer" la direction du jardin de l'hôtel alors qu'on quitte le bar. Mon regard circulant sur les quelques personnes présentent, on quitte les lieux alors que je finis par l'attirer contre moi entre deux portes, plaquant mes lèvres contre les siennes, retrouvant son parfum, son contacte et son calme qui m'apaise la plus part du temps.

Spoiler:

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Eliott fixait son verre, écoutant les paroles de Chuck, toujours aussi dures, il s'était habitué depuis le temps mais elle étaient toujours comme des lames lacérant sa peau, mais il ne laissait jamais rien paraître, il se contentait de secouer légèrement la tête, après tout il était responsable de ça, Chuck avait parfaitement le droit d'agir de la sorte. Je sais pas hétéro Chuck.. fin laisses tomber. Il n'avait plus la force de se battre, ça ne changerais jamais, il le savait bien, il se contenterait d'une relation secrète qui ne durerait très certainement pas, Chuck allait bien finir par le rejeter un jour, comme il l'avait six ans plus tôt. A cette pensée, il but son verre d'une traite, sentant le liquide lui brûler la gorge. Viens on va faire un tour... Chuck se leva et paya les consommations, Eliott se leva à son tour et le suivit, sentant sa main dans son dos comme pour le guider vers le jardin de l'hôtel, ils avancèrent d'un pas rapide vers la sortie, alors qu'ils passaient une première porte, Chuck attira Eliott contre lui pour l'embrasser, ce dernier se colla alors à lui le plaquant contre le mur, posant ses deux mains sur son visage il lui rendit son baiser, faisant ainsi fondre la tension qu'il ressentait depuis le matin, l'attente interminable de ces quatre derniers jours. Sa main glissa sous son t-shirt, caressant la peau de son torse, tandis que ses lèvres quittèrent sa bouche pour dévier vers son cou avant de remonter vers son oreille. Attends-moi là, je reviens.. Il déposa un baiser sur ses lèvres et repartit dans la salle où se trouvait le bar, il avança encore dépassant le bar et repéra l'accueil de l'hôtel. Il revint vers Chuck quelques minutes une carte à la main. Suis-moi. Posant à son tour sa main dans le dos de son amant, il l'emmena vers les ascenseur et appuya sur le bouton d'appel. Il jeta des regards aux alentours durant les secondes qui passèrent avant que la porte de l'ascenseur ne s'ouvrent. Il n'y avait personne autour d'eux, Eliott prit la main de Chuck et pénétra dans l'ascenseur, les portes étaient à peine fermées que ses lèvres étaient déjà scellées à celles de Chuck.

Chuck B. Onekung & Eliott S. Calvin

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Je suis pas hétéro Chuck.. fin laisses tomber. Laisser tomber, facile à dire. A faire c’est plus compliqué, j’aimerais bien laisser tomber. Sérieusement des homo refoulé, casé dans leur petite vie bien propre, il y en a des milliers dans le monde, et je m’en contre fou. Me disant juste d’eux à quel point c’est stupide de ne pas s’assumer, mais le reste je m’en fou. Alors que lui… Lui c’est différent. Evidement, c’est pas comme avec Charlie, le jeune rouquin avait beau tout faire pour pas être vu avec moi, il s’assumait en quelque sorte, et on avait –même si je n’aimais guère le dire- une relation assez exclusive. Et puis c’était différent, Charlie n’avait pas fait son coming-out, il n’essayait pas de se faire passer pour hétéro, mais juste de s’assumer lui-même. Et puis.. Charlie ça n’était pas Eliott… Pas du tout. Dès le début je savais pertinemment qu’avec le rouquin ça ne durerait pas. Déjà parce qu’à ce moment là, je flirtais déjà dangereusement avec Daniel Stonem, mais surtout parce que c’était vraiment pas le genre de mec assez important pour me faire arrêter d’aller voir ailleurs. Et je ne me suis pas trompé, Charlie a vite dégagé de ma vie. Alors, laisser tomber, sincèrement j’aimerais bien, j’aimerais réellement mais j’en suis incapable. Parce que je m’envoie avec un homme marié –jusqu’à là rien de trop trop anormal- mais que c’est mon ex, mon seul ex qui ait véritablement compté dans le passé.

Au lieu de continuer à se torturer ainsi et à s’envoyer des froideur, enfin moi à envoyer et Eliott a encaisser sans broncher comme toujours, je met un terme à tout cela en payant les verres et en me levant l’incitant à me suivre hors de ce bar d’hôtel. A peine arrivé dans le couloir, évidement je profite qu’il n’y ait absolument personne, pour assouvir cette envie bien trop présente. Plaquant mes lèvres contre les siennes, le sentant se coller contre moi intérieurement je me sens mieux, me laissant pour une fois reculer contre le mur, Eliott me coinçant contre la paroi, alors que ses mains rencontre ma peau sous ma chemise. Bordel oui ça me manque ça aussi. Attends-moi là, je reviens Je le regarde s’éloigner, alors que je soupire en me passant une main dans les cheveux. Foutu, réellement foutu je le crains. Non mais quelle idée stupide. Allez dans un hôtel, se cacher, Stupide oui, et pourtant je ne bouge pas, ne prenant pas la fuite. Et le brun revient après quelques instants, avec une carte en main, alors qu’un sourire se dessine sur mes lèvres. Suis-moi. Arquant un sourcil, souriant toujours je le suis cependant bien qu’amusé par sa voix qui ressemblerait presque à un ordre. C’est toi qui commande maintenant ? Je demande avec amusement, reposant ensuite mon regard sur les portes d’ascenseur, attendant que la cage arrive. Ce qui ne tarde pas à se faire, alors que les portes s’ouvrent, je sens la main d’Eliott saisir la mienne –chose que je n’aime pas, oui ok je le reconnais, je haïs qu’on me prenne la main ça fait… trop romantique- mais je n’en dis rien, le suivant à l’intérieur. Ses lèvres me ‘tombant’ dessus avec fougue, alors que la porte se referme. Bordel. Instinctivement ma main passe dans sa nuque l’attirant plus à moi alors que mon autre main glisse dans le bas de son dos, le collant aussi à moi de cette manière. Alors que je le coince contre la paroi de la cabine, qui commence sa monté vers notre étage.

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Eliott prenait pour la première fois, les commandes, il avait pris une chambre, amené Chuck jusque l'ascenseur et l'avait prit pas la main pour s'engouffrer dans le réceptacle, sachant très bien que son amant ne supportait pas ce genre de contact mais il n'avait pas le temps d'y prêter attention. Une fois à l'intérieur, il appuya sur le bouton de l'étage correspondant à leur chambre et plongea sur sa bouche au moment où la porte se referma. Il sentit la main de Chuck se presser sur sa nuque, le collant à lui avec son autre main qui avait glissé sur le bas du dos de Eliott. Ils échangèrent un long baiser, Eliott laissa glisser sa main sur le torse de Chuck pour remonter sur sa peau sous son haut, ses lèvres déviant sur son cou, avant de remonter sur son menton et finir sa course de nouveau sur ses lèvres.
Voilà à quoi se résumée sa vie dorénavant, devoir se cacher dans un ascenseur pour embrasser l'unique amour de sa vie. Tout ça à cause d'une simple décision prise des années auparavant, qui a tout gâché, son monde s'est écroulé ce jour là et pourtant il n'a pas reculé, il a continué jusqu'à ce que la situation se retrouve sans issue, si ce n'est devoir tromper sa femme, trahir sa famille pour retrouver un semblant de bonheur le temps d'une nuit.
L'ascenseur s'immobilisa soudain et Eliott entendit des voix, il s'écarta vivement de Chuck, haletant, passa une main dans ses cheveux tout en réajustant sa veste, au moment où la porte s'ouvrit pour laisser entrer un couple de retraité en pleine discussion. Eliott lança un regard à Chuck, à moitié amusé par la situation, il se sentait ridicule d'agir de la sorte mais même en temps "normal", ça ne se faisait pas d'embrasser son petit-ami dans un ascenseur.
La porte se referma de nouveau et l'ascenseur reprit son ascension.

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Savourant les lèvres d'Eliott, je me viens à me perdre jusqu'à dans la réalité. Bordel. N'est-ce pas justement le piège à éviter ? N'est-ce pas pour ça que je ne couche jamais "régulièrement" avec un même mec ? N'est-ce pas la raison pour laquelle on ne doit jamais coucher et débuter une liaison avec son ancien mec ? Peu importe. Sur le coup, ce sont juste ses lèvres, ses mains... cet ascenseur qui devient totalement torride rien que par sa présence. Nullement déranger de la sentir relever légèrement mon tee-shirt pour passer ses mains sur mon torse. Bien au contraire même. C'est ça qui est bon, c'est ça qui est génial. Juste génial. Juste super. Non je ne tombe pas dans la romance pittoresque, mais juste dans la p*tain de tension sexuelle qui grimpe entre nous deux et qui est juste totalement accru par le lieu insolite... Fasciné par ce simple truc, ce simple acte ...
Pourtant l'ascenseur se fige à un étage qui n'est pas le notre. Un instant plus tard, il n'est plus contre moi et je le vois rajuster ses vêtements. Je lève les yeux au ciel, remettant mon tee-shirt sans me presser, nullement ennuyé par le couple de personnages âgées qui entre. Oui sans parler du côté "interdit" de notre relation, je sais très bien qu'Eliott aurait agit de même avec quelqu'un d'autre. Eliott c'est le mec qui fait bien les choses, qui prend à coeur l'opinion des gens, qui suit les bonnes manières. Moi faire l'amour dans un ascenseur me dérangerait, me faire prendre un pleine acte non plus... alors pour un simple baiser... sérieusement je m'en contre fiche. Mais je respecte son éloignement. Me tenant contre la parois, je sourie poliment au couple qui appuie sur un bouton alors que les portes se referment. Fixant le couple devant nous de dos, mes pensées s'éloignent peu à peu. Mon regard glissant un instant sur le côté, sur Eliott. Sérieux, peut-être trop sérieux, j'en sais rien, mais.. lui. Moi... Y songeant je perd peu à peu le sens des autres choses. L'ascenseur se stoppe à un étage qui n'est pas celui commander par le couple devant nous, je me souvient de l'étage sélectionner par Eliott et je me redresse un peu, contournant le couple pour sortir avec Eliott. Alors qu'avec "provocation", je passe mon bras autour de ses hanches... Oui faut l'avouer, j'ai toujours aimé assumer un poil trop mon homosexualité, faire bouger les mœurs, et souvent les vieux sont le plus "dérangé". Je sais que nous ne sommes pas en couple, je le sais mais../ lui et moi c'est pas juste copain/copain... loin de là même. Passant donc ma main dans une attitude clairement équivoque, je leur sourie poliment. Bonne fin de journée. Je répond avec cependant une réelle politesse et courtoisie alors qu'on s'éloigne dans le couloir.

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Eliott légèrement gêné par la situation, la respiration saccadée, reste à côté de Chuck, en silence, il sait parfaitement que son comportement a, une nouvelle fois, exaspéré son ex mais c'était plus fort que lui. Attendant que l'ascenseur arrive à destination, il laisse son imagination s'évader, imaginant ce qui aurait pu se passer si le couple n'avait pas choisit cet ascenseur. L'aurait-il bloqué pour finir ce qu'ils avaient commencé ? Eliott esquissa un rictus à cette pensée, tel un gosse envisageant de faire une folie. Il se rend alors compte, qu'il n'avait pas autant sourit depuis des années, malgré le côté interdit et traite de leur relation, Eliott se sentait de nouveau entier avec Chuck, à vrai dire, il ne s'était plus sentit aussi bien depuis leur rupture... Cette évidence lui éclata au visage à cet instant précis, il était clairement amoureux de Chuck, mais pas seulement, il ne pouvait juste plus vivre sans lui. Bien que sa femme ne soit pas un laideron, il ne ressentait absolument plus rien pour elle, avait-il seulement ressentit quelque chose pour elle auparavant ? Durant leurs six années de mariage, avait-il, ne serait-ce qu'un instant éprouvé un soupçon de sentiment amoureux ? Non, il le sait parfaitement aujourd'hui, il n'avait que de l'affection, une profonde amitié et pendant tout ce temps, il se voilait la face et résultat, il avait gâché, mais aussi la sienne et trois petits innocents allaient en faire les frais. Tout ça à cause de la persécution de sa mère ! Sentant l'ascenseur s'arrêter, il revient à la réalité et s'excusant auprès du couple devant lui, il sort de l'appareil accompagné de Chuck, il sent alors son bras se poser sur sa hanche et l'entend saluer le couple. Il décide alors de ne rien faire et sourit poliment au couple, posant sa main sur le dos de Chuck, d'un air complice.
Une fois la porte de l'ascenseur refermée, il attrape le revers de la veste du brun et l'attire à lui. Il lui murmure avant de plonger ses lèvres sur les siennes :" ça t'amuse n'est-ce pas ? " Puis, il s'écarte de lui, le sourire toujours aux lèvres, et se dirige vers le centre du couloir à reculons son regard fixé sur celui de Chuck, dérivant de temps sur les portes à sa droite puis il s'arrête face à une porte située, introduit la carte dans la poignet et se retourne vers vers son amant, d'un air malicieux il lui demande : "Un petit tour dans ma chambre, ça te dit, beau brun ou tu préfères redescendre manger un couscous ?"

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Il ne dit rien à mon comportement. Ne fait rien pour me repousser se qui me surprend avec douceur mais amusement, et lorsque je sens sa main dans mon dos je sourie légèrement, comme un gosse heureux qu'on entre dans son jeu. Parce que bordel quand on est gosse jouer c'est bon, et que jouer avec Eliott c'est comme retrouver cet état de gosse, en mieux, en plus jouissif, en plus bandant. Et les portes de l'ascenseur finissent par se refermer sur le vieux couple nous laissant donc seul dans ce couloir. Sentant Eliott bouger, je sens ma veste attiré par lui et je me laisse faire avec joie. ça t'amuse n'est-ce pas ? Ses lèvres viennent sur les miennes et bordel c'est ça que j'aime, son sourire, son air joueur, son air libéré, qu'il ait abandonné son air coincé d'hétéro casé. Je suis dingue de ce Eliott que j'ai appris à connaître y'a des années, ce Eliott qui a finit par être découvert après qu'on est finit notre jeu de se rendre jaloux. Quant on a arrêté d'aller voir ailleurs pour se poser ensemble, quand il a réussit par son sourire, ses manies, ses gestes à me faire devenir l'homme d'un seul. Je m'écarte de ses lèvres pour répondre ma respiration. Bordel, t'as même pas idée ! Je répond dans un souffle avec un léger rire. Je dépose un autre baiser mais il se détache ensuite de moi et je le laisse s'écarter, mon regard parcourant son corps avant de revenir à son visage.

Je le vois reculer dans le couloir alors que je le regarde faire un instant en souriant, le suivant sans pour autant le rejoindre à sa hauteur. Me mordillant la lèvre avec une p*tain d'envie, et sans penser un seul instant à ce que toute cette histoire entraine et à ce dans quoi je suis entrain de retomber... Il s'arrête face à une porte et je l'écoute tout en arrivant à sa hauteur. Un petit tour dans ma chambre, ça te dit, beau brun ou tu préfères redescendre manger un couscous ? Bordel son sourire, avalant ma salive, je me colle quasiment à lui, mes mains venant encadré sa nuque, alors que mes lèvres viennent frôler les siennes sans les toucher franchement. J'aime pas le couscous... et votre chambre semble bien plus intéressante que le reste... Je réplique avant de le pousser vers la porte ma main s'abattant avec force sur la poignée pour l'ouvrir la claquant derrière nous mes mains remontant déjà son tee-shirt mes doigts redessinant son torse, mes lèvres retrouvant les siennes.

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« Dans l'adultère, la honte du partage ne le cède qu'à ses avantages. »

Eliott, les yeux rivés sur son amant, qui avance droit vers lui, le sourire aux lèvres, reste posté contre le mur près de la porte. Il ne bouge pas lorsque Chuck fait face à lui, ses mains sur sa nuque, ses lèvres frôlent les siennes, il répond à sa question avant de le pousser vers la porte, qu'il ouvre d'un coup, ils se retrouvent ainsi à l'intérieur de la chambre. Chuck referme la porte derrière eux en la claquant d'un coup de main, ses dernières remontant sur le torse de Eliott, sous son haut. Ce dernier, presse sa main sur la nuque de Chuck pour l'embrasser, avant de la descendre rejoindre son autre main pour retirer la veste de son ex, puis la sienne, qui tombe au sol dans un bruit las, ses mains reviennent se poser autour du visage de Chuck, ses lèvres retrouvent les siennes avant de dévier le long de son cou, tandis que ses doigts frôlent déjà la peau de son torse.

Une nouvelle fois, la passion, l'envie prend le dessous sur tout, depuis maintenant plusieurs semaines, les deux amants se retrouvent en secret, chaque fois dans un lieu différent, chaque fois, la même scène, le même désir de l'autre. Ils s'attiraient comme deux aimants, ils étaient fait pour être ensemble, mais la vie en avait décidé autrement, du moins Eliott en avait décidé, il avait tout gâché et le regrettait chaque jour depuis, chaque seconde de sa vie, il éprouvait du remords. Mais comment se sortir de cette situation, ils avaient franchit la limite, le point de non retour, rien ne sera plus jamais comme avant, mais ils ne pouvaient pas non plus reculer, tout stopper aujourd'hui serait impossible, Eliott le savait, du moins lui ne le supporterait pas, il ne se supportait déjà plus lui-même, ces moments secrets passaient avec Chuck étaient ses seuls moments de bien être, il était vraiment lui-même en sa présence, il était le vrai Eliott, celui qui pouvait rire pour un rien, s'amuser, se lâcher et pas être cet avocat coincé, père de famille, il adorait ses enfants, plus que tout au monde, ils étaient sa raison de vivre, sans eux, il aurait abandonné depuis longtemps il le savait aussi ça mais ils n'étaient pas ses enfants à lui, ça n'aurait jamais du se passer comme ça. La vie de Eliott semblait s'assombrir de jour en jour mais en ce moment, il s'interdisait d'y penser, il n'avait même pas à se l'interdire, dès que Chuck posait les yeux sur lui, tous ses doutes, ses craintes s'évaporaient en un instant. Tout autour de lui disparaissait, seul Chuck était là.

Il retire son t-shirt à son tour, attrape Chuck par la ceinture de son jean, le bascule sur le lit et glisse au dessus de lui, ses lèvres embrassant la peau de son torse.

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❝J’ai rencontré un garçon, il m’a un peu tourné la tête. Fortissimo même... Tu vois le requiem de Fauré ?! Bah être avec lui c’est pareil c’est fort c’est pur. ❞

On passe la porte de cette chambre inconnue, on passe les porte du public au privé. Du désintérêt au besoin vital. De la négation à cette putain d'obsession. Lui. Son corps. Son retour. On oublit alors l'extérieur, la porte claquant derrière nous verouillant ainsi ces deux mondes. Nous ne sommes plus. Délaissant nos obligations, les impossibilités, nos vies à tous les deux. Deux amants dans une f*cking chambre d'hôtel. Pathétique. Pitoyable. Je le sais pertinemment. Depuis quand suis-je devenu l'amant que l'on cache? Celui qu'on ne veut pas montrer et qui doit attendre dans un hôtel. Depuis est-ce que je me plie à des obligations, des devoirs juste pour coucher ? Ne devrais-je pas l'envoyer bouler, qu'il doive autant se cacher ne devrait-ce pas m'énerver ?Pathétique, je le reconnais de moi-même évidement. Mais pourtant ses lèvres à cette instant contre les miennes ne semblent en aucun cas assez faible pour se plier à ce genre d'argument. La pression de l'obsession est trop forte, l'envie le besoin trop prenant. J'en perd mes habitudes, et je me retrouve bloquer dans un hôtel minable par son recueillement d'amants. On a beau faire semblant, ceci n'est pas un endroit pour b*iser, tous le monde le sait, ce n'est qu'une maison close aux porte grand ouverte, on paye notre coin de paradis, on pense éloigné de toute réalité. Alors qu'elle est là, menaçante, puissante. Mais on s'en fout. L'un avec l'autre, l'un contre l'autre, qu'est-ce que l'on peut bien en avoir à foutre du reste, hum ?!

Ma veste tombe au sol imité par la sienne, ses mains contre mon visage, cette douceur qui le caractérise tant. Bordel seras-tu un jour aussi violent que parfois je peux avoir envie de l'être ? Pourrais-tu te détacher de cette douceur même dans la passion de notre envie destructrice ? Non. Je connais la réponse, c'est Eliott, il ne le peut. Un instant je me demande ce qu'il en est de Jean... Puis je m'empresse d'oublier ça ne voulant même pas une seconde l'imaginer. Mes mains glissent sur ses fesses au dessus de son pantalon, le collant contre moi nos bassins s'entre choquant dans une douce promesse d'une suite enivrante. On recule lentement, alors que je le sens se détacher pour virer son tee-shirt, je l'imite en virant le mien mes bras glissant d'instinct de nouveau sur sa peau alors que je me sens tiré par mon jean jusqu'à lit me laissant faire en tombant allongé le voyant se glisser au dessus de moi. Reprenant possession de ses lèvres mes mains profite de sa position pour glissé de ses cuisses jusqu'à son dos, attrapant son jeans pour le faire glissé vers le bas le dévêtissent rapidement de cela en inversant les rôles. Le bloquant entre mes jambes alors que je me retrouve au dessus. Je presse mon corps contre le sien bougeant lentement par pur provocation, mes lèvres glissant dans sa nuque savourant le contact de sa peau.

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Call me maybe

Chuck & Eliott

« Dans l'adultère, la honte du partage ne le cède qu'à ses avantages. »

Leur deux corps entrelacés, les deux amants se laissent une nouvelle fois aller par la passion qui les consument, comme à chaque fois qu'ils se retrouvent seuls dans une pièces. Tels deux aimants, dès qu'ils se retrouvent ensemble, leur différents disparaît pour laisser place au désir, l'envie, le besoin du corps de l'autre est plus fort que tout, l'attraction est d'une telle violence qu'elle explose tout le reste, envoyant valser la raison, la réalité des choses. Et ce jour là, n'est pas une exception, Chuck et Eliott partagent dans cette chambre d'hôtel un moment charnel comme ils savent si bien le faire.
Après près d'une heure d'ébat, Eliott se laisse tomber à côté de Chuck, sur le lit, essoufflé, la douleur dans son dos se réveilla et il émit une légère plainte, qu'il tenta rapidement de dissimuler en tournant la tête vers la fenêtre avant de se retourner vers Chuck, un sourire aux lèvres, il savait que ce dernier n'était pas du genre à taper la causette après l'amour mais il se devait de savoir, où allaient-ils ? Ils en avait plus que besoin, surtout en ce moment, surtout depuis qu'il avait découvert sa maladie, depuis qu'il avait vu son monde s'écrouler à nouveau. Il risqua donc une question : "Tu penses à quoi en ce moment ?" Il savait bien qu'il ne répondrait pas mais au moins il aurait essayer. Il retombe sur le dos, sa tête se calant sur le coussin, son dos le faisant une nouvelle fois souffrir dans un craquement presque inaudible, Eliott serrant les dents, ferme les yeux pour tenter de calmer la douleur, attendant une éventuelle réponse de Chuck, n'ayant nullement l'envie ni l'intention de se rhabiller et de partir comme il avait l'habitude de faire après leurs ébats.

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❝J’ai rencontré un garçon, il m’a un peu tourné la tête. Fortissimo même... Tu vois le requiem de Fauré ?! Bah être avec lui c’est pareil c’est fort c’est pur. ❞

Dans un corps à corps passionnel j'en oublie le reste, j'en oublie le monde extérieur, sa condition, mes opinions. J'oublie notre passé, ou nos journées à venir, ma journée sans lui, où ce qui va suivre après. Deux corps qui se cherche et se trouve à l'unisson. Une fois puis deux. C'est jamais près de s'arrêter entre nous quand ça commence. Mes lèvres se rassasiant pour peu de temps des siennes, de son corps, de sa peau, mon corps cherchant encore une fois l'empreinte du sien, son parfum. Bordel je suis bel et bien foutu. Et c'est au bout de longues minutes à se faire plaisir mutuellement qu'on finit par se laisser retomber sur le matelas, ma respiration étant bien trop saccadé pour que je puisse encore en redemander. Je me détache de son corps que j'affectionne tant sans le dire à voix haute, pour fixer le plafond, passant un bras sous ma tête en reprenant mon souffle et mes esprits. Le silence revient entre nous, mais je n'y apporte pas une grande importance alors que j'essaye pour ma part de calmer mon rythme cardiaque. Pensant que je devrais vraiment me lever et me rhabiller, partir. Courir, fuir. Parce que non ça peut pas encore être arrivée comme toutes ces autres fois, c'est pas possible, chaque fois c'est la même. Et pas contre mon gré bien évidement. Mais après ? Lui dire quoi ? Il est marié, à des enfants. Je suis le plus bel "enfoiré" de la ville qui couche avec un peu tous, j'ai pas d'enfant, je fais mourir mes plantes vertes.
Tu penses à quoi en ce moment ? Sa voix me fait un peu sortir de mes pensées alors que je garde mon regard fixer sur le plafond, un grognement signifiant "rien" voulant sortir de mes lèvres, je me dis qu'en effet lui dire que je pense à sa femme juste après avoir couché avec lui.. ça serait un peu glauque. Je répond rien sur le moment, restant silencieux. Je finis par soupirer. Je devrais y aller... Enfin je dois y aller, je veux y aller. Ma phrase correspond pas vraiment avec mes pensées mais... déjà c'est trop embrouillé. Je dois partir, il vaut mieux, mais est-ce que je le veux ? Au fond? Non. C'est ça mon problème, il est ma solution et ça... c'est pas possible. C'est plus possible...

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Chuck & Eliott

« Dans l'adultère, la honte du partage ne le cède qu'à ses avantages. »

Eliott fixe le plafond, respirant profondément pour tenter de calmer la douleur. Il le savait depuis deux semaines seulement, à peine quinze jours qu'on lui avait annoncer l'improbable. Ce jour-là, son premier réflexe avait été d'appeler Chuck, bizarrement, il s'était ravisé bien-sûr mais malgré tout ce qu'ils ont traversé, appelé Chuck avait été instinctivement son premier geste. Aujourd'hui, allongé sur ce lit, dans cet hôtel luxueux, il n'arrive pas à trouver le moyen de le dire à son ex, il ignore seulement si ça l'intéresse. Il entend son amant soupirer à côté de lui avant de finalement parler. Je devrais y aller... Eliott tourne la tête vers lui. A chaque fois, c'est toujours la même chose, ils se rhabillent et se quittent sans un mot de plus, chacun repartant dans sa direction, retournant à sa vie, comme si rien ne c'était passé. Mais cette fois, Eliott devait parler à Chuck, il le voulait, il en avait besoin. Il pose sa main sur le bras de Chuck. Attends ! Il se lève avec difficulté pour se mettre en position assise. Il faut que je te parle. Mais, il n'y arrive pas, il cherche les mots mais ne trouve pas. Il doit savoir avant. Il sort du lit, s'habille lentement, puis se retourne vers Chuck, se passant une main dans les cheveux, cherchant ses mots, les bons mots, il y en a t-il seulement? Chuck, je... Il quoi? qu'est-ce qu'il voulait au juste? Il ignorait encore, pourtant au moment, il ouvre la bouche, ce qui en sort n'est ni prévu ni innocent, au moment où il le dit, il sait que c'est vrai, que c'est ce qu'il veut mais pas ce qu'il voulait dire au départ...Je vais divorcer.

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❝J’ai rencontré un garçon, il m’a un peu tourné la tête. Fortissimo même... Tu vois le requiem de Fauré ?! Bah être avec lui c’est pareil c’est fort c’est pur. ❞

JE crois qu'au fond, je dois être masochiste. ET comment les autres peuvent-ils me traiter de connard, quand je suis l'amant qui retombe chaque fois dans les bras de son ex, marié, hétérosexuel, père, qui a une vie et moi pas. On me traite de connard très souvent, et je dois dire que la plus part du temps je le mérite, mais là sincèrement... je commence à douter des paroles des autres. Eliott n'en tire-il pas aussi les bénéfices ?! Marié, et s'envoyant en l'air avec son ex, le bon côté de la morale, et notre passé. Alors qu'on ne me traite pas trop facilement de salaud et qu'on se mette à analyser. Je dis juste que... en plus d'être un salaud, je suis devenu un pauvre con pathétique accro à son ex. Sexuellement parlant c'est pas une nouveauté, quant au reste je ne préfère même pas y penser. Attends ! JE sens sa main sur mon bras et je m'arrête en fronçant les sourcils. Il se détache, se relève et je le vois rester assis sur le bord du lit un moment. Well... il se rhabille sur le coup et je vois bien à son visage que ça va pas. J'aimerais ne pas le connaître, ne pas voir si facilement ses émotions. Mais j'y arrive pas. Il faut que je te parle. Ok... il se rhabille et moi je reste dans le lit, nu, alors que je me redresse juste sur les oreillers à l'observer. Chuck, je... Ok là il commence à me faire peur, et je déteste redouter comme ça une conversation. Depuis quand je redoute une altercation la dessus ?! Je me redresse donc appuyant mes coudes sur mes genoux dans l'attente de la suite. Je vais divorcer. Well... what ?!!! Je relève la tête stupéfait par ses paroles, sur le coup mon indifférence en prenant un coup. Intérieurement putain je le hais, de m'avoir fait stressé alors que ce n'est rien de grave. Rien d'important finalement, hein ? Je soupire reprenant ma lassitude habituelle. Je quitte le lit pour m'habiller à mon tour restant un moment silencieux. Ta mère se retourneraitjuqu'à dans sa tombe. Je fais remarqué cyniquement avant de fermer mon jean et prendre mon tee-shirt, finissant par lui faire face. Pourquoi tu me le dis ? Je demande cette fois-ci légèrement troublé par l'affaire, alors que je cherche une réponse et comment éviter de me mettre dans une situation qui me mettrait à mal. Pourquoi est-ce que tu penses que je veux entendre ça ? Que j'en ai quelque chose à faire ? Eliott... t'espère pas quand même réparé comme ça se que t'as fait... hein ? Dis moi que t'es pas aussi stupide ?! Que tu penses pas que ça effacera les sept dernière années. Que ça atténuera le fait que normalement cette décision par intégrité pour toi même t'aurais du la prendre y'a sept ans ?! Je demande pour une fois laissant le sarcasme de côté, lui demandant ça avec sincérité, réellement... troublé. Parce que merde, il peut pas comme ça demander le divorce et que je revienne, il peut pas encore une fois me faire tout miroiter et me balancer comme un mec mort comme il y a sept ans... Je le fixe essayant de comprendre, sur le coup ayant pas mal oublié ma carapaces alors que je m'en rend compte. Je me renfrogne, et me détournant pour enfiler mon tee-shirt je reprend mes habitudes. si t'as décision est basé sur se qu'il y a là entre nous... alors divorce pas. De toute manière fallait qu'on arrête ça. J'ai rencontré quelqu'un. Je reprend implacable, lointain, intouchable.

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Chuck & Eliott

« Dans l'adultère, la honte du partage ne le cède qu'à ses avantages. »

Il était trop tard, les mots avaient prononcés, il ne pouvait plus faire machine arrière, retirer ce qu’il avait dit, avouer que ce n’était pas du tout ce qu’il voulait dire, qu’en réalité, il avait l’intention de lui annoncer qu’il avait un cancer, que selon le médecin, c’était du cinquante-cinquante, comme si sa vie était devenue un jeu de roulette russe. Mais, il ne pouvait s’y résoudre et il ignorait seulement pourquoi, pourquoi avouer à son ex qu’il est malade était si difficile ? Il ne saurait le dire, juste que les mots restaient bloqués dans sa gorge. Alors, il avait dit la première chose qu’il lui venait à l’esprit, pourtant au moment où il avait prononcé ces mots à voix haute, la réalité lui avait éclatée à la figure, oui il devait divorcer, non pas pour récupérer Chuck, non ça il savait que c’était impossible, il avait renoncé depuis longtemps, se contentant de ces moments interdits, sachant que tôt ou tard tout ça prendrait fin et que ces instants deviendraient de simples souvenir d’une vie passée, lointaine. Peut-être même que c’était là leur dernier instant ensemble, Eliott sentait la fin, proche, l’un des deux finirait par dire stop. Non, il le devait parce que ce n’était pas juste envers Jean, envers ses enfants ni envers lui-même, tout ça ne voulait rien dire, il mentait depuis trop longtemps, il devait arrêter tout ça, et vite. Il devait « libérer » Jean, il savait qu’elle n’était pas dupe et qu’elle sentait que quelque chose n’allait pas mais elle était restée, espérant qu’Eliott finirait par vraiment l’aimer.
« Pourquoi est-ce que tu penses que je veux entendre ça ? Que j'en ai quelque chose à faire ? Eliott... t'espère pas quand même réparé comme ça se que t'as fait... hein ? Dis moi que t'es pas aussi stupide ?! Que tu penses pas que ça effacera les sept dernière années. Que ça atténuera le fait que normalement cette décision par intégrité pour toi même t'aurais du la prendre y'a sept ans ?! » Bien-sûr que ce n’était pas son intention, il ne savait pas pourquoi il lui avait dit ça, il avait raison, cette décision il aurait dû la prendre il y a sept ans, mais le mal était fait, il ne pouvait pas repartir en arrière, ils le savaient tous les deux, pourtant Chuck s’obstinait à lui balancer à la figure dès qu’il le pouvait Et Eliott ne pouvait l’en blâmer, il vivait avec ça depuis plus de sept ans et il vivrait avec toute sa vie. Eliott était tellement absorbé par ses pensées qu’il n’entendit pas tout de suite les paroles de son amant.
« Si t'as décision est basé sur ce qu'il y a là entre nous... alors divorces pas. De toute manière fallait qu'on arrête ça. J'ai rencontré quelqu'un »
Il leva la tête vers Chuck lorsque les mots intégrèrent son esprit, c’était donc Chuck qui mettait fin à leur histoire, qui n’en était pas une, puis petit à petit, la dernière phrase qu’il avait prononcée arriva au cerveau d’Eliott ainsi que tout ce qu’elle insinuait. Il avait abandonné l’idée de récupérer Chuck depuis longtemps, mais le fait de savoir que Chuck était devenu le genre d’homme qui ne caserait jamais, de genre libre, l’avait égoïstement un peu rassuré jusqu’à présent, car pour lui cela représenté bizarrement une faible lueur d’espoir.
Il sentit son cœur se mettre à saigner, comme si une lame venait d’y être enfoncée, son corps était en feu, mais il ne réagit pas extérieurement, il se contenta de fixer Chuck, espérant y trouver un indice quelconque prouvant que ce qu’il venait de dire était un mensonge, mais il ne vit rien de tel, Chuck avait retrouvé son habituel sang-froid, recouvert sa carapace. Eliott respira simplement. « Ma décision n’a rien à voir avec nous, enfin pas directement, mais je suis ravis que tu es trouvé quelqu’un, j’espère qu’il te rendra heureux. » Eliott était sincère, il avait toujours souhaité le bonheur de Chuck. « Nous savons tous les deux que j’aurais dû le faire depuis longtemps, je sais bien que tu ne me pardonneras jamais, mais il est temps pour moi d’être honnête envers ma famille et envers moi-même… »

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❝J’ai rencontré un garçon, il m’a un peu tourné la tête. Fortissimo même... Tu vois le requiem de Fauré ?! Bah être avec lui c’est pareil c’est fort c’est pur. ❞

Y'a aucune réaction sur Eliott, il reste lisse et stoïque, à croire que j'ai réussis à déteindre sur lui. Ou que ça ne lui fait ni chaud ni froid de me savoir avec quelqu'un d'autre. Peut-être que c'était ça..; que du c*l depuis son retour, retrouvé son mec d'avant, restant marié et retrouver les bonnes habitude de l'homosexualité. Je le fixe un moment, il ne dit rien, proteste pas. Bordel tu pourrais au moins être blessé, où t'es à ce point devenu tellement étranger ?! Ma décision n’a rien à voir avec nous, enfin pas directement, mais je suis ravis que tu es trouvé quelqu’un, j’espère qu’il te rendra heureux. Nous. Mais y'a pas de nous, vas-tu le comprendre ? Y'a plus de nous depuis des années, y'a que toi et moi couchant ensemble, ayant couché ensemble ces dernières semaines. Y'a plus rien, et la preuve en est que j'ai finalement même décidé de plus jouer au con. A moins que ce soit elle qui m'ait assez retourné le cerveau. "Il" ? Laisse moi rire, y'a t-il un seul mec sur terre qui m'intéresse assez pour me faire rester avec l'avoir ba*ser ?! Aucune, y'a jamais eut aucun mec, Daniel est pas resté,et toi... t'es le dernier à m'avoir démontré comment je pouvais bel et bien me planter. Je ne répond rien me contentant d'enfiler mes chaussures en me concentrant là-dessus. Rester stoïque. Y'en a déjà bien assez d'une qui risque de m'étriper en apprenant mon... escapade ? dérapage ? tromperie ? Bon je sens que tous les mots vont y passer, les coups aussi et les hurlements sans aucun doute. Autant garder ça pour Colleen, elle y aura bien en effet le droit.

Nous savons tous les deux que j’aurais dû le faire depuis longtemps, je sais bien que tu ne me pardonneras jamais, mais il est temps pour moi d’être honnête envers ma famille et envers moi-même… Lui pardonner ? Je redresse la tête en enfilant mon tee-shirt perdant légèrement... malgré moi le reste. Te pardonner ?! Je rie cyniquement en enfilant ma veste avant de le regarder réellement en colère. Colère qui a depuis quelques semaines disparut entre nos ébats, laissant place à se qui était devenu une habitude qui semble me lacérer le ventre à l'idée d'y mettre un terme. D'y avoir mit un terme. C'est finit. T'es assez con pour même le formuler ?! Eliott... sérieusement... j'en ai plus rien à foutre de se qui s'est passé y'a cinq ans... ça signifiait rien. Y'a rien a pardonné... t'étais pas si important que ça. Je réplique avec acidité. Même si je le sens bien que même à mes oreille y'a pas ce ton détaché, y'a pas ce mensonge si bien prononcé. Y'a cet énervement que j'peux pas contrôler. Mais peu importe, je m'en fou. Sois honnête avec qui tu veux... tu sais très bien que l'être avec toi demandera déjà un bon boulot chez le psy. Je répond avec méchanceté attrapant mes clefs de voiture pour me caser. Sortie triomphante. De toute manière je suis intérieurement incapable de plus en supporter.

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Chuck & Eliott

« Dans l'adultère, la honte du partage ne le cède qu'à ses avantages. »

Eliott ne savait s’il souffrait à cause de son dos ou bien si c’était les mots de Chuck. Ce dernier avait tous les droits d’être aussi blessant mais il ne l’avait plus été avec Eliott depuis bien longtemps, et pour Eliott c’était bien pire que tout, voir cette rage dans ses yeux, savoir qu’elle était pour lui, que tout ça était de sa faute. Et aujourd’hui voilà où il en était arrivé, sur le point de divorcer, l’homme de sa vie le haïssait, il ignorait si il serait en vie dans 6 mois… Il n’avait jamais imaginé que sa situation pouvait empirer à ce point, et il n’avait personne à qui en parler, personne pour le soutenir, il se sentit tout à coup tellement seul comme si tout s’écrouler autour de lui.
Il écoutait à peine les paroles de Chuck, ses mots étaient comme des mini-lames lacérant sa peau. « t'étais pas si important que ça » Aïe. L’avocat savait bien que ce n’était pas vrai, du moins il l’espérait mais le simple fait que Chuck en soit au point de le dire de la sorte, lui faisait horriblement mal, il était donc bien déterminer à le rayer de sa vie, lui faire comprendre que tout espoir était définitivement perdu, qu’Eliott devait le laisser tranquille. Soit si c’est ce qu’il voulait, Eliott le ferait, peut-être devrait-il partir après tout ? Retourner en Australie, au moins là-bas, il avait encore des amis, mais aura-t-il le courage de quitter ses enfants ? Sûrement pas. Une fois de plus le gouffre semblait se refermer sur lui, aucune issue ne lui semblait possible, partir pour tout recommencer lui était désormais interdit et recommencer quoi ? Tout ce qu’il voulait était ici et inaccessible, alors à quoi bon ?
Debout dans cette chambre, faisant face à Chuck , il était désormais incapable de prononcer un mot, il avait la tête qui tournait, il se souvient soudain qu’il aurait dû être partir depuis plus d’une demi-heure maintenant, il devait prendre son traitement « Et merde ! »
« Sois honnête avec qui tu veux... tu sais très bien que l'être avec toi demandera déjà un bon boulot chez le psy. » Il releva les yeux vers Chuck qui attrapa ses clefs au moment même où il prononça ces mots. Eliott sentit son cœur se resserrer dans sa poitrine, il savait que c’était sûrement la dernière fois où il voyait Chuck, instinctivement il les mots sortirent de sa bouche sans même qu'il n'eut le temps d'y réfléchir "J'ai un cancer... C'est pour ça que je divorce, je ne veut pas leur infliger ça" Sur ces paroles, il se retourne pour chercher sa veste, ignorant même si Chuck était encore là ou non, il devait quitter cet hôtel au plus vite et ne plus se retourner. La page était belle et bien finie.

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Faisant donc demi tour pour prendre la porte en ayant attraper mes affaires et étant bien décidé à ne plus revenir. Je pose ma main sur la porte l'ouvrant alors que cependant Eliott reprend encore la parole. J'ai un cancer... C'est pour ça que je divorce, je ne veut pas leur infliger ça Quoi ?! Je m'arrête dans mon élan alors que mon coeur loupe un battement et que mon ventre se retourne. Restant figé dos à lui, je suis sur le coup incapable de partir face à ses paroles alors que je reste la bouche ouverte stupéfait. Alors que je referme la porte en silence restant immobile sans me tourner vers lui. Et tu sais ça depuis combien de temps ? Ta... femme, est au courant ? Je demande avec une voix blanche d'émotion, restant totalement stoïque. Sans me retourner pour le regarder bien trop, pour le moment, sous le choc. eliott, malade. Eliott, réellement malade. Gravement malade. Et me l'annonçant comme une bombe au moment où je me casse. Quoi essaye-t-il de me faire rester par pitié pour lui ? J'en doute, c'est pas son genre, et il le sait que je ne suis pas comme ça, pitié... j'en ai pas. Si je dois le quitter, même malade ça sera fait... mais alors pourquoi le dire et m'annéantir sur le coup ?!

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Chuck & Eliott

« Dans l'adultère, la honte du partage ne le cède qu'à ses avantages. »

Eliott attrapa sa veste, et plongea sa main dans une des poches pour y chercher ses clés de voiture, toujours dos à la porte, il entendit alors sa porte se refermée, Chuck était donc partit, il prit ses clés et se retourna pour partir à son tour mais il stoppa net, Chuck se trouvait toujours là face à lui devant la porte fermée. "Et tu sais ça depuis combien de temps ? Ta... femme, est au courant ? " Eliott ouvrit la bouche puis la referma, il n'avait ps prévu d'avoir cette conversation avec Chuck, du moins pas si tôt. Il lui avait dit ça, juste pour le libérer justement même c'est ça paraissait stupide maintenant, il voulait lui faire comprendre, qu'il ne divorçait juste par espoir que Chuck reviendrait près de lui, mais comme d'habitude ses paroles avaient été mal comprises mais il avait l'habitude maintenant, faire les mauvais choix était devenu un don chez lui. Il jeta sa veste sur le lit devant lui et prit enfin la parole. "Je le sais depuis 3 semaines et oui ma femme est au courant, elle est au courant de tout d'ailleurs" Ne cherchant même pas à cacher le sens de sa dernière phrase, Eliott continua. "Je ne te dis pas ça pour te retenir, Chuck, je sais bien que ça ne servirait à rien, je veux juste que tu saches que je ne suis pas le type qui divorce juste pour récupérer son ex, non, ma famille a bien trop souffert à cause de moi, j'ai trahi Jean aussi." Oui, il avait trahi toutes les personnes qui l'aimaient et aujourd'hui il devait accepter les conséquences.

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Je finis par me retourner alors qu'il me répond. Je le sais depuis 3 semaines et oui ma femme est au courant, elle est au courant de tout d'ailleurs. Trois semaines ! Trois semaines qu'il le sait et il ne m'en a jamais parlé. Trois semaines qu'il le sait et jamais je n'ai remarqué que quelque chose n'allait pas. Je le regarde stoïque alors que le reste me fait tiquer. Sa femme sait tout. Tout... tout ?! Du genre vraiment tout tout tout ?! Je le fixe un moment sans trop avoir l'envie de réouvrir la bouche. pour dire quoi ? Pour faire quoi ? Je ne te dis pas ça pour te retenir, Chuck, je sais bien que ça ne servirait à rien, je veux juste que tu saches que je ne suis pas le type qui divorce juste pour récupérer son ex, non, ma famille a bien trop souffert à cause de moi, j'ai trahi Jean aussi. Je le regarde un moment le visage fermé. Non t'es pas le genre à divorcer pour ça en effet je le vois. Toi t'es le genre de mec lâche qui prend comme excuse une maladie et ne pas vouloir faire souffrir sa famille pour se casser. Tu sais se que je pense ? Je pense que durant des années tu lui as mentit, tu t'es mentit, t'as créé une famille avec des mioches qui n'avaient rien demandé d'avoir un père même pas intéressé par leur mère, tu leurs a mentit et les a fait souffrir sans que eux le sache, alors que tu aurais pu l'éviter. Ensuite t'es revenu et la tu as trahis tes serments débile de mariage hétéro, t'as trahit ta femme et ta famille, tu les a fait souffrir consciemment. Et maintenant tu prends l'excuse du souffrance naturel causé par une maladie qui n'est pas de ta faute pour fuir. Tu vois ça c'est lâche. Tu dis ne pas vouloir les faire souffrir, mais sincèrement c'est pas pour la maladie, c'est pour le reste. Je répond avec franchise, sans vouloir le blesser ou autre chose. Il me connait, il sait à quel point je m'en fiche qu'il me haïsse ou de le blesser, que je suis toujours franc et que je déteste mentir aux autres. Pire encore, que les personnes avec lesquels je suis le plus blessant en étant sincère c'est parce que je supporte pas leur mentir à elle. J'ai certes les plus gros défaut au monde, mais celui de mentir aux personnes que j'aime, ça me connait pas. Je me rapproche pour le rejoindre mes doigts glissant sur sa joue. Trois semaines que tu le sais et tu m'en parles que maintenant ?! C'est pathétique, tu sais très bien que je m'en fou de savoir la vérité dude... Et que je suis le dernier être humain capable de te soutenir. Je répond avec lenteur et douceur, avant de relever les yeux vers les siens. finissant par lâcher son visage et m'écarter en retournant vers la porte, mal qu'il soit malade, mal qu'il quitte sa famille alors qu'il en aurait tant besoin dans un moment comme ça. Mais il le sait, et je le sais mieux que lui, dans la vie je ne suis pas le emc avec qui on vit, qui vous soutient, alors être avec lui dans un moment comme ça ne ferait que l'enterrer encore plus. Et puis il y a Colleen...

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Chuck & Eliott

« Dans l'adultère, la honte du partage ne le cède qu'à ses avantages. »

Eliott attendit que la bombe explose et fut servi quelques instant plus tard, il connaissait trop bien Chuck pour savoir qu'une telle information ne le laisserait pas de marbre, il le laissa donc parler sans réagir, il avait l'habitude maintenant, l'attitude de Chuck envers son ex n'avait jamais réellement changé depuis leur retrouvailles, lorsqu'ils étaient ensemble, il lui arrivait aussi de se comporter de la sorte avec Eliott mais ça n'avait jamais eu la même intensité, et c'était plus le caractère de Chuck qui ressortait, aujourd'hui c'était la colère qui l'animait surtout, et la différence ce faisait ressentir, elle était même palpable. Mais Eliott savait que Chuck ne prendrait jamais la peine de dire ce qu'il pensait ainsi si il ne tenait pas à lui, le simple fait qu'il soit restait le prouvait, même si ça ne changeait rien, ça comptait énormément aux yeux d'Eliott.
" Trois semaines que tu le sais et tu m'en parles que maintenant ?! C'est pathétique, tu sais très bien que je m'en fou de savoir la vérité dude... Et que je suis le dernier être humain capable de te soutenir." Cette phrase n'était pas plus blessante que les autres et pourtant elle donna l'impression à Eliott de recevoir un seau d'eau froide sur le dos, un froid glacial lui parcouru l'échine, Eliott n'avait jamais espéré ni même attendu le soutien de Chuck, sa maladie était pour lui, une réponse à ses mauvais choix, il n'avait jamais été très croyant pourtant là, il sentait une touche divine dans tout ça. Enfin, il fallait bien qu'il se l'explique d'une manière ou d'une autre. "Et tu voulais quoi au juste que je t'appelle ? Que je débarque chez toi en te disant "et mec faut que je te parle, j'ai un cancer, voilà au revoir !" Franchement, on sait bien tout les deux que ce n'est pas quelque chose que je pouvais te balancer comme ça, tu t'en fiche peut-être comme tu persiste tant à me faire comprendre mais soit réaliste, notre histoire est peut-être belle et bien terminée mais elle a existé Chuck et même toi tu ne peux pas le nier, je te demande pas de me soutenir mais admet au moins que tu ne t'en fiche pas complètement, je te connais Chuck, tu ne peux pas me mentir." Eliott fixait Chuck à présent, le suivant du regard losrque celui-ci se dirigea une nouvelle fois vers la porte.

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❝J’ai rencontré un garçon, il m’a un peu tourné la tête. Fortissimo même... Tu vois le requiem de Fauré ?! Bah être avec lui c’est pareil c’est fort c’est pur. ❞

Je me dirige vers la porte ayant plus qu'envie de mettre un point final à tout cela. Ayant besoin d'un verre, de me retrouver seul, ou plutôt de sexe. Mais pas avec lui. Ni avec Colleen. Qu'il revienne à Montsimpa a déjà été assez dur, qu'il se repointe dans ma vie, dans mes habitudes, qu'il chamboule tout... et maintenant ça ?! Non, je ne peux guère le gérer, encore moins pour lui. Et tu voulais quoi au juste que je t'appelle ? Que je débarque chez toi en te disant "et mec faut que je te parle, j'ai un cancer, voilà au revoir !" Franchement, on sait bien tout les deux que ce n'est pas quelque chose que je pouvais te balancer comme ça, tu t'en fiche peut-être comme tu persiste tant à me faire comprendre mais soit réaliste, notre histoire est peut-être belle et bien terminée mais elle a existé Chuck et même toi tu ne peux pas le nier, je te demande pas de me soutenir mais admet au moins que tu ne t'en fiche pas complètement, je te connais Chuck, tu ne peux pas me mentir. Parfois, je hais qu'il me connaisse à ce point, qu'il ait vécu à mes côtés, qu'il ait réussis il y a des années a arrêter notre jeu de baise et de jalousie pour finir par nous mettre réellement ensemble. Je crois que si le célibat avait une menace, ça pourrait être lui, son plus grand ennemi. Je soupire lentement avant de me retourner un bref instant. Tu as raison... je ne peux pas te mentir, et je le ferais pas. J'ai été franc. A toi de faire avec ! ... Je m'en fous pas de ton cancer, mais je ne peux rien y faire, je vois pas en quoi ça m'atteint. T'es pas mon mec, ni de ma famille. Si a l'occasion t'as besoin... appeles moi. Mais je serais pas l'épaule pour t'écouter pleurer, tu sais très bien que je ne fais ni dans la gentillesse ni dans le romantisme, t'as une femme pour ça. Je répond plutôt incapable de finalement couper définitivement les ponts comme je le voulais. Je soupire avant de prendre la porte et la refermer derrière moi longeant le couloir jusqu'à l'ascenseur alors que je quitte l'hotel....

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Call me maybe

Chuck & Eliott

« Dans l'adultère, la honte du partage ne le cède qu'à ses avantages. »

Eliott sentait la fin approcher, il perdait le contrôle de la situation, Chuck allait quitter cette chambre et partir pour de bon, un air de déjà semblait flotter, sauf que cette fois les rôles étaient inversés, et Eliott ne pouvait rien faire pour retenir Chuck. Et il n'en avait plus la force, il abandonnait, comme il l'avait fait des années auparavant, son ex avait raison, il était lâche.
"Tu as raison... je ne peux pas te mentir, et je le ferais pas. J'ai été franc. A toi de faire avec ! ... Je m'en fous pas de ton cancer, mais je ne peux rien y faire, je vois pas en quoi ça m'atteint. T'es pas mon mec, ni de ma famille. Si a l'occasion t'as besoin... appeles moi. Mais je serais pas l'épaule pour t'écouter pleurer, tu sais très bien que je ne fais ni dans la gentillesse ni dans le romantisme, t'as une femme pour ça." Eliott ne réagit pas aux paroles de Chuck, il sourit faiblement, simplement, il n'avait jamais ne serait-ce qu'espérer que Chuck ne le soutienne dans cette épreuve, il était lâche mais pas débile, il n'avait aucun droit de lui demander ça, ni même d'attendre ça de sa part, ce droit il l'avait perdu depuis longtemps, il ne fit aucun mouvement lorsque Chuck franchit finalement la porte et la referma derrière lui. Eliott resta là, debout dans cette pièce désormais vide, remplit du dernier souvenir de leur "histoire" qui ne pouvait même pas porter ce nom. Il soupira, prit son manteau et quitta l'hôtel à son tour.

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» Love is a cruel one Feat Chuck Norris TERMINE
» CHUCK ★ chuck norris ne croit pas en Dieu, mais Dieu croit en Chuck Norris.
» Eliott, welcome here !
» J'EMMERDE LES CURLY (eliott)
» Sometimes it's good to get rid of this weight ▲ Eliott&Haines

Chuck & Eliott ▬ Call me maybe [TERMINE]

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