Love is a cruel one Feat Chuck Norris TERMINE
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MessageSujet: Love is a cruel one Feat Chuck Norris TERMINE Love is a cruel one Feat Chuck Norris  TERMINE EmptyMer 1 Fév - 22:34

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Chuck & Eliott ϟ « Love is a cruel one . » Love is a cruel one, It's one in a million, Before you know, It'll come and go
By so fast, And hearts can't be empty, It's elementary
Like a warm loaded gun
Love is a cruel one


Eliott assit sur la table de la cuisine, le journal dans les mains, parcourut ce dernier, visiblement, rien ne se passer d'exceptionnel à Montsimpa, cette ville semblait paisible, c'était parfait pour ses enfants. Car c'est tout ce qui comptait pour lui, le bien-être de ses enfants et de sa femme. Ils avaient dû déménager pour son nouveau poste ici, revenir aux Etats-Unis, était pour lui dur et nécessaire en même temps, il avait toujours su qu'il reviendrait.
Jean, sa femme, entra dans la cuisine, un sourire aux lèvres et vint lui déposer un léger baiser, petit rituel du matin, suivit, de ses deux fils, qui arrivèrent en criant. Eliott aimait ses moments du matin, avant d'aller travailler, bien qu'il ne commencerait à travailler que dans une semaine, il aimait ses petites habitudes, elles lui permettaient de tout contrôler, et de ne pas dévier. Car son retour aux Etats-Unis, avait entraîné le retour de son rêve, toujours le même, celui qu'il n'avait pas fait depuis des années.
Il avala une gorgée de café, qui lui brûla la gorge, comme si la caféine allait faire disparaître ses pensées.

« Papa, on pourra toujours jouer ensemble dit ? » Eliott regarda son fils avec un sourire franc sur le visage « Bien-sûr mon chéri, il doit bien y avoir un parc dans cette ville » Son cadet sauta sur place et partit en courant se préparer pour l'école. Eliott décida donc d'aller visiter la ville, il ne l'avait pas encore fait, bien qu'il soit là depuis presque un mois maintenant, il n'était pas beaucoup sortit, préférant aider sa femme à déballer et ranger leurs affaires, ses sorties avaient consisté à amener et aller chercher ses enfants à l'école, sa femme à l'échographie ou faire les courses. Mais la journée était ensoleillée, une petite promenade lui ferait du bien.

Après avoir ranger sa vaisselle, il prévint sa femme qu'il sortait, s'assura qu'elle allait bien, étant à 7 mois de grossesse, elle pouvait accouché à tout moment, il appréhendait toujours les derniers mois.

Il prit son portable, son manteau et son chapeau feutre et sortit de la maison, le froid l'envahit d'un seul coup mais il s'y habitua au fur et à mesure qu'il avançait. Il décida de prendre à droite et de suivre la rue. Il alluma une cigarette et prit une bouffée. Eliott fumait très rarement mais il sentait qu'il en avait besoin. Il marchait, admirant les maisons, les jardins, les gens, saluant ses voisins, sans vraiment prêter attention à dire vrai, ne voyant pas devant lui. Il ne vit donc pas l'homme qui sortait de chez lui au moment où Eliott passait devant sa porte et le percuta de plein fouet. Il s'excusa de suite, ramassa son chapeau qui était tombé suite au choc, vérifia que l'homme allait bien
« Je vous prie de m'excuser, sincèrement, je ne.... » Eliott stoppa net ses paroles, son regard venait de croiser celui de l'autre homme. Il recula instinctivement d'un pas, il sentit comme un poignard qu'on lui enfonçait en plein cœur. Non, ce n'était pas possible ! Pas lui, pas ici ! Le destin était-il à ce point cruel ? L'avait-il sentit ? Serait-ce pour cela que son rêve était réapparu ? Une envie irrésistible de le prendre dans ses bras, lui prit soudain, mais il se retint de tout mouvement. « Chuck » C'est tout ce qu'il réussi à murmurer, son prénom, son doux prénom, qu'il avait si longtemps murmurer dans ses rêves.


Dernière édition par Eliott S. Calvin le Dim 11 Mar - 0:48, édité 1 fois
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Chuck B. Onekung
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MessageSujet: Re: Love is a cruel one Feat Chuck Norris TERMINE Love is a cruel one Feat Chuck Norris  TERMINE EmptyJeu 2 Fév - 0:11


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eliott & chuck

“ Tu es le vampire du 21ème siècle : tu vis la nuit, t'as une gueule de cadavre... Tu as juste remplacé le sang par l'alcool. ”


Neuf heure et demi, réveil qui sonne depuis une heure, gueule de bois monstre. C'est décidé je vais pas bosser aujourd'hui. Enfin, sauf si j'arrive à me lever mais c'est sur que je serais pas à l'heure. Peu importe ici c'est moi le boss, du moins mon boss de moi-même j'ai rien à rendre aujourd'hui avant l'édition donc c'est parfait. Bref, je sors un pied du lit puis un autre avant de réussir à me porter à bout de bras en dehors de celui-ci. Un claquement de doigt suffit à réveiller Keenan de l'autre côté. T'es pas genre à la bourre pour ton boulot ?! Il saute du lit et je sais qu'il sera partit dans genre dix minutes, je me presse donc pas et descend mettre en marche ma cafetière. Les souvenirs de la nuit passée étant assez flou de toute manière me réveiller avec Keenan nu dans mon lit me laisse comprendre qu'on a du trouver personne d'assez bien sur qui compter pour une nuit et que donc mon "ami" a du jeter son dévolu sur moi. De toute manière ivre je suis pas vraiment dur à avoir, surtout quand je sais qu'il y a rien qui m'attend à la maison. Tu sais qu'il te reste des gel douche à l'autre hippie de voisin ? Hein ? Je relève la tête sur Keenan habiller et près à partir. Des gel douche de Daniel, WTF ? Impossible. Tu rigoles les seul fois où il se lavait avec du gel douche comme toi et moi nous l'appelons c'était les miens... Il hausse les épaules avec un simple " ah ba t'as du changer de marque. " Je dis rien la tête encore trop dans le c*l pour rétorquer. Il sourit et se tire, de toute manière c'est pas comme si y'avait autre chose à faire.

Je prend à mon tour le chemin de la douche et mon regard tombe sur un effet les trois bouteilles qu'il reste, une de shampoing deux de gel douche. Je soupire en prenant celle dont parlait Keenan, en effet c'est pas vraiment la sienne, on l'a juste acheter un jour où on faisait les courses ensemble pathétique. D'un geste peu précise je l'envoie hors de la douche, de toute manière quasiment vide il sert à rien et je préfère mon gel douche. Mauvaise humeur ? Gueule de bois, nuance ! Passons. Je finis par enfiler un boxer et un jean délaissant le pantalon de costume qui m'énerve déjà pour une raison inconnu. Attrapant un pull simple je l'enfile et attrape ma veste de costume avant d'enfiler des chaussures. Glissant des mes poches de veste mes clopes, mon briquet, et mon téléphone j'attrape une autre veste sans la mettre allant chercher ma tasse thermo de café et ma sacoche d'ordinateur. Pas envie d'aller bosser mais bon, de toute manière si je reste ici pour décuver ça sera pire alors bon. Passons, refermant la fenêtre de la cuisine, j'attrape mes clefs de voiture les clefs de maison et je quitte l'intérieur chaud de ma maison pour l'air glacial. Peu importe j'ai rarement froid faut avouer. Essayant de garder en équilibre mon café, mes clefs de voiture et trouver ma clef pour la verrouiller. Je finis par y arriver quand au même moment mon téléphone sonne pour m'annoncer l'arriver d'un message. Génial. Donc je me dirige vers ma voiture qui a passé la nuit dehors car ni moi ni Keenan n'étions en état de la rentrer autre part que sur le trottoir, je sors mon portable cherchant par la même occasion ma clef de voiture, oui faire plein de chose à la fois avec une gueule de bois n'est pas une bonne chose.

C'est alors qu'un brusque coup me fait reculer de quelques pas, tandis qu'une personne me rentre dedans. Merde sérieux ils peuvent pas faire gaffe les gens. P*tain... Je râle en réussissant à garder mon café et mon téléphone dans une main, mes clefs tombant au sol. Je vous prie de m'excuser, sincèrement, je ne... Je croise le regard de la personne sans vraiment réagir. Me baissant pour attraper mes clefs. Oui gueule de bois veut aussi dire que je suis long à la détente navré. Chuck Cette voix ! Mon sang se glace et mes yeux se repose sur lui. Lui et pas n'importe qui. Lui qui est censé vivre à des millions de kilomètres avec sa parfaite p*tain de famille. Eliott ! ??? Non mais c'est une blague sérieux ?! Qu'est-ce tu fou ici ? Eh oh faut pas croire, en six ans j'ai surement pas changé, je vais pas lui sauté dans les bras et lui balancer que je suis ravis de le voir. Premièrement j'ai un caractère de merde, deuxièmement j'ai une gueule de bois, troisièmement, il m'a quitté pour se marier, avec une femme et lui faire un gosse. Il était très bien quand il était loin de moi. Je le regard mon visage fatigué ne l'étant pas assez pour se passer d'un regard foudroyant.
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MessageSujet: Re: Love is a cruel one Feat Chuck Norris TERMINE Love is a cruel one Feat Chuck Norris  TERMINE EmptySam 4 Fév - 0:40

Eliott n'arrivait toujours pas à y croire, Chuck, son ex petit ami, son amour de toujours était là devant lui, et visiblement, il vivait à quelques maisons de chez lui, pourquoi ? Que faisait-il ici ? Le destin les avaient-il réunis ? Ou est-ce simplement un coup foireux de la vie ? Une sacrée garce quand elle le voulait. Il n'arrivait pas à détacher son regard de son visage, il voulait le regarder encore et encore pourtant, il savait qu'il le regretterait ensuite, il ne devait pas se laisser aller, il avait renoncer à cette vie il y a maintenant six ans et il savait très bien qu'il ne pouvait plus revenir en arrière et d'ailleurs, le regard que lui lançait Chuck confirmait ses pensées.
« Eliott ! ??? Non mais c'est une blague sérieux ?! Qu'est-ce tu fou ici ? » Entendre sa voix raviva encore plus de douloureux souvenirs, mais le ton de sa voix, le refroidit aussitôt, bien-sûr, a quoi s'attendait-il ? Il n'allait pas l'accueillir les bras ouverts, pas après ce qu'il lui avait fait, il ne lui pardonnerait sûrement jamais, Eliott ne le se pardonnerait jamais lui-même, sa décision, il la regretterait toute sa vie, il devrait vivre avec ce poids indéfiniment.
Il ne savait que dire, que dire à son ex, que l'on a quitté un jour pour rien, que l'on a brisé ? Rien, il n'avait rien à dire, il ne pouvait rien dire. Pouvaient-ils être simplement amis ? Ce serait trop demander à Chuck, il devait le haïr à l'heure qu'il est ! Que faire ? Ce serait donc ça, sa punition ? Vivre près de lui, sachant qu'il le détestait, devoir le voir tous les jours, supporter ce supplice quotidiennement !
Il ne savait même plus ce qu'il faisait là, dehors, dans la rue ? Pourquoi était-il sortit déjà ? Son fils ! Le Base-Ball ! C'est ça, il devait visiter le quartier. Il décida enfin, de sortir de son mutisme, prit son courage à deux mains et répondit le plus calmement possible « J'ai trouvé un poste intéressant ici et nous avons déménagés, Jean étant à son septième mois nous devions venir le plus tôt possible pour éviter tout risque pour elle. » Aïe ! Parler de sa femme n'était certainement pas la meilleure idée.
« Et toi ? Que fais-tu à Montsimpa ? » Il ne préférait pas lui demander comment il allait, il le connaissait trop bien, et savait que cela enclencherait ce qu'il voulait à tout prix éviter, il n'était pas prêt pour ça, pas maintenant, il n'en avait pas la force. Il devait tenter de garder cette conversation , la plus normale du monde, il savait s'y prendre avec Chuck, ça avait toujours été comme ça ente eux, lui la glace, le calme, qui calmait Chuck, le feu, l'impulsivité réincarnée, ils formaient ainsi le couple parfait, ils se complétaient à merveille. Comment en étaient-ils arrivé là ? Comment tout ça avait-il pu se passer ?
Il avait tant de choses à lui dire, tant de choses à se faire pardonner, trop de choses, mais il refusait de raviver cette douleur qu'il avait eu tant de mal à enfouir. Chuck avait dû avoir tourner la page maintenant, l'idée de le faire souffrir à nouveau, le rendait malade. Qu'allait-il faire maintenant ?
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Chuck B. Onekung
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MessageSujet: Re: Love is a cruel one Feat Chuck Norris TERMINE Love is a cruel one Feat Chuck Norris  TERMINE EmptySam 4 Fév - 1:27


La gueule de bois accentue la mauvaise humeur, diminue la patience, augmente l'énervement et le taux de réaction négative au mauvaises nouvelles, bref la gueule de bois n'arrange pas le caractère des gens. Encore moins le mien qui est , il faut l'avouer déjà une plaie à supporter quand je suis de mauvaise humeur, alors une gueule de bois monstre ? C'est rare que les gens souhaitent venir me parler. Avant il y avait Eliott, qui savait comment gérer les gérer, puis il y a eut l'autre tête brûlé de Daniel, qui m'a plus fait souffrir qu'autre chose en débarquant à la maison... Soit avec une gueule de bois qui ressemblait souvent aux miennes, oui sur ce point on était semblable, soit une bonne humeur et il finissait sur mon perron, qui pleuve, qu'il neige ou qu'il vente. Aujourd'hui il y a Keenan, le seul à encore s'aventurer à pousser ma porte pour venir m'emmerder bien comme il le faut... Mais ce genre de rencontre dès le matin, le voir là de suite. Le voir lui, pas n'importe qui, pas un simple emmerder de premier, pas un mec qu'on envoie chier facilement, pas une histoire d'un soir, un flirt collant, non un mec à qui on a jamais réussit à dire d'aller se faire foutre convenablement, un mec qui n'a jamais cessé d'hanter vos pensées, de raviver vos souvenirs. Comme les vacances en montagne avec Daniel, où les souvenirs avec Eliott se sont accumulé durant notre séjour, ou je ne sais quoi. Ouai je parle de ce genre de rencontre là qui ne sont qu'encore moins conseiller lors de lendemain de soirée trop arrosée.
Il reste silencieux et je prie cinq secondes pour qu'il se rende compte de son erreur, et qu'il fasse demi tour, qu'il rebrousse chemin et ne me parle pas. Même si je le prendrais mal, même si je sais sans le reconnaître que ça aussi ça me ferait souffrir. Le voir ici, même si on rythme cardiaque s'accélère et que mes yeux ne peuvent s'empêcher de regarder chaque détails qui a changé chez lui, me fout en colère. Seulement il ouvre la bouche et mes envies s'envole, de toute manière peut importe ce qu'il aurait fait je n'aurais pas aimé. C'est comme ça depuis des années, je m'y suis habitué. J'ai trouvé un poste intéressant ici et nous avons déménagés, Jean étant à son septième mois nous devions venir le plus tôt possible pour éviter tout risque pour elle. Hein ? Pardon ? Les mots s'incruste dans ma tête sans que je comprenne trop le sens de tout cela. Gueule de bois ? Ou auto-protection de mon cerveau ? Et toi ? Que fais-tu à Montsimpa ? Il élude l'éternelle question du comment vas-tu. J'aimerais bien pouvoir sourire à ça, me dire que oui il me connait bien, il sait que le "ça va " finira par que je lui chope le col de son manteau pour l'envoyer en arrière. Mais ma rancune est trop là pour reconnaître qu'il est doué, qu'il me connait mieux que quiconque. C'est surtout ses informations qui continuent de "m'intriguer". Même si la réponse est évidente mon cevreau ne veut pas enregistrer l'information tant que le mot n'est pas sortit. Sept mois ?... Attends tu... tu as emménagé ? Ici ? ... Tu vas vivre ici avec Jean ?! Le dernier mot de ma phrase, son prénom à elle je le crache avec quasiment dégoût, mon ton montant un peu trop fort. Il ose me parler d'elle, devant moi prononcer son prénom, à la pétasse qui a ruiné notre couple, nos projets, ce que je pensais être mon bonheur ?! Sa deuxième question me revient en tête. Ce que je fais ici ?! J'en sais rien, sans doute que j'y vis depuis genre deux ans... que j'ai ma vie ici, que j'ai mon job ici... Je m'avance vers lui, menaçant ? Aucune idée. Un mouvement sur ma gauche me fait tourner la tête voyant ma vieille voisine d'en face sortir pour prendre le courrier, je baisse d'un ton, parlant à voix beaucoup plus basse. C'est bon c'est elle qui a déjà ébruité le fait que j'avais foutu mon mec à la porte - ce qui est faux, je lui ai claqué la porte au nez différent - j'ai pas envie qu'elle continue à mon sujet. J'ai une vie ici figures toi ! Je suis pas venu pourrir ta parfaite petite existence d'hétéro bien rangé dans ton foutu pays, alors viens pas me pourrir mon existence Je lance avec colère avant de tourner les talons, ouvrant ma voiture, posant mon café sur mon toit, j'ouvre la portière avant de revenir vers lui. Et puis quoi ? tu vas me dire que c'est une foutu coïncidence que toi et ta p*tain de famille emménager ?! Viens pas me détruire ça Eliott, ici j'ai la paix ! Je le fixe avec colère. Parce que oui j'ai réussis à me reconstruire une vie depuis son départ, parce que oui je suis aller de l'avant, et je sais très bien que sa présence ici n'arrangera surement pas mon cas...
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MessageSujet: Re: Love is a cruel one Feat Chuck Norris TERMINE Love is a cruel one Feat Chuck Norris  TERMINE EmptySam 4 Fév - 2:26

« Sept mois ?... Attends tu... tu as emménagé ? Ici ? ... Tu vas vivre ici avec Jean ?! »
Voilà, ce que je craignais était sur le point de se produire, Chuck allait craquer ! Comment l'arrêter ? Comment lui en vouloir en même temps, il était totalement dans son droit, il me connaissait aussi bien que je le connaissais, il savait que je voulais éviter ça, il savait que ça me ferait du mal et après tout ce que je lui ai fait subir, c'était absolument légitime de sa part !
« Ce que je fais ici ?! J'en sais rien, sans doute que j'y vis depuis genre deux ans... que j'ai ma vie ici, que j'ai mon job ici... » Il s'avança vers moi, menaçant, je pouvais sentir son parfum, sa douce fragrance, ce qui ne m'aidait pas à me concentrer, ses yeux n'étaient que deux points noirs, le bleu océan habituellement, semblait avoir disparu, sous la colère. Un bruit lui fit tourner la tête et lorsqu'il se retourna vers moi, il parla à voix basse, sans doute voulait-il éviter de créer un scandale dans la rue.
« J'ai une vie ici figures toi ! Je suis pas venu pourrir ta parfaite petite existence d'hétéro bien rangé dans ton foutu pays, alors viens pas me pourrir mon existence » Il avait raison, une fois de plus, j'allais lui gâcher la vie, le faire souffrir involontairement, mais quel monstre étais-je donc ? Sa colère était toute justifiée pourtant elle semblait cruelle et injuste mais elle ne l'était pas ! Et je la méritais cent fois.

Il me lança cette dernière phrase avec une telle haine, que je pouvais sentir chaque mot me perçait comme un poignard, à présent ce n'était pas le froid qui me glaçait les os mais ses paroles, elles étaient comme des petites lames lançaient une par une dans chaque partie de mon corps, de mon âme, et qui resteraient sûrement gravés à jamais.
Chuck se retourna et se dirigea vers sa voiture, il avait décider de mettre un terme à notre conversation comme ça, ça ne lui ressemblait pas de partir ainsi mais sa vraie nature revint au galop et il revint vers moi « Et puis quoi ? tu vas me dire que c'est une foutu coïncidence que toi et ta p*tain de famille emménager ?! Viens pas me détruire ça Eliott, ici j'ai la paix ! » Vas savoir ! Cette question me hantait également depuis notre rencontre. Pourquoi ? Le monde était immense, les États-Unis eux-mêmes étaient immense, comment se faisait-il que j'avais accepté ce poste, ici à Montsimpa, la ville la plus improbable qui soit ? Qu'est-ce qui m'avais poussé à faire démanger toute ma famille à des kilomètres de chez eux ? Pour un poste que j'aurais trouvé n'importe où ailleurs ! J'étais foutrement incapable de répondre à cette question, j'ignorais pourquoi j'étais venu ici ! J'avais beau remuer ma mémoire, je n'arrivais pas à comprendre, à me rappeler ce qui m'avait fait venir ici ?
« Tu crois que c'est pour ça que je venu ici ? » Je commençais à perdre le contrôle, cette incompréhension, mêlée à la douleur, aux souvenirs, aux reproches, tout ça me montait à la tête, cette dernière allait éclater, la colère si souvent maîtrisée, ne l'était plus tout à présent ! « Tu penses que je suis venu détruire ta vie ? Tu crois que je suis venu exprès ?! » Cette fois, ce fut moi qui me rapprocha de lui, son parfum me frappa une nouvelle fois et bizarrement, ça me calma, je pris une respiration et fixant Chuck je rajoutais d'une vois plus calme « J'ai toujours voulu que ton bonheur, tu le sais bien ! Je sais que je t'ai souffrir, et ce mot est bien faible pour ce que je t'ai fait, je le sais bien, mais ce qui est fait est fait ! Ni toi ni moi, ne pouvons changer ce qui s'est passé, j'ai vécu avec ce remord pendant plus de six ans et je vivrais avec jusqu'à la fin de ma vie ! » Ma main se leva légèrement instinctivement, une envie cruelle de tenir son visage, de le toucher me prit soudain mais je me retins, j'avais perdu ce droit le jour où je l'avais quitté.
« Ecoutes, je sais parfaitement que tu ne me pardonneras jamais pour le choix que j'ai fais ce jour là, je le comprends parfaitement mais nous vivons dans la même rue désormais, nous sommes voisins que tu le veuilles ou non, je ne veux rien t'imposer mais je ne peux demander à ma famille de déménager une nouvelle fois ! Mais je ne veux plus que tu souffres et si pour ça je ne dois plus te parler, si je dois devenir un étranger à tes yeux alors je le ferais ! Dis-moi ce que je dois faire Chuck, ce que je peux faire pour atténuer les choses ? »
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MessageSujet: Re: Love is a cruel one Feat Chuck Norris TERMINE Love is a cruel one Feat Chuck Norris  TERMINE EmptySam 4 Fév - 3:14


Vrillant mon regard sur lui je le fixe. Attente d'une réponse ? En a-t-il seulement une ? Je sais pertinemment qu'il n'a pas accepté son poste parce que je suis là, je sais bien qu'il ne veut pas me faire souffrir. Sincèrement vu le nombre d'année que je l'ai connu et celles où on a été ensemble, ce serait idiot de ne pas le connaître la dessus. Je sais bien qu'il ne veux pas me faire souffrir, il devait sans doute même pas savoir pour moi. Non il ne savait pas, c'est Eliott, si il avait su que j'étais là il serait resté là-bas, loin de moi, loin de nous deux. Mais c'est inné, c'est colère qui semble sortir, me protéger, parce que ça fait moins mal de l'en accuser, d'être en colère contre lui. Être en colère contre quelqu'un c'est ne plus s'attarder sur les sentiments qu'on éprouvait. C'est mettre un voile sur le passé si complice, s'est s'éloigné pour se protéger. Alors bien sur que mes accusations sont fausses, mais peut-être importe. Tout plutôt que de le fixer, là impuissant devant son nouveau rôle que je ne lui connais pas, ce rôle qu'il devait pas jouer, ce rôle que je pensais qu'il ne serait jamais. C'est contraire à lui, à nous, à tout ce qu'on était. Et pourtant il est marié, à une femme. Et c'est ça le pire. Se faire quitter pour quelqu'un d'autre ça fait mal, surtout si on aime encore la personne mais on guérit plus ou moins. Mais là savoir qu'il a choisit le souhait de sa mère, se marier avec une femme, avec un sexe qu'il n'affectionne en rien pour une vie de couple, savoir qu'on aurait pu encore être ensemble, qu'on était heureux... Ça m'a tellement tué que non je préfère ma colère "injustifiée" sur ces actes. Elle est certes justifiée de son mariage, pas de son arrivée mais peu importe.. Tu crois que c'est pour ça que je venu ici ? Je le fixe, sentant le ton de sa voix monté à son tour, il perd patience ? Non il perd le contrôle surtout. Tu penses que je suis venu détruire ta vie ? Tu crois que je suis venu exprès ?! Il avance vers moi énervé et je le fixe sans pour autant me reculer, serrant les dents qu'il me tienne tête. Ouai autre défaut j'ai horreur qu'on ose le ton sur moi, qu'on vienne m'emmerder et surtout en lendemain de soirée. Et malgré nos six ans d'absence ils semblerait qu'il n'en ai toujours rien à faire de ce détail. Cependant il se calme, et je le vois sur ses traits, je l'observe, le toisant du regard avec une indifférence qui n'est qu'extérieur. A l'intérieur sa présence m'affecte beaucoup plus. En bien, en mal, en débile, en problématique !

J'ai toujours voulu que ton bonheur, tu le sais bien ! Je sais que je t'ai fais souffrir, et ce mot est bien faible pour ce que je t'ai fait, je le sais bien, mais ce qui est fait est fait ! Ni toi ni moi, ne pouvons changer ce qui s'est passé, j'ai vécu avec ce remord pendant plus de six ans et je vivrais avec jusqu'à la fin de ma vie ! Je serre les dent n'aimant pas ce sujet qu'il aborde, même si on en parle depuis tout à l'heur,e ce ne sont que la conséquence alors que là il en revient directement à la cause. Cependant il ne parle pas en mot exact qu'il m'a lâchement quitté pour une femme rien que pour satisfaire sa mère, ce sujet en ces mots là disons je l'aurais frappé oui. Quoi que non. Enfin j'en sais rien.
Je vois en périphérie de ma vision un geste de sa main et mon regard se porte sur celle-ci, fixé sur son geste. Attendant de voir si oui ou non il osera seulement me toucher. Si j'en ai envie ? Encore une fois beaucoup trop partagé, me toucher il a perdu ce droit depuis qu'il m'a annoncé dans notre chambre qu'il allait se marier comme le voulait sa mère, il l'a perdu quand il a touché cette femme, quand il a regarder cette femme se diriger vers l'hôtel, lorsqu'il lui a fait des gosses... Il a tout perdu envers moi. Mais c'est Eliott, ce sont ses cheveux toujours bien coiffés et mon ancienne habitude de toujours lui décoiffé, ce sont les chemises qu'il m'achetait pour que j'arrête d'être en tee-shirt, ce sont ses yeux bleu... ces yeux et ce sourire qui me faisait tout oublié. Alors oui je fixe sa main défiant son geste. Il s'arrête, mon estomac se serre, ma mâchoire se crispe dans une attitude qui montre qu'il a bien fait, alors qu'a l'intérieur j'en sais rien. Ecoutes, je sais parfaitement que tu ne me pardonneras jamais pour le choix que j'ai fais ce jour là, je le comprends parfaitement mais nous vivons dans la même rue désormais, nous sommes voisins que tu le veuilles ou non, je ne veux rien t'imposer mais je ne peux demander à ma famille de déménager une nouvelle fois ! Mais je ne veux plus que tu souffres et si pour ça je ne dois plus te parler, si je dois devenir un étranger à tes yeux alors je le ferais ! Dis-moi ce que je dois faire Chuck, ce que je peux faire pour atténuer les choses ? Mon regard se fixe sur lui, sans expression je le fixe un long moment sans rien dire, parce que oui il faut croire qu'on va être voisin, que je vais le voir, que je vais la voir, elle et les enfants qu'il a d'elle. Le fruit de tout ce que ça représente. A cette pensée mon ventre se retourne et en se crispant, et je ne veux qu'une chose retourner à l'intérieur et vomir tout ce que j'ai dans le ventre. Je fixe la route par laquelle il est venu, sans doute quelques maisons plus loin étant la sienne.. reposant mon regard sur lui je le dévisage ma colère étant balayé en quelque seconde, le fixant sincèrement. La même expression de demande que ce soir là où j'étais à genoux face à lui, à essayer de capter son regard à a le supplier de pas laisser notre couple tomber. Je plonge mon regard dans ses yeux cobalts, avec une certaine douleur et attente. Fais que ça ne soit jamais arrivé.... Effaces de ma tête tout ces souvenirs, effaces les années où je t'ai connus, fais disparaître toutes ces images, ces dîners et toutes ces choses, tous ces souvenirs. Fais que ça ne soit jamais arrivé Eliott ! Je le fixe serrant les dents, les yeux brillants avant de me reprendre. si t'es incapable de faire ça... alors je crois qu'il n'y a rien que tu puisses faire ! Je termine avec dureté.
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MessageSujet: Re: Love is a cruel one Feat Chuck Norris TERMINE Love is a cruel one Feat Chuck Norris  TERMINE EmptyMar 7 Fév - 21:43

Je fixais son regard brillant, cette sévérité sur son visage, cette colère attisa la douleur ravivée par cette rencontre imprévue. Il était évident que ce qu'il me demandait était irréalisable, et nous le savions tous les deux, que de toute manière notre situation était impossible, j'étais marié, et même si j'ai si souvent pensé au divorce, je n'ai jamais pu le faire à cause des enfants, mes enfants, le seul
bonheur sortant de cette situation improbable. Je restais là, immobile incapable de prononcer le moindre mot, que répondre, que dire à l'homme de ma vie qui me supplie de réparer mon erreur, de l'effacer d'un simple coup de baguette magique. Je tournais lentement la tête vers la route avec une envie soudaine de me jeter sous la première voiture qui passerait. Ce qui n'arrangerait absolument pas la situation . Je le regardais de nouveau mémorisant chaque détails de son visage, les rides sur son front, chaque détails qui n'existait pas lorsque nous étions ensemble, je savais que cette rencontre serait très certainement la dernière, je voulais graver son visage dans ma mémoire.
Je reculais soudainement d'un pas, devant l'éventualité de la situation, je sentais mes jambes me lâchaient, me retournant, je m'assis sur le bord du trottoir. Regarder son visage m'était devenu impossible, les poignards planté dans mon cœur, se firent sentir à nouveau, la douleur devint trop grande, trop insupportable.
Je pris mon visage entre mes mains, tentant de calmer le mal qui me rongeait de l'intérieur.
Puis sans vraiment m'en rendre compte, les mots sortirent tout seul de ma bouche.
« Je te demande pardon, Chuck, je sais que c'est dérisoire et inutile mais je te demande sincèrement pardon ! Tu ne comprendras jamais mon choix, je le sais parfaitement bien et cela est tout à fait compréhensible, mais c'était ma mère, elle m'a donné la vie, m'a élevé, nous n'avons pas les mêmes sens de la famille, je le conçois mais je la pensais mourante, je lui devais ça, j'en étais persuadé à l'époque ! Même si je ne le suis plus aujourd'hui, je m'excuse mais je ne peux pas changer le cours des choses, ce que tu me demandes est impossible. Je sais que nous deux ce ne sera plus jamais possible mais savoir que tu me détestes, me tue Chuck même si je le mérite. » Je marquais une pause ravalant les larmes qui me montaient aux yeux. « J'ai souvent pensé au divorce tu sais, à la minute même où je l'ai épousé, mais tout est passé si vite ensuite et notre premier enfant est né et je me suis retrouvé piégé dans ce mariage. » Retrouvant un peu de courage, je me relevais et fis de nouveau face à Chuck. « Je conçois que ton pardon se mérite et que je risque très certainement de ne jamais l'obtenir mais je te le demande tout même, je t'en ….» Je fus interrompus par mon portable qui sonnait. Poussant un soupir, j'hésitais à laisser sonner puis je me souvins de ma femme enceinte, si c'était une urgence ? Je pris l'appel. Il fut court et précis, il s'agissait bien de Jean. « Je... euh désolé Chuck, je.. dois vraiment y aller, c'est … une urgence » Je ne voulais pas le quitter comme ça, mais je n'avais pas le choix. « Pardonnes-moi »
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Chuck B. Onekung
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MessageSujet: Re: Love is a cruel one Feat Chuck Norris TERMINE Love is a cruel one Feat Chuck Norris  TERMINE EmptyMar 7 Fév - 22:41


Je le fixe avec colère et tristesse qu'on en soit arrivé là. Si loin, alors qu'il y a des années, si j'imaginais mon futur c'était avec lui, où en tout les cas pas dans ce genre de rencontre. Alors oui je lui demande de tout effacer, d'effacer notre rencontre, d'effacer le souvenir qu'il a un jour fait partit de ma vie. Y'a que ça qui me rendra mon bonheur, qui permettrait de peut-être être de nouveau ami... Seulement ami oui, maintenant c'est finit. Marié, père de famille, il n'y a plus rien du Eliott que je connaissais , que j'aimais. Alors tout faire effacer et la seul possibilité, en clair relevant de l'impossible je l'informe juste du fait que non il n'y a rien à faire. C'est fait, c'est fini, j'ai tiré un trait sur tout ça. Sur notre passé, sur notre histoire qui n'a jamais pu se finir comme on l'aurait souhaité.
Il finit par s'éloigner d'un pas son expression de visage changeant, se modifiant sans que je puisse ne pas la comprendre. C'est ça le problème je le connaissais si bien, je connaissais chaque traits de son visage, chaque sourire, ses rires après l'amour, ses reproches quand il était fatigué, ses cris lorsqu'au début on allait voir ailleurs et qu'il était jaloux, ses mains sur mon corps, les jours où il ne se rasait pas. Le plissement de son nez quand il est contrarié, jusqu'au bleu plus foncé de ses iris lorsqu'il allait mal. Je connaissais tous, et donc je peux pas dire que j'ignore lire ce qu'il y a dans ses yeux. Je crois que c'est ça le pire, parce qu'à ce moment là, j'aimerais juste le prendre par le blouson pour l'attirer contre moi, lui promettre que tout va s'arranger... Mais ça ne s'arrangera pas Eliott, t'a décidé de te marier... Je te demande pardon, Chuck, je sais que c'est dérisoire et inutile mais je te demande sincèrement pardon ![...] Je sais que nous deux ce ne sera plus jamais possible mais savoir que tu me détestes, me tue Chuck même si je le mérite. Ouai c'est vrai peut-être que je vois pas les choses de la même manière, ma mère ne m'a jamais dénigré sur ma sexualité, elle n'a pas fait comme si j'étais un monstre jusqu'à m'ignorer parce que je couchais avec des hommes, elle ne m'a pas fait de chantage sur son lit d'hôpital, et même si elle n'a jamais été mourante elle ne m'aurait jamais forcé à me renier. Alors oui peut-être que je vois pas ça pareil, mais je suis désolé malgré que ce soit sa mère, on ne fout pas notre vie en l'air comme ça. Nos parents nous donne la vie, nous élève, font tout pour notre bonheur mais on ne leur appartient, ils ont pas le droit de gérer ce qu'il nous ont donné... J'ai souvent pensé au divorce tu sais, à la minute même où je l'ai épousé, mais tout est passé si vite ensuite et notre premier enfant est né et je me suis retrouvé piégé dans ce mariage. Je serre les dents, je veux pas l'entendre. Je veux pas me dire que lui aussi il souffre, parce que ça serait trop dur, parce que c'est déjà une torture de le haïr de la sorte, alors savoir qu'il en souffre... Tu as choisit de te retrouver piéger là dedans ... Je répond tout simplement alors que je le vois finalement se relever. Ma voix était moins dure, juste réaliste. Parce que c'était vraie, je pouvais pas le changer, il l'avait choisit et en effet je savais qu'il pouvait pas revenir en arrière, qu'il était coincé.

Il commence à parler mais une sonnerie finit par le couper, la sienne, mon je connais ma sonnerie qui est strictement différente. Alors que mon regard s'était calmé, je me renferme sur moi même alors qu'il finit par grimacer et répondre. Je sais pas pourquoi j'attend, sans doute parce qu'entre le temps où il répond et celui où il raccroche ne me laisse pas le nécessaire pour partir. Je... euh désolé Chuck, je.. dois vraiment y aller, c'est … une urgence. Pardonnes-moi Je serre les dents alors qu'un rire jaune s'échappe de mes lèvres, évidement qu'il a des obligations, des urgences, monsieur a une famille maintenant. Me mordant l'intérieur de la joue je finis par le fixer un instant. C'est pas moi qui vais te retenir Eliott ! Je fais demi tour retrouvant ma voiture, réouvrant une nouvelle fois ma portière, me retournant vers lui juste un instant. tu sais... avant les urgences c'était le boulot... et nous deux. J'ai bien compris que ça serait terminé quand j'ai reçu le carton d'invitation... D'ailleurs... une belle salope ta très chère mère de m'inviter au mariage de mon propre petit-ami... tu m'excuseras du langage. Je n'avais jamais manqué de respect à sa mère, malgré la différence entre elle et la mienne, malgré qu'elle est autant mené la vie dure à Eliott durant des années j'avais toujours été courtois, certes plutôt réservé niveau gentillesse mais courtois. Mais recevoir l'invitation au mariage d'Eliott et Jean - car je savais que ça venait d'elle et pas d'Eliott qui n'aurait jamais osé - m'avait prouvé qu'elle voulait qu'une chose, me montrer une dernière fois que je n'avais plus rien à me rattacher à Eliott, qu'elle avait gagné la partie...
Je m'assois sur mon siège en refermant la portière, mettant ma sacoche sur la siège passager, n'arrivant pas à me résoudre à démarrer, à le laisser là... Six ans. six p*tain d'année sans le voir, et il est là... face à moi. Et la seule envie que j'ai hormis de le haïr c'est de retrouver le goût de ses lèvres. Franchement très fort psychologiquement Chuck, t'es doué mec, il te suffit de quelques minutes pour démolir tout le reste. mais non je ne l'aime plus, son corps m'attire mais rien de plus ! J'ai tourné la page, avec Daniel, avec Charlie, avec tous ces autres mecs. J'ai tourné la page. C'est finis, ce n'est qu'un gout du passé qui me pousse à vouloir son corps. rien de plus !
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