☇ once upon a time

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] BAM BAM... La vie commence. Petit oiseau il faut voler sinon tu tomberas du nid. Bam bam... Il est temps de vivre ta vie, vol, vol loin des tiens. Tu ne sais pas mon enfant, mais quelque part dans ce monde tu n'es pas seule, il y a cette moitié, ta moitié qui est comme toi, différente, passionnante. Séparée à la naissance, tu ne connaissais même pas son existence, soit forte mon enfant, la vie n'est le commencement. Février 1990, naissance de ce petit bout de femme, naissance remarquée par toute la famille, le bonheur des uns fait le malheur des autres. Papa n'est pas content, il va devoir partager sa femme, ce petit bout, si petit, si fragile. il le déteste déjà... Pourtant, un second enfant naitra deux ans plus tard, du même père, de la même mère, mais signera également la fin de ce couple. La décadence d'une mère, la colère, la violence et cette douleur invisible d'un amour perdu. On a beau dire le contraire, on a beau lutter contre l'inévitable, aimer fait mal, aimer est douloureux plus encore quand vous perdez votre amour pour des enfants. La drogue coule dans les veines de cette jeune femme, elle abandonne ses enfants avant de finir, morte dans les rues de la vieille Londres, une seringue planter dans les veines. Pas de veine... Les enfants Porter finissent à l'orphelinat, seul. Lutter contre les autres, voilà le passe temps préféré des enfants. Lutter contre les autres, ne pas sombrer et survivre. Ne vous inquiétez pas, le bonheur n'est pas loin. Juin 1999. Neuf ans, une famille d'accueil, une famille heureuse, un petit frère présent. La vie tout simplement. Du haut de ces neufs ans, Rainbow, dont le nom plein d'espoir résonne dans toute la maisonnée, est une jeune fille très intelligente pour son age. Sage, gentille, douce, aimante, elle a trouvé son équilibre dans cette vie. Plutôt jolie, elle surveille toujours son petit frère, Liam, sept ans, la prunelle de ces yeux. Puis un soir, il faut rester seul à la maison, les parents vont revenir. Ils seront là dans une heure, le popcorn grille dans le micro onde, le film commence à peine quand on sonne. les secondes s'éternisent, la violence raisonne dans toute la maisonnée. Les hurlements de cette gamine de neuf ans également. Cachée sous le lit, les mains crispées contre le sol, impuissante, elle regarde son frère mourir sous ses yeux. Si elle hurle, elle est morte... seules les larmes coulent le long de ces joues. Des voleurs, des assassins, la crainte que tout recommence... Ils sont partis et elle est restée là, inerte sous ce lit, les yeux dans ceux de son frère, mort, le sang dégoulinant le long de son corps. Le policier la prit dans ces bras, en état de choc.

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Ils ne voulaient plus d'elle, elle a grandi toute seule, seule dans sa chambre, dans sa douleur. Le silence est devenu sa priorité, le mal également, puis elle fond.. doucement, le travail est devenu sa seule source de réconfort. Je suis morte ce fameux soir. novembre 2007, dix-sept ans, et déjà si peu d'ami. "t'as vu comme elle est bizarre, elle prend toujours des photos." Une nouvelle famille d'accueil, une nouvelle famille, et tout recommence. Les gens la trouvent bizarre, elle part très peu, observe. très jolie, elle provoque la jalousie des autres filles et les garçons ne pensent qu'à une chose, toucher son corps. Elle déteste le contact des autres, elle déteste l'amour en général, après tout, ils finissent tous par mourir, son père, sa mère, son frère. alors pourquoi continuer. Il est plus simple de photographier les autres, de vivre une autre vie, qu'elle s'imagine. Elle pense, elle travaille, elle vit. Elle déteste la couleur noir, préfère le rouge et le vers, chante parfois, mais se résigne à continuer, elle aime les choux fleurs, pourtant ça pu, et elle écoute la musique, quand l'orage gronde dans le ciel. Sa famille ne supporte plus les sorties le soir, elle aime parcourir les rues de la ville, marcher, observer, vivre à travers les autres. Ils l'imaginent couchant avec n'importe qui, pourtant, aucun garçon n'a touché son corps. Elle s'en fiche, même si parfois elle aimerait essayer, des lèvres dans son cou. Elle ne croit pas aux histoires pour enfant, aux vampires, aux loups, et tout ce que cela implique. Elle aime la simplicité des mots, des gestes, elle ne s'attarde jamais, elle aide les autres, elle s'ouvre. Enfin. Mais c'est trop tard, ils ne veulent plus d'elle. avril 2012, les valises ne sont pas lourdes, en faite... c'est un nouveau départ encore un autre mais maintenant tout change, les objectifs (perdre sa virginité, se faire des amis), et la perception de la vie. "Je vais mourir, mais aujourd'hui je dois avancer". En faite, elle n'a plus rien à perdre, se faire des amis, surement... Avancer, bien évidemment puis marcher sans but, sans se presser, sans attendre quelques choses. avoir des amis, avoir la gueule de bois, se réveiller auprès d'un inconnu au petit matin, chanter plus fort que les voisins, compter sur quelqu'un, peindre le monde en un flash. voilà les objectifs de la belle. Elle a peur, elle reste la même fille réservée et absolument pas sociable, mais il faut bien apprendre un jour ou l'autre à avancer, et finalement c'est ici... et maintenant.

Sa vie n'est qu'une mascarade sans fin, elle n'était pas le fruit de l'amour entre les Porter, elle a été échangé à la naissance, une mauvaise manipulation et là voilà dans cette famille. Bon nombre de fois, on aimerait changer de vie, mais quand cela vous arrive c'est tellement effrayant qu'on ne sait plus sur quel pied danser. J'aurai aimé me rappeler de ma sœur jumelle. Oui, une sœur jumelle, tant d'année raté à cause d'une seule et unique personne. Liam n'était pas un frère et pourtant, elle a pleuré tant de fois sa perte, comment avancer sans flancher, comment ne pas jalouser cette nouvelle arriver, comment garder la tête hors de l'eau, quand enfin votre monde que vous croyez tant connaitre décide de se fissurer. L'espoir, et si l'espoir résidé enfin chez elle...

bienvenue
je dis kristen aussi