ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus.
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ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus.

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MessageSujet: ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. EmptyDim 22 Juil - 18:45

Adam & Rainbow - j'ai toujours ma poême sur moi, t'es au jus.

Il n'y a pas encore de remède contre la folie, et le manque de confiance en soit, ou tout ce qui s'en rapporte, croyez moi j'en fais l'expérience. normalement, je suis sensée vivre comme la moitié des gens sur cette planète malheureusement j'ai paumé à ma naissance le mode d'emploi et je me retrouve à être confronter aux maux du monde. Je ne suis pas dépressive, ni suicidaire, juste une pauvre fille complètement perdue, qui ne sait pas parler convenablement devant des gens. Je ne suis pas malade, juste atteinte et je ne sais pas comment faire pour me soigner. C'était une belle journée, agréable et sans heurte, des cours, des occupations barbantes mais utile avant d'aller faire mes courses. Pourquoi faut il se contenter de faire une fois ces courses hein ? En faite, parfois il vaut mieux ne rien dire, avancer avancer. Bref... un panier au creux de mon poignet, ma liste dans l'autre main je parcourais nonchalamment les rayons à la recherche des ingrédients pour ma soirée tv de ce soir. Fraise, popcorn glace, rien de bien biologique, mais carrément calorique j'adore. Sur le rayon électroménager (admirez la précision du mot), je regardais les poêle, avec une idée derrière la tête, pourquoi ne pas se laisser tenter par la crêpe partie après tout, c'est carrément bon. Ma poêle bien en main je regardais cette dernière avec un œil d'expert, quand on me bouscule. (oh drame) Dans un mouvement vif, je me retournais vers cette personne, prête à l'agresser quand je me trouve nez à nez avec cet individu. trop grand, presque tâche à côté du rayon, un vrai caméléon. « ça va pas non, faut regarder où tu marches. » et voilà que je critique alors qu'au fond la fautive c'est moi. Mais je le regarde, rougis, coléreuse me mordillant la lèvre, gênée, gênant et tenant fermement cette poêle entre les mains. Je menace, je reste droite devant lui, bordel... je suis pas douée déjà.


Dernière édition par S. Rainbow-Ivy Porter le Dim 22 Juil - 22:28, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. EmptyDim 22 Juil - 20:25

WAKE UP. Je suis sur mon lit depuis des heures à regarder le plafond ne sachant que faire. Cela fait un certain temps déjà -en fait quelques heures- que j'ai envoyé la maquette de mes nouvelles chansons à mon label et je n'ai toujours pas de réponse. Nerveux, je préfère rester sur le lit à regarder chaque fissure dans le plafond plutôt que de tourner en rond tel un lion dans une cage. Du coup, je ne bouge plus, désireux de rester le plus calme possible mais, je ne supporte plus l'attente et j'attrape mon téléphone, le regardant comme si ma vie ne tient plus qu'à un fil. « Respire Adam, tout va bien, ils vont aimer. » Je me dis comme un con. Aucun appel. Toujours rien. Je soupire et je le laisse tomber sur le lit. Peut-être que ça passe mal chez moi. Je sais au fond que non mais, je décide de sortir. Prendre l'air me fera beaucoup de bien mais, avant cela j'ai besoin de faire le point avec moi-même. Me postant devant la glace, je fixe mon reflet, une moue boudeuse sur le visage. Je fronce mes sourcils et je pointe un doigt rageur et désapprobateur. Je ravale ma salive et je me dis, me passant un savon : « Bon, tu commences pas. Aujourd'hui tu te tiens tranquille et tu fais rien de stupides. Pas de frottements contre les arbres et pas de crises étranges en demandant des personnes qui n'existent pas comme chez Hogy ! » Je me remémore alors la soirée que j'ai passé chez Hogan, demandant en passant la porte où il se trouve à toutes les personnes présentent dans le bar. Il est inutile de passer pour un dingue, ni même d'attirer l'attention alors que tous les spots sont braqués en permanence sur moi à cause de mon job. Les paparazzis se font toujours une joie de me prendre en photos dans les situations les plus absurdes dans lesquelles je me trouve. « On reste calme, normal, on est cool mec et on fait le caméléon d'accord ? » J'arbore de nouveau ma moue, triste et coupable en me répondant d'une petite voix étouffée un « oui » à peine audible. Soupire. Il ne me reste plus qu'à sortir faire un tour, mes ray-ban sur le nez et la capuche de mon sweat sur la tête. Je ne veux pas qu'on me reconnaisse dans les rues, je ne veux pas être regardé et sentir les regards brûlant des passants vriller sur mon dos. Non. Ce sera une journée tout à fait banale et je raserais les murs, incognito. C'est les poings serrés dans mes poches et la tête baissée que je marche dans les rues de Montsimpa sans savoir où je me rends lorsque j'arrive AUX PRODUITS TOUJOURS FRAIS. Je ne fais jamais les courses, je mange toujours dehors pour le peu que j'avale ou je me fais livrer. Il serait tant que j'agisse comme monsieur et madame tout le monde. Alors, je prends mon courage à deux mains et j'entre dans le supermarché sans savoir où me rendre. Il faut sans doute commencer par le commencement et donc aller chercher des poêles et autres ustensiles. Flânant dans le rayonnage sans savoir quoi prendre, je suis totalement absorbé par mes recherches et c'est alors que je bute dans quelque chose. Je me rends rapidement compte qu'en réalité il s'agit de quelqu'un, un Minimoys colérique et armé. Reculant d'un pas, je la fixe, ahurit me demandant si elle compte me frapper avec cette poêle. « Oh ! On se calme et on baisse son arme. Je suis désolé, j'étais absorbé par ... peu importe. Je suis désolé vraiment. » Je retire alors ma capuche de sur ma tête, passant une main dans ma chevelure cuivrée comme toujours lorsque je suis pris d'une certaine gêne. « Au fait, je ne vous ai pas fait mal j'espère. »
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MessageSujet: Re: ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. EmptyDim 22 Juil - 22:45

Adam & Rainbow - j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus.

Il n'y a pas encore de remède contre la folie, et les gens ne comptent pas vraiment, les autres, ceux qui respirent comme moi, qui avancent sans se soucier du reste, je ne crois pas en eux, si on s'attache, si on vient à les accepter dans nos vies, qu'est-ce qui nous dis qu'un jour ils ne vont pas partir. Je sors le gros pathos, que je déteste par dessus tout, je suis sensée affronter la vie et mes démons, c'est ce que je me suis promis en arrivant ici il y a quelques mois, je ne peux pas être négative quand je marche tranquillement dans la rue du trèfle ou si je fais mes courses "aux produits toujours frais." Je ne peux pas être dépressive ou broyer du noir. Être une pauvre fille pathétique qui ne pense qu'à une chose perdre sa virginité malgré tout. Non, je dois pas commencer dans cette version là de ma vie. il y a autre chose avant, il y a les autres et les poêles. Pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt, acheter une poêle peut changer ma vie, va changer ma vie. ouai. Puis le contact. J'aurai du regarder, mais je lui rentre devant. Il est encore plus bizarre que moi, lunette de soleil, capuche, il ne regardais pas, je suis sur la défensive prête à frapper le premier venu. Je sais que j'en suis capable. Mes petits bras peuvent au moins se permettre cela. « Oh ! On se calme et on baisse son arme. Je suis désolé, j'étais absorbé par ... peu importe. Je suis désolé vraiment. » Je ne relâche pas cette poêle, comme s'il s'agissait de l'élément principal de cette scène.

Un gars, une fille et la poêle, un jour peut-être je rirais de cette scène, pour le moment, j'ai juste ce mouvement de recul, un autre. Tendant toujours cela devant moi, comme une arme. J'ai peur, peur mais en faite... je dis rien, à quoi bon, il parle pour deux. En tout cas il enlève, sa capuche, je croise son regard. le trou blanc. bon sang, je le connais. non ? peut-être ? un sérial tueur. je peux mourir maintenant, en faisant mes courses et on y pense jamais. Quel drame. « Au fait, je ne vous ai pas fait mal j'espère. » Nerveuse, mal à l'aise, rougissante et baissant enfin cette poêle, je le fixais longuement, plus que la bien séance demandait je suppose, avant de bafouiller entre mes lèvres, terriblement sèche. « je... enfin, je crois, ouai. » Je mordillais une nouvelle fois, je ne lâchais pas ce semblant d'arme, comme s'il pouvait déposer ces doigts autour de mon cou et le briser en un seul geste, ce n'est que les tueurs qui font cela. Mais je ne sais pas, sa tête... non, je ne l'avais jamais vu, je ne vois jamais personne mais... Non. Je ne savais pas quoi dire, j'aurai du continuer mon chemin, c'est comme cela que j'aurai fais, normalement, la tête basse et le regard vague, la crainte d'être suivie et de me faire remarquer, mais sur le coup je sais pas trop pourquoi. Je me sentais bête. Bête de devoir rester stoïque devant lui, cherchant un truc à parler parce qu'il faut le faire. Il n'existe pas de code ou de règle pour ce genre de chose, je suis sensée le ressentir. sauf que cela fait treize ans que je ne ressens absolument plus rien. « c'est normal... » Je montrais les lunettes le sweat, enfin tout l'atiraille. « vous allez commettre un holdup ? »
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MessageSujet: Re: ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. EmptyLun 23 Juil - 19:31

MY FUCKING GOD ! Jamais j'aurais pensé un jour me faire agresser à coup de poêles sur la tête ! ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. 984495496 Fin bon, y'a une première à tout comme on dit mais, sur le coup et par un Minimoys en plus ... si ça se trouve elle a un petit morceau de bois dans le pied et c'est pour cela qu'elle est agressive ... c'est toujours comme ça dans les films avec les petites bestioles adorables de son genre qui se mettent soudainement à vous attaquer mais, il ne semble pas que ce soit véritablement le cas puisqu'elle n'a aucune blessure au pied puisqu'elle est debout sur ses deux jambes comme un i. Du coup je recule encore d'un pas, n'ayant pas envie que la poêle qu'elle tient toujours comme une arme dangereuse s'écrase sur mon crâne, sait-on jamais hein. Toutefois, elle me semble assez mal à l'aise et désarçonner tout comme moi, alors j'esquisse un léger sourire en la regardant. Des idées étranges traversent alors mon esprit. Elle est si petite qu'elle pourrait tenir dans la paume de ma main ou bien dans l'une de mes poches. Bien sûr, c'est impossible mais, ces idées m'arrachent un sourire qui s'agrandit un peu plus à chaque seconde. Elle me rassure rapidement lorsqu'elle me dit qu'elle n'a rien, pourtant, quelque chose cloche, elle me semble toujours autant sur la défensive, comme si un danger émanait de moi. « Je ne vais rien vous faire vous savez. » Je lui dis, ôtant les lunettes de sur mon nez. Rapidement je m'empourpre, je n'ai pas envie qu'on me reconnaisse ou qu'elle me reconnaisse. Je préfère rester dans l'anonymat le plus possible et heureusement beaucoup d'habitants de Montsimpa n'ont jamais écouté mes chansons. Cela me rassure de vivre dans une ville où l'on ne me connaît pas comme étant un chanteur et elle me semble faire partie de ces personnes qui n'ont aucune idée de qui je suis. Rassurer, je respire de nouveau et je commence à rire. « Non, je ne compte pas faire un holdup ! En réalité je voulais acheter une poêle ou encore un appareil pour les fritures et toutes les choses de ce genre. Je ... vous contez me frapper avec cette poêle ou non ? » Je me rapproche doucement d'elle, un pas après l'autre pour lui faire baisser son arme doucement. « Vous savez que vous pourriez faire mal à quelqu'un avec un coup ? Vous pourriez sans doute même en assommer une ou deux personnes ! » Je lui souris de nouveau et puis je m'intéresse à cette fameuse poêle, si ça se trouve on cuisine particulièrement bien avec ! Du coup, je penche ma tête sur le côté, pensif et je m'approche de l'étalage. « Ne bougez pas, la marque c'est ... ah ! Voilà ! Dites-moi, elle n'est pas collante ? Je ne m'y connais pas en ustensiles je dois bien l'admettre, je sais à peine faire cuir un œuf ! » Pensif, je continue de trifouiller, cherchant LA perle rare, colorer si possible. « Y'a en couleur vous pensez ? J'adore les couleurs. Rouge, vert anis, bleu ciel, jaune, les pastels sont pas mal non plus. »
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MessageSujet: Re: ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. EmptyLun 23 Juil - 22:29

Adam & Rainbow - j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus.

Il y avait surement, meilleure manière d'aborder une personne qu'avec une poêle. Certes. Mais c'était tout de même un bon moyen de défense. on ne sait pas du tout ce que les autres peuvent nous faire, je suis incapable de savoir si ses intentions sont bonnes, je ne le connais pas, il porte une capuche, des lunettes de soleil. Il craint. Ce cornichon craint. Ouai, je devrais baisser mon "arme", mais j'y arrive pas j'arrive pas à me sortir de la tête qu'il peut être gentil, les gens ne sont rarement gentil surtout quand on porte ce genre de look. Je généralisais surement mais je sais pas, je le sentais à moins que je ne sois sur la mauvaise piste comme si souvent. Je me rappelle au lycée, quand ce gars voulait m'inviter au bal de fin d'année, je l'ai aspergé de bombe lacrymogène, je croyais qu'il allait m'agresser. un truc cloche non ? « Je ne vais rien vous faire vous savez. » Mes doigts confortablement installé sur la poignet de cette poêle se détendait doucement alors que je le regardais ôter ses lunettes afin de dévoiler le bleu de ces yeux. il ne les avait pas rouge sang, une bonne chose. Sans savoir comment il me disait quelque chose, sans pour autant connaitre son nom. un rêve prémonitoire, surement. Évitant soigneusement soigneusement son regard, afin d'éviter une gêne normale et permanente avec les personnes du sexe opposé, je fus surprise d'entendre... son rire. « Non, je ne compte pas faire un holdup ! En réalité je voulais acheter une poêle ou encore un appareil pour les fritures et toutes les choses de ce genre. Je ... vous contez me frapper avec cette poêle ou non ? » « je... je. » ... Perds mes mots, il se rapproche doucement, comme un chasseur voulant attraper sa proie, avant de baisser ma poêle. Oh oui acheter une poêle que faire d'autre dans le rayon poêle franchement ? Parfois je me demande ce qui me passe par la tête. Je ne sais pas quoi faire, je coupe ma respiration, comme s'il pouvait m'atteindre d'une manière ou d'une autre, c'était tellement idiot. « Vous savez que vous pourriez faire mal à quelqu'un avec un coup ? Vous pourriez sans doute même en assommer une ou deux personnes ! » Faire mal ? J'ai jamais fais mal à quiconque.

Pourquoi commencer ? Je suis trop petite, pas assez forte, tétanisée et... C'est alors que je souris timidement, sur le côté, en m'imaginant habillé d'une combinaison de super héros, bravant le danger avec mon arme absolue, une poêle. Il me sort de ma rêverie avec son regard. sur cette poêle. Joli modèle. « Ne bougez pas, la marque c'est ... ah ! Voilà ! Dites-moi, elle n'est pas collante ? Je ne m'y connais pas en ustensiles je dois bien l'admettre, je sais à peine faire cuir un œuf ! » Ouvrant la bouche, aucun son n'arrivait à dépasser le stade de ma gorge. Je n'en revenais pas, si elle était collante. Tout s'embrouillait dans mon esprit assez limité il faut se l'avouer, avant de prendre conscience de ce qu'il me parlait. J'étais un peu ailleurs, mal connecté, surement dans une situation complètement hors du temps. Il me parlait, je faisais mine d'en faire autant, et la discussion tournait autour des poêles. Bon sang. « Y'a en couleur vous pensez ? J'adore les couleurs. Rouge, vert anis, bleu ciel, jaune, les pastels sont pas mal non plus. » Je me mets à rire. Le claquement de mon rire m'étonne à mesure qu'il sort de cette bouche, je passe une main nerveuse, dans mes cheveux avant de dire assez naturellement. « Avons nous une discussion sur les poêles ? » J'avais besoin de le dire à voix haute, pour prendre tout le poids de mes paroles alors qu'il cherchait dans l'étalage la poêle parfaite ? Je souriais, un peu idiote devant ce grand garçon dont je ne connaissais rien, qui continuait sérieusement à m'effrayer. Y a-t-il sur cette planète quelqu'un de plus frappé que moi ?
« celle-là est bien, elle ne colle pas et se lave très bien. » Je lui tendais assez maladroitement la poêle que je tenais en main. Elle n'était pas vraiment coloré, assez surement pour lui plaire. C'était bizarre non ? Quoique je pouvais parler des heures entières sur des sujets inintéressant, alors tant qu'à commencer. « Sinon, celle-là, mais j'ai pas elle est assez lourde. Mais on peut faire mal avec, enfin je suppose. Je me suis jamais posé la question, un jour je devrais y réfléchir. Je... » Je me mordillais légèrement la lèvre avant de me décaler légèrement, pour ne pas gêner, par sécurité. « vous n'avez jamais acheter de poêle c'est ça ? » Qui êtes-vous ?
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MessageSujet: Re: ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. EmptyLun 23 Juil - 23:14

Je ne me souviens pas de la dernière fois où j'ai pénétré une cuisine pour y faire quoi que ce soit. Cela doit dater du temps où je vivais encore chez mes parents avec ma sœur. Nous n'étions que quatre et je dois bien admettre que nous étions tout particulièrement heureux dans notre bulle de bonheur. Ma sœur et moi étions particulièrement proches, en un regard nous nous comprenions. Elle avait toujours été aux petits soins pour moi, comme ma mère. Elles adoraient me préparer mes petits plats préféré et je n'avais qu'à mettre mes pieds sous la table afin de me délecter des merveilleux repas qu'elles me mijotaient. Même lorsque j'arrivais en cuisine pour me faire un simple thé, l'une d'elle débarquait afin de le faire à ma place. Il était même hors de question que je débarrasse quoi que ce soit. J'étais le roi à la maison, celui dont il fallait prendre soin tout comme mon père. Était-ce parce que nous étions des hommes ? Je ne pense pas. Père et moi-même n'avions jamais été machos, bien au contraire. Nous connaissions les bienséances et les règles de politesses à suivre lorsque nous étions en compagnie de femmes. Il était hors de questions que ma sœur ou ma mère prennent place sans que l'un de nous ne leur tire leur chaise. Toutefois, en ce qui concernait la cuisine nous n'avions rien à faire. J'avais toujours été habitué ainsi et lorsque j'emménageais avec ma toute première petite amie ... Nous avions passé une seule petite semaine à vivre ensemble lorsque j'apprenais qu'elle couchait avec l'un de mes meilleurs amis. Bizarrement nous nous étions disputés dans la cuisine, ce fut un grand moment. « Adam, pardonne-moi. Je t'assure que tout s'est passé sans que ... Je ne sais pas. Écoute chéri, je vais nous préparer à dîner et on va tout oublier. Je t'en prie ... » Je m'étais alors emparé de l'une des casseroles et je la pointais en sa direction, menaçant. « C'est fini Anna, tout est fini. » Je l'avais alors balancé dans l'évier et j'étais parti. Quelques heures plus tard je me retrouvais de nouveau dans mon cocon familial. Ce fut la toute première fois que je touchais à un élément de la cuisine.
À présent je vis seul. Cela fait un petit temps déjà mais, je n'ai jamais fait la cuisine. J'ai toujours voulu apprendre. Partir en France pour faire quelques bons plats. Apprendre dans la capitale de la haute gastronomie quoi de mieux ? Sauf que je n'ai jamais eu le temps et je n'ai pas eu non plus l'argent du moins à l'époque. Maintenant c'est faute de temps que je ne m'y rends pas mais, un jour peut-être ... qui sait ? Absorber par ma conquête de la parfaite poêle j'en oublie même où et qui je suis. Un sourire s'épanouit sur mon visage lorsque je l'écoute. « Hum ... il faut croire oui, nous parlons de poêles dans le rayon des poêles au supermarché des produits toujours frais. » Cela la gêne sans doute, c'est du moins l'impression qui émane d'elle lorsque je lui jette un léger coup d’œil. Je ne sais réellement pourquoi mais, elle me semble en décalage avec le monde qui l'entoure. Je ne lui jette pas la pierre, moi aussi lorsque je suis seul le soir je me sens en marge. Quelque chose doit clocher en elle mais, aussi en moi. Je ressens de la sympathie envers cette jeune femme que je ne connais pas et qui a failli me cogner avec une poêle. Bizarrement, je ressens un élan de gentillesse et de protection grandir en moi. Je n'ai qu'une envie, celle de la protéger du monde dangereux qui nous entoure. Malheureusement, je n'en ai guère le pouvoir et elle ne désirait sans doute pas qu'un inconnu prenne soudainement soin d'elle. Alors, je l'écoute, je l'observe et je lui souris. Ça en est presque maladif, j'ai besoin de lui sourire pour tenter de - je ne sais qu'elle façon- la rendre à l'aise. « Hum ... intéressant. Elle n'est pas vraiment colorée mais, je ferais avec. Mmmh ... si elle est trop lourde ce n'est pas très pratique, surtout en ajoutant des ingrédients et autre dedans. On l'oublie ... » Je prends alors la poêle qu'elle me tend pour en faire minutieusement le tour lorsque mon regard s'arrête sur le sien. « Non je n'en ai jamais acheté. Je n'avais jamais vraiment cuisiné, en fait on le faisait pour moi. Je suis pitoyable je sais, inutile de me le faire remarquer ! » Je ris franchement, heureux de l'entendre elle aussi rire et sourire. « Vous avez du temps à me consacrer pour m'aider à équiper ma cuisine ? »


Dernière édition par Adam Byron Flowers le Jeu 9 Aoû - 18:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. EmptyMar 24 Juil - 17:00

Adam & Rainbow - j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus.

Je savais déjà que cette journée serait à frapper une bonne fois pour toute, comme une journée pas comme les autres. Je n'avais pas fini mon sudoku en un temps record, ni même faire mes courses sans acheter de sucrerie. Non, je venais de parler avec un inconnu, du sexe opposé. J'avais peut-être une chance de m'en sortir, de ce mutisme affolant, de cette vie solitaire que je menais désormais depuis plusieurs années. Fallait que j'y pense, je devais faire des efforts, même si je n'arrivais pas encore à le regarder franchement dans les yeux, il était terrifiant, trop grand, à chercher une poêle. A croire qu'il pouvait être aussi déranger que moi. Quoique j'en ai rencontré des gens dans ma vie, qui ne tournait pas rond. Il me manque, Victor me manque... En cet instant, je me rendais compte combien mon frère me manquait dans ce genre de situation. J'aurai couru le lui dire, ce genre de truc, parler avec lui, lui raconter ma journée. tu me manques tellement. Mais tu n'es plus là, les images se bousculaient dans ma tête, alors qu'une fois encore il me ramenait aux rayons des poêles. Qu'il me regardait, je sentais immédiatement le rouge me monter aux joues. Je ne me sentais pas à l'aise avec les autres, pourtant une petite voix, assez discrète me répétait que je n'avais pas à craindre de lui, qu'il n'était pas dangereux pour moi. Je l'avais déjà fais une fois, et la personne s'était montrée terriblement néfaste, je n'allais pas une nouvelle fois, me laisser avoir. Non. « Hum ... il faut croire oui, nous parlons de poêles dans le rayon des poêles au supermarché des produits toujours frais. » Je souriais, j'étais vraiment en train de le faire, je n'en croyais tout simplement pas mes yeux, même si cela était une bonne chose, c'était étrange. J'étais étrange. Bordel, tout cela sonnait bizarre, mais le changement aussi effrayant qu'il soit avait une toute autre saveur, que je devais prendre le temps de reconsidérer. Je ne devais pas me prendre la tête je ne devais pas essayer de changer ce que je connaissais, tout en essayant... Il me sourit ?

Oui, c'était bien le cas et au fond je n'en revenais pas. Avais-je de la salade de coincer entre les dents ? Je pensais m'être bien nettoyer les dents. Il semblait si gentil, je n'avais pas l'habitude de cela, d'ordinaire les garçons quand ils viennent me parler, c'est soit pour coucher, soit pour coucher. En même temps c'était la première fois que je rencontrais quelqu'un dans un rayon de supermarché, ça changeait surement la donne. « Hum ... intéressant. Elle n'est pas vraiment colorée mais, je ferais avec. Mmmh ... si elle est trop lourde ce n'est pas très pratique, surtout en ajoutant des ingrédients et autre dedans. On l'oublie... » Je le regardais reposer la poêle alors que je faisais rapidement un mouvement de la tête, c'était son choix. Je cherchais à comprendre son geste quand il vint poser son regard sur moi, je devais m'y faire, mais au fond, je n'y arrivais pas, je me sentais mal à l'aise et je sentais mes joues s'empourprer sur le champ. Arrêtes bon sang. « Non je n'en ai jamais acheté. Je n'avais jamais vraiment cuisiné, en fait on le faisait pour moi. Je suis pitoyable je sais, inutile de me le faire remarquer ! » Son rire était plaisant à entendre, naturel et franc. Je ne sentais aucune critique ou quoique ce soit. C'était même agréable de l'entendre, dans un sens. Très rassurant en faite, il n'y avait aucune moquerie. Et j'avais juste envie de lui répondre, d'un simple rire, parce qu'il n'était pas pitoyable. il était comme moi. « Vous avez du temps à me consacrer pour m'aider à équiper ma cuisine ? .» Quoi ? De suite, je rajoutais. « Ce n'est pas pitoyable, parfois, on ne fait pas certaine chose, mais cela ne fait pas de nous des gens pitoyables, juste différent. » Le terme était plus gentil, moins péjoratif et surtout plus agréable à entendre pour quiconque. « je ne fais jamais cela, d'habitude. » Je me mordillais nerveusement la lèvre, avant de me dandiner sur mes jambes, incapable de savoir quoi faire. Une main vint remettre mes cheveux derrière l'oreille avant de relever les yeux sur lui. Il n'allait rien faire, n'est-ce pas ? Puis, je pourrais crier assez fort s'il tentait de m'égorger, oui, je pouvais très bien crier fort s'il m'arrivait quelque chose. « je peux faire cela. » Je souriais timidement avant de prendre un objet qui se trouvait dans le rayon d'en face. Je lui tendais une toute petite poêle, toute mignonne mais très petite. « tout bon cuisinier sait qu'il faut commencer par ça... Les pancakes, c'est le plus important. Rainbow... Je m'appelle Rainbow. » On ne rit pas de mon prénom, c'était la seule chose que je gardais de ma mère... Je souriais avant de continuer, timidement toujours.
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MessageSujet: Re: ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. EmptyJeu 26 Juil - 0:33

Est-ce que vous pensez en allant faire les courses que vous rencontrerez quelqu'un ? Que vous ferez connaissance avec une personne qui vous est totalement inconnue et réciproquement ? Je n'y ai jamais songé, cela me surprend même. Je n'aurais jamais songé un jour à rentrer un Minimoys dans le rayon des ustensiles de cuisines prêt à attaquer toutes personnes l'approchant. Je trouve en réalité cette situation assez cocasse. Pour une fois que l'on ne me reconnaît pas ! C'est peut-être aussi pour cette raison que je suis plutôt heureux en ce moment. Je n'ai pas besoin de faire attention à ce que je dis, je ne dois pas peser mes mots, ni être mal à l'aise, faire le mauvais geste, être anxieux. Je suis moi-même tout simplement et je dois bien avouer que j'en ai cruellement besoin. Bien que cette jeune femme soit particulièrement étrange quelque chose émane d'elle. Je ne sais pourquoi mais, j'aime sa compagnie. Elle me semble totalement désarçonner, ailleurs, perdu. On dirait même qu'elle se parle à elle-même, qu'elle prépare ce qu'elle veut faire, comment elle va agir. Il semblerait qu'elle ne sache pas comment agir. Peut-être est-ce dû à un passé bien compliqué, ou simplement est-elle beaucoup trop timide ? Certaines personnes souffrent du silence, j'en fais aussi partie généralement. J'aime la solitude, il n'y a rien de mieux pour pouvoir réfléchir et composer. La solitude est une amie à mes yeux mais, certaines personnes n'ont pas cette chance. Il semblerait que ce jeune Minimoys en souffre particulièrement et cela me peine d'une certaine façon. J'aimerais pouvoir la consoler, lui dire que tout ira bien, qu'elle sera heureuse, que je serais là pour elle. J'aimerais la prendre dans le creux de mes bras pour qu'elle puisse se laisser aller à pleurer si elle le désire mais, je ne le peux pas. Je sais qu'elle n'est pas prête, je le ressens à ça façon de se déplacer à mes côtés. Toutefois, elle semble plus à l'aise qu'au début, elle ne tient même plus sa poêle d'une façon à se protéger ou à mettre un coup. Elle semble réfléchir, à l'aise, concentrer sur sa tâche à m'aider à combler mes lacunes en ustensiles de cuisine. Alors, je la regarde avec tendresse, désireux de l'aider à se sentir mieux sans pouvoir réellement l'aider. Je regarde toutefois les poêles qu'elle me tend, ne la jaugeant pas en permanence pour qu'elle ne se sente pas sous pression. « Je suis certain que tu le peux. » Je lui souffle alors pour toute réponse. Je n'ai pas souvent le sentiment de devoir protéger qui que ce soit mais, bizarrement avec elle j'en ressens le besoin irrémédiable. Puis, je ris : « Comment ? Des pancakes ? Je n'ai même pas la recette tu plaisantes. Je crois que tu vas devoir me donner des cours de cuisine ! » Je lui dis, prenant la très mignonne et petite poêle. « Pardon, je ... Je n'aurais pas dû vous tutoyer. Sauf, si tu le veux bien enfin si vous le voulez bien. Oh ! Je m'appelle Adam, Adam Byron Flowers. » J'ai peur de soudainement la brusquer, je n'ai pas envie qu'elle se replie sur elle-même comme il y a quelques minutes. Alors, je fais mine d'examiner en détails cette poêle alors que je la regarde discrètement, appréhendant sa réaction.
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MessageSujet: Re: ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. EmptyDim 5 Aoû - 17:43

Adam & Rainbow - j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus.

C'était assez étrange, à la limite du flippant, je ne devais pas hurler, ni crier. Ne pas avoir peur, ne pas m'effacer, avancer et profiter de ce qu'on me donnait. J'avais tellement de mal à apprécier ce moment, pourtant c'était le cas. En faite, je n'arrivais tout simplement pas à faire comme si c'était normal, je ne me sentais pas ainsi, j'avais peur. De quoi ? Il ne semblait pas dangereux, il n'agissait pas de la sorte, je pouvais le faire. C'était la raison de ma venue ici. « Je suis certain que tu le peux. » Il ne semblait pas me prendre pour la folle que j'étais, c'était d'ailleurs étrange, parce qu'au fond, je n'avais pas l'habitude de cela, je n'avais pas l'habitude d'être ainsi avec une personne. Mon corps tout entier tremblait d'une peur que je ne maitrisais pas encore, j'avais envie de hurler tant c'était inattendu, j'aurai du fuir, d'ordinaire j'aurai fuis, mais là. Je restais dans cette allée du supermarché, incapable de reculer. Je n'avais pas tout à fait peur, en faite si, d'où la profusion de mot, comme si je me parlais à voix haute. Il aurait du fuir, pourtant il était là. Cette sensation étrange que je ne connaissais pas, finalement me plaisait plus que d'ordinaire. Il rit... d'ailleurs d'un rire que je ne connaissais pas. Il n'avait rien de forcé, en tout cas, j'en connaissais assez pour les reconnaitre, observer les gens permet d'arriver à certaines conclusions. C'était agréable, j'étais toujours sur la défensive, tendant dans sa direction cette poêle dans l'espoir qu'il l'accepte, comme à dobby quand on lui offre une chaussette. Je ne serais pas libérée, mais un peu moins seule, je suppose. « Comment ? Des pancakes ? Je n'ai même pas la recette tu plaisantes. Je crois que tu vas devoir me donner des cours de cuisine ! » Je me crispais. Donner des cours de cuisine, je ne savais pas faire. Oh je survivais toute seule, j'ai appris toute seule, j'ai vécu toujours toute seule. Je savais faire, mais apprendre quelque chose à quelqu'un, je ne savais pas. Je paniquais légèrement, cherchant un mode d'emploi quelque part pour faire une chose pareille. Je ne savais pas comment m'y prendre.

Il prenait cette minuscule poêle et moi... je ne savais que faire, complètement perdue et à côté de mes chaussettes. « Pardon, je ... Je n'aurais pas dû vous tutoyer. Sauf, si tu le veux bien enfin si vous le voulez bien. Oh ! Je m'appelle Adam, Adam Byron Flowers. » Rapidement, je relevais la tête, accrochant son regard du mien, mes cheveux couvrant la moitié de mon visage. Il m'intriguait, pas d'une manière commune, je ne comprenais pas cette façon de faire, comme s'il me comprenait sans parler, comme s'il pouvait lire en moi ce qui m'angoissait. C'était une première. Au fond, c'était normal, je ne parlais que rarement, mais c'était étrange, mon estomac se nouant dans mon ventre. Je me sentais pas très à l'aise, mais je voulais savoir... En faite, je ne comprenais plus et une question me brulait alors les lèvres. « On peut se tutoyer... » Disais-je entre les dents, cherchant une réponse à mes questions. aucune ne venait. Normale, finalement... je ne posais pas les bonnes questions. Son prénom me fit sourire... Adam... Je ne donnais jamais tout mes prénoms. Il y en avait trop, je les aimais tous pourtant, une partie de ma maman en moi, une partie de mon existence. Regardant mes pieds je rajoutais. « enchantée... Adam Byron Flowers. Je ne suis pas très douée pour tout cela, parler avec les gens, faire des pancakes avec eux. » Je relevais la tête, me rendant compte combien je pouvais faire si jeune et fragile de cette manière. Pourtant, je devais m'endurcir, renvoyer une autre image de moi, pas facile, quand on commence à perdre la tête quand une personne semble avoir le moindre intérêt pour vous. Je me mordillais légèrement les lèvres, anxieuse et ne sachant vraiment pas comment exprimer ce qui me passait dans la tête. Tout s'embrouillait, le fil de mes pensées aussi, comment allais-je faire ? Bordel que c'était compliquée. Je peux le faire. « j'ai envie de le faire, mais à une condition ? pourquoi s'attarder ? je veux dire, suis-je si pathétique que cela ? » Je me pinçais les lèvres, persuadée d'avoir gâcher toute chance de vie sociale. Parfois, je me détestais, parfois je m'en voulais...
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MessageSujet: Re: ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. EmptyLun 13 Aoû - 23:51

J'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus.
Elle lui ressemble d'une certaine façon. Je viens seulement de le remarquer et c'est sans nul doute pour cette raison que je suis là, devant elle à attendre je ne sais quoi de sa part. Je n'ai pas immédiatement percuté mais, à présent je le sais. Il y a quelque chose à travers ses traits qui lui est semblable. Ses cheveux aussi ont une certaine ressemblance et sa minceur sans doute. Mes sourcils se froncent alors que je réalise la raison de mon soudain attachement pour elle. Reculant d'un pas, je secoue légèrement ma tête pour laisser s'évanouir les pensées de mon esprit. Pourquoi suis-je fatalement attiré par ce genre de femmes ? Soupire. Cette jeune femme souffre d'une fragilité sans borne et voilà qu'à présent je m'empresse de vouloir l'aider, d'être à ses côtés pour l'unique raison qu'elle lui ressemble. Je me sens si stupide que l'envie de me frapper la tête avec l'une de ses poêles traverse alors mon esprit. Pourtant, je n'en fais rien. Désireux de recouvrer un semblant d'esprit, je la fixe, mes lèvres pincées et mes mains serrant le manche de cette petite poêle. « Rainbow, Rainbow, Rainbow ... » Je me répète en boucle dans ma tête, inspirant calmement. « Il s'agit de Rainbow, ce n'est pas Anna, c'est Rainbow. » Pourtant, il est indéniable qu'elles se ressemblent. J'aimerais fuir, prendre mes jambes à mon cou, tout lâcher, partir très loin, ne plus jamais la recroiser, la voir, l'entendre mais, en réalité elle semble aussi perdu que moi. C'est sans doute pour cela que je suis encore ici ou bien parce qu'elle lui ressemble. Toutes ces barrières que j'avais mis du temps à installer, toutes ces murs que j'ai monté pour qu'elle disparaisse de ma vie, de mes pensées, de ma tête ce sont soudainement écroulés. À quoi pensais-je lorsque j'avais cru pouvoir l'occulter de ma vie ? C'est impossible, pas sans explications. Fermant de nouveau mes prunelles troubles à cause des larmes qui y perlent, je m'efforce de suivre le fil de notre conversation non sans mal. Heureusement, elle semble être dans son monde, ne sachant quoi me dire, dans ses pensées. Un instant j'hésite à lui parler, à me rapprocher d'elle afin qu'elle réagisse, qu'elle sorte de cette torpeur qui l'accable mais, je renonce. Il lui faut sans aucun doute du temps, moi aussi j'en manque cruellement à cet instant. Alors, je dépose l'ustensile que je tiens pour en regarder d'autres. C'est lorsqu'elle sort de sa léthargie que je pose de nouveau mon regard sur elle, tentant en vain d'oublier l'image d'Anna. « Ce n'est pas grave Rainbow. Je ... Cela s'apprend d'aider les autres à faire des pancakes. Il faut essayer pour savoir si on en est capable ou non. Et la réponse est non, tu n'es pas pathétique. Tu es sans doute l'une des personnes les plus incroyables qu'il m'est été donner de rencontrer. Une certaine fragilité émane de toi mais, il y a autre chose. » Je me tais, soudainement. Que lui dire de plus ? Je ne peux me confier à-elle alors qu'elle m'est totalement inconnue. Non, je ne peux pas le lui dire. Alors, je me retourne pour la fixer de nouveau, laissant un sourire s'épanouir sur mon visage en lui disant : « Sinon, on peut commencer par quelque chose de plus simple comme la mousse au chocolat ou je ne sais pas ... Les cookies peut-être ? Je ne sais pas cuisiner, tu sais quoi, c'est moi qui suis pathétique ! Tu devrais me mettre un coup de poêle et t'en aller, en m'ignorant ! » Je ris. Je le pense, elle n'est pas pathétique, elle rayonne. ➹ FEAT S. RAINBOW-IVY PORTER.
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MessageSujet: Re: ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. EmptyVen 17 Aoû - 8:58

Adam & Rainbow - j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus.

Mon esprit reste calme, trop calme pour ce qui est en train de se passer. Surement ce soir, lorsque la solitude, cette amie tenace fera de nouveau surface dans ma vie, je comprendrais alors ce qui se passe, mais pour le moment, je ne comprenais rien. Rien n'émanait de tout cela, j'étais juste cette pauvre gamine incapable de ressentir les émotions humaines comme tout le monde, comme si quelque chose clochait chez moi. quelque chose cloche chez moi. A cause de toi, tu envahis mes songes, mes nuits sont faites de ces cauchemars, de cette sensation incompréhensible de manque et parfois, lorsque j'ai une lueur d'espoir, je te vois, me sourire avant de partir. Ce sourire rayonnant que tu savais me donner, parce que tu m'aimais d'un amour plus fort que tout le reste. Je n'ai jamais réussi à aimer, je n'ai jamais laissé les gens entrer dans ma vie, parce que cela n'avait pas d'importance, cela n'a jamais eu d'importance, parce que je savais que tu étais là et que toi tu m'avais aimé et que je n'ai rien fais. Aux hurlements, aux cris, je n'ai pas su faire le moindre petit mouvement, je t'ai vu, tomber sous mes yeux, mais je n'ai rien fais, je ne t'ai pas sauvé, alors que toi seul comptait, alors que mon frère ainé m'aimait. Mon sang... mes yeux se posaient sur lui, cette étrange sensation émanant de son corps. J'étais entre deux sensations, aussi étrange soit-elle. J'étais terrifiée, parce que je devais faire, l'image qui devait lui faire face, ce vide des émotions, des relations et la crainte, que cela ne soit pas réel, que demain lorsque je me réveillerais je me rendrais compte que rien de tout cela était vrai. c'était si simple de faire croire quoique ce soit, j'étais perdue pas idiote. La tête légèrement penchée sur le côté, quelque chose clochait, sa façon de me regarder, de me parler, comme si... Qui es-tu ? « Ce n'est pas grave Rainbow. Je ... Cela s'apprend d'aider les autres à faire des pancakes. Il faut essayer pour savoir si on en est capable ou non. Et la réponse est non, tu n'es pas pathétique. Tu es sans doute l'une des personnes les plus incroyables qu'il m'est été donner de rencontrer. Une certaine fragilité émane de toi mais, il y a autre chose. » Mon estomac se nouait à la fin de ces paroles, les mots ne venaient pas. Merci aurait du être de circonstance à moins que ce ne soit une personne complètement folle, qui aime hypnotiser les jeunes femmes pour ensuite les découper en morceau.

Un sérial killer, voilà ce qu'il était, il n'y avait pas d'autre solution. Son regard détacher du mien, je me pinçais les lèvres, mal à l'aise à l'idée d'entendre ce genre de parole, d'une personne. Pas dans un rêve, ou un cauchemar, non. Dans ce qui semblait être la réalité. Ma réalité. « je... Enfin, c'est pas... je... » Je ne sais pas parler, je ne sais plus parler correctement, les mots n'arrivant plus correctement. Puis l'espoir. Ce n'est pas quelque chose que l'on peut quantifier, quelque chose que l'on peut évaluer réellement, il s'agit juste d'un instant, hors du temps, laissant place à cela. Ce sourire, qu'il m'adressait (on m'adresse des sourires, pas croyable), puis... la conversation, incroyable. « Sinon, on peut commencer par quelque chose de plus simple comme la mousse au chocolat ou je ne sais pas ... Les cookies peut-être ? Je ne sais pas cuisiner, tu sais quoi, c'est moi qui suis pathétique ! Tu devrais me mettre un coup de poêle et t'en aller, en m'ignorant ! » Je souriais timidement, à mon tour, avant de regarder la poêle que je n'avais pas lâcher, jugeant si je devais faire cela, une seconde, puis une autre s'écoulait avant de relever la tête, un léger sourire en coin. « on apprend à faire la cuisine, il y a de l'espoir pour toi, moi... je... je ne suis pas sur qu'il ne soit pas trop tard pour le mal qui me ronge, je ne suis pas... » *vie ta vie Rainbow, vie là bordel* J'étais terrifiée, de m'adresser de cette manière avec un inconnu, je ne le connaissais pas, mais il semblait m'avoir jugé au premier regard, un seul et voilà qu'il savait exactement ce que j'étais, il n'était pas pathétique, sans le savoir, il me sauvait d'un mal invisible, qui finissait par me ronger. Je passais, une mèche de cheveux derrière mon oreille, avant de lui avouer. « tu pourrais venir chez moi. » Me rendant compte de ma proposition, j'avançais d'un pas, pour m'excuser, pour revenir sur mes paroles pas clairs, posant le regard à droite et à gauche. Perplexe. « Je ne voulais pas... Enfin je ne fais jamais cela, je ne voulais pas mettre mal à l'aise. Bon sang Rain ressaisie toi ! Hum... un cour de cuisine en échange d'un cour de sociabilisation ? Tu n'es pas très gagnant, mais... J'aimerai beaucoup cela. » Je venais de le dire, pfff. Un poids immense s'en allait de ma cage thoracique alors que j'avais qu'une crainte que ce soit lui qui finisse par me mettre un coup de poêle avant de s'en aller en courant. Peut-on faire des rencontres qui changent une existence ?
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MessageSujet: Re: ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. EmptyMar 21 Aoû - 2:49

J'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus.
Donne-moi ton secret, pose-moi une question. Recommençons depuis le début. Rompons le silence qui survient entre nous. Personne n'a dit que cela serait facile. Recommençons depuis le début. Parle-moi de ta vie, montre-moi qui tu es. Vis à travers tes gestes, dit-moi que tu as besoin de moi et je serais là. Recommençons depuis le début, parle-moi de ce qui ne va pas. Donne-moi un peu de toi. Confie-toi, n'omet aucun détail. Laisse-moi te connaître jusqu'au plus profond de ton âme. J'aimerais retourner en arrière. Revivre cette rencontre quelques minutes plus tôt, te mettre immédiatement en confiance, te faire rire, te rendre heureuse, éveiller ton envie de vivre. Je voudrais sentir le bonheur émaner de toi, te voir tel l'astre solaire, briller dans le magasin. Je voudrais que tu te sentes à l'aise, que tu sois heureuse et que tu n'aies pas peur. Dis-moi que tu as besoin de moi. Ces quelques mots suffiront pour que je sois présent pour toi. Recommençons depuis le début, retournons en arrière afin que tu sois à l'aise, que tu sois heureuse à mes côtés. Personne n'a dit que cela serait facile. Recommençons depuis le début. La vie est une scène où nous jouons tous. Et le monde, une symphonie de désirs ironiques. J'aimerais faire partie de ce jeu mondial. Mais je suis mis à l'écart, étouffé par la poussière. Tu dois ressentir ce même sentiment. Tu dois te sentir mise de côté depuis sans doute toujours mais, à présent nous nous sommes trouvés. Nous n'avons pas besoin de chercher à nous exclure l'un et l'autre. Profitons de cette rencontre pour nous unir et affronter ce sentiment qui nous unit d'une certaine façon. Laisse-moi t'aider à aller mieux. Aide-moi à me sentir heureux. Je rêve d'un monde où nous serions tous en paix. Un monde ou la mort n'existerait pas. Un monde ou toi et moi ainsi que les autres ne serions jamais mis à l'écart. Une utopie qui à mes yeux pourrait un jour exister. Aide-moi à créer ce monde merveilleux, permet-moi d'y arriver. Faisons front tous les deux.

Pourtant, ce mutisme t'accable toujours. Malgré mon regard cherchant dans le tien une réponse, je n'y trouve que de l'incompréhension. Serait-ce possible qu'à cause de cette mise à l'écart un monde se soit monté autour de nous sans que nous arrivions à le déchiffrer à présent ? Existe-t-il une glace immense qui nous empêche de communiquer l'un et l'autre ? Je ne veux y croire. Que dis-je, je ne peux y croire. Alors, mes prunelles s'accrochent un peu plus dans les tiennes alors que je recherche ton attention. Je ne te veux aucun mal, comment peux-tu même songer au contraire ? Je ne désire que te venir en aide, mon regard te crie que tout va bien se passer, que tu peux avoir confiance en moi et pourtant, tu ne le comprends pas. Alors, je me restreins à te regarder, les poings serrés alors que tu te bats contre tes pensées qui s'entrechoquent dans ta tête et qui t'accablent. J'aimerais avoir le pouvoir de les faire se dissiper pour que tu puisses comprendre, pour que tu sois heureuse. Vis l'instant présent, n'aies pas peur du monde, n'aies pas peur de ne pas savoir quoi faire, qui devenir. Tu le sais déjà au plus profond de toi. Je te promets de t'aider, d'être toujours là. Je te promettrais la lune simplement pour voir une étincelle de bonheur dans ton regard Rainbow et pourtant, cela n'arrive pas. J'aimerais pouvoir te dire toutes ces choses sans ressentir la crainte que tu t'en ailles. Je voudrais pouvoir te bercer dans le creux de mes bras et te murmurer que tout ira bien à présent mais, je sais que cette barrière dressée entre nous m'en empêche. Je t'en prie, je t'en supplie, donne-moi ne serait-ce qu'un signe que nous pouvons y arriver toi et moi. Un simple geste, une simple phrase, quelque chose qui nous permettrait d'avancer. Recommençons depuis le début et rompons ce silence qui s'est installé entre nous. Personne n'a dit que cela serait facile. Alors, quand ces mots se forment, quand ces sons s'échappent de tes lèvres, mon cœur fait un bond dans ma poitrine. Une étincelle d'espoir nait, mon regard s'éprend de scintillements et une soudaine bouffée de bonheur m'accable. J'aimerais pouvoir te prendre la main, la serrer tendrement dans les miennes mais, je me retiens. Un sourire fend toutefois mes lèvres alors que je te réponds, plonger dans le bleu de tes yeux : « Rainbow tout va bien. Je ... Je ... » J'hésite un instant, soupirant avant de te dire : « Je suis d'accord pour les cours de socialisation en échange de ceux de cuisines. » Ai-je beaucoup trop d'espoir ? Je sais seulement que celui-ci fait vivre. ➹ FEAT S. RAINBOW-IVY PORTER.
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MessageSujet: Re: ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. EmptyMer 22 Aoû - 15:26

Adam & Rainbow - j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus.

Soutenir son regard est une épreuve de tous les moments, je ressens le besoin de le faire, de lutter contre cette timidité maladive qui me dépeint si bien ces dernières années. Pourtant avec toi, j'arrive à lutter un peu plus longtemps. Ce n'était rien de bien catégorique, juste une envie, une sensation étrange. Serais-tu capable de me guérir de tout mes mots. Je suis terrifiée à l'idée d'un échec, d'être une nouvelle fois mise à l'écart. J'ai peur de la réalité du monde, de me retrouver comme ces vieilles femmes à quatre vingt ans, entourée de mes chats seules. Je veux, je veux tellement de chose. Je veux courir sous la pluie avec l'insouciance de la vie, je veux donner mon cœur à une personne qui saura m'aimer telle que je suis, je ne veux plus avoir peur de dire ce que je pense, de ressentir le bonheur alors qu'il n'est plus là. Je veux manger des cornichons en plein milieu de la nuit, je veux une fois être prise dans les bras de quelqu'un sans y ressentir la crainte d'un chagrin. Je suis seule si souvent mais je provoque cette solitude. Mais les gens finissent tous par partir, n'est ce pas ? Quand vas-tu enfin me délivrer de ce silence, quand vas-tu me dire que je ne suis pas celle que tu attends. Je ne te demande pas grand chose, l'attention d'un instant, une solution au silence, à la douleur, une solution dans mon existence, est-ce trop te demander ? « Rainbow tout va bien. Je ... Je ... » Son soupire... Je pouvais me laisser aller, pour la première fois depuis énormément de temps, je pouvais me laisser aller vers l'espoir. C'était à peine croyable, je ne savais comment prendre tout cela. Partir en courant ? Je ne voulais pas, pourquoi ressentais-je cette sensation, ce n'était pas naturel, ce n'était même pas voulu, je voulais partir me protéger de lui, mais... J'avais beau hurler, je ne bougeais pas, je l'écoutais, j'attendais avec impatience qu'il me dise quelque chose. J'aurai pu me laisser aller, je le savais, aussi surprenant que cela puisse être j'aurai pu dire quelque chose, l'encourager à entrer dans ma vie, j'en avais envie. Comme une envie de fraise, un besoin vital de ne plus me retrouver seule, le soir devant ma cheminée, à imaginer la photographie parfaite. J'aurai aimé immortalisé cet instant, gravé sur du papier glacé l'expression de son visage, aussi fascinant qu'il pouvait être. Cette personne n'était pas comme les autres, il ne devait même pas s'en rendre compte mais il ne l'était absolument pas. « Je suis d'accord pour les cours de socialisation en échange de ceux de cuisines. » Assez naturellement un sourire venait de s'étirer sur mon visage, il acceptait. Passer un peu de temps, faire du social, m'aider dans quelque chose que je ne maitrisais absolument pas. J'aimais l'idée de pouvoir le revoir, je ne devais pas m'enthousiasmer plus que de raison, d'ailleurs je refusais de le faire, un long moment, je refusais de sourire plus que de raisons, je devais juste profiter de cette nouvelle opportunité mais l'espoir, ce nouveau sentiment me prenait littéralement au niveau de mes tripes.

J'avais envie de sauter partout, parce que je venais de faire un pas, certes de la taille d'un escargot il n'était pas mon ami et je ne lui faisais pas confiance mais, c'était un bon début, une excuse assez plausible. tu l'as fais. « merci. » Ce dernier se voulait sincère, mais très intimidé. J'espérais ne pas parler à voix haute, ne pas laisser mes pensées m'envahir, mais j'étais contente. Sauf... qu'il fallait lui donner mon adresse, ou venir chez lui raaaa... Je ne savais pas, je me dandinais sur place, de droite à gauche, cherchant une manière de m'exprimer convenablement, avant d'abandonner toute tentative. Les épaules en avant, le regard dans le sien, je me jetais juste dans l'eau, enfin vers l'inconnu, me contentant de lui dire, d'une voix anxieuse. « on... si tu veux, ce serait mieux que... Je viens chez toi. » Les mots sortirent de ma bouche, comme le soulagement de tout le reste. Je passais une main nerveuse dans mes cheveux avant de rajouter assez rapidement, comme pour me justifier d'un acte que je n'avais absolument pas commis, loin de là. « pour la cuisine, bien sur. » Pour quoi d'autre voyons ? Je... Je ne voulais pas le voir débarquer chez moi, était-ce mal attentionné de ma part que de penser une chose pareille ? Mais en même temps, je voulais garder cette rencontre moi moi. Ce n'était pas mon chat Snookie qui allait dire quelque chose, mais Prue aurait pu bien évidemment être là et je ne voulais pas. la relation que j'entretenais avec elle était bien trop compliqué et loin de tout repos pour la laisser empiété dans ce que j'essayais de bâtir. La peur, la peur tiraillait mes entrailles comme à chaque fois que je me retrouvais ainsi, sous les projecteurs, sous le regard de quiconque j'étais terrifiée, mais je ne voulais plus fuir, j'en avais plus qu'assez de souffrir seule dans mon coin. Assez de ressentir ce vide, il était tant de vivre, une bonne fois pour toute...
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MessageSujet: Re: ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. EmptyJeu 23 Aoû - 1:14

J'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus.
Parfois on a l'étrange sensation que le temps s'est soudainement arrêté. On ne s'en rend pas compte immédiatement, c'est après un instant qu'on se sent soudainement différent comme si tout autour de nous s'était figé. Généralement c'est lors de périodes de deuils que l'on a cette sensation. Un vide immense créé un trou béant dans notre cœur et il nous est impossible de le combler. Heureusement pour nous, cela arrive aussi lors d'instants précieux, lorsque nous sommes en osmose avec la personne avec qui nous sommes. Je ne peux pas admettre que je suis en parfaite osmose avec Rainbow le Minimoys qui tient les poêles à frire comme une arme, je peux seulement admettre ou plutôt avouer que je me sens tout particulièrement bien à ses côtés comme si quelque chose nous unissait. Alors, en cet instant dans ce supermarché des produits toujours frais de Montsimpa j'ai l'étrange impression que le temps à cesser de s'écouler. Comme si nous devions vivre cet instant uniquement à deux, comme dans un songe éveillé, comme dans un monde parallèle ou seul nous comptons. Souvent ces moments se terminent bien trop vite, nous n'avons pas l'impression de les avoir réellement vécu et c'est donc instinctivement que je me pince le bras pour savoir si oui ou non tout se produit vraiment. Après avoir laissé un léger gémissement glisser d'entre mes lèvres, un rictus se forme sur mon visage alors que je réalise que tout est vrai. Rainbow semble comme toujours dans ses pensées, son regard est perdu au-delà de moi et pourtant je la regarde avec une immense tendresse. Comme j'aimerais pouvoir l'aider afin que ses réflexions cessent dans sa tête. Prendre sa main, lui caresser tendrement sa paume et encrer mes prunelles vertes dans les siennes afin de lui dire dans un quasi murmure que tout va bien, qu'elle peut cesser de réfléchir et être tout simplement naturel à mes côtés. Elle n'a pas besoin de peser ses mots, ni même de réfléchir, j'aimerais qu'elle soit elle-même, qu'elle se libère de toutes ses craintes. Alors, un pas après l'autre je m'approche lentement d'elle pour ne pas la brusquer. Un pas après l'autre j'approche ma main de la sienne et je la frôle doucement. Elle ne semble pas s'en rendre compte immédiatement alors que je m'empare de sa main. Caressant le dos de celle-ci avec mon pouce, je cherche son regard alors qu'elle semble encore plonger dans ses songes. Un simple merci résonne dans ma tête lorsqu'un sourire s'éprend de mon visage. Je me sens soudainement sot. Pourquoi être si joyeux pour un simple « merci ». Pourtant, au fond de moi je sais qu'il est bien plus que cela. « N'est pas peur. » Je lui murmure une nouvelle fois, gardant sa main précieusement dans la mienne. Mes prunelles s'ancrent dans les siennes alors que ce terrible sourire s'épanouit sur mon visage. Des étoiles brillent dans mon regard alors qu'elle me propose de venir chez-moi. Un rire s'échappe alors, à cause de ses paroles incongrues. « Que veux-tu que nous fassions chez-moi ? Bien entendu que nous allons cuisiné. D'ailleurs ... Il vaudrait mieux que j'équipe toute ma cuisine avant que tu ne viennes me donner des cours. Du coup il va falloir que tu m'aides parce que je ne sais vraiment pas quoi acheter et je ne suis pas du tout équipé. Je commande généralement, chinois, italiens, sandwich ... Starbucks aussi ... Je n'ai qu'une cuisinière avec four intégré et un micro-onde mais, sache que c'était déjà dans la cuisine quand j'ai acheté ma villa. Ce n'est pas moi qui les ai achetés et d'ailleurs je ne m'en suis jamais servi. Peut-être voudras-tu dîner chez moi pour l'occasion ? Nous pourrions passer toute la journée ensemble. » Lui en demanderais-je trop ? L'hésitation se lit à présent sur mon visage alors que je pince mes lèvres. Ce soudain rapprochement pourrait s'avérer rédhibitoire pour mon adorable Minimoys. Se pourrait-il qu'elle prenne la fuite ? Suis-je allé trop loin en prenant sa main dans la mienne ? Alors, doucement je relâche sa main, arpentant les rayons avant de prendre les poêles qu'elle m'a présentés quelques instants plus tôt. « J'imagine que je vais avoir besoin de plusieurs poêles de toute façon. » Je les dépose alors toutes dans mon cadi, lui jetant un léger coup d’œil. « En fait, que voulais-tu acheter ? » Je lui dis pour changer de conversation. Après tout elle pointait une poêle sur moi il y a quelques minutes. Pense t-elle que je suis un dangereux psychopathe ? Pour la rassurer sur ce fait, je lui lance dans un éclat de rire : « Je dois t'avouer un truc. Je ne suis vraiment pas doué. Tout ce que je touche me blesse. Sache qu'une fois j'ai voulu éplucher une carotte et je me suis coupé avec un économe. Oui tu peux rire, un économe ! Je me demande même comment je fais pour tenir debout sans me prendre mes propres pieds. » ➹ FEAT S. RAINBOW-IVY PORTER.
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MessageSujet: Re: ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. EmptyVen 24 Aoû - 15:15

Adam & Rainbow - j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus.
Parfois on se retrouve à la croisée des chemins, il faut choisir entre deux routes bien distinctes mais qui sont extrêmement périlleuses. J'aurai aimé tout connaitre de la vie, avoir les réponses à mes questions et prendre le chemin dont la route était la plus simple. Je faisais cela depuis ma plus tendre enfance, je ne pouvais pas faire une chose pareille, je devais cesser de fuir face à ma vie et prendre les bonnes décisions. J'ai toujours cru que ma vie était telle que je la connais, j'avais tord depuis le début. Je repensais à lui, ce frère que j'ai toujours aimé, qui durant sa trop courte existence était là pour moi. Parfois, encore... Je me surprends à penser à lui, cherchant la perfection du contour de son visage, mais rien... Les souvenirs s'estompent, les parfums, les impressions aussi, encore plus depuis ces deux derniers mois. Connaitre l'existence d'un double populaire, peut parfois être effrayant. J'étais effrayée du matin au soir, à l'idée d'affronter cette réalité néfaste, ma vie toute entière n'était qu'une mascarade, une farce. Ce n'était pas mon frère, ce n'était pas ma vie... Ma mère morte à ma naissance, un père abusif... la douleur à chaque fois que je prenais conscience du monde dans lequel je vivais, alors voilà. A la croisée des chemins, face à un avenir qui ne se prononce pas, une sensation légère et étrange, l'apparition d'un monde. Je ne sens presque plus rien, ni les mains d'Adam sur les miennes, du souffle se collant à mon visage. Je ne sens rien, mes pensées s'adressent à cette sensation étrange, de faire quelque de bien pour une fois. Je ne suis pas et je ne serais jamais méchante envers les autres, malgré le mal que j'ai subi, je ne serais jamais rancunière et vil, mais je sens que quelque chose, changera, sera d'une agréable sensation. « N'est pas peur. » Je reviens. Ce murmure, étrange sensation que cette main sur les miennes. J'ai peur, mais je ne bougeais pas, comme figée dans une étrange sensation. Un sourire s'étire légèrement sur mon visage, alors que mon corps tout entier tremble au contact de cette main sur les miennes. Je suis terrifiée, personne jusqu'ici ne venait de faire une chose pareille. ce n'était pas désagréable... Au contraire c'était très agréable... Je n'ai pas peur, ou presque... Je me sens idiote face à mes paroles, je me sens fragile face à ce rire qu'il me renvoie, mais comme devant un miroir, j'ai également envie d'en rire... Pour ne pas sombrer pour de bon. « Que veux-tu que nous fassions chez-moi ? Bien entendu que nous allons cuisiné. D'ailleurs ... Il vaudrait mieux que j'équipe toute ma cuisine avant que tu ne viennes me donner des cours. Du coup il va falloir que tu m'aides parce que je ne sais vraiment pas quoi acheter et je ne suis pas du tout équipé. Je commande généralement, chinois, italiens, sandwich ... Starbucks aussi ... Je n'ai qu'une cuisinière avec four intégré et un micro-onde mais, sache que c'était déjà dans la cuisine quand j'ai acheté ma villa. Ce n'est pas moi qui les ai achetés et d'ailleurs je ne m'en suis jamais servi. Peut-être voudras-tu dîner chez moi pour l'occasion ? Nous pourrions passer toute la journée ensemble. » Sentant mes joues s'empourprer à ce qu'il venait de dire, je récupérais mes mains, les collant le long de mon corps.

Je n'allais pas dormir cette nuit je repenserais à cette rencontre, les répercussions, ce que je ressentais essayant de décortiquer ce que je venais de vivre, comme si ce n'était pas possible. Est-ce un songe que je ne saurais détecter ? Je ne veux pas me réveiller. « J'imagine que je vais avoir besoin de plusieurs poêles de toute façon. » Silencieuse, je n'avais pas le temps de dire quoique ce soit que la poêle atterrissait dans son caddie. « En fait, que voulais-tu acheter ? » Je... J'ouvrais la bouche la refermant aussitôt. Je n'étais pas habituée, comme le nouveau né chez les animaux qui apprend à marcher, comme toutes ses choses dont je ne connaissais pas les nuances. La photographie, ça je connaissais, comment mettre en valeur telle ou telle chose, je connaissais par cœur mais avoir une discussion normale avec un presque inconnue, je n'étais pas certaine de tout maitriser. « une crêpière. » Je dégageais un certain sourire avant de reprendre mon panier et de le suivre. Pas vraiment certaine de comprendre pourquoi je faisais cela. Au fond, c'était l'espoir qui me poussait vers lui, le premier à ne pas fuir face à moi, le premier dont j'espérais garder un peu plus près de moi. Je ne voulais pas tout gâcher, mais j'avais l'impression qu'au moindre de mes gestes, aussi maladroit qu'ils étaient, je sombrais, le laissant derrière moi. « Je dois t'avouer un truc. Je ne suis vraiment pas doué. Tout ce que je touche me blesse. Sache qu'une fois j'ai voulu éplucher une carotte et je me suis coupé avec un économe. Oui tu peux rire, un économe ! Je me demande même comment je fais pour tenir debout sans me prendre mes propres pieds. » Mon rire éclatait alors. franc et sans arrière pensée méchante. Je ne me moquais pas de lui, il m'étonnait par ces paroles. La cuisine, c'était tellement simple, facile à gérer, à prendre bien en main, sans imprévu, sans émotion. Juste de la cuisine.

J'avançais ma main que je posais rapidement sur son avant bras, pour éviter tout mal entendu entre nous. « Ce n'est pas contre toi, je ne me moque pas, c'est juste... La cuisine est tellement codifié pour moi, tellement innée que... Je trouve cela ironique. Les gens n'entrent jamais dans ma vie et là... toi, tu ne sais pas éplucher une carotte. C'est la première fois que je me sens... utile. » Souriant, accrochant mon regard avec le sien, je tâchais de garder dans ma mémoire le plus longtemps possible cette sensation de peur de la voir s'estomper à tout jamais. Je n'étais pas prête à laisser cela de côté, je voulais en profiter le plus longtemps possible. Observant cette main sur son avant bras, je l'ôtais rapidement, passant nerveusement une main dans mes cheveux, une pointe apparaissant dans mon estomac. Ressentirais-je toujours cela en sa présence ? Ce n'était pas vraiment désagréable. Je regardais le rayon des poêles avant de rajouter. « ça s'apprend, tu verras... Hum, il te faut un tablier, tu t'en mettras partout, des pansements parce qu'on est jamais assez prévoyant. quelques ustensiles je suppose, peut-être même une balance pour peser les aliments. Le plus important je crois que c'est que tu es envies d'en apprendre. La cuisine s'est pas compliqué... Faut que je t'apprenne à faire mes lasagnes, parfait pour un début... » Je parlais tout en marchant, parlant parfois plus à moi-même que lui, enthousiaste, mettant dans le caddie ce qu'il pouvait bien avoir besoin tout en demandant furtivement d'un mouvement de la tête s'il en avait réellement besoin ou non. Avant de m'arrêter net au milieu d'un rayon, me rendant compte soudain d'une chose. Importante. « je suis libre mercredi, toute la journée. Si ça te dérange pas. » Fronçant légèrement les yeux, j'attendais sa réponse, me rendant compte de la brutalité de la mienne, ne lui avais-je pas dis que je n'étais pas douée pour ce genre de chose.
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MessageSujet: Re: ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. EmptyVen 24 Aoû - 20:42

J'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus.
Déjà enfant j'aimais tout le monde. Maman me répétait sans cesse que j'étais le plus gentil et le plus adorable des petits garçons. Il ne suffisait que d'un sourire pour que je sois ami avec quelqu'un. C'était peu et c'était surtout - à mes yeux de simples enfants - pour toujours ! D'ailleurs, j'avais de nombreux petits camarades, aussi haut que moi - c'est-à-dire aussi haut que trois pommes empilées les unes sur les autres - et jamais nous ne devenions des ennemis jurés. C'était inconcevable à mes yeux de pouvoir haïr qui que ce soit. Par ailleurs, à l'époque mon dessin animé préféré c'était les Bisounours enfin, tant qu'il n'y avait pas de méchants. Je n'aime pas les vilains, les monstres en fait, je pense que tous ont un bon fond et finalement ils n'existent pas à mes yeux. Généralement quand quelqu'un se montre vil c'est qu'il est en colère et blessé. Je n'ai jamais cru à la méchanceté gratuite, il y a toujours une raison, une faille et c'est en trouvant le pourquoi, ce qui pose problème que tout s'arrange et finalement ceux qu'on pensait mauvais deviennent gentils. En fait, dans mon monde à moi tout le monde est gentil. Comme le dit l'adage : Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. D'ailleurs, tu vas certainement penser que je suis d'une naïveté sans borne mais, même du haut de mes vingt-six années je le crois toujours. Moi, Adam Byron Flowers je pense qu'en chaque personne se cache ou non un très bon fond, il faut simplement creuser parfois - chez certaines personnes - pour le trouver. Je ne perds pas espoir, je suis munis de deux bras et de deux pèles cacher dans mon dos. Je suis toujours prêt à creuser ! Du coup, depuis que je suis tout petit je m'attache à toutes les personnes que je croise, surtout lorsqu'elles sont gentilles et fragiles. Je me sens comme une maman oiseau, je les prends sous mon aile pour les aider avec l'heureux espoir qu'ils s'envoleront et seront heureux. Bien sûr, parfois je m'attache beaucoup trop. Cela arrive parfois, peu souvent. C'est arrivé une fois seulement, lorsque j'ai rencontré Anna, mon ex petite-amie et aujourd'hui ... Je crois que je réitère l'histoire avec Rainbow. Elle ne le sait pas encore mais, elle a déjà un petit surnom puisqu'elle est mon Minimoy. Par ailleurs ce n'est pas normal que je dise d'ores et déjà « mon » alors que je ne l'a connait pas et pourtant, je ne peux m'empêcher de le penser. C'est sans doute mal mais, je ne peux plus changer à mon âge, en fait je pense que c'est improbable et puis tant qu'elle n'est pas dans mes pensées - à moins qu'elle soit télépathe - elle ne sait pas qu'elle est MON Minimoy. Peut-être apprécierait-elle le surnom, qui sait ... Tout cela pour dire que je m'attache un peu trop facilement et ce n'est pas franchement bon pour mon petit cœur de cornichon. Aimer son entourage et le garder c'est bien, se faire piétiner le cœur à cause d'une personne qu'on a aimée et qui ne le méritait pas c'est moche. Petit, j'avais un fidèle compagnon, qui ne me parlait pas dans le langage humain certes mais, nous nous comprenions. Je l'avais appelé Simon, oui Simon l'escargot. Il m'avait été offert par ma meilleure amie, Hélène qui était aussi mon amoureuse mais, bon je n'avais que six petites années et pas encore toutes mes dents. Il n'avait pas vécu bien longtemps avec moi alors que je le laissais gambader le long de l'herbe et que je lui offrais des feuilles de salade. Il était mon meilleur ami et sa perte m'avait fait pleurer durant une bien longue semaine. Ma mère m'a toujours dit que j'étais bien trop sentimental et que j'étais aussi d'une fragilité déconcertante. Heureusement pour moi je ne savais pas le montrer ou en rire. La dérision, voilà un mot juste qui me colle à la peau. En même temps mère m'a aussi toujours dit que je prenais trop à cœur tout ce que j'entreprenais comme mes interactions avec les autres personnes. Je m'engage toujours beaucoup trop comme si je n'en avais jamais assez. J'ai toujours voulu plus, chaque fois qu'une relation se précisait il m'en fallait davantage et finalement on me quittait. J'en demandais trop et à présent j'essayais tant bien que mal de réfréner mes envies. OK, ça n'a jamais été simple et encore aujourd'hui ça ne l'est pas. Je me sens souvent coupable, comme aujourd'hui avec Rainbow quand je me rends compte que je vais bien trop vite. Nous ne nous connaissons pas, elle souffre d'un mutisme et d'un manque de confiance en les autres et je la pousse hors de ces limites. Pourquoi dois-je toujours agir ainsi ? Je me sens incroyablement bête et j'ai la soudaine envie de m'emparer de l'une de ces poêles pour me frapper la tête à l'image de Doddy dans Harry Potter quand il s'empare de la lampe d'Harry pour se frapper la tête. Oui, je me sens Dobby pour une fois et pas cornichon. D'ailleurs, l'envie m'accapare toutes mes idées et je ne me rends même pas compte que Rainbow pose sa main sur mon bras après avoir ri. Je l'ai fait rire, j'ai réussi à la faire sortir de sa porteur sans même m'en rendre compte. Alors, je la fixe avec mes énormes billes, perdu et tentant de reprendre le fil de notre conversation. Une crêpière. Voilà qui est intéressant. Je n'ai plus mangé de crêpes depuis que j'ai quitté le domicile parental et à présent j'en meurs d'envie. Alors, quand elle commence à mettre tout ce qu'elle trouve d'utiles dans mon caddy, je la suis en lui disant : « Ajoute-moi une crêpière pour moi aussi. » Je flâne, l'observant avec attention et tendresse, ne me rendant pas immédiatement compte qu'elle le remplie jusqu'à rebord. Heureusement pour moi je n'ai pas de soucie d'argent grâce au fabuleux métier que j'exerce, mais, bientôt lorsqu'elle s'en rendra compte je vais devoir lui expliquer pourquoi je peux m'offrir tout le magasin dans son intégralité. Pour le coup c'est moi qui est soudainement envie de devenir une petite souris afin de me cacher mais, je sais que ce n'est guère possible. Je suffoque, ayant l'impression que tous les regards sont postés sur moi, alors je mets de nouveau ma capuche sur ma tête afin de passer incognito, resserrant ma prise sur le caddy. « Tu peux te moquer tu sais ... Je me moque de moi couramment. » Oui, c'est vrai, j'aime me moquer de moi-même. Je ne me suis jamais aimé et c'est une façon amusante de ne pas se mettre en valeur en faisant rire les autres sans qu'ils ne vous sortent un « tu es mal dans ta peau » ou « qu'est ce qui ne va pas chez toi ». Toutefois, lorsque je suis nerveux, il arrive que j'en use de trop. Alors, je me tais en continuant de la suivre lorsque je me rends compte que le contenu de mon caddy risque de se vider en tombant sur le sol. J'ai presque envie de rire mais, je reste dans mon mutisme, effrayer que quelqu'un ne me reconnaisse. Ce retournement de situation m'étonne, à présent Rainbow s'adresse à moi et je ne trouve pas la force à répondre. Je lui souris lorsqu'elle me regarde et une question se forme dans mon esprit. & si Rainbow n'accepte pas ce que je fais, qui je suis ? Si ma célébrité lui fait peur et qu'elle me fuit ? La panique me gagne alors qu'elle me parle de son mercredi de libre. Je me racle la gorge, m'empourprant soudainement et manquant de m'étouffer en avalant ma propre salive. « Je ... OK pour mercredi. C'est bon pour moi. » Soupire. Une phrase de fait, une ! Toutefois, elle n'a toujours pas mon adresse et l'idée de lui donner à voix haute, devant tous ces inconnus qui nous fixent - ou alors je deviens réellement parano - m'effraye. « Je ... Tu as ton téléphone que je te note l'adresse dessus ? Et puis, je pense qu'on va avoir besoin d'un second caddy, celui-ci est rempli à ras bord. » ➹ FEAT S. RAINBOW-IVY PORTER.
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MessageSujet: Re: ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. ADAM ▼ j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus. EmptySam 25 Aoû - 14:07

Adam & Rainbow - j'ai toujours ma poêle sur moi, t'es au jus.
Cette vie était parfois trop surprenante pour ne plus y croire, parfois l'espoir résidait en si peu de chose. En un seul petit détail. Je voulais y croire, au fond, j'y croyais depuis quelque mois, le jour où je l'avais revu elle... Cette jumelle dont je ne connaissais même pas l'existence, cette jumelle qui faisait désormais partie de moi, dont je ne pouvais pas nier l'appartenance, la fusion qui nous liait. C'était effrayant, mais j'apprenais à vivre avec cela, puis il y avait cette rencontre, je n'y croyais toujours pas, effrayée, apeurée, je n'étais pas certaine de vouloir faire cela, le laisser entrer dans ma vie alors que je ne connaissais rien de lui, mais en même temps, j'en avais terriblement envie; Comme de la maison de poupée au pied du sapin le jour de noël, ou d'un gâteau au chocolat dont le fumée inonde la maison, je voulais le laisser entrer dans ma vie, cette pointe de folie au creux de mon estomac. Je ne me contenterais pas d'un bonjour, comment tu vas ? quotidien... Non, je voulais le laisser entre dans cette folie qui n'avait pas de nom, ce monde que je bâtissais doucement, vers la pureté des choses. J'avais l'espoir que tout s'en aille, mes démons, ma vie, mes envies, mes craintes, j'allais enfin vivre... Un sourire s'étirait le long de mes lèvres, alors qu'étais là, mettant les ustensiles qu'il avait besoin dans son caddy, me souciant qu'à moitié de ce qu'il pouvait m'arriver, l'espoir était entrer dans ma vie. « Ajoute-moi une crêpière pour moi aussi. » Je m'exécutais, réfléchissant aux recettes qu'il pourrait apprendre avec mes petits doigts. c'était facile, la cuisine l'était. Codifié, peser, mélanger, cuire, c'était simple, plus simple dans les gestes que dans les mots, avancer sans se soucier de ce tromper, déguster et non tomber. J'aimais cela, la photographie aussi... des choses simples, dont je voyais à mon niveau, pas de complication. Lui... Je ne voyais pas le reste, j'entendais à peine ces mots. Je ne me moquerais plus. « Tu peux te moquer tu sais ... Je me moque de moi couramment. » Ce serait simple, facile...

Je continuais, les rayons défilant sous mes yeux, de la bonne nourriture, des quiches, des tartes, des gâteaux, de bon petit plat... Les aliments, le béaba de la cuisine, c'était là... Puis soudain, il fallait se donner un jour, pas un rancard. Surtout pas de rancard, ça c'est pour les autres. tu n'es pas comme les autres ma vieille. Et face à moi quelqu'un de nouveau. Capuche sur la tête, il était différent, mal à l'aise. Quoi ? Pourquoi faisait-il cela ? Venais-je de dire des mots qu'il ne fallait pas, je ne m'étais rendu compte de rien, je flottais sur un petit nuage, la chute fut douloureuse. Il regrettait, oh non, il regrettait déjà... Je fermais longuement les yeux, pour une dernière prière ? Je ne croyais pas en dieu, mais en toute cette merde, oui... Bordel ! Qu'est-ce que je foutais là ? « Je ... OK pour mercredi. C'est bon pour moi. » Soulagement. Il voulait toujours, j'avais un poids en moins au niveau de ma poitrine, comme si l'espoir gonflait un peu plus, l'espoir d'une nouvelle vie. J'aimais cette idée, elle me remplissait d'un bonheur sans mot, j'avais envie de continuer, j'avais envie de vivre, pour la première fois depuis très longtemps, je me sentais... normale et outre le fait de me sentir comme les autres, j'étais heureuse de vivre cela, mais... Adam semblait... étrange. Quelque chose clochait... « Je ... Tu as ton téléphone que je te note l'adresse dessus ? Et puis, je pense qu'on va avoir besoin d'un second caddy, celui-ci est rempli à ras bord. » Regardant le caddie, je soupire de désolation, avant de me rendre compte jusqu'où je peux parfois me montrer excessive. « Oh désolée... J'aurai pas du remplir autant, mais j'étais ailleurs... Je pensais... Ça va te couter la peau du cul. » Je me pinçais les lèvres, comme une gamine qui venait de dire un gros mot. S'en était pas un, mais au fond, j'avais la terriblement impression d'avoir fais une connerie, hors ce n'était pas le cas, j'avais le droit de parler comme cela. Cherchant dans mon sac mon téléphone portable, d'ailleurs je me demandais encore pourquoi j'avais fais l'acquisition de ce téléphone, moi qui avait une liste de contact réduite à deux. (ma toute nouvelle sœur jumelle, et mon patron) la poisse. Je lui tendais mon téléphone dans le but d'avoir son adresse, mais je voyais bien que quelque chose clochait, je ne saurais l'expliquer.

Cette soudaine capuche sur la tête devait surement jouer son rôle, ce n'était pas normal qu'un gars soit constamment caché sous une capuche, à moins qu'il est certaine phobie. A mon tour, comme par mimétisme je regardais à droite à gauche, cherchant à comprendre ce qui le poussait à se cacher de la sorte. De quoi avait-il peur ? Les gens passent pratiquement tous sans se soucier de notre présence, quoique maintenant, certain plus assistant nous regard. Et s'il avait honte de trainer avec moi. Je marquais une pause, le fixant étroitement, cherchant à peser ce silence, ce mystère qui l'entoure. Il était encore plus givré que moi. « T'es sur que tu vas pas braquer ce supermarché, hein ? » Anxieuse, des idées plus folle les unes que les autres s'accumulaient dans mon esprit alors que je sentais le malaise me prendre soudainement les tripes. J'étais terrifiée à l'idée que tout s'arrête, en si peu de temps nous nous connaissions et en si peu de temps je me rendais compte combien j'avais besoin de son influence dans sa vie. Et je le connaissais depuis combien de temps si peu ? J'avais peur que mon monde redevienne à la normale, c'était complètement idiot de la part de cette fille qui fuyait les relations humaines, voilà. Il était là en face de moi, et j'étais comme figée dans une crainte sans nom, sans odeur. J'aurai voulu figé ce moment pour l'éternité, ne pas être obligé de poser cette question, ne pas être obligé de me ridiculiser pour de bon et indéfiniment. « je te force pas, hein... Si t'as pas envie de trainer avec moi au point de mettre ta capuche, je t'en voudrais pas... » enfin un peu quand même... « je comprendrais même... » Je me pinçais les lèvres, tendant la main en sa direction afin de récupérer mon téléphone. J'avais envie de fuir, pas tellement persuadée que tout cela était possible, comme si je me réveillais de ce rêve. Comme si la réalité, était encore plus douloureuse que je ne l'aurais imaginé.
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