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MessageSujet: you can't choose your family ∆ Dean. you can't choose your family ∆ Dean. EmptyMer 15 Aoû - 15:34

Le volume de son ipod remontait au maximum, quitte à s'éclater les tympans, Noam se dirigeait d'un pas trainant à travers les rues de Montsimpa alors que les musiques du groupe Coldplay tournaient en boucle. C'était Allyssandre, sa douce colocataire qui s'amusait à l'initier à des trucs de filles. Après les séries télévisées où elle avait fait de Noam un adepte de Grey's Anatomy, la jolie blonde s'attaquait au registre musical. Eurk. Mains dans les poches de son bermuda, tongs aux pieds oblige, chemise de vacances sur le dos et lunettes de soleil sur le nez, Noam avait tout du type qui coulait des jours heureux en vacances. Ce qui n'était pas le cas, car après tout, il était censé être en deuil et pleurer son cher cousin Jared. Drôle de façon de montrer son chagrin que de se pavaner en touriste dans la ville. L'inconvénient de venir d'une famille nombreuse, c'est qu'il ne pouvait pas toujours échapper aux réunions de famille. Certes Noam trouvait régulièrement des excuses bidons pour ne pas y venir, mais cette fois-ci, on l'avait contraint. La raison : Jared était mort, et c'est Noam qui était chargé de faire l'intermédiaire entre la famille et Dean. Hormis son cousin Dean, et son grand-père paternel, Noam n'appréciait quasiment pas sa famille. Du moins, difficile pour lui de les supporter assez longtemps pour qu'un sujet de conversation soit engagé. Pourtant tous savait que l'écrivain conservait une excellente entente avec Dean, sans doute pour cela qu'on lui avait attribué une telle mission. Alors il avait confié Marcel le capucin à Allyssandre et était parti en direction de l'appartement de son cousin afin de lui annoncer la triste nouvelle. Dans sa main, il tenait un sachet en plastique contenant du thé, et d'humeur joueur et surtout très chieur, il avait dans l'idée de donner le sachet à son cousin, tout en lui faisant habillement croire qu'il s'agissait de weed. Pas sûr que le grand défoncé de tout Montsimpa tombe dans le panneau mais tant pis. Arrivé dans le quartier paumé où Dean avait élu domicile, Noam s'engagea dans l'immeuble où vivait celui-ci et se dirigea prestement vers l'appartement avant de frapper deux, trois coups sur la porte. Tambourinant plusieurs fois de suite à nouveau afin d'agacer son cousin, il s'adossa contre la chambranle de la porte, attendant qu'on vienne lui ouvrir. Lorsque la porte s'ouvrit, Noam retira ses lunettes de soleil – présentes juste « pour faire genre » - et adressa un sourire complice à son cousin. « Salut le retraité ! » lâcha-t-il alors qu'il le poussait de la main pour rentrer dans l'appartement. Il plaqua contre le torse de Dean le sachet contenant le thé et s'avança dans les lieux, ne prêtant pas réellement attention aux emballages des plats à cuisinés qui jonchaient sur le sol. C'était la décoration habituelle de l'appartement de Dean après tout. « Teste ça ! Paraît que ça donne un effet magique. » dit-il en désignant du doigt le sachet en plastique contenant le thé que tenait désormais le brun dans ses mains. Il ignorait si Dean allait tomber dans la supercherie, bien qu'il soit un très grand connaisseur de weed et autres plantes et produits illicites, mais Noam voulait être aux premières loges pour assister à la réaction de son cousin.
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MessageSujet: Re: you can't choose your family ∆ Dean. you can't choose your family ∆ Dean. EmptyMer 15 Aoû - 23:30

Les lendemains de soirée, putain je détestais ça. Pour moi, ce n’était même pas des lendemains de soirées, c’était des lendemains tout court. J’étais défoncé H24, 7 jours sur 7. On se demandait presque si je faisais autre chose de ma vie. Bah non, j’avais pas envie. J’aime pas me forcer. Ce matin ou plutôt ce midi, je me réveillais la tronche à moitié dans le vide, un sachet de chips sur la tête ainsi que des plumes d’oreiller un peu partout sur mon corps. Ce que j’avais foutu la veille ? Je ne m’en souvenais pas. Et puis je m’en foutais un peu en fait. J’étais probablement la seule personne sur terre qui s’en foutait royalement. J’imaginais déjà les réactions des filles : « Oh non j’ai été violée » ou celle du mec « Oh j’ai bu deux bières j’suis bourré ». Bande de fillette. Je ne me souvenais même plus dans quelle ville j’étais hier soir. Probablement Bridgeport, là-bas les gonzesses sont chaudes comme la braise. Puis je rentrais souvent gratos. Et même à Montsimpa, niveau boîte de nuit c’était plus niveau maison de retraite. Je me demandais ce que je foutais encore dans cette ville de pouilleux. Probablement à cause d’Andie ma meilleure amie, et puis j’avais la flemme de déménager. Bien que je n’avais pas grand-chose à emporter. Alors tant pis, je restais dans cette ville de vieux et je prenais le taxi pour me pointer là où ça bougeait vraiment. Mais maintenant, le plus important et urgent c’était se lever. Et chez moi, c’était tout en splendeur : je jetais le paquet de chips par terre en renversant bien évidemment toutes les chips, et me secouait la tête pour m’enlever les plumes d’oreiller. Bien évidemment j’ai manqué de me casser la figure par terre. Je décidais de me doucher, rapidement. Je laissais mes cheveux mouillés, passant la main plusieurs fois dans mes cheveux pour avoir une coiffure potable. Après avoir allumé mon premier joint de la journée, j’entendais la sonnerie de ma porte retentir. Ah, c’était peut-être une fille qui venait récupérer sa petite culotte qui sait. J’ouvrais la porte puis me fit légèrement bousculé. J’étais encore dans le brouillard, ou plutôt dans le brouillard de mon joint. Je reconnaissais cette voix. « Salut le retraité ! » Merde, c’était mon cousin. J’adorais ce mec, je l’aimais même plus que mes propres frères. On se tapait des délires monstrueux. « Va te faire foutre Noam. T’sais très bien que j’aime pas ça merde. » disais-je, en refermant la porte. Il plaquait un espèce de sachet bizarre contre mon torse. Enlevant mon joint de la bouche, je sentais l’odeur. J’eus un mouvement de recul de la tête. Je regardais Noam. Puis le sachet, puis Noam. « Tu te fous de ma gueule mec ! Faut vraiment que je sois désespéré pour commencer à fumer du Lipton ! » L’enfoiré m’avait amené un sachet de thé. Enfin, j’avais le nez fin fort heureusement. Je tirais une longue bouffée sur mon joint, dirigeant mon cousin vers la pièce qui servait de salon. Un canapé miteux, deux fauteuils à peu près correct. Ah non, brûlés à la cigarette sur les accoudoirs. Ca va, j’avais eu pire. « Alors ? T’es pas venu ici pour raconter que la vieille du quartier s’est faite écrasée par l’autobus scolaire ? N’empêche, ça serai kiffant tiens… » disais-je, en m’asseyant sur mon coin fétiche de mon canapé. Oui moi et les vieux, une longue histoire de haine.
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MessageSujet: Re: you can't choose your family ∆ Dean. you can't choose your family ∆ Dean. EmptyVen 24 Aoû - 3:42

« Va te faire foutre Noam. T’sais très bien que j’aime pas ça merde. » Un sourire narquois se glissa sur les lèvres de l'écrivain, alors qu'il passait la porte pour rentrer dans l'appartement de son cousin. Ils ne se voyaient jamais de façon très régulière, mais à chaque fois qu'ils passaient du temps ensemble, ça se finissait généralement avec des délires monstrueux et des coups foireux. A croire que c'était de famille de jouer les emmerdeurs professionnels. Noam comprenait pas trop ce que Dean pouvait tant détester chez les petits vieux. Leur dentier ? Leur peau fripée ? Ou les cheveux gris ? Cela dit, lui détestait les lapins alors. Peut-être que pour Dean, un vieux avec une canne c'était comme un lapin avec des grandes dents pour Noam. Si c'était le cas, l'emmerdeur de facteur comprenait la haine que Dean pouvait éprouver à l'égard des retraités. Celui-ci fronça les sourcils et recula la tête à cause du sachet que Noam lui avait donné quelques secondes avant. L'écrivain lâcha un léger rire face à la remarque de son cousin. « La prochaine fois, on testera des feuilles de menthe. prévint-il tout en croisant les bras contre son torse, son sourire de petit merdeux qui s'agrandissait sur son visage. Et alors qu'ils se dirigèrent en direction du salon miteux de Dean, Noam eut une idée lumineuse. Ce n'était pas de la pitié qu'il ressentait à l'égard de son cousin, et il n'était pas non plus influencé par le dégout profond qu'il ressentait pour cet appartement, mais il se disait que proposer à Dean de venir emménager chez lui ne serait pas plus mal. Aucune solidarité familiale, ni pitié ou générosité étrange venant de la part de Noam Beckett, non, c'était... « comme ça ». Mais lorsque Dean évoqua la possibilité qu'une vieille se soit faite rouler dessus par un autobus, Noam se souvint du pourquoi il était venu ici. Ouais parce qu'il avait presque oublié ce con. « Si un jour une vieille meurt ainsi, c'est parce que c'est toi qui conduisais le bus. » Dean s'installa sur un coin du canapé, le même endroit qu'il occupait quand Noam venait. A croire que c'était sa place attitrée. L'écrivain avait l'impression de voir Sheldon Cooper dans The Big Bang Theory, et ça le faisait doucement rire de comparer son cousin à imminent scientifique. Alors Noam suivit le mouvement et vint s'assoir à une place libre. Il ne s'attarda pas sur le sofa brulé à certains endroits et troués à d'autres. La décoration ne devait pas avoir changé depuis l'emménagement de Dean dans l'appartement, quand au ménage, c'était un mot probablement inexistant dans le vocabulaire de son cousin. Sérieusement il fallait qu'il lui propose cette idée de collocation. Il doutait que Nicholas puisse être contre, quand aux filles, Noam s'en fichait pas mal de leur avis. Après tout c'était sa maison. L'écrivain reporta son attention sur son cousin qui fumait toujours son joint et lâcha : « T'es pas au courant je suppose mais... La famille s'est réunie le week-end dernier. Genre drame familiale, la routine, tout ça. » Tout à coup Noam se demanda pourquoi on l'avait chargé de transmettre un tel message. Faire dans le dramatique, c'était pas son genre. Sans doute que les ainés en étaient arrivés à la conclusion qu'il s'agissait là d'une affaire de cas désespéré. Réunir les deux canards noirs de la famille. « Bref, Jared est mort. »
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MessageSujet: Re: you can't choose your family ∆ Dean. you can't choose your family ∆ Dean. EmptyJeu 30 Aoû - 13:33

J’étais content de voir mon cousin ici. Ca faisait un bail qu’il n’était pas venu chez moi. A vrai dire quand tu vas chez moi, c’est comme si t’allait dans une décharge c’était pareil. Le ménage, je ne connaissais pas. Autant me dire que me servir d’un balai à son usage normal, c’était difficile. Je me servais des balais pour frapper moi. Pas pour nettoyer. Enfin j’étais spécial. Bien trop spécial. Noam était le seul de ma famille à venir prendre encore de mes nouvelles. La famille j’men foutais un peu. Mais avoir une carte postale à afficher sur le mur encore, avec quatre conneries niaise c’était suffisant pour moi. Je n’avais plus de nouvelles de mon père ni même de mes frères. Tant pis, je les laissais crever dans leur égoïsme. Je me débrouillais très bien, je trouvais de la bouffe, de la came, des bouteilles. Tout ça, sans bosser. Je n’avais pas besoin d’autre chose. « On testera que dale, j’veux de la bonne moi. J’suis pas désespéré à ce point ! » disais-je, en parlant du sachet de thé. Il était comme moi le Noam. En moi trash sûrement. Il n’y avait pas pire que moi dans la famille, j’étais le rejeté. Le bon à rien. Qu’ils aillent en enfer tous. J’étais bien comme ça, et ce n’était certainement pas eux qui allaient me faire changer. Bien installé dans mon canapé, je mettais les pieds sur ma table basse remplie de canettes de bières vides et de cendriers pleins à ras bord. J’eus un déclic sur la vieille écrasée par un bus. Ouais, je pouvais conduire le bus ! C’était encore plus jouissif. Le pire c’est que j’en étais capable. « Ah mais ouaaaaais ! J’y avais pas pensé à ça, mec ! Tu viens de me donner une putain d’idée, dès demain j’vais m’inscrire pour faire conducteur de bus ! » disais-je, ironiquement. Non j’avais assez donné dans le travail. Puis j’étais sûr que j’allais encore me farcir la femme du patron. Toutes malheureuses ces pauvres femmes, il fallait que Dean vienne à leur rescousse. « Tu veux une bière ? Faut que j’vide mon frigo là, j’irai faire le plein tout à l’heure à Bridgeport ! » disais-je, en le regardant s’installer sur le canapé. Il savait où était le frigo, pas besoin de me lever le cul pour en attraper une. « Ah ouais et attrape m’en une ! J’ai la flemme de me lever ! » disais-je, en riant. Flemmard. Bref, je l’écoutais déblatérer sur la famille. J’étais bien trop concentré sur mon joint, que je fumais avec ardeur. Il commençait à être habitué le petit à inhaler les vapeurs de mes substances illicites. La seule phrase qui avait fait « TIN » dans ma tête c’est Jared est mort. Je le regardais avec des yeux ronds. Jared était un de mes frères. Voilà pourquoi il m’envoyait jamais de messages cet enfoiré ! « Merde, il est mort. Il s’est fait shooté un ballon dans la tête lors d’un match de football américain ou quoi ? » Oui mes frères étaient joueurs de football américain professionnel. Pété de fric, et moi dans la merde. Alors oui, j’arrivais même à plaisanter alors qu’un de mes frères venaient de mourir. Peut-être qu’au final j’en avais rien à foutre.
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MessageSujet: Re: you can't choose your family ∆ Dean. you can't choose your family ∆ Dean. EmptyJeu 6 Sep - 21:09

« On testera quand même. » Noam n'avait jamais été extrêmement proche de sa famille. Il se contentait de prendre de leur nouvelles lorsqu'il était convié aux grands repas familiaux et non du genre à téléphoner tous les soirs pour raconter sa journée. En fait, il se sentait assez proche de Dean sur ce point-là, parce qu'aucun des deux ne s'intéressaient réellement aux autres membres de leur famille. Et si eux deux s'entendaient extrêmement bien c'était sûrement en parti du fait qu'ils aimaient particulièrement emmerder les gens et qu'ils ne souciaient pas de grand chose, ni de grand monde. Leur désinvolture légendaire les rapprochait clairement. Pour l'instant c'est avec un sourire à la fois moqueur et amusé que Noam essuya un refus à sa proposition de tester des feuilles de menthe dans un joint. Il faudrait quand même qu'un jour il finisse par le lui faire essayer, pour voir sa tronche à goûter une horreur pareille. Lui, Noam, la seule fois où il avait testé un joint, il était tombé malade pendant trois jours, autant dire que ça l'avait vacciné à vie de ce genre de truc. Pourtant il n'avait aucun scrupule à emmerder Dean sur le sujet et à vouloir lui faire fumer de thé ou de la menthe. Bah ouais, l'expérience était foutrement tentante quand même. Par contre il haussa simplement les épaules lorsque Dean s'extasia sur cette idée débile de passer son permis bus afin déraser la petite vieille du coin. Quoique si il avait été question d'un lapin à la place de la petite vieille, Noam aussi aurait bien voulu passer ce fameux permis. « Même pas en rêve. Je vais pas me déplacer pour tes beaux yeux. L'invité est roi, tu connais pas le concept ? » répondit Noam d'un ton désinvolte alors qu'il se mit à rire à son tour lorsque Dean lui proposa une bière... qu'il devrait aller chercher lui-même finalement. « Allez hop, debout le retraité ! » Pure provocation. Deux flemmards réunis, c'était forcément grandiose, encore mieux lorsque l'on constatait qu'ils étaient en plus de cela, membres de la même famille. Alors il resta assis comme une loque sur le canapé de son cousin, bien décidé à ne pas bouger pour aller se servir. Son sourire de petit merdeux collé sur ses lèvres, Noam était néanmoins content de se retrouver avec Dean, même si il venait annoncer une triste nouvelle, et même s'ils s'envoyaient chier à chaque réplique. Leur duo fonctionnait ainsi après tout. Et finalement l'écrivain lui annonça le décès de son frère. Si Noam avait été triste en apprenant la nouvelle malgré qu'il ne se sentait pas particulièrement proche de Jared, Dean sembla seulement surprit, rien de plus. « Merde, il est mort. Il s’est fait shooté un ballon dans la tête lors d’un match de football américain ou quoi ? » L'écrivain haussa les épaules pour seule réponse. Étrangement il s'était attendu à ce que Dean lui pose des questions à propos d'un éventuel héritage ou qu'il éprouverait un peu de remords et de chagrin. Mais non rien, il plaisantait aisément du sujet. « Non, je crois que c'était une histoire de four qui a pris feu. » Ouais, à Montsimpa c'était courant ce genre d'incident alors à la longue ça devenait assez banal. Noam passa une main sur sa nuque tandis qu'il reporta son attention sur son cousin qui semblait totalement indifférent par rapport au décès de son frère. « Bon, parlons de choses sérieuses Dean... tu veux pas venir emménager chez moi ? J'veux dire, ce sera toujours mieux... » Il fit un geste vague avec la main pour désigner l'appartement. « ...qu'ici. » Et il s'en fichait si ses colocataires n'étaient pas d'accord, c'était sa maison, il hébergeait qui il voulait.
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MessageSujet: Re: you can't choose your family ∆ Dean. you can't choose your family ∆ Dean. EmptyLun 10 Sep - 14:44

Apprendre le décès de mon frère ne me faisait ni chaud ni froid. A vrai dire, pour ressentir quoi que ce soit, il aurait fallu que je sois clean. C’était loin d’être le cas. Je m’amusais de la mort de Jared, comme si c’était la mort d’une petite vieille. Je mettais tout dans le même panier. Ces gens restaient complètement insignifiants à ma vie. A force de rester seul, je finissais par comprendre à quel point la famille ne m’accordait que très peu d’importance mis à part Noam. Pour cela, je lui en étais hyper reconnaissant. J’eus prendre envie de me tordre de rire en entendant la cause de sa mort. Il n’y avait que lui pour faire ça. Il n’était pas bricoleur, mais alors pas du tout. C’était le genre à payer un bricoleur à chaque fois qu’un objet se cassait. Je constatais néanmoins que Noam semblait surpris par ma réaction. C’est vrai qu’il n’en savait rien. « Tu sais pourquoi j’en ai rien à foutre, cousin ? Parce que cet enfoiré n’a jamais été là pour me sortir de la merde. Quand j’étais à la rue, c’était le premier à me cracher sur la gueule. Alors oui, qu’il brûle en enfer. » Je paraissais hyper dur, mais c’était la triste réalité. Mon autre frère était pareil et mon père… Bah aucune nouvelles. Ils pouvaient tous crever, ça ne me faisait rien de spécial. Tant que moi, je restais. Tant que je ne devenais pas vieux. Je ne savais pas si j’allais rester comme ça, gamin jusqu’à la fin de mes jours. De toute façon, je ne voulais pas me voir vieux donc j’allais crever avant. Autant profiter de ces quelques années qu’il me restait. « Même pas en rêve. Je vais pas me déplacer pour tes beaux yeux. L'invité est roi, tu connais pas le concept ? » Je lui adressais un beau majeur relevé pour lui faire comprendre le fond de ma pensée. Oui, mais pour moi le majeur en l’air était signe de politesse. Je secouais la tête, avec un sourire en coin. « Allez hop, debout le retraité ! » Mais merde, il allait arrêter de m’appeler comme ça ? C’était des choses que je ne supportais pas. Jouer avec ma phobie, c’était mal. Je pouvais très bien attaquer Noam sur la sienne, mais en fait je ne savais même pas laquelle c’était. « Va te faire foutre. » Je me relevais de mon fauteuil en me dirigeant vers mon frigo. Heureusement, j’avais fait le stock. « Attrape, du gland ! » Quel charmant surnom. Je lui lançais la bière, qu’il rattrapait au vol. J’ouvrais rapidement la mienne, pour en boire une grosse gorgée. Je me replaçais ensuite sur mon fauteuil, puis j’écoutais sa demande. Il me demandait carrément de venir emménager chez lui. « T’es sérieux là ? » disais-je, en allumant une clope. J’eus un sourire en coin. Je savais que sa baraque était grande et tout, moi j’étais toujours habitué à vivre seul et à me démerder par mes propres moyens. Je n’avais pas envie de dépendre d’une personne. « T’es gentil mec, mais moi je suis habitué à mon indépendance. J’ai pas envie de dépendre de quelqu’un tu vois… » disais-je, en tirant sur ma clope. Je savais qu’il allait tout faire pour me convaincre. Je n’avais pas fini d’en entendre parler de ça.
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MessageSujet: Re: you can't choose your family ∆ Dean. you can't choose your family ∆ Dean. EmptyJeu 13 Sep - 0:49

« Tu sais pourquoi j’en ai rien à foutre, cousin ? Parce que cet enfoiré n’a jamais été là pour me sortir de la merde. Quand j’étais à la rue, c’était le premier à me cracher sur la gueule. Alors oui, qu’il brûle en enfer. » Vue ainsi, Noam comprenait pourquoi Dean n'éprouvait ni chagrin, ni remords à l'égard du décès de son frère. Et l'écrivain ne le blâma pas pour ses propos. Ils avaient beau être crus et difficiles à entendre, ça n'en restait pas moins la triste vérité. Noam hocha passivement la tête afin d'approuver néanmoins ce que son cousin lui confiait. Il demeura silencieux un instant et balaya le petit salon du regard avant de lever les yeux au ciel. « J'sais pas si il restera grand chose à brûler en Enfer cela dit. L'incendie a déjà fais tout le boulot. » Plaisanter d'un tel sujet paraissait déplacé, et pourtant, l'un comme l'autre n'avait aucun scrupule à en dire du mal. Même mort, Jared en prenait plein la tête par son frère. Et le fait que Dean se fichait totalement de cet événement tragique se confirma lorsqu'il proposa une bière à Noam. A croire qu'il était déjà passé à autre chose et que cette histoire de four brûlé faisait partie désormais du passé. L'écrivain refusa d'aller chercher les boissons, prétextant de façon habille l'excuse du « l'invité est roi ». Pour toute réponse Dean leva son majeur pour exprimer le fond de sa pensée ce à quoi Noam répondit par un haussement d'épaules, totalement indifférent. Il savait que ce n'était pas très cool de sa part de se foutre de la gueule de son cousin et de sa phobie pour les petits vieux, mais c'était beaucoup trop tentant. Néanmoins il était assez content de savoir que Dean ignorait que la sienne de phobie, c'était les lapins. Téo était la seule à être au courant, et vu comment elle s'en servait contre lui désormais, Noam avait juré qu'il ne se confierait plus sur ce sujet. « Va te faire foutre. » La gentillesse entre cousins, ça n'avait pas de prix. Mais en voyant son cousin se lever pour se diriger vers le frigo, Noam afficha un regard surpris. Putain, Dean se levait pour lui, il aurait du prendre une caméra, une connerie de ce genre afin de filmer la scène. Puis forcément, il l'aurait mise sur youtube, ou donné à Danaé afin qu'elle la mette sur son blog. Personne n'en aurait rien à carrer naturellement, mais pour Noam, c'était l'évènement de la journée, peut-être même de l'année parce qu'il n'était pas certain qu'il aurait le privilège de pouvoir assister à cela de nouveau. Et il afficha tout naturellement son sourire de p'tit con lorsque Dean lui lança une bière, même lui, il arrivait à l'emmerder. « C'est toi le gland ! » Et il ouvrit sa bouteille pour ponctuer sa phrase, avant de naturellement lui demander d'emménager chez lui. Noam n'y avait pas réfléchis avant, ni même demander l'avis de ses colocataires. C'était encore une idée prise sur un coup de tête, mais comme d'habitude, il savait qu'il ne le regretterait pas. « T’es sérieux là ? » Non, c'est encore une blague foireuse signée Beckett ! Bien sûr qu'il était sérieux. Certes, lui même ne savait pas pourquoi il souhaitait que son cousin vienne emménager chez lui mais en attendant, il était prêt à insister jusqu'à ce que Dean se décide à faire ses cartons. A la vue de l'état de l'appartement de son cousin, Noam se disait que c'est sûrement par pitié qu'il lui demandait de le suivre Rue du Bois finalement. « T’es gentil mec, mais moi je suis habitué à mon indépendance. J’ai pas envie de dépendre de quelqu’un tu vois… » dit-il alors qu'il continuait de fumer sa cigarette sous le regard blasé de l'écrivain. Genre Noam allait l'entretenir, non mais et puis quoi encore ? Il finit par boire une gorgée de sa bière et reporta son attention sur son cousin, prêt à sortir toutes sortes d'arguments afin de le convaincre habillement d'emménager chez lui. « Fais pas ton chieur, tu l'auras toujours ton indépendance. En fait, tu feras la même chose qu'ici, mais là-bas. Sauf tes cochonneries sur le canapé. » Et il ajouta dans la volée : « Il y a de la bière dans le frigo, des jolies filles et la télécommande a même des nouvelles piles. C'est le grand luxe là-bas. » L'équation parfaite pour un mec à bien y réfléchir. Et si il venait encore à refuser sa proposition, Noam était prêt à ameuter tous les petits vieux du quartier pour qu'ils se pointent chez Dean. C'était cruel, mais l'écrivain voyait plus cela comme un mal pour un bien. Il bu une nouvelle gorgée de sa bière, tandis qu'il affichait toujours son sourire d'emmerdeur.
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MessageSujet: Re: you can't choose your family ∆ Dean. you can't choose your family ∆ Dean. EmptySam 22 Sep - 12:38

Même si je ne demandais rien à personne, j’arrivais quand même à en vouloir à certains de ne pas prendre de mes nouvelles. J’étais bizarre sur ce point-là. Au moins, je menais mon train de vie mieux que quiconque. Et je n’avais même pas besoin de bosser pour être un de ces toutous de la société et entretenir la retraite des vieux en même temps. Un peu de revente de drogue suffisait à me nourrir et à me permettre quelques loisirs. Quelques GROS loisirs, je l’avouais. Mais merde j’y pouvais rien si j’aimais sortir et me défoncer. En tout cas, Noam semblait avoir pris le même train de vie que moi, en moins trash sûrement. Si ce n’était pas mon cousin, je pouvais presque le considérer comme le frère que j’aurai aimé avoir. Malheureusement, j’avais deux enfoirés. Enfin plus qu’un maintenant. J’espérais simplement que mon connard de père ne se pointe pas chez moi. Je pouvais le recevoir à ma manière, à coup de bouteilles de bière. Violent le Dean, mais en même temps, me renier de sa famille c’était probablement la meilleure chose que cet enfoiré a fait dans sa vie. « J'sais pas si il restera grand chose à brûler en Enfer cela dit. L'incendie a déjà fais tout le boulot. » J’éclatais de rire, me levant pour aller taper dans la main de mon cousin. Une personne normale était censée pleurer la mort de son frère. Je n’étais donc pas normal. Loin d’être normal, je dirai. La relation que j’entretenais avec mon cousin était exceptionnelle. Je n’étais pas vraiment sociable, j’avais plus d’ennemis que d’amis en fait. Mis à part Andie & Noam, je n’avais personne. Tant mieux bordel ! Pas d’autres personnes à fournir en drogue, juste à moi-même. Le reste de mes connaissances se trouvaient à Bridgeport, là où je passais des soirées à me damner. Remarque, mon âme était déjà souillée depuis un moment. Que Dieu me pardonne, ou pas. Mine de rien, j’étais surpris à ce que mon cousin me demande d’aménager chez lui. J’étais bien dans mon appartement, mais je devais bien l’avouer : je me sentais bien seul. Ramener des gonzesses c’était moins excitant qu’avant. Et comme le disait mon cousin, il y avait des filles. Vivre en colocation, merde j’sais même pas ce que c’est. Hors de question que je fasse la vaisselle ou que je passe le balai. Ce genre de truc c’était pour les femmes. Puis même j’ai jamais touché un balai, à part pour le casser sur la tête d’un type. « T’es dingue, mec ! T’a pas peur de te retrouver tous les camés du quartier ? Je te rappelle que je deale pour me faire quatre billets tu vois. » J’étais peut-être con mais pas au point de bouziller une baraque qui n’était même pas la mienne. Mes clients étaient habitués à venir ici, ils savaient à quel point j’étais dans la merde. Est-ce que je pourrai continuer mon « métier » une fois chez Noam ? Putain, j’étais complètement perdu. Je tendais mon index vers lui, l’air faussement menaçant. « Insulte pas l’amour de ma vie qu’est mon canapé. » disais-je, avant de rire. C’est vrai, me séparer de mon canapé c’était presque me retrouver à nouveau orphelin. J’avais dormi sur ce vieux canapé pourri lorsque j’étais dans la rue. « Ok, va pour les jolies filles. Mais hors de question que je me tape le ménage ou autre connerie de ce genre. » Oui, j’avais le culot d’imposer mes conditions. Mais puisqu’il tenait vraiment à ce que j’habite avec lui, je me permettais de demander ce que je voulais. Sinon, je restais dans mon appartement pourri. HAHA, quel enfoiré ce Dean.
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