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Une fois par semaine, Bretzel se rend au complexe sportif de Montsimpa, non seulement pour admirer des hommes à la musculatures parfaites, mais aussi pour son entraînement de gymnastique. En effet le demoiselle pratique la gymnastique depuis plus de dix ans et c’est vraiment un sport qu’elle apprécie. Surtout que depuis le temps, elle n’est plus au niveau d’une débutante, elle est même assez forte, par exemple elle arrive à faire – non sans difficultés car c’est un mouvement assez dur – un flip suivi d’un salto et d’une demi-vrille. Ce n’est pas à la portée de n’importe quel inconnu de faire ça. Malheureusement bien qu’elle soit (très) douée, elle a toujours refusée de participer aux compétitions, elle va uniquement aux entraînements. Bret’ n’aime pas réellement la compétition. Les entraîneurs la poussent à faire les compétitions car ils savent qu’elle rapporterait beaucoup de points à l’équipe mais pas une fois elle a accepté.

Lorsque l’entraînement d’une heure et demi fut fini, elle alla dans vestiaires des filles, placés juste à côté de ceux des garçons, pour prendre sa douche et se changer. Elle commençait entrer dans la douche en tenue d’Eve lorsqu’elle vit que les filles qui s’entraînaient avec elle ainsi que celles qui sortaient de leur séance d’abdos, lui faisait une farce, en effet elle prenait toute ses affaires les mettaient dans son sac et alla ouvrir la porte des vestiaires des garçons et balança son sac. Ce genre de farce est très courant alors Bret’ en riait de bon cœur, ce n’était pas dramatique. Elle sorti de la douche attrapa sa serviette (la seule chose qu’elle ne lui avait pas prise) puis alla toquer, avec uniquement une serviette sur le dos à la porte du vestiaire des garçons.

August ne travaillait pas et n’avait pas cours le samedi. C’était un de ses seuls jours pendant lesquels il pouvait se permettre un peu de musculation, pour garder la forme et son corps tant apprécié par les femmes. Il avait l’habitude d’y aller accompagné d’un ami, mais c’est seul qu’il se rendit cette fois-là au complexe sportif. Après sa séance, August alla prendre ses affaires dans les vestiaires, qui étaient complètement vides. Ce n’était peut-être pas un jour de musculation pour les sportifs de Montsimpa, aujourd’hui. Cependant, ça l’était pour les filles comme le prouvaient les ricanements qu’il pouvait entendre à travers le mur. Le vestiaire des filles était très agité. Soudainement, la porte des vestiaires des hommes s’ouvrit, pour laisser place à un sac de fille qui vola le long de la salle. La porte se referma aussitôt, avant de s’ouvrir à nouveau. Cette fois-ci, c’était une magnifique jeune fille, encore inconnue pour August, qui prit place. « C’est ton sac j’imagine ? » lui dit-il en ricanant. Suite à l’acquiscement de la blonde, il lui rapporta son sac. « Je m’appelle August, et toi, c’est quoi ton joli prénom ? ». La fille était totalement du style d’August. Ses attirances pour les blondes firent immédiatement effet, et il ne put s’empêcher de lui sortir son beau sourire dragueur, et son regard de tombeur.

Bretzel fut étonnée de ne voir qu’une personne dans les vestiaires, sans doute les autres n’avaient pas fini leur entraînement ou ce n’était pas aujourd’hui. Elle pensait tomber sur une dizaine de jeunes hommes prêt à prendre leur douche tout comme elle. Mais il n’y avait qu’un homme, elle pensa qu’il devait s’ennuyer tout seul ! Il lui dit « C’est ton sac j’imagine ? » elle acquiesça en faisant un sourire craquant. Le jeune homme face d’elle avait l’air d’être amusé de la situation, mais néanmoins assez content de voir une jolie blonde débarquer vêtue uniquement d’une serviette. Il alla chercher son sac, qui avait réussi à glisser au bout du vestiaire et lui rapporta, puis le jeune homme dit « Je m’appelle August, et toi, c’est quoi ton joli prénom ? » il la draguait, ça se voyait, enfin peut pas pour tout le monde. Beaucoup de gens aurait pu trouver ça anodin, mais Bret’ qui a quand même de l’expérience en matière de drague, sait quand quelqu’un la drague et là, c’était le cas. Surtout que son sourire et son regard ne mentait pas ! Elle lui répondit, tout aussi dragueuse que lui « Je m’appelle Bretzel, Bretzel Hopkins, joli cœur ! » voilà, elle l’avait appelé joli cœur, en quelque sorte signe qu’elle le draguait. De toute façon elle donne des surnoms à tout le monde et là c’était sorti tout naturellement.

D’un regard enflammé, elle lui répondit : « Je m’appelle Bretzel, Bretzel Hopkins, joli cœur ! ». Le cœur d’August s’emballa. Qu’est-ce qu’il pouvait aimer se faire draguer par de si jolies jeunes filles… Mais il aimait bien aussi passer pour le mec difficile à avoir, qui ne se laisse pas faire. Alors, il s’approcha doucement d’elle, la laissant sensiblement croire à quelque chose, puis lui chuchota à l’oreille : « Je n’ai pas un aussi joli cœur que tu ne le crois ». Il tourna alors des talons, puis se rendit à son casier pour récupérer ses affaires. Il sortit de son sac de sport son jean, et son tee-shirt, et c’est sans aucun gène qu’il se mit nu, en face de Bretzel, pour se changer. La jeune fille restait plantée là, au pied de la porte, ne quittant pas du regard la scène qui lui faisait face. August lui fit un clin d’œil tout en ricanant. « Bah alors, on apprécie le spectacle ? ». Bretzel ne prit même pas le temps de répondre, et afficha un sourire coquin au coin de ses lèvres . Son objectif ne devait en aucun cas d’être de dissimuler l’attirance qu’elle avait envers lui. August aussi essayait de la cacher, en vain. Car lorsque la serviette de Bretzel tomba –volontairement ou pas- au sol, les joues du jeune homme ne purent s’empêcher de virer à un rouge tomate.

A la suite de sa phrase, le jeune homme se rapprocha de Bret' , il se mit tout près d’elle et chuchota doucement à son oreille « Je n’ai pas un aussi joli cœur que tu ne le crois » La demoiselle était persuadée du contraire, elle ne put s’empêcher d’esquisser un petit sourire. Chacun d’eux connaît la suite des évènements, mais pourquoi, ne pas rendre ce petit jeu intéressant ? August se retourna jusqu’à son casier, en sortit ses affaires et commença à se changer devant l’air ébahît de Bret’, c’est vrai, elle ne s’attendait pas à ce genre de chose. Elle était en même temps contente de l’avoir en quelque sorte à le pousser à ça. Si elle ne lui avait pas fait des « avances » ils n’en seraient sans doute pas là. « Bah alors, on apprécie le spectacle ? » dit-il en riant. Elle fit un petit sourire qui voulait en dire long. Cela commençait à devenir intéressant. En dehors de ce qu’il lui avait glissé à l’oreille, ils n’ont jamais été proches. Ils étaient même à l’opposé du vestiaire, mais ça ne les empêchait pas de profiter de la situation.

Ensuite, Bretzel eut l’idée lumineuse de faire tomber sa serviette. Auparavant, elle lâcha son sac, avant que sa serviette ne touche le sol. Le jeune devenu rouge comme une pivoine, ce qui fit rire Bretzel, à présent elle comprenait pourquoi il était amusé de voir sa tête lorsqu’il s’était changé. Elle dit alors « et toi ?» Évidement que vu son air, il ne boudait pas son plaisir. Elle se dirigea vers une douche tout en disant « j’espère que ça ne te dérange pas que je prenne une douche, je suis sure que les filles vont encore me prendre mes affaires si je retourne dans l’autre vestiaire. » Elle rentra dans la douche puis referma la porte. La douche resta éteinte, elle dit « tu peux me dire comment ça fonctionne la douche ici ? » La demoiselle retira le loquet de la porte pour qu’il puisse lui montrer. Bien sur, elle savait comment elle fonctionnait, c’est exactement le même système que dans l’autre vestiaire, mais l’idée de jouer les blondes encore plus cruches qu’elle ne l’est, lui plaisait bien !

Bretzel se dirigea vers la douche des hommes et y prit place. « J’espère que ça ne te dérange pas que je prenne une douche, je suis sure que les filles vont encore me prendre mes affaires si je retourne dans l’autre vestiaire. » Il souhaitait lui répondre qu’au contraire, il ne pourrait qu’apprécier, mais elle n’attendit pas sa réponse pour s’y enfermer. « Tu peux me dire comment ça fonctionne la douche ici ? ». Manque de bol, August avait déjà du prendre sa douche chez les filles car l‘eau chaude ne marchait plus depuis un bout de temps chez les hommes. La fausse excuse de la jolie blonde était donc grillée, mais August qui appréciait cet appel à l’aide souhaitait en profiter un peu. Il retira le jean qu’il venait juste d’enfiler, et se dirigea à son tour vers la cabine de douche où se trouvait Bretzel. Elle dut penser qu’il irait la rejoindre, mais il se contenta de tendre le bras à travers l’ouverture de la porte de la cabine de telle façon que ni l’un ni l’autre ne puisse voir l’autre nu, puis activa le bouton qui permettait l’usage de la douche. « Finalement, je pense que c’est une meilleure idée que je prenne ma douche là que chez moi, ma sœur sera à tout les coups en train de prendre son bain. » Il rentra dans la cabine voisine, et activa la tombée d’eau. Il ne fallut pas attendre deux secondes pour entendre un cri strident à travers le mur qui les séparait. Miraculeusement, Bretzel n’eut pas de mal à éteindre le jet de sa douche seule. « Oh désolé ! J’avais oublié de te prévenir qu’il y avait eu une panne d’eau chaude dans nos vestiaires et que la seule qui fonctionnait à nouveau est celle où je me trouve à présent ». Elle voulait jouer à faire la cruche ? Alors lui aussi. Et Bretzel ne tarda pas, frigorifiée, à s’imposer dans la douche du jeune garçon pour profiter de l’eau chaude qui y coulait.

Le jeune homme retira son jean et se dirigea vers la cabine de douche où se trouvait Bretzel, il tendit juste le bras pour actionner l’eau, elle ne vit donc que son bras musclé passer devant elle. « Finalement, je pense que c’est une meilleure idée que je prenne ma douche là que chez moi, ma sœur sera à tous les coups en train de prendre son bain. » dit-il. Puis il pénétra dans la cabine voisine ; l’eau mettant assez de temps à coulée, Bretzel ne reçut les goûtes qu’une fois August rentré dans la cabine voisine. Lorsque les goûtes d’eau glacées se mirent à couler sur sa peau sèche, elle ne pu s’empêcher de pousser un cri très aigu. Elle éteignit alors l’eau et sortit de la douche pour se réfugier, frigorifier, dans la voisine. Sur le moment, elle n’avait pas pensé qu’August y était déjà, mais lorsqu’elle vit, en se retournant, le jeune homme, elle comprit qu’elle venait de rentrer dans la même douche que lui. Les voilas à présent, tous les deux, entièrement nus, dans la même douche à se regarder. Bretzel fit un pas précipité en avant, et glissa sur l’eau qui ruisselait sur le sol. Elle partit en avant et se retrouva collé au jeune homme, elle s’agrippa même pour ne pas tomber. La demoiselle le regarda alors dans les yeux avant de dire, avec un petit sourire, en pensant un peu ce qu’elle disait « désolé. » Elle ne l’était pas réellement, car elle fut bien contente de se retrouver collé au corps chaud et musclé du jeune homme. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus déplaisent dans la vie !

Mais Bretzel vola du sol glissant, et faillit atterrir au sol. Les bras musclés du jeune homme arrivèrent à temps pour rattraper la jeune fille et l’empêcher de se taper une gamelle monumentale. Alors qu’elle s’excusait et ne semblait pas pressée de quitter les bras du garçon, August ricanait. Peut-être devrait-il aussi profiter du moment pour embrasser cette jeune fille qui le charmait bien plus qu’on ne pouvait l’imaginer depuis l’incident qui les forcèrent à se rencontrer ? Il passa à l’acte, en n’attendant pas un instant de plus pour la plaquer contre le mur de la cabine de douche et l’embrasser de pleine bouche. Pour August, le baiser était bien plus qu’un art. Il avait largement pu l’expérimenter, et avait de quoi se vanter de ses baisers. Bretzel avait l’air de fondre sous l’assurance du jeune homme, et August ne revenait pas de la beauté de cette jeune fille dont les cheveux blonds tombant sur les épaules le faisaient craquer. August avait beau avoir l’air d’un grand tombeur, je vous assure qu’il n’a pas l’air aussi malin face à la beauté des femmes, notamment lorsqu’elles sont blondes et sportives. Il avait en ce moment même un fantasme sous ses yeux et à force que ce baiser se prolongeait, il semblait perdre petit à petit tous ses moyens. C’était désormais foutu pour lui, celui qui a toujours fait tout ce qui voulait des femmes pouvait maintenant se faire contrôler par une simple demoiselle.

Tu m'excuseras pour le retard je suis partie pendant les vacances :)

Alors qu’ils étaient collés l’un à l’autre, August prit les devants et la plaqua contre le mur de la douche, la demoiselle sentit un léger frissonnement la parcourir, d’une part par le contact de sa peau et du carrelage froid, mais aussi, d’une autre part par l’assurance et le baiser du jeune homme. Le demoiselle était dans une situation idéale à cet instant, elle ne pensait pas que quelqu’un pourrait les surprendre ou qu’elle était dans une douche, elle profite de l’instant présent, carpe diem ! Bien que n’étant pas très perspicace et intelligente, Bret’ comprit vite qu’August était littéralement sous son charme, tout comme elle d’ailleurs qui fondait devant lui. La demoiselle a de l’expérience dans ce domaine et sait quand un homme ne peut plus lui résister et là c’est le cas. En même temps qui pourrait résister à quelqu’un comme elle ? Belle, sportive, totalement naïve, donc on peut lui raconter n’importe quelle salade et riche, autant dire qu’elle fait parti du fantasme de beaucoup d’hommes ! Elle rompit le contact de leur deux lèvres, puis regarda son partenaire dans le yeux et dit « soyons fous ! » Elle passa ensuite sa main dans le dos du jeune homme de façon à ce qu’il soit collé à elle et l’embrassa à nouveau.

désolé aussi pour le retard