Une fois de plus, Bretzel se rendait à la plage, elle n’allait pas manquer une occasion de bronzer et donc d’être plus belle, pourquoi pas, aussi, connaître de nouvelles personnes ? En plus il faisait beau, mais la plage n’est pas bondé, pourquoi ? Car les étudiants sont en cours et les adultes travaillent, en effet nous sommes mardi, seul les gens tel que Bret’ peuvent se rendre à la plage en plein milieu de la semaine, à part si c’est pendant les vacances scolaires, évidemment. La demoiselle se préparait comme à son habitude, prenant crème solaire, serviette et un bon petit paquet de trucs totalement inutiles, tel qu’un yoyo ou une crème de soin pour cheveux. La demoiselle n’est pas réellement méthodique, elle prend des tas de choses au hasard, espérant que tout ce qu’elle ait besoin soit dans ce fouilli.

Ensuite, une fois ses affaires misent dans son sac, elle se rendit à la plage en vélo. Elle installa sa serviette, son parasol et se recouvrit de crème solaire, elle est là pour bronzer après tout et non pour cuire et finir comme un homard. Elle sortit un magazine, la seule lecture qu’elle comprend, et commença à le lire.

Au bout de quelques instants, elle entendit un homme non-loin d’elle, en train de draguer une fille beaucoup plus jeun que lui. Elle pensa « qu’est-ce qu’il peut être lourdingue ! ». Bret’ déteste lorsqu’un homme drague une fille très lourdement, en étant macho et n’ayant aucun sens de la galanterie ou ce genre de choses. Elle se dit que pour draguer quelqu’un il faut avoir un minimum de « technique ».

La demoiselle se leva donc et se dirigea vers l’homme et dit « va revoir ta technique et après on verra, ok ? »

L’homme repartit, pas très content de ce qu’on venait de lui dire. Après tout il venait de se faire remettre à sa place par une « petite jeune » de 24 ans. Ce n’était pas ce qui faisait vraiment plaisir à un homme comme celui-là, de plus c’était une femme qui était venu pour lui dire le font sa pensée. Vu comment il avait « dragué » la demoiselle que Bret’ était venu en quelque sorte sauvé, il devait sans doute être extrêmement macho. Alors qu’une femme vienne le remettre à sa place le met hors de lui. C’est sans doute pour ça qu’il est parti.

La demoiselle se tourna vers Bretzel, les bras croisés et un petit sourire qui n’avait pas l’air si gentil que ça. Elle n’avait pas l’air si contente que ça que Bret’ l’ai aidé. Elle dit alors « Merci...d'être intervenue. J'aurais pu me défendre seule face à ce genre d'individu, mais c'est gentil d'avoir prit ma défense. Je m'appelle Dylan, enchantée. » Bon, finalement, peut-être qu’elle n’en veut pas tant que ça à Bret’ ? Celle-ci fit un grand sourire, comme tout le temps, Bretzel sourit tout le temps ! C’est une fille ultra positive et joyeuse, donc elle a tout le sourire.

Bret’ répondit alors « je sais, mais ça fait tellement du bien de remettre ce genre de mec à sa place ! Moi j’suis Bretzel, enchantée aussi. » Bret’ est impulsive, elle a presque fait ça sans réfléchir, c’était presque naturel. Quand quelqu’un est lourd ou parle mal à quelqu’un, elle ne peut s’empêcher d’aller le voir et de lui énoncer ses quatre vérités. C’est une grande gueule qui dit ce qu’elle pense, parfois, elle est un peu cassante et blessante, mais ne s’en rend pas vraiment compte.

Dylan fit signe à Bret’ de rapprocher ses affaires de celles de la demoiselle, c’est sur c’est plus pratique pour faire connaissance. Elle prit donc ses affaires, mit tout dans son sac, en vrac, comme elle a l’habitude de la faire un fille semi-bordélique. Oui, Bret’ n’est pas totalement bordélique, sa maison n’est pas non plus sans dessus dessous. Sa mère, qui est une vraie maniaque, passe environ une fois par semaine chez elle, même parfois plus, il faut dire qu’elle n’habite pas loin l’une de l’autre. Leurs maisons sont mitoyennes, la demoiselle habite au 210b, comme Sherlock Holmes, si c’est pas la classe internationale et sa mère au 210. Elle a toujours eut de très bons rapport avec ses parents, elle n’a pas réellement eu de crise d’adolescence, donc elle ne disait pas « qu’est-ce que vous pouvez être ringard, j’en ai marre ! ». Surtout que sa mère est aussi folle et fêtarde qu’elle, malgré son âge et son père, certes plus calme, mais tout aussi généreux. Elle a un peu hérité du meilleur de ses deux parents.

Tout ça pour dire qu’elle ne fait pas partie du groupe des bordéliques pas anonymes. Elle déballa son petit bazar quelques mètres plus loin, posant sa serviette juste à côté de celle de Dylan. Elle s’assirent ensuite dessus. La demoiselle enchaîna ensuite « Tu sais, j'avais vachement envie de rire tout à l'heure, tu l'as bien rembarrer. J'peux vraiment pas supporter ce genre de mecs qui se croient tout permis. Mais je t'avoue que sur le coup, j'étais trop choquée pour parler. J'ai pas l'habitude qu'on m'accoste comme ça, enfin je veux dire pas aussi brutalement. En tout cas, j'adore ton côté grande gueule, j'suis un peu comme ça moi aussi, mais là ça se voit pas. » Voilà au moins un point commun, elles n’hésitent pas à dire les choses, même si parfois Bret’ les regrettent un peu. Ce n’est sans doute pas le seul point qu’elle ont en communs, au vu de leur allure, elles semblent toutes les deux aussi coquette. Il faut dire que la plupart des femmes essayent de plaire et encore plus celles qui sont fêtardes et dans la tranche d’âge des demoiselles. Elle ajouta ensuite « Et sinon, Bretzel, tu fais quoi dans la vie ? Tu viens d'ici ? » Ce genre de questions, un peu comme un interrogatoire, ne dérange pas du tout Bretzel, qui de toute façon ne se méfie jamais. Un cambrioleur pourrait l’interroger sur ses habitudes de sorties pour pouvoir cambrioler sa maison, qu’elle ne se rendrait pas compte qu’il la manipule. Elle est naïve et parfaitement manipulable, elle essaye de changer ce côté, mais ce n’est pas facile, elle se dit que pour y parvenir il faut qu’elle « investisse dans un cerveau ». Bret’ aime bien se moquer de sa non intelligence, elle le sait, elle n’a pas le QI d’Einstein. La demoiselle aime bien jouer à la blonde, en général ça marche très bien sur les garçons.

Elle répondit alors « j’suis dessinatrice-bloggeuse. Je sais c’est pas un métier qu’on voit tous les jours. En fait, avant j’habitais à Beacon Bay, c’est un quartier qui est dans la ville d’à côté, mais ça fait assez longtemps que j’suis ici… genre, j’sais pas, p’t’être dix ans. L’année dernière mes parents sont même venus s’installer à côté de chez moi ! Et toi ? » Bretzel est bavarde, très, voir trop bavarde. Il ne faut la lancer sur un sujet qu’elle adore comme les fruits & légumes ou la gym ‘, parce que là ; c’est sur, vous ne pourrez pas en placer une. Elle pourrait parler toute seule, ça lui arrive d’ailleurs, heureusement que ses seules voisins proches sont ses parents, sinon elle serait déjà interné dans un hôpital psychiatrique. Attention, elle n’a rien d’une folle au sens propre, jus qu’elle n’est pas comme la moyenne des gens.

« C'est peut-être pas commun, mais c'est super intéressant ! Tu parles de quoi dans ton blog ? Oh, Beacon Bay ? J'y ai passé des vacances lorsque j'avais dix-huit, dix-neuf, enfin je m'en souviens plus très bien. Je partais pas très loin pendant les vacances, c'est vrai, mais j'adore ce quartier, et Sunset Valley. » dit-elle. Bretzel se dit que peut être qu’un jour, alors qu’elle rendait visite à ses parents alors qu’il n’habite à Montsimpa, elle aurait pu croiser Dylan, mais n’ayant pas une très grande mémoire photographique, si elle l’avait croisé elle ne s’en souviendrait pas. Sunset Valley. Elle aime, elle aussi beaucoup cet endroit, très calme, vert et grand, il mélange un peu tous les styles, parfois classique, parfois moderne, il convient à tout le monde, c’est donc normal qu’il plaise aux deux demoiselles. C’est un peu trop loin pour y aller à vélo, seul moyen de transport dont dispose Bretzel, alors soit elle prend le train, celui-ci traverse un peu tout Sim State, c’est donc assez pratique. Ou alors elle fait du stop, en général elle trouve une voiture assez vite, on se demande bien pourquoi !

Dylan lui avait aussi demandé ce qu’elle poste sur son blog. Bret’ se mit alors à réfléchir, ne sachant pas réellement quoi répondre, son site est un petit bordel qui réuni un peu tout, c’est assez dur de définir ce qu’il y a dedans. Mais elle répondit « bah, un peu de tout, mais surtout des dessins sur ma vie, des situations dans lesquelles je tombe parfois. Enfin, il y a aussi des photos, des articles, enfin c’est un joyeux bordel quoi ! J’aime bien aussi mettre des vidéos que je trouve sympa, y’en a beaucoup de gym’ » La demoiselle n’a pas que le dessin comme passion, il y a aussi la gymnastique, cette passion est même sûrement plus forte que l’autre. Elle en fait depuis très longtemps, c’est un des seuls domaines où elle peut se venter d’être douée. Du haut de ses vingt-quatre ans, elle est encore fraîche et souple. C’est normal me direz-vous, mais une carrière professionnel de gymnaste s’arrête au environ de vingt ans. Bret’ n’est une gymnaste pro’, mais elle est très douée, ça personne ne pourra dire le contraire.