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intrusion funeste, aurore

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MessageSujet: intrusion funeste, aurore intrusion funeste, aurore EmptyDim 26 Aoû - 2:13

« INTRUSION FUNESTE »,
Sans gêne, impolie, indécente. Elle arrive par la grande porte. S'invitant dans chaque demeure. Dans n'importe quel lieu. Ordonnée, soigneuse, impassible. Elle effectue son travail à la perfection. S'initiant dans nos vies. Indifférente, blasé, détaché. Elle ne respecte ni célébration ni fête. Elle vient insensible et froide.
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Poussée d'adrénaline. Tu respires un bon coup et tu te remets à courir. Une bande de mec te poursuivent pour te casser la gueule. Faut croire que ce soir, t'en a encore fait des vertes et des pas mures avec Thadé. C'est bien votre péché mignon, foutre la merde partout où vous passez. En même temps, il n'y a que ça de vrai, que ça de pur et de jouissif (avec le sexe, of course!). Voyant ton pote au loin, tu lui lances un signe. Votre code pour vous dire, « C'est bon, on fonce. » D'un coup, tu cesses ta course et t'attends que ces mauviettes n'osent s'approcher de vous. Ils semblent avoir pigé votre petit manège parce qu'ils se sont arrêtés à une dizaine de mettre. Ils vous fixent, attendent et au final, ils font demi-tour. De vrais merdes ces types. La bagarre, ça ne sera pas pour ce soir, dommage. Avec regrets, vous décidez avec Thadé de finir votre soirée à la bonne franquette. Allant vous dégoter de bonnes bouteilles et de quoi rejoindre le nirvana, vous vous posez dans un champ où vous allumez un bon vieux feu de camp. [...] Mal de crane invivable. Tu peines à te lever. Le soleil éclate littéralement tes yeux injectés de sang. Tu ne te souviens de rien. Ce qu'il s'est passé la veille est un réel mystère pour toi. De simple brides t'arrives à la mémoire, mais rien de bien fameux. Punaise, à ce train là, ta mort, tu la verras même venir. Tu regardes alors autour de toi, peut-être que tu pourras te remémorer quelques parties de la soirée mais rien. Il y a un bordel phénoménale et des fringues qui traînent sur le sol. Des fringues ? Il n'y avait pas de nana avec vous pourtant. Un léger coup de vent se lève et ton corps frissonnes. C'est alors que tu te rends compte qu'en fait, t'es nu comme un ver. C'est quoi ce délire ? Tu souffles un coup, tu reprends tes vêtements en mains pour t'habiller et tu te casses laissant ton pote endormi. Là, t'as juste envie de rentrer chez toi et t'avaler une de tes bonnes vieilles amies, les aspirines.

T'as du mal à atteindre ton studio et une fois fait, c'est dingue ce que t'en es content. Enfin, pour ça, faudrait déjà que t'arrives à enfoncer les clés dans la serrure et ça s'avère être légèrement difficile. Faut vraiment que tu décuves là. Au final, tu réussis à rentrer chez toi. T'as à peine passé le pas de la porte que tu enlève déjà ton t-shirt puant pour lâcher sur le sol et t'avances vers la salle de bain quand tu tombes nez à nez avec une beauté divine. Jour de chance. Ou pas. Tu tries dans tes souvenirs, mais tu ne te souviens pas l'avoir déjà vue. T'es étonné quand même de sa présence, mais t'y fais pas plus attention que ça, c'est encore un peu loin pour réfléchir convenablement. T'espères quand même que ce n'est pas un de tes coups d'un soir qui veux retenter avec toi ou qui vient simplement réclamer réparation. Tu soupires en lui lançant un air charmeur. « Alors ma beauté, on a perdu son chemin? »

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MessageSujet: Re: intrusion funeste, aurore intrusion funeste, aurore EmptyMar 28 Aoû - 0:29

Au fond, j'crois qu'la terre est ronde. Pour une seule bonne raison, après avoir fais l'tour du monde, tout c'qu'on c'est être à la maison. Au fond, j'crois qu'la terre est ronde. Pour une seule bonne raison, après avoir fais l'tour du monde, tout c'qu'on veut c'est être à la maison. - Orelsan.


« Trop petit. Trop moche. Trop bourge. » Dis-je alors que je tournais les pages du journal, à la recherche d'un petit studio dans Montsympa. J'habitais actuellement dans un appartement à Bridgeport, pensant que cette ville bien vivante allait me changer les idées. À vrai dire je ne faisais que fuir Montsympa, dans l'espoir de ne pas me rappeler tous les souvenirs que je m'étais fais ici. Mais bien que je passais mes soirées dehors dans les coins de Bridgeport, je voulais qu'une fois rentrée chez moi, le calme soit présent. Puis pour blogger et prendre des photos, cela était beaucoup plus simple pour moi.
« Ouiiiii! » Fis-je à la vue d'un petit studio bien bâtit, dans un quartier qui à mes souvenirs était assez sympa. Même le journal en faisait l'éloge - mais bon, s'ils veulent vendre ils ont intérêt. Je pris donc mon Blackberry -blanc, la perfection ou rien- puis composais le numéro de l'agence avant d'attendre que quelqu'un daigne décrocher. Super, j'entendis la voix d'une femme. Je lui exposais alors ma demande, mais la madame en question ne semblait pas très déterminée à m'aider et avais sans doute prit la décision de se la couler douce ce matin. J'eu ensuite un jeune homme au téléphone qui lui, avait une voie plus qu'attirante. Je souris bêtement au téléphone puis remerciais la personne lorsqu'elle m'annonçait qu'un camion allait venir déménager mes meubles, acceptant ma demande.

« Putain, je ne me suis même pas installée qu'il y a déjà le bordel. » Dis-je en rentrant, regardant à droite, à gauche. J'avais comme l'impression que quelqu'un vivait déjà ici. Sans doute une personne qui n'a pas payé ses factures trop de fois et qui va bientôt jarter. J'en profitais pour faire ma fouine et regarder un peu partout. J'aimais bien l'ambiance de ce petit studio, il me faisait penser à chez moi en faite. J'allais bien me plaire ici, mais avant j'aurai bien jetée tous ses trucs qui ne m'appartiennent pas.
Un bruit de serrure, le verrou qui tourne tout seul, un homme qui entre, enfin, un canon qui entre, un T-shirt au sol, un corps d'Apollon devant moi. Mon anniversaire ? Non. Une surprise offerte par l'agence ? J'aurai bien aimée, mais c'était très peu probable. « Alors la beauté, on a perdu son chemin? » Surprise, je ne pus m'empêcher de rire. Je la voyais d'ici, la grosse galère qui allait arriver. Le gros quiproco. « Excusez moi mais, vous êtes qui? Et comment vous êtes entré ? » Un fan un peu trop collant? Non, sans doute pas. Je le regardais et ne pus m'empêcher de sourire, mes mimiques de petite bourge devaient bien le faire rire à cet instant.
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MessageSujet: Re: intrusion funeste, aurore intrusion funeste, aurore EmptyMar 28 Aoû - 1:33

« INTRUSION FUNESTE »,
Sans gêne, impolie, indécente. Elle arrive par la grande porte. S'invitant dans chaque demeure. Dans n'importe quel lieu. Ordonnée, soigneuse, impassible. Elle effectue son travail à la perfection. S'initiant dans nos vies. Indifférente, blasé, détaché. Elle ne respecte ni célébration ni fête. Elle vient insensible et froide.
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Quand tes yeux s'ouvrent, le soleil te rend presque aveugle. C'était limite si ta vue n'avait pas aperçu les magnifiques couleurs irisées de l'arc-en-ciel, mais passons, ce n'était que ton imagination de l'après cuite qui te jouait des tours. Taré ? Sans doute que tu l'étais. Peu importe, ce n'était qu'un détail là. L'important pour l'instant, c'était que tu ne désirais qu'une chose, c'était de rentrer chez toi. Oh et aussi que ce fichu soleil cesse d'agresser tes yeux de la sorte. Une vraie persécution, sérieux. Un vrai supplice. T'y tenais en plus, à tes yeux. Comment mater les belles nanas aux formes avantageuses si t'avais perdu la vue ? Pire encore, comment sentir comme il se doit une petite culotte sans pouvoir apprécier sa couleur ? C'était un suicide. Tu n'osais pas l'imaginer. Ça signifierait la fin du grand Tigra. De son règne sur le trône des connards. Le truc qui n'arriverait sans doute jamais. Te cachant le front du revers de la main, tu avais pris tes jambes à ton cou, direction ton studio. Dès que tu avais mis le pied à l'intérieur, tu tétais déjà déshabiller à moitié, prêt à entrer dans la salle de bain pourtant, la douche allait devoir attendre. Une jolie jeune femme avait capté ton attention. La grosse surprise. Tu te demandais vraiment comment elle se trouvait là et surtout ce qu'elle foutait chez toi, seulement, tu avais vite laisser les questions en suspend quand tes yeux s'étaient posés sur sa douce poitrine. Le truc qui était marrant chez toi, c'était que dès que t'avais une jolie créature sous les yeux, t'oubliais le reste. Comme quoi, t'étais bien un mec. Un vrai de vrai avec des ardeurs. Le genre de pulsions qui te guidaient et faisaient tout pour toi. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle, du tac au tac, tu lui avais demandé si elle s'était perdue. Sait-on jamais, peut-être avait-elle perdu son chemin jusqu'à ton lit. Dans le genre, c'était fort plausible vu le bazar qui décorait les pièces du studio. Tu plonges alors ton regard dans le sien et tu y décèles une surprise immense. Limite t'avais l'impression qu'elle était choquée de tes propos. Tu n'avais pas encore été violent pourtant. Ces femmes sérieux, tu pouvais plus rien leur dire sans les froisser. Au final, elle se met à rire. Elle est sérieuse elle ? Il n'y avait rien de marrant pourtant, à moins qu'elle ne se soit shootée à la cocaïne. « Excusez moi mais, vous êtes qui? Et comment vous êtes entré ? » Cette fois, c'est plus avec envie que tu la mates d'ailleurs, tu ne la mates plus tout court, mais tu la regardes avec les yeux ronds. Si c'est une blague, elle est de mauvais gout. Tu pouffes jaune, genre, haha, t'es une petite rigolotes toi et tu réponds, « Oh, oh, tu me fais quoi là ? Je suis chez moi, je suis entré avec mes clefs. ». Ton air blasé scotché au visage, tu ne retiens pas un soupire qui s’échappe de tes lèvres.

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MessageSujet: Re: intrusion funeste, aurore intrusion funeste, aurore EmptyJeu 30 Aoû - 0:30


Je m'imaginais déjà la nouvelle déco que j'allais apporter à ce studio. Je regardais un peu partout sans pour autant quitter le salon. Après quelques minutes, j'entendis la serrure et vis quelqu'un entrer. Sur le coup, je n'étais pas déplu de voir un bel homme entrer dans mon appartement, mais la surprise et l'étonnement prirent le dessus. Moi qui pensais que ce n'était qu'un fan, ou encore un homme chargé du déménagement de mes meubles, je ne m'attendais pas à sa réplique qui me fit malencontreusement rire. Je lui demandais alors ce qu'il faisait ici, le sourcil arqué.
« Oh, oh, tu me fais quoi là ? Je suis chez moi, je suis entré avec mes clefs. » Sa réaction me surpris légèrement, je ne m'attendais pas vraiment à cette réponse. Il avait l'air aussi étonné que moi. " Avec mes clefs " ? Comment ça, il habitait ici ? Ah, ce devait être lui l'ancien propriétaire. Visiblement, il n'était pas au courant de son exclusion. Il n'y avait pas d'autre solutions, ce devait être un locataire avec l'ardoise débordante de craie, point barre.
« Ahh c'est vous qui habitez ici ? » Bon, comment est-ce que j'allais bien pouvoir lui dire ça. "Excusez moi mais, bye bye. " Hm non, pas assez précis. " Bon vous êtes gentil mais vous prenez vos clic et vos clacs et salut hein. " Hm, trop agressif. " Vous êtes mignon, je le conçois mais bon. Y a des hauts et des bas dans la vie. Bonne continuation ! " Ouais, mais en faite non.
Je le regardais sans savoir quoi faire. « Je suis désolée, mais vous êtes ici chez moi. » Bon ok, c'était sans doute pas la meilleure façon d'aborder les choses, mais bon. Je le regardais, les sourcils levés et la bouche serrée. Je m'attendais à une réaction du genre " Mais c'est quoi ce bordel ?! " Dans un sens, il aurait bien raison.
Une seconde plus tard, mes meubles étaient arrivés devant la porte. « vous pourriez m'aider ? C'est un peu lourd. » Si je me foutais de sa gueule ? Non, je lui avais demandé ça sur un ton naturel puis me rendis compte de la tournure sarcastique une fois la question posée. Je souris puis m'assis sur le fauteuil juste à ma droite et sortis mon paquet de clope. Pile ou face ? Allez, on y va au tac au tac. Je sortis quelque chose de mon paquet et regardais si la feuille était bien blanche ou plutôt marron parsemée de vert. J'aimais bien prendre ma conso au pif, les conneries de la vie. Merde. Pensais-je en voyant que ce n'était qu'une Morris. Je tendus le paquet ouvert au jeune homme devant moi et le regardais. « Une cigarette avant? » Avant quoi? Eh bien, avant qu'il ne me rentre mes meubles. Je le regardais et lui souris.



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MessageSujet: Re: intrusion funeste, aurore intrusion funeste, aurore EmptyJeu 30 Aoû - 3:22

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Sans gêne, impolie, indécente. Elle arrive par la grande porte. S'invitant dans chaque demeure. Dans n'importe quel lieu. Ordonnée, soigneuse, impassible. Elle effectue son travail à la perfection. S'initiant dans nos vies. Indifférente, blasé, détaché. Elle ne respecte ni célébration ni fête. Elle vient insensible et froide.
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« Ahh c'est vous qui habitez ici ? » La jolie demoiselle semblait tellement surprise. Son air hébéter scotché sur son petit minois ne présageait rien de bien. C'est bon, c'est une mauvaise blague. Une des salopes que t'avais baiser voulait se venger de toi, elle ne s'était pas remise du fait que tu n'avais pas remis le couvert une nouvelle fois avec et avait choisi la manière la moins douce pour te le faire regretter. Le truc, c'était que ce n'était vraiment pas la chose à faire avec toi. Puis manque de bol, jamais tu ne viendrais à regretter un putain de coup d'un soir. L'expression portait bien son nom, non ? Tu étais clairement blasé de cette histoire à deux balles et ça se voyait amplement sur ton visage. « Heu non, j'ai les clés par plaisir. » Question idiote, réponse idiote, sans oublier la pointe d'ironie qui avait accompagnée tes mots. « Je suis désolée, mais vous êtes ici chez moi. » oifgerf, elle est sérieuse la nana, là ? Non, mais pour qui, elle se prenait celle-là ! Oké, t'avais pas encore les idées bien claires, mais de là à t'imaginer une meuf qui t'avouait qu'elle était chez elle, dans ton propre appartement, il fallait le faire. Limite, c'était bien pire qu'un mauvais bad trip. La cerise sur le gâteau, c'était bien son petit air de sainte-nitouche qu'elle arborait avec son sourcil légèrement surélevé qui voulait dire genre "oh mais, je suis sérieuse". Oui c'est cela même. « T'es une petite marrante toi, c'est mon studio. Tu vois pas mes affaires ? Il te faut des loupes ? J'ai un baille et tout est dans les règles. » Tu ne retiens pas un clin d'oeil provocateur. Non, mais elle a quand même pas cru que t'allais te barrer pour son petit plaisir, soit disant qu'elle habite ici alors que jusqu'à preuve du contraire, c'est CHEZ TOI ! La sonnette retentit, des déménageurs. Putain, c'est quoi cette merde, il est hors de question qu'elle n'installe un seul meuble ici. Et encore quoi ? « Vous pourriez m'aider ? C'est un peu lourd. » Tu tentes de déceler la blague à travers ses mots. C'est qu'elle ne rit pas. C'était vraiment exagéré. Tu voulais bien faire le gentil, pour une fois, mais fallait pas abuser non plus. Là, tu n'allais plus prendre de gants avec elle. « C'est tes meubles, non ? J'ai une tête de déménageur ? Alors tu te débrouilles et tu te trouves un autre endroit où crécher, il n'y a pas de place ici. » Voila maintenant qu'elle prenait ses aises dans le canapé miteux. T'étais à deux doigts de l'attraper par le bras pour la foutre dehors. D'ailleurs, pourquoi tu ne l'avais pas encore fait ? « Une cigarette avant? » Trop de réflexions d'un coup là. Une pause nicotine s'imposait. Par chance, elle te tendait son paquet. Amadouage ? Comme si elle allait t'avoir ainsi. Tu n'allais certainement pas refuser son offrante, mais elle n'aurait rien de toi en échange. Sans toute que la seule qualité de cette bonne femme était qu'elle fumait. Trop occupé à avaler ce doux poison, tu avais totallement ignoré ses propos. Qu'elle ne compte pas sur toi, tu ne bougerais pas d'un puce à moins d'aller sous la douche.

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