| | | Malek ♦ « Si le fou prévient d'un danger, fuyez. » |  |
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 | | Sujet: Malek ♦ « Si le fou prévient d'un danger, fuyez. » Lun 17 Sep - 16:39 | |
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] ∞ nom : sénac. Jusque là tout va bien voyez-vous, je ne me suis douté de rien. ∞ prénom : malek, c’est là que ça a fait ‘tilt’. J’ai grincé des dents, et j’ai compris que Bridgeport acceptait vraiment n’importe qui. Apparemment son frère trempe dans ses histoires sordides –ce qui ne m’étonne pas entre nous, c’est dans leurs gênes-, et le gamin n’est pas une lumière. Il serait même un peu dérangé du ciboulot. ∞ âge et date de naissance : le p’tit a vingt-cinq ans, pile dans la tranche d’âge où les études mettent en avant un pic de délinquance. Ses voisins m’ont confié qu’il passait des heures dans son laboratoire du sous-sol, et qu’ils entendaient régulièrement des petites explosions. Il ne faudra pas s’étonner de le voir débarquer aux produits toujours frais muni d’une ceinture d’explosifs. ∞ lieu de naissance et origines : ça me semble évident non ? C’est un … un arabe. Rien que de prononcer le mot, ça me file des frissons. ∞ études ou profession : un larbin, de toute manière je le vois mal occuper un poste à responsabilités, vous vous rendez compte ? Il ne manquerait plus que ça. Non, lui il nettoie le métro et on voit bien qu’il fait ça avec le bras sous la jambe. Parce qu’entre nous, je refuse d’y mettre les pieds. Hm, qu’est-ce que tu dis chéri ? Qu’il chasse les vampires ? Ah oui, il paraîtrait que le pauvre garçon imagine que ces créatures cauchemardesques vivent parmi nous, un constat aussi hilarant que triste. J’ignore si c’est parce qu’il passe des heures enfermé dans ce métro obscur, mais il faudrait sans doute songer à le faire interner, non ? Principe de précaution … ∞ statut civil : j’ai entendu dire que sa fiancée s’était enfuie, une brave gamine. ∞ traits de caractère : discret – dans son monde – râleur – nerveux – parano – incompris – peu souriant – dénué de sens de l’humour – étrange – vite agacé – impulsif – curieux – buté – égoïste – a toujours raison – perspicace – intelligent – sans aucun tact ∞ groupe et aspiration : c’est une célébrité locale figurez-vous, qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre … ! Mais vous pensez bien que ce n’est pas parce qu’il détient un talent particulier ou parce qu’il contribue au fonctionnement de la société. Il a simplement fait le buzz suite au sauvetage d’une gamine, bien malgré lui (celebrity doesn't suit me). Enfin, inutile de vous dire qu’avec mon mari, nous nous sommes installés à Montsimpa.☇ POUR TOI, LA CÉLÉBRITÉ, CA RESSEMBLE A QUOI ? aux fans stupides, aux faux seins, aux hypocrisies, à la drogue, à la déchéance, à la perte de popularité, à la descente aux enfers, au suicide. Vaut mieux l’éviter quoi. ☇ D'AILLEURS, EN PARLANT DE CÉLÉBRITÉ, QU'EST CE QUI T'A RENDU CÉLÈBRE ? le hasard. J’étais en mission pénard, mon râteau à la main, près de ces immeubles louches de Bridgeport, -un nid de bestioles sanguinaires si vous voulez mon avis-. Pour tout avouer j’ai failli faire un flop total, mais le cri d’une gamine est parvenu jusqu’à mes oreilles. J’vous avoue, j’ai hésité trois secondes avant de me jeter sur le type qui était penché sur elle, et pour tout vous dire j’aurais sans doute mieux fait de me barrer en sifflotant. J’ai filé un coup de râteau à c’t’imbécile, mais contre leur force herculéenne y’a pas grand-chose à faire. J’ai fini le cul par terre comme un pauvre con, c’est sûr, mais les miches de la morveuse peuvent me remercier. Tout aurait pu se terminer là si y’avait pas eu ce fouille merde de journaliste qui a accouru –un peu plus lentement que moi vu sa condition physique …-, appelé la cavalerie et planté son micro rose fluo sous mon nez. C’est comme ça que je suis devenu célèbre, et maintenant tout l’monde croit que j’adore les gosses –alors que je les pousserais bien du haut d’une falaise- et me prend pour un timbré parce que j’ai prononcé le mot vampire à la télévision. Et maintenant, je suis le héros barge de Bridgeport et tout le monde se paie ma tête. Yiha. ☇ MONTSIMPA, CA TE PARAIT ÊTRE UN BON ENDROIT POUR TE CACHER DES PAPARAZZIS ET DES FANS HYSTERIQUES ? A MOINS QUE TU NE PRÉFÈRES VIVRE DANS LE COEUR DE L'ACTION A BRIDGEPORT. j’ai pas vraiment de fans hystériques pour tout vous dire, et les paparazzis vont certainement bien vite se lasser de moi. Ca m’arrangerait pas de les voir s’éloigner, parce qu’il faut que je trouve un putain de moyen pour leur prouver mes dires. Et si je les sens se désintéresser, j’suis bien capable de me jeter sous un métro pour retenir leur attention … ☇ COMMENT ENVISAGES-TU TA VIE MALGRÉ LA CÉLÉBRITÉ ? PARFOIS, TU N'AS ENVIE D'ENTRER DANS LA NORME, DE FONDER UNE FAMILLE, D'ÊTRE NORMAL ? j’crois que tu me confonds avec Brad Pitt, je mène une vie parfaitement normale. Etrangement personne ne m’a proposé un boulot moins pourri que nettoyer le sol derrière des p’tits cons qui font exprès de te jeter une peau de banane à la gueule, aucune nana n’a accouru pour que je lui passe la bague au doigt –au contraire, ça a éloigné la seule que j’avais. M’enfin, c’était uniquement pour éviter que mon frangin continue à m’organiser des rencards improvisés-, aucune chaîne de télévision ne m’a contacté pour que j’anime l’un de leurs programmes abrutissants. Bon c’est vrai que j’entasse des lettres d’amour enflammé dans un carton prêt pour la décharge, mais le premier qui se pointe chez moi repart en civière. ☇ EST-CE QUE LA CÉLÉBRITÉ A RENDU TOUS TES RÊVES POSSIBLES ? elle pourrait, si les gens prenaient enfin conscience de la putain d’vérité, qu’ils pourraient bien constater par eux-mêmes s’ils étaient pas aussi cons pour passer à côté d’un truc aussi gros. Non mais sérieusement, vous comprenez qu’on puisse vivre à côté de vampires sans s’en rendre compte vous ? Une belle brochette d’imbéciles heureux. J’espère juste qu’ils seront capables de prendre leurs fourches et leurs pelles quand l’heure sera venue, histoire de faire un peu de ménage. |
☇ TES MAUVAISES HABITUDES; je joue tout le temps avec mon briquet • mon sourcil gauche se hausse souvent à mon insu, ce qui m'agace passablement • avant neuf heures, je suis d’une humeur de chien. Comment ça je suis toujours d’une humeur de chien ? Tu veux vraiment finir à la décharge découpé en petits morceaux ? • je pars régulièrement à la chasse aux vampires, mais je n’ai jamais réussi à en tuer un seul • il m’est déjà arrivé d’agresser un innocent • j’aime pas les mômes, je trouve ça inutile et très laid quand c’est petit, bruyant et exigent quand c’est moyen, ingrat et sans gêne quand c’est grand • je passe beaucoup de temps dans mon labo, à trafiquer des ingrédients qui vous ferez probablement grimacer • je fais mon propre alcool, mais pour l’instant vaut mieux pas le goutter • je maîtrise cinq langues • je ne referme jamais la cuvette des toilettes • j’écoute toujours de la musique classique quand je travaille, sinon je deviens barge • je conduis trop vite • je m’excite pour un rien et t’as pas fini de m’entendre gueuler comme un veau si ça arrive • je suis tout sauf subtil • je me bats relativement mal mais j’apprends • j’me cure le nez quand j’suis au volant. Ça va, osez dire que vous ne l’avez jamais fait • je me ballade toujours pieds nus, du coup j’me plante souvent des trucs dans la peau • j’ai un gros nez qui m’a valu pas mal de surnoms merdiques, et j’vous conseille pas d’essayer • j’ai une paire de fausses lunettes équipée d’une caméra que j’ai moi-même mis sur pied • je suis incapable de draguer qui que ce soit • je garde mes simflouz sous mon matelas, comme une vieille mamie méfiante • j’suis un éternel insatisfait.
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Six semaines plus tôt
J’suis toujours pénard avant qu’on m’emmerde. Et là, je nettoie tranquillement les couloirs du métro. Je les sens arriver de loin ces trois mecs qui marchent comme des cow-boy, les jambes arquées et la cigarette au coin des lèvres. « Alors Ben Laden, t’as pas un Kebab à nous filer on crève la dalle. » Ceci ne doit pas provoquer de haussement de sourcil incontrôlable. Primo : frapper le plus bête avec le manche du balai puis se recroqueviller en position défensive. Enervé, il va répliquer par un crochet sur œil droit et un second sur nez. Secundo : se relever et attraper le produit rempli de javel. Asperger l’ennemi le plus proche. Aveuglé, il va lancer son pied dans mon tibia et me faire tomber au sol. Tercio : hurler à la mort dans les couloirs vides du métro. Amusés, ils vont me ruer de coups jusqu’à ce que je ferme ma gueule. En résumé : œil au beurre noir, hématomes multiples, fracture du tibia, nez cassé. Récupération physique : sept semaines. Capacité à m’humilier : confortée. Conclusion : subir en silence. Problème : je n’respecte jamais la conclusion de mes analyses. * « Si tu veux j’peux t’offrir une tranche de lard bien grillée en jetant ton pote sur les rails du métro. » Je m’approche de sa silhouette de gorille, provoquant, plantant mon balai dans son thorax. Je n’aurais probablement pas du faire ça, puisqu’il lance son poing qui s’échoue au coin de mon œil comme je l’avais prédit, puis l’écrase de nouveau sur mon nez. Je m’apprête à m’emparer de la javel pour respecter mon plan avant d’éviter un coup de pied en traître, mais rien ne sort de c’putain d’emballage. Je me retrouve à appuyer comme un con sans le moindre succès, un crachat de gouttelettes déclenchant l’hilarité de mes agresseurs. Y’a rien qui me mets de plus mauvais poil que ce genre de situation, et dieu sait que je suis souvent de sacré mauvais poil. Connard N°2 envoie son genou dans mon ventre, m’obligeant à saluer le sol que je viens heureusement de lessiver. Sauf qu’il n’est plus très clean, la faute au liquide écarlate qui s'écoule de mon nez. Une douleur dans les côtes m’arrache une grimace, une autre dans la cuisse un grognement. Je tends mes doigts pour attraper la jambe de cet imbécile, guettant les minutes qui s’égrènent sur l’affichage digital du métro. Une minute, et un léger vent caresse ma pommette douloureuse. Il arrive. Je suis prêt à le pousser sur les rails comme je l’ai promis à son abruti de pote, je suis prêt à le tuer pour ma survie. Les phares de l’engin se reflètent dans mes iris clairs tandis qu’il gueule comme un veau, mais il échappe soudain à mon emprise. Je n’ai pas le temps de tourner la tête que je me retrouve plaqué contre le mur froid du métro, passant au point A au point B en moins d’une demi-seconde, le visage face à celui d’un mec terrifiant. Il serre mon vêtement, visiblement très énervé. Ils étaient quatre ? Merde. « T’as envie d’aller en taule crétin ? La prochaine fois ravale ta fierté ou laisse-toi tabasser. » Non mais pour qui il se prend, Mère Teresa ? Je fais glisser mes doigts sur mes lèvres ensanglantées, puis accroche de nouveau ses pupilles sombres en sursautant. Putain, mais c’est quoi ce regard veineux et ces canines pointues qu’il laisse apparaître visiblement aussi volontairement que mon haussement du sourcil gauche. Je sais qu’il n’en avait pas l’intention, parce qu’il me lâche aussi sec avant de se fondre dans le marasme humain craché par le métro. J’ai des hallucinations ? On m’a filé de la drogue à mon insu ? J’ai attrapé un virus ? Je me tâte le front de ma main tremblante tandis que la vieille voisine hurle à la vue de mon visage défiguré. Ca va, pas la peine de me péter les tympans en prime. C’est en la fusillant du regard que je remarque que les trois types qui m’ont emmerdé se relèvent péniblement. Comment ce mec a pu leur foutre une dérouillée et me relever comme un fétu de paille en moins de trois secondes ? Et puis ces dents … et puis ces yeux … « Mais qu’as-tu encore fait ? » Me questionne l’ancêtre d’un air réprobateur. « Vous voyez pas que c’est pas l’moment ? » Je m’casse rapido, histoire que ces imbéciles ne remettent pas le couvert, encore tout tremblotant. Et bientôt, mon historique Google sera rempli par le mot ‘vampire’.
Quatre semaines plus tôt
Un cri brise le silence pesant que j'affronte depuis près de trente minutes, un hurlement de demoiselle en détresse qui éveille mes sens. Je m'immobilise -ou plutôt me tétanise-, tendant l'oreille afin d'identifier le lieu de l'agression. Un second éclat de voix m'attire vers un croisement sur ma droite, qui permet l'accès à une ruelle sombre idéale pour un guet-apens vampirique. Je m’approche sur la pointe des pieds, et distingue une ombre dans l’obscurité qui me fait aussitôt bondir. Je plaque mon corps contre le mur pour éviter d’être repéré, fermant les yeux quelques secondes en faisant gratter mes ongles contre la brique. Putain, mais qu’est-ce que je fous là ? C’est pas bon ça Malek, pas bon du tout. J’ai les jambes qui flanchent et le cœur qui presse ma cage thoracique. Ou bien est-ce ma cage thoracique qui presse mon cœur ? J’accroche mes doigts à mon t-shirt, ouvrant mes paupières en soufflant bruyamment. J’ai trop attendu c’moment pour me débiner, et puis y’a une gamine qui va crever si je reste planté là comme un abruti. D’accord, c’est pas vraiment un argument convainquant pour moi … Alors je pourrais peut-être le blesser suffisamment pour obtenir du sang et l’étudier dans mon labo, lui arracher un œil, le crever comme un chien pour offrir son corps à la science ? Ouais putain, j’peux le faire. Je trouve une étincelle de courage bien planquée au fond d’moi qui remonte jusqu’à mon cerveau. C’est toujours à ce moment là qu’il faut se jeter à l’assaut, aussi je me mets à courir comme un dératé alors que seul une dizaine de mètres me sépare de la créature. Je hurle à la mort comme un combattant aguerri, brandis mon menaçant râteau dans les airs avant de l’abattre violemment contre le bras de l’individu qui a évidemment pris soin de se protéger –ce qu’il a eu tout le loisir de faire étant donné ma discrétion-. C’est là que je croise son regard, et ces légendes à propos de la vie qui défile devant tes yeux c’est un ramassis de conneries. Moi j’ai vu qu’un trou noir et le ciel étoilé de Bridgeport. Et voilà, j’suis mort comme un gros blaireau et j’suis bon pour chercher ma grand-mère décédée histoire qu’elle m’accompagne jusqu’en enfer. « Eh Monsieur. Monsieur. » Je tourne ma tête vers la gamine qui renifle au dessus de mon cadavre. Alors quoi, j’suis déjà arrivé au purgatoire ? Je remue un orteil, constatant que j’ai simplement reçu une raclée digne de celles que je recevais habituellement au collège quand j’étais gamin. Mouais, même pas une égratignure, une blessure de guerre. Il a juste eu à planter son avant-bras dans ma pomme d’Adam et j’étais K.O. Pf, la honte, heureusement que personne ne m’a vu, à l’exception du microbe qui commence à chialer. « Arrête de chouiner putain, c’pas toi qui as reçu une dérouillée qu’je sache, si ? » Je me redresse en l’agressant, posant mes yeux menaçants sur elle. Mais ma remarque n’a pas vraiment l’effet escompté, puisqu’elle se recroqueville en baragouinant un truc rendu incompréhensible par ses pleurs. Cela dit je crois bien distinguer un ‘pauv’ con’ au milieu de ses jérémiades, m’enfin on m’dit souvent que je suis parano. Je soupire, pris d’un sentiment de pitié anormal, et tend le bras pour effleurer ses bouclettes blondes. Cependant je n’ai pas le loisir de sentir le contact de ses cheveux sur ma peau, puisqu’un horrible bruit me fait sursauter. C’est un ballon de baudruche à bout de souffle qui nous désigne tour à tour. « Ne bougez pas, ne bougez surtout pas. J’ai vu toute la scène … de là-bas. J’ai enfin mon exclue, ma merveilleuse exclue ! » Il parle comme Gollum avec son anneau, ça me fait flipper. C’est qui se type, qu’est-ce qu’il nous veut ? C’est un vampire lui aussi, et il veut terminer le travail ? « Mais vous êtes qui bordel ? » Il semble légèrement froissé de cette question, s'essuyant le front dégoulinant avant de répondre avec prestance. « Je suis journaliste mon p'tit bonhomme. Et je vais faire de toi quelqu'un de célèbre. »
[...]
« Je suis en direct de Bridgeport, où un jeune homme vient de sauver la vie d’une petite fille, repoussant son agresseur grâce à une arme relativement originale : un râteau ! » Je blêmis face à l’écran, brandissant timidement l’objet sur lequel ils effectuent un gros plan. Je croyais que les journalistes mentaient tout l’temps, il n’aurait pas pu appliquer cette règle pour l’occasion en m’inventant maître d’arts martiaux ou détenteur d’un taser ? Parce que là, je vais avoir le droit à ‘râtman’ ou ‘captain jardinier’, c’est sûr. « Nous pouvons tous remercier notre héros local. Mais quel était le but de cet acte barbare ? Une agression sexuelle, un enlèvement ? » Choc, c’est le maître mot de l’intervention de ce type obèse qui suinte sous la chaleur estivale. Héros, agresseur, râteau, enlèvement, on n’peut pas mieux faire pour éveiller l’attention du public. « C’était un loup-garou ! » Intervient la gamine pour répondre à ces questions purement rhétoriques. Mais qu’elle est conne cette gosse, que quelqu’un la tue, par pitié. Un loup-garou, vous entendez ça ? Tout le monde sait que ça n’existe pas ces créatures. Bientôt elle va nous parler d’extra-terrestres. « C’est faux. » Le journaliste me remet son micro fluo sous le nez, provoquant un léger mouvement de recul de ma part. Il me lance un regard entendu que l’enfant ne peut pas comprendre, et qui signifie clairement qu’il est heureux d’avoir sous la main un adulte raisonnable afin de mettre un terme aux divagations de cette gamine aveugle. « C’était un vampire. » Je lâche en approchant mes lèvres de la mousse, soucieux que ma voix se fasse bien entendre. Mon sourcil gauche se soulève à mon insu, affichant cette contraction musculaire involontaire qui m’agace régulièrement. Saloperie. Ce n’est pas comme si j’avais un syndrome de Gilles de la Tourette, mais quand même. J’ai pas envie de passer pour un con devant des millions de téléspectateurs. « Un … un vampire vous dites ? » Il a l’air passablement étonné, mais même si je le méprise un tantinet pour son manque criant d’observation alors que son métier consiste à rédiger des articles à sensation et donc fourrer son nez dans la merde, je le comprends. Ces créatures sont relativement discrètes, et seul un explorateur avisé est capable de les repérer. Quelqu’un comme moi. Si elles pouvaient m’aider un peu en tuant ou deux personnes, ça m’arrangerait, histoire que mon témoignage devienne crédible. D’ailleurs, je regrette d’autant plus d’avoir sauvé cette gamine qui pleurniche désormais. C’est rare d’assister au repas d’un suceur de sang, pour tout vous avouer c’est ma première fois. Je me suis toujours demandé comment ils se nourrissaient. Ont-ils pour ordre de garder leurs proies en vie ? Crapahutent-ils dans la forêt pour dénicher des bestioles comme la famille Cullen ? Volent-ils des poches de sang à l’hôpital ? Se suçonnent-ils mutuellement ? Ouais ben on n’sait jamais hein, j’envisage toutes les possibilités. « C’est exact. Ce sont des gens comme vous et moi, en apparence. Et … » Le journaliste m’interrompt de son rire crispant qui captive mes iris clairs. Il se fout de ma gueule là ? Si j’avais pu lancer des éclairs avec mes yeux, on aurait pu payer un festin à toute la ville autour de sa carcasse fumante. « Quel petit plaisantin nous avons là ! » Il me tapote l’épaule amicalement, et je fixe la caméra en levant un doigt menaçant. « Vous rigolerez moins quand vous vous réveillerez à côté de votre femme exsangue, le teint livide et la peau glaciale comme la mort. » L’obèse se hâte de me couper de nouveau la parole, comme si je racontais le dernier film porno que j’avais aperçu sur la chaîne du câble. « Nous nous souviendrons longtemps de la bravoure de ce jeune homme à l’imagination débordante. Car grâce à son intervention, une petite fille est toujours en vie. » Gros plan sur la morveuse, on m’ignore totalement. « C’était Charles Legros, en direct de Bridgeport. » En voilà un qui porte bien son nom, même si j’y aurais ajouté un : connard.
Present day
« Tu n’vas pas jeter toutes ces lettres de fans sans les avoir lues tout de même, c’est impoli. » Mon frangin entortille ses doigts autour de l’une d’entre elles, entassée parmi ses semblables dans un carton prêt à partir pour la décharge. Une enveloppe toute propre qui laisse apparaître un papier rose parfumé comme on en voit que dans les films pour vieilles filles à la télévision. Je me précipite aussitôt sur lui pour l’empêcher de poser ses sales pattes sur mon courrier, tentant vainement de récupérer mon bien. « Oh frérot, tu peux trouver une nana en claquant des doigts avec tout ça ! Une belle petite poulette admirative de tes récents exploits. » Il papillonne des cils, déclenchant un haussement de sourcil involontaire et l’apparition de ma dentition particulièrement serrée, comme un cabot prêt à attaquer. « Puis y’a peut-être une belle blonde à forte poitrine … » Mouais, c’est surtout pour se trouver une nana qu’il plonge le nez dans ce bordel. « Tu voulais pas ME trouver une meuf ? Parce que j’aime pas les belles blondes à forte poitrine. » Non, en fait je préfère plutôt les mecs bandants sans poitrine, si possible. Mais ça il vaut mieux qu’il l’ignore, parce qu’il en ferait un putain d’arrêt cardiaque. « Tais-toi va. Ecoute ça. » Je soupire, renonce à protester en m’installant sur la table basse. Je pose un coude sur mon genou et enfouis ma joue dans le creux de ma main. Je sens que ça va être long et chiant comme un hiver londonien. « As-salâ’malek’oum, oh putain ça commence fort. Si tu voyais l’orthographe mon pauvre, je crois qu’elle a essayé de faire un jeu de mot avec ton prénom. C’est trop mignon. » Ah ah ah, j’suis mort de rire. S’il trouve ça mignon, j’trouve ça ridicule. « Tu es un vrai héros, un modèle pour nous tous. J’admire véritablement ton geste et ton amour pour les enfants. » Il pouffe tandis que je lui jette un regard empli de désespoir. Sérieusement, des gens écrivent vraiment ça à d’autres gens ? « Blablabla moi aussi j’adore les enfants, blablabla. Nombreux sont ceux qui se moquent de toi, à propos de ta théorie sur les vampires … » Merci d’enfoncer le couteau dans la plaie. « … mais moi je suis convaincue que tu dis la vérité. Je l’ai vu dans l’un de mes rêves. » Cette fois il n’y tient plus et rit franchement, retournant la lettre pour tenter d’apercevoir une mention dissimulée ‘mais non j’déconne, tout c’que j’ai écrit est un ramassis de conneries’ en vain. Il se racle la gorge avant de reprendre, me lançant un regard amusé auquel je réponds par un haussement d’épaules. J’y peux rien moi. « Blablabla … Ah. J’ai lu sur le journal que ta petite amie t’avait quitté. » Pardon ? Parce que tout l’monde est au courant de ma lamentable et inexistante vie sentimentale ? Et puis d’abord, c’est quoi le rapport ? « Certains égoïstes ne supportent pas la réussite des autres, mais sache que si j’avais eu l’honneur d’être à tes côtés, je ne t’aurais jamais laissé tomber. » Il pouffe de nouveau, répétant cette phrase avant de se laisser choir sur le canapé du salon, riant aux éclats. Je grogne, me lève brièvement pour lui arracher la lettre des mains. « Arrête, c’est plus crédible là. » Je parcours le mot de cette barge, m’apercevant que malheureusement, il n’invente rien. « Mec, tu t’es ramassé une bande de psy-co-pathes. Enfin … entre barges j’ai envie de dire … le courant passerait peut-être pas mal. » Quel connard. Je lui fouette le visage à l’aide de cette maudite lettre, levant mon index pour manifester mon mécontentement. Il comprendra certainement le message subliminal contenu dans cette insulte gestuelle, ce qui ne l’arrête pourtant pas dans sa lancée. Il agrippe le morceau de papier afin de poursuivre sa lecture, entrecoupée de quelques gloussements insupportables. J’aimerais bien le planter là, mais je suis bien trop curieux pour passer à côté de la perle des lettres de fans. « Attends attends, le meilleur est à la fin. » Je lève les yeux au ciel. Qu’est-ce qui pourrait être pire que ça, honnêtement ? « Peux-tu me communiquer ton adresse exacte dans Bridgeport, j’aimerais beaucoup venir te féliciter en personne et te prouver mon affection. » Oh merde, ça craint. Je vais me faire assassiner par une gamine tarée en manque d’un modèle masculin. Elle va m’étouffer dans mon sommeil, c’est sûr. Je devrais peut-être planter un panneau devant la maison : fans délirants interdits. Et c’blaireau ça le rend hilare, regardez le se tordre de rire sur le canapé. « Si elle t’identifie comme un rival, t’es le premier sur la liste mon coco. » Je le menace en lui jetant un regard sombre. « Finalement oublie les fans frérot, c’est trop dangereux. » Sans déconner. Je croise les bras, une bulle au dessus de ma tête comprenant les mots ‘je te l’avais bien dit’ flottant dans mon imaginaire et probablement visible par le sien. Je secoue la tête, attrapant le courrier qu’il vient de lire pour le froisser entre mes doigts. Ça pue en plus. « Et ça tombe bien, parce que t’as rancard avec la fille du fromager. Demain soir, vingt-heures, aux guitares hurlantes. » Le salaud esquisse un large sourire en se redressant, quelques secondes avant de recevoir ma boulette de papier en pleine tête. « T’es vraiment con, j’t’avais dit que j’en voulais plus de tes plans foireux ! La dernière fois tu m’as arrangé un coup avec une putain de maîtresse d’école. » « Et alors ? » « Et alors elle m’a parlé de gosses pendant la moitié de la soirée, et je me suis tellement emmerdé que j’ai failli me jeter sous le bus de nuit ! » Il se lève et me tapote la nuque comme on félicite son clébard quand il a pissé dehors pour la première fois.
* inspiré de Shelock holmes, pour ceux qui se demanderaient x) ∞ prénom et pseudo : oyoyo ∞ âge : une vieille mamie ∞ sexe : quand tu veux honey  ∞ comment as-tu connu le forum ? j’entends des voix ∞ t'es plutôt du genre à traumatiser tes sims où à aimer les belles et grandes familles parfaites ? du genre à créer une poule pondeuse, et au moment où y’a trop de gosses je change de famille ou je tue deux ou trois marmots trop encombrants  ∞ raconte-nous ta vie : y’a pas assez de place vous êtes fous ! ∞ tes autres comptes sur pwl : aucun ∞ célébrité : willy 
Dernière édition par Malek I. Senac le Sam 29 Sep - 18:11, édité 20 fois |
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| | Sujet: Re: Malek ♦ « Si le fou prévient d'un danger, fuyez. » Lun 17 Sep - 16:48 | |
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| | Sujet: Re: Malek ♦ « Si le fou prévient d'un danger, fuyez. » Lun 17 Sep - 16:54 | |
| Bienvenue sur les Sims.  |
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| | Sujet: Re: Malek ♦ « Si le fou prévient d'un danger, fuyez. » Lun 17 Sep - 16:56 | |
| bienvenue sur le forum. ce gars, il est trop craquant, c'est wahou quoi.
bon courage pour ta fichounette. |
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| | Sujet: Re: Malek ♦ « Si le fou prévient d'un danger, fuyez. » Lun 17 Sep - 16:59 | |
| Mwahaha j'adore déjà ta fiche alors qu'elle n'est pas terminé ! Bienvenue et bon courage pour ta fiche  |
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| | Sujet: Re: Malek ♦ « Si le fou prévient d'un danger, fuyez. » Lun 17 Sep - 17:33 | |
| bienvenue |
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| | Sujet: Re: Malek ♦ « Si le fou prévient d'un danger, fuyez. » Lun 17 Sep - 17:34 | |
| t'es beau toi, bienvenue♥ |
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| | Sujet: Re: Malek ♦ « Si le fou prévient d'un danger, fuyez. » Lun 17 Sep - 17:42 | |
| Bienvenue parmi nous |
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| | Sujet: Re: Malek ♦ « Si le fou prévient d'un danger, fuyez. » Lun 17 Sep - 17:46 | |
| T'es beau, je veux bien t'épouser. :niallan: Bienvenue chez toi!  |
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| | Sujet: Re: Malek ♦ « Si le fou prévient d'un danger, fuyez. » Lun 17 Sep - 18:08 | |
| bienvenue parmi nous |
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| | Sujet: Re: Malek ♦ « Si le fou prévient d'un danger, fuyez. » Lun 17 Sep - 18:30 | |
| Bienvenue parmi nous  |
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| | Sujet: Re: Malek ♦ « Si le fou prévient d'un danger, fuyez. » Lun 17 Sep - 18:50 | |
| bienvenue parmi nous. |
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| | Sujet: Re: Malek ♦ « Si le fou prévient d'un danger, fuyez. » Lun 17 Sep - 19:24 | |
| Merci beaucouuuuup Ça m'encourage trop à poursuivre tous ces p'tits commentaires positifs ! Rafa > il peut aller se rhabiller, t'as vu comme il est sympathique mon Malek ? Il va le ri-di-cu-li-ser   (si si, on parle bien du même) Puis une autre mamie, c'trop cool. On va pouvoir ouvrir une maison de retraite sous peu  Raj > owiii, ton personnage je le kiffe trop. Je me suis inscrite avec mon idée puis en parcourant les dernières fiches validées j'ai vu ta petite arabe je me suis dit : "ah merde en fait j'suis pas du tout originale"  Heureusement que le chasseur de vampires handicapé n'a pas été fait, sinon j'aurais eu zéro dans ce domaine x') Wall-e > haaan, j'ai adoré ta fiche Trop bonne idée l'coup du robot. Ouais j'pense que j'vais bien me marrer à le jouer le p'tit bonhomme  |
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| | Sujet: Re: Malek ♦ « Si le fou prévient d'un danger, fuyez. » Lun 17 Sep - 19:50 | |
| Bienvenue sur le forum |
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| | Sujet: Re: Malek ♦ « Si le fou prévient d'un danger, fuyez. » Lun 17 Sep - 19:56 | |
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| | Sujet: Re: Malek ♦ « Si le fou prévient d'un danger, fuyez. » Lun 17 Sep - 21:17 | |
| Bienvenue parmi nous, superbe choix d'avatar. |
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| | Sujet: Re: Malek ♦ « Si le fou prévient d'un danger, fuyez. » Lun 17 Sep - 23:00 | |
| T'inquiètes, t'étais déjà sur ma liste de liens géniaux à réclamer Et me mets pas la pression, non mais je rêve quoi  Tu vas tellement me stresser que je vais pondre un truc tout pourri, et ce sera entièrement ta faute ! (comment se dédouaner par avance d'une merde, leçon numéro un) Bref, et pour être ton cobaye j'exige une rémunération. Merci Prim' et Connie pour votre accueil  |
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| | Sujet: Re: Malek ♦ « Si le fou prévient d'un danger, fuyez. » Mar 18 Sep - 22:59 | |
| Merci  |
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| | Sujet: Re: Malek ♦ « Si le fou prévient d'un danger, fuyez. » Mer 19 Sep - 8:21 | |
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]Après lecture de ta fiche, j'ai l'honneur de t'annoncer que tu es désormais validé(e), bienvenue dans ta nouvelle famille qu'est PWL * danse du string oblige :cooper: * Tu peux désormais te mettre en route et compléter déjà quelques petites choses essentielles pour que tu te sentes bien chez nous  si si je t'assure ☇ Recenser ton avatar, parce que c'est important. Tu trouveras le bottin en cliquant sur [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. N'oublie pas que si tu ne recenses pas ton avatar, quelqu'un d'autre risque de prendre ton avatar par inadvertance  puis le staff n'a pas les yeux tout le temps sur tout le monde  même si on adore vous regarder ☇ Tu te sens un peu perdu, tel une brebis égarée de son troupeau ? Pas de panique, le staff et moi-même sommes là pour t'aider. Nous avons aussi mis en place un système de parrainage eh oui les parrains qui sont des membres du forum, sont là pour vous aider à vous sentir le plus à l'aise possible tu peux demander à être parrainé(e) en cliquant sur [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. La liste des parrains se trouve [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. ☇ N'oublie pas d'aller jeter un coup d’œil curieux aux annexes qui sont très importants sur le forum tu les trouveras [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. ☇ L'intrigue actuelle se trouve [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] ouais on est trop sympathique nous on te donne tous les liens utiles je te conseille de bien regarder la partie sur les [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] ça pourra t'aider ☇ Tu as la possibilité de te créer un petit coin à toi où personne ne pourra venir t'embêter - si on vient t'embêter contacte nous on s'en chargera - pour y rajouter ce que tu veux dedans, comme tes liens, tes rps en cours  un peu comme un journal de bord quoi tu veux le créer ? pas de souci, alors clique [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] nous sommes persuadées qu'il te sera très utile ou encore les demandes de rangs en cliquant [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. ☇ Et enfin pour finir - ouais quand est-ce que tu vas t'arrêter de parler hein ? - n'oublie pas de voter pour nous toutes les deux heures en cliquant sur ce petit symbole [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] ! N'oublie pas que chaque vote peut te rapporter un point de bonus à long terme si tu viens le signaler dans [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. Alors ? Elle est pas belle la vie chez nous ?
AMUSE TOI BIEN  |
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| | Sujet: Re: Malek ♦ « Si le fou prévient d'un danger, fuyez. » Mer 19 Sep - 10:25 | |
| Ah non y'a trop d'trucs à faire, j'me casse Je plaisante, je m'y mets dès c't'après-midi, merci beaucoup pour la validation |
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| | Sujet: Re: Malek ♦ « Si le fou prévient d'un danger, fuyez. » Mer 19 Sep - 11:13 | |
| C'est fait exprès, on vous assomme dès le départ pour que vous sachiez à quoi vous attendre Aucun soucis, j'ai vraiment aimé lire ta présentation, et puis quel personnage  |
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| | Sujet: Re: Malek ♦ « Si le fou prévient d'un danger, fuyez. » | |
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| | | | | | Malek ♦ « Si le fou prévient d'un danger, fuyez. » | |
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Bienvenue chez toi en tout cas. Il me tarde de lire la suite de ta fiche, ça promet tout ça 