| | | si tu cours tout nu autour d'un arbre, à environ 87 km/h, il y a une possibilité que tu t'encule toi même • albert einstein } velvet. |  |
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| Auteur | Message |
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 | | Sujet: si tu cours tout nu autour d'un arbre, à environ 87 km/h, il y a une possibilité que tu t'encule toi même • albert einstein } velvet. Jeu 20 Sep - 15:32 | |
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] ☇ velvet soléanne raquel camelia cortès ☇ POUR TOI, LA CÉLÉBRITÉ, CA RESSEMBLE A QUOI ? à rien, ça ressemble à rien. Ça ressemble à dresser le tableau de la vacuité et de l'ineptie de l'existence humaine dans la presse, d'exhiber aux yeux du monde un ramassis humain pour donner de quoi rêver sa vie en mieux au reste du tas un peu plus ordinaire. ☇ D'AILLEURS, EN PARLANT DE CÉLÉBRITÉ, QU'EST CE QUI T'A RENDU CÉLÈBRE ? oh, mais célèbre je l'étais même avant mon propre avènement. Parce que je suis née Cortès, et que c'est la famille la plus puissante de la ville. De part ma lignée donc, j'ai acquis cette renommée propre à la famille. ☇ MONTSIMPA, CA TE PARAIT ÊTRE UN BON ENDROIT POUR TE CACHER DES PAPARAZZIS ET DES FANS HYSTERIQUES ? A MOINS QUE TU NE PRÉFÈRES VIVRE DANS LE COEUR DE L'ACTION A BRIDGEPORT. nul endroit n'est propice à cacher une célébrité, puisque où que je puisse aller, il y aura toujours quelqu'un pour crier mon patronyme comme si c'était une gloire, et l'effervescence qui s'en suit, bien qu'étant relativement moins prisée que Deva et Casey. Je suis née à Montsimpa, je vis à Montsimpa, et mourrai probablement ici enchaînée à ma propre renommée. ☇ COMMENT ENVISAGES-TU TA VIE MALGRÉ LA CÉLÉBRITÉ ? PARFOIS, TU N'AS ENVIE D'ENTRER DANS LA NORME, DE FONDER UNE FAMILLE, D'ÊTRE NORMAL ? non pas que je me sente hors-norme, merci pour moi. Je passe mon temps à rêver ma vie autrement, à rêver qu'un jour je puisse juste vivre véritablement, avec un mari, deux enfants et un chien dans une grande maison. Ma vie actuelle n'est qu'une illusion plastique, et je suis entourée de pantins. J'aurais aimé naître stupide, pour ne plus attendre. ☇ EST-CE QUE LA CÉLÉBRITÉ A RENDU TOUS TES RÊVES POSSIBLES ? elle a fait de moi un semblant de pantin mécanique cupide auquel on a arraché les rêves et les idéaux, et qui est incapable de s'en trouver de nouveaux. |
☇ TES MAUVAISES HABITUDES; ne supporte pas son statut de célébrité • a l'impression continuelle d'être étouffée, oppressée • n'aime pas ses soeurs • ni ses parents • aime le fiancé de sa soeur aînée, deva • est très versatile • s'est essayé à divers projets d'études • aucun ne l'a suffisamment intéressé pour qu'elle continue • dépense souvent des fortunes en vêtements qu'elle ne portera pas • ne peut se résoudre à quitter le domicile familial • pourtant, ce n'est pas l'envie qui lui manque • fait de l'hyperlaxité • ne parvient pas à s'investir sur le long terme • pense beaucoup trop • et se pose aussi beaucoup de questions • sait se montrer absolument insupportable et très dure • cache son véritable ressenti à la presse et aux paparazzi • aurait préféré naître aveugle, sourde et muette plutôt que célèbre • se braque très facilement • ne supporte pas parler de ses problèmes • et de ce fait, les personnes qui tenterait de s'en mêler • fume • et pas que du tabac • consomme de plus en plus souvent depuis un an • mais s'acharne à ce que tout le monde l'ignore • est foncièrement négative • ainsi que souvent renfermée, surtout en famille • maudit sa lucidité et son intelligence • est persuadée que ce qui l'attend n'est autre que l'ineptie et la vacuité de l'existence • est capable de rester des jours dans sa chambre • il lui arrive de ne pas manger plusieurs repas d'affilée • se désintéresse très vite • a des difficultés à s'attacher • bien que connaissant beaucoup de monde, les gens à qui elle fait réellement confiance et qu'elle apprécie se compte sur le doigt d'une main • fait, de ce fait, souvent semblant • voue une haine immense à sa famille • en particulier à deva, casey ne l'intéressant pas • c'est en partie pour cette raison qu'elle s'est tapé son fiancé, cade.
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 et plastic pills. ∞ âge : ah, je sais pas compter  ∞ sexe : ça dépend  ∞ comment as-tu connu le forum ? bazzart, cimer, et on m'en a parlé aussi   ∞ t'es plutôt du genre à traumatiser tes sims où à aimer les belles et grandes familles parfaites ? et ta mère ? ∞ raconte-nous ta vie : un conseil madame, un conseil monsieur, mangez sein, mangez frais, mangez des tomates  . ∞ tes autres comptes sur pwl : chabadabada :cooper: ∞ célébrité : lily collins (et ses gros sourcils  ).
Dernière édition par Velvet Cortès le Dim 23 Sep - 12:09, édité 17 fois |
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| | Sujet: Re: si tu cours tout nu autour d'un arbre, à environ 87 km/h, il y a une possibilité que tu t'encule toi même • albert einstein } velvet. Jeu 20 Sep - 15:33 | |
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] ❝ Que dire du bonheur ? Rien. Ça emmerde le monde. Le bonheur des uns fait le malheur des autres. ❞ ► Velvet ? Oh c'est une jeune femme charmante. Un peur réservée bien sur, mais charmante. C'est sans aucun doute la plus sage de nos trois enfants. - Désolée que t'ai pas eu trois madame parfaite, maman. - Tais toi Casey. Donc, Velvet est notre deuxième fille, très brillante, et ce depuis toute jeune. Son père et moi sommes très fiers, oui. - On a compris maman. Velvet est carrément bizarre en fait, elle pourrait faire tout ce qu'elle veut mais elle ne fait rien. Elle passe son temps à se morfondre, je vous jure, c'est à plomber le moral de toute la maison. Je la comprend pas. Elle aime pas les scandales, les gens comme nous, en fait elles ne nous aimes carrément pas, nous. Elle a rien compris à la vie. - C'est bon, Deva ; sors d'ici avec Casey. - Eh, moi j'ai rien dis maman ! - Hm, excusez moi, mais je pense que nous allons nous arrêter là, monsieur. Ravie d'avoir pu vous être utile.
Elle s'appelle Velvet Soléanne Raquel Camelia Cortès. Velvet, parce que c'était joli, Soléanne aussi. Quand à Raquel et Camelia, c'était en rapport avec les vagues origines espagnoles et italiennes de ses parents. Mais avec le temps, Velvet a appris à ne plus se nommer, puisqu'on le fait pour elle. Il suffit qu'elle passe dans la rue pour qu'on hurle son nom comme on donnerait une alerte. Puis c'est la ruée. Pourtant, elle est moins prisée que ses soeurs, moins connue, moins démonstrative, moins ce qu'elle devrait-elle et plus ce qu'elle ne devrait pas. Elle fait partie de la Think Pink Generation au même titre que Deva et Casey, et que tout les autres fils et filles de. Elle ne l'a pas voulu, mais la célébrité lui est tombée dessus déjà gamine, la faute à ses parents, la faute à la ligné Cortès et leur putains de scandales. Et elle s'y est résignée car quoi qu'elle fasse, elle restera connue jusqu'à sa mort, peut-être même après. Alors, elle se contente de souffrir en silence, dans sa grande cage dorée. Elle dépense sans compter, achète des fringues qu'elle ne portera pas, et des tas d'autres choses comme si l'argent pouvait acheter son bonheur. Elle a grandit dans une effervescence luxueuse, prédestinée aux scandales, à la consommation, aux drogues, morte avant trente ans d'une overdose ou d'un accident de voiture. Au mieux, d'un assassinat. La vie pour tous est une putain. Elle vous baise et quand vous atteignez l'orgasme, elle se casse sans rien dire. Et c'est sans doute dans la classe bourgeoise qu'elle fait le plus mal : ils sont tellement riches qu'ils n'ont plus rien à désirer. Les autres ont toujours des rêves aux quels se pendre. Et le pire sans doute est réservé aux riches intelligents et lucides, parce qu'ils se rendent compte que la destination finale, c'est la vacuité et l'ineptie de leur existence débauchée. Le bocal à poisson. La grande cage dorée. Velvet a eu ce malheur de naître intelligente, et chaque jour qui passe, elle contemple sans rien dire l'absurdité de son existence consumée trop vite et le résidus d'humanité qui l'entoure. Elle voudrait partir, s'installer à Paris et devenir fleuriste parce que les fleurs au moins ne parlent pas. Son magasin serait le havre de paix auquel elle aspire, pour elle et ses clients. Elle voudrait qu'on l'oublie et qu'on ne se préoccupe plus que de Deva et Casey, puisqu'elles aiment tellement ça. Deva est l'aînée, la scandaleuse héritière, jet-setteuse, qui exhibe ses fesses dans la presse parce que ça fait parler d'elle. Casey est la plus jeune, et c'est une réplique avec deux ans de moins de la première. On aurait aimé que Velvet soit faite du même matériaux que ses deux soeurs. Mais c'est le vilain petit canard, Velvet, l'oiseau a qui on a coupé les ailes. Elle déteste Deva comme elle déteste ses parents, et seule Casey échappe à la règle, parce que Casey est tellement conne qu'elle ne l'intéresse pas. Elle les déteste parce qu'ils aiment ce qu'ils sont et parce qu'ils ne cherchent pas à la comprendre, elle, la pauvre gamine torturée qui voudrait qu'on l'oublie. Ils la serinent parce qu'elle a tout ce qu'elle veut et qu'elle trouve le moyen de se plaindre encore. Sinon, elle ment au reste du monde, aux photographes et à la presse, et leur sourie, se montre, se fait gentille et conne comme on en attend d'une fille comme elle, enterrant sa lucidité sous des tonnes de fric. Elle observe les autres, surtout Casey, et fait comme eux, se rend plus bête qu'elle ne l'est puis chez elle se laisse glisser du haut de cette montagne d'illusions qu'elle a bâtit pour les autres et se bourre d'anti-dépresseur. Elle voit bien qu'ils ne la comprennent pas. Mais essayent-ils vraiment, se posent-ils parfois avec la ferme intention de l'extirper de son mal-être et de lui apprendre le bonheur ? Jamais. Ils se contentent de la réprimander comme on réprimande un animal désobéissant. Velvet est entourée de pantins mécaniques aux figures grimaçantes qui tente de l'entraîner dans leur danse. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] ❝ Et on crève, dans nos appartements trop grands, des moulures à la place du ciel, repus, bourrés de coke et d’antidépresseurs, et le sourire aux lèvres. ❞ ► Si je la connais ? Mais bien sur que je la connais. C'est Velvet Cortès, la soeur de Deva et Casey. Tu sais, les trois héritières dont on voit plus leur culs que leur visages ? Ah non attend, y a qu'à Casey et Deva qu'on voit le cul. L'autre là, on la voit moins, faut croire qu'elle est moins prisée. J'crois que c'est à cause des scandales. Ouais, parce que justement les scandales et elle j'crois que ça fait deux. Je l'ai déjà rencontrée, ouais. En terrasse d'un grand restaurants, ils étaient tous là : père, mères, filles. On a parlé un peu, enfin pas elle, parce qu'elle souriait juste, avec un air d'enfant sage. Elle glissait parfois un ou deux mots mais pas plus, alors que putain, les deux autres, bon dieu comme elles parlaient. Ouais, sinon c'est sur que c'est une belle fille. C'est pas qu'elle soit bonne parce qu'elle a un joli visage. Et puis elle fait pas vulgaire tu vois. Mais c'est vrai qu'elle est bizarre, elle et son silence, elle et ses sourires. Elle doit pas être très drôle dans la vie.
Et tes parents ? Elle décroche son regard du plafond délabré pour venir le poser sur lui. Quoi ? C'est Tom qui complète. Tes parents, tu leur a dit quoi ? Elle esquisse un sourire. Que je dormais pas à la maison ce soir. Probablement pensent-ils que je suis à un club d'échec ou de lecture, mais que j'en ai trop honte pour leur avouer et que je préfère leur faire croire que j'ai des amis. Un bon rire secoue l'assemblée d'âme désabusée, éparpillés un peu partout dans le vieil entrepôt. Au fond c'est pas si différent d'un club de lecture. Le club des défoncés dégueulasses. Velvet étire ses jambes. Glauque. Elle attrape le pétard que lui tend l'un des mecs, elle ne sait plus son nom, probablement ne l'a t-elle jamais su d'ailleurs, mais elle s'en contre fout. Ils sont tous comme elle, désabusés avant l'âge. Elle le remercie, allume, tire, se renversant sur le matelas qui lui sert de lit. Puis, expirant la fumée dans l'air mortel, elle laisse affluer vers son esprit torturés les souvenirs de sa soirées. Elle a rejoins Tom et Jack dans une boîte quelconque, et ils étaient eux mêmes entourés d'une bande de drogués quelconques, dont la plupart les avaient suivis dans l'entrepôt avec des filles rendues connes à force de se vendre bonnes, toute juste bonne à baiser. Elle avait bu un peu, pas au point de se mettre mal car elle n'avait pas le coeur à ça, puis avait aperçue ses soeurs au milieu d'une foule en délire et de photographes, dans un état d'ébriété avancé. Et cette vision l'avait tellement déprimée qu'elle avait attrapé le sachet posé devant elle et avait filé aux chiottes. Personne ne lui dit rien, personne ne l'aborda, personne ne cria son nom, parce que tout le monde était trop bourré et que tout le monde se foutait que Velvet Cortès sorte avec ses soeur en boîte de nuit un putain de samedi soir. Quand son tour était arrivé, elle s'était accroupie face à la cuvette, rabattu le couvercle et formé deux rails avec ce qu'il restait de poudre déjà broyée dans le sachet. Puis elle avait roulé un billet de 500 et s'était explosé le nez avant de ressortir en reniflant sous le regard suspicieux de madame pipi. Ses yeux larmoyants lui firent croire sans doute qu'elle avait pleuré car elle retourna à sa monnaie sans rien dire. En retournant vers le carré VIP, Velvet passa devant Deva et Casey, ses lunettes de soleil clouées sur la gueule, mais de toute façon elles étaient trop bourrées pour la reconnaître. La suite lui échappe tandis que, le regard plongée par les volutes tournoyantes au dessus de sa tête, elle s'enfonce dans les méandres de son esprit. Une main alors lui secoue l'épaule, l'arrachant de sa torpeur. Velvet, on te parle. T'as la coke ? Elle se redresse sur les coudes, contemplant les visages avides de ceux qui l’entourent. Elle hoche la tête sans mot dire, et sort de la poche de sa veste le sachet de grains blancs. Jack, suit de ses yeux luisant le petit sachet en nettoyant la table dressée au pied du matelas. Elle fait tomber sur la table la chose, et on dirait de la neige, et tout le monde trouve ça superbe. Superbement mortel. Méthodiquement, la fille écrase les grains avec sa carde de crédit, puis les dispose en lignes. Elle ne compte plus, qu'importe la quantité, tant qu'il y en a. Et les autres, tous, se rapprochent, attiré par la poudre blanchâtre comme par un aimant. Tom roule des billets de cinq en silence. Pendant cinq minutes, personne ne parle. Penchés au dessus de la table, chacun se défonce le nez, et la coke disparaît. Quand même, ça nous tuera cette saloperie. Velvet renifle. Son nez la pique. Sans doute. Jack la contemple, saisi. C'est pas drôle, y avait un mec avant ici, qui a commencé comme toi, il se faisait juste des spliff, puis il a fini par la coke, le crack, il a fini à l'héro, un putain de drogué, il se shootait partout, c'était devenu sa vie, sans ça il était mort. Et ça l'a tué, un soir, comme ça, overdose. Velvet ne dit rien. Elle se souvient. Elle se souvient du garçon, qui, a fil des mois était devenu une épave. Elle se souvient de sa figure maigre et de sa démarche traînante. Elle se souvient de l'ombre fébrile, recroquevillée dans un coin sale qui d'un coup avait disparu, emporté par ce qui était devenu sa raison de vivre. Elle se souvient de son bras. Et l'image des veines du garçons, devenues presque noires à force de mal se piquer, lui revient en pleine gueule, et elle se jura de ne jamais se piquer. C'est juste lâche, c'est un suicide au ralenti. s'énerve le garçon. La main apaisante de Tom vient trouver son bras. Dans ce cas, nous sommes tous des lâches ! s'exclame-t-il. Les deux garçons se penchent au dessus de la table. Et Velvet les regarde, tout les deux, et elle sourit. Puis elle se penche sur les traits de coke, sa paille improvisée enfoncée dans le nez. Déjà, elle sent qu'elle s'élève. Une putain d'envolée.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] ❝ On cherche l’amour, on croit le trouver. Puis on retombe. De haut. Mieux vaut tomber que ne jamais s’élever ? ❞ ► Et bien, Velvet est indescriptible. Je veux dire qu'il est impossible de la cerner complètement, vous voyez ? C'est assurément une fille intelligente, ça oui, et souriante, agréable, simple, douce et vraie, bref, le genre de fille - ou d'épouse - que l'on voudrais tous. Non, non pas moi, c'est un tous exclusif, je suis fiancée à Deva, vous vous rappelez ? Ça a fait les gros titre il y a quelque temps. Bon. Certes, elle n'est pas très bavarde, peu scandaleuse et démonstrative, mais elle est vraiment fascinante. Parlez lui donc, vous verrez. Et elle a ce sourire, qui ne quitte presque jamais son visage quand elle est en public, mais il y a son regard aussi, si triste. Tenez, elle ne m'a vraiment souris qu'une fois et... non, je ne vous dirais pas quand, non n'insistez pas, ça ne vous intéresserait pas... donc, quand elle sourit, c'est tout son visage et ses yeux qui s'illuminent. Je ne vois rien à ajouter.
Putain Deva, lâche moi ! s'écria Velvet, en repoussant son aînée. Elle tourna les talons, et sortie de la cuisine, poursuivie par les railleries de ses soeurs. Le sentiments d'oppression qui la torturait nuit et jour s'accentua et elle se rua dans le jardin, fulminante. Elle s'arrêta un moment, perdue, seule au milieu de l'étendue d'herbe trop bien entretenue, les yeux dans le vague, sentant la colère submerger son esprit fragile. Elle gagna finalement la cabane miteuse au fond du jardin. Là, elle se laissa glisser le long des murs, et enfoui la tête dans ses mains, recroquevillée, tachant de maîtriser les tremblements de colère qui agitaient ses épaules. Puis, fébrile, alluma une clope. Elle se permettait de fumer seulement ici, car c'était probablement le seul endroit qui n'était pas surveillé par des caméras. Ses parents devaient juger qu'un endroit si sale ne pouvait attirer personne, et ça lui convenait très bien puisqu'elle pouvait ainsi vaquer à ses occupations sans risque d'être découverte. Elle les détestait tous, et Deva plus particulièrement. Deva, l'aînée, la merveilleuse héritière, celle qui avait tout. Elle avait Cade. On l'avait fiancé elle, parce que c'était l'aînée. On l'avait fiancé elle, parce qu'elle était Deva Cortès. La fumée lui brûlait les poumons, meurtrière. Elle laissait la douleur gagner ses membres, roulée en boule dans son coin sombre, portant la cigarette à sa bouche. Elle a envie de pleurer, et elle ne sait même pas pourquoi. Elle a mal et elle se sent bien à la fois. La porte de l'établie s'ouvre en grinçant, elle la regarde d'un air vide, les poussière lui brûle les yeux et elle n'éteint même pas sa clope. Tant pis si on la découvre. Elle aspire une bouffée de fumée. Tu fumes maintenant ? Pas la peine de lever les yeux. Cade. Elle reconnaîtrait sa voix entre mille, à force de l'avoir trop entendue. Non. Le maintenant est de trop. Il rit doucement. J'aurais juré pourtant. Elle écrase son mégot par terre, toujours sans le regarder. Fous moi la paix Cade, va retrouver Deva. siffle-t-elle, la tête renversée vers le plafond. C'est ton père qui m'a dit que je pourrais trouver un marteau ici. Elle ne répond pas. Elle l'aime, elle l'aime de tout son petit coeur, du moins c'est ce qu'elle croit, c'est ce dont son esprit fragile s'échine à la persuader. Mais dans un monde de pantins, y a t-il encore de la place pour les sentiments ? Cade interrompt ses recherche, troublé par le silence. Il la contemple, là, sans rien dire, juste pour le plaisir de la regarder. Elle sent ce regard qui la consume et voudrait le supplier de partir. Mais les mots ne peuvent pas sortir. Elle ne peut pas le regarder, de peur qu'il puisse lire son amour défiler dans ses iris. C'est dans ces moments là qu'elle déteste le plus Deva. Il la regarde, assise dans la poussière, juste simple. Elle est si différente de Deva et Casey. Puis elle n'y tient plus. Elle tourne vers lui son regard et s'accroche à ses yeux comme si elle n'avait plus que ça. Et l'intensité du moment suspend le temps autour d'eux, tout s'immobilise. Il n'y a plus que lui, il n'y a plus qu'elle, il n'y a plus qu'eux. Un désir sourd s'empare de Cade comme un grand frisson le long de son échine et l'instant d'après ils sont l'un sur l'autre, étendu dans la poussière. Elle met fin à toute résistance et se donne complètement à l'homme au dessus d'elle. Son coeur bat si fort contre ses côtes qu'elle craint qu'il n'explose. Son désir trop longtemps inassouvie se mue en jalousie et cette jalousie en colère, et ça décuple ses sens. Ils font l'amour comme des bêtes, à moitié nu sur le sol, et l'espace d'un instant, cette infime instant où deux corps sont en parfaite osmose, elle lui sourit. Jamais elle ne lui avait sourit comme ça. Elle aurait voulu que les minutes s'étire pour devenir des heures, mais bientôt il se retire et remet son pantalon, la laissant tremblante sur le sol. Il sort de la grange sans un mot, ou une caresse. Et elle reste étendue à fixer le plafond sans même tenter de contrôler les sanglots qui lui monte dans la gorge. Cade déjà, doit être rentré, et quand elle les rejoindra à son tour sans doute ne lui adressera-t-il même pas un regard. Ça sera comme si il ne s'était rien passé. Et sans s'en rendre compte, elle s'est mise à pleurer et s'étouffe dans ses propres larmes, éplorée, à demie-nue dans la poussière. Alors elle se relève, se rhabille, laissant sa colère et sa tristesse affluer. Dans son monde vide de sens, il n'y a pas de place pour les sentiments. Pas de place pour l'amour.
Dernière édition par Velvet Cortès le Mer 26 Sep - 16:02, édité 16 fois |
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| | Sujet: Re: si tu cours tout nu autour d'un arbre, à environ 87 km/h, il y a une possibilité que tu t'encule toi même • albert einstein } velvet. Jeu 20 Sep - 16:15 | |
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| | | |  ⊹ messages : 6890
⊹ arrivée : 12/09/2011
⊹ avatar : aaron taylor-j.
⊹ disponibilité : no babydoll.
⊹ crédits : whiskey lullaby pour l'avatar, ma fauve parfaite (clem, redsoul) pour la signature. ♥.
⊹ real life : alexia ; side.effect
⊹ activité : peintre (maudit). à part ça, pratique l'art de ne rien foutre à longueur de journée.
⊹ bonus à long terme : 0
| | Sujet: Re: si tu cours tout nu autour d'un arbre, à environ 87 km/h, il y a une possibilité que tu t'encule toi même • albert einstein } velvet. Jeu 20 Sep - 16:38 | |
| Bienvenue parmi nous  |
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| | Sujet: Re: si tu cours tout nu autour d'un arbre, à environ 87 km/h, il y a une possibilité que tu t'encule toi même • albert einstein } velvet. Jeu 20 Sep - 16:56 | |
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| | Sujet: Re: si tu cours tout nu autour d'un arbre, à environ 87 km/h, il y a une possibilité que tu t'encule toi même • albert einstein } velvet. Jeu 20 Sep - 17:00 | |
| micah ;; olé andrew est gavé chou dans ta signature et oui c'est lily  merci bien oakley ;; mon dieu, oakley, j'adore ce prénom et puis l'avatar j'adore cette phrase  roooor merci beaucoup  andie ;; amber merci deva ;; aiiight  :cooper: merci et de rien, tout le plaisir est pour moi ; il est gavé chouette |
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| | Sujet: Re: si tu cours tout nu autour d'un arbre, à environ 87 km/h, il y a une possibilité que tu t'encule toi même • albert einstein } velvet. Jeu 20 Sep - 17:21 | |
| bienvenue  |
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| | Sujet: Re: si tu cours tout nu autour d'un arbre, à environ 87 km/h, il y a une possibilité que tu t'encule toi même • albert einstein } velvet. Jeu 20 Sep - 18:18 | |
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| | Sujet: Re: si tu cours tout nu autour d'un arbre, à environ 87 km/h, il y a une possibilité que tu t'encule toi même • albert einstein } velvet. Jeu 20 Sep - 18:29 | |
| bienvenue parmi nous |
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| | Sujet: Re: si tu cours tout nu autour d'un arbre, à environ 87 km/h, il y a une possibilité que tu t'encule toi même • albert einstein } velvet. Jeu 20 Sep - 18:46 | |
| raj ;; olé mon dieu j'aime ce prénom et puis julijaaa  elle est trop coule einstein je le trouve trop chou avec sa moustache et ses petits cheveux merci romy ;; merci cooper ;; mais qui êtes-vous, je ne vous connais pas un instant j'ai cru que t'allais pas me reconnaître, cimer  mariiiiiiiiiine merci merci madge ;; j'aime trop madge comme prénom et puis frida merci à toi primrose ;; merciiiiii |
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| | Sujet: Re: si tu cours tout nu autour d'un arbre, à environ 87 km/h, il y a une possibilité que tu t'encule toi même • albert einstein } velvet. Jeu 20 Sep - 18:47 | |
| Bienvenue sur le forum  Bon courage pour la suite de ta fiche |
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| | Sujet: Re: si tu cours tout nu autour d'un arbre, à environ 87 km/h, il y a une possibilité que tu t'encule toi même • albert einstein } velvet. Jeu 20 Sep - 18:53 | |
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| | Sujet: Re: si tu cours tout nu autour d'un arbre, à environ 87 km/h, il y a une possibilité que tu t'encule toi même • albert einstein } velvet. Jeu 20 Sep - 19:12 | |
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| | Sujet: Re: si tu cours tout nu autour d'un arbre, à environ 87 km/h, il y a une possibilité que tu t'encule toi même • albert einstein } velvet. Jeu 20 Sep - 19:18 | |
| dommage, je t'ai affichée |
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| | Sujet: Re: si tu cours tout nu autour d'un arbre, à environ 87 km/h, il y a une possibilité que tu t'encule toi même • albert einstein } velvet. Jeu 20 Sep - 20:05 | |
| Bienvenue sur les Sims la belle. |
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| | Sujet: Re: si tu cours tout nu autour d'un arbre, à environ 87 km/h, il y a une possibilité que tu t'encule toi même • albert einstein } velvet. Jeu 20 Sep - 20:56 | |
| cooper ;; ou pas, qui sait peu-être est-ce un faux nom cannel ;; merci à toi paige ;; marchiiiii |
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| | Sujet: Re: si tu cours tout nu autour d'un arbre, à environ 87 km/h, il y a une possibilité que tu t'encule toi même • albert einstein } velvet. Jeu 20 Sep - 21:31 | |
| LE TITRE, EXCELLENT. Bienvenue parmi nous et très bon choix d'avatar. |
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| | Sujet: Re: si tu cours tout nu autour d'un arbre, à environ 87 km/h, il y a une possibilité que tu t'encule toi même • albert einstein } velvet. Jeu 20 Sep - 22:20 | |
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| | Sujet: Re: si tu cours tout nu autour d'un arbre, à environ 87 km/h, il y a une possibilité que tu t'encule toi même • albert einstein } velvet. Jeu 20 Sep - 22:21 | |
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| | Sujet: Re: si tu cours tout nu autour d'un arbre, à environ 87 km/h, il y a une possibilité que tu t'encule toi même • albert einstein } velvet. Jeu 20 Sep - 22:26 | |
| La très joulie Lily Collins, qui est de plus en plus sublime. Bienvenueeee sur le forum ma belle. |
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| | Sujet: Re: si tu cours tout nu autour d'un arbre, à environ 87 km/h, il y a une possibilité que tu t'encule toi même • albert einstein } velvet. | |
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| | | | | | si tu cours tout nu autour d'un arbre, à environ 87 km/h, il y a une possibilité que tu t'encule toi même • albert einstein } velvet. | |
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