| Sujet: + i can't remember anything (shiloh-nealah) Mer 31 Oct - 15:53 | |
| i can't remember anything feat shiloh-nealah s. allistair J'avais fait plusieurs heures sur la route. La famille qui m'avait recueillie m'avait autorisé à revenir tout seul dans ma ville : Bridgeport. Trois heures de conduite m'épuisèrent, et je m'arrêtais sur la route dans un petit café pour prendre un remontant. Tout était tellement étrange. J'avais appris que j'étais une célébrité, et .. Cela ne me faisait pas grand chose. Je me dirigeais tout droit vers le poste de police, et je n'avais aucune idée de ce que j'allais leur dire. « Bonjour, je suis Clayton Allistair, vous savez, le chanteur » ? Ridicule. Mais que faire d'autre ? Je n'allais pas renier mes propres souvenirs, et arrêter d'essayer de retrouver .. Mes amis ? Ma famille ? Je ne savais même pas ce que j'avais, à ce point là. Je n'avais pas lu l'article sur ma disparition, je m'étais juste reconnu sur la photo. Ma curiosité n'avait pas été attisée. Après tout, dans la situation où j'étais, tout était étrange. Alors que j'étais assis au bar en train de déguster mon café avec une part de cheesecake, la serveuse poussa un petit cri. Je regardais à droite, à gauche, sans comprendre. Mais elle me fixait bien. étais-je aussi connu que ça ? « Un autographe s'il vous plaît » Je me grattais la tête en signant de mon nom une serviette. Elle regretta de ne pas avoir d'appareil photo pour me prendre, et me dit qu'elle était persuadée que j'avais fait un break pour me remettre les idées en place. Bien. Elle était vraiment naïve. Je repartais en voiture et arrivais une heure plus tard dans la grande ville, avec ses immeubles et ses lumières. Nous étions dans le milieu d'après midi, et je demandais mon chemin à un passant pour savoir où se trouvait le poste de police. Heureusement, on ne me reconnut pas.
Le bâtiment était imposant, et j'eus un peu peur d'y entrer. Ma vie, comme je la connaissais depuis six mois, et sans mes souvenirs, quasiment depuis toujours, allait changer. Je pris mon courage à deux mains et rentrais dans l'endroit. Le reste fut un tourbillon de cris de civils, de policiers affolés, et de paperasse à remplir. On me posa tout un tas de questions, mais ne me rappelant plus de l’événement qui avait fait que j'avais perdu la mémoire, je ne pouvais pas leur dire grand chose. Finalement, tout s'arrêta enfin lorsqu'on me prit par le bras et qu'on me décréta que j'allais être « ramené chez moi ». J'avais donc un chez moi. Mais qui allais-je y trouver ? Ils ne me dirent rien, sûrement persuadés que, si j'avais une femme ou un mari, je m'en souviendrais. On me mena vers un immeuble non loin, et on me fit prendre l'ascenseur jusqu'à un étage. Une porte. La porte. Derrière, mon futur. Et lorsqu'un des policiers sonna, je m'essuyais la main contre mon pantalon et tremblais légèrement. Je n'étais pourtant pas un grand froussard, mais la perspective de voir quelqu'un derrière cette porte me fit peur. Après tout, s'ils avaient sonné et n'avaient pas ouvert la porte directement, c'était qu'il y avait quelqu'un à l'intérieur.
La porte s'ouvrit. Et je ne reconnus point la jeune femme qui était plantée devant moi. code par (c) eylika. photo de we heart it. |
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