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i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r)

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MessageSujet: i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) EmptyDim 14 Oct - 17:18

Spoiler:
« i make no apologies for how i chose to repair what you broke. » Elle quitta le plateau de télévision aux alentours de dix-sept heures et se retrouva au beau milieu des rues bondées de Mont-Simpa un samedi après-midi. Les jeunes se retrouvaient au café du coin, les femmes entraient et sortaient des boutiques avec les mains occupées par de grands sacs alors que leurs hommes attendaient impatiemment qu’elles aient terminé cette torture. Reese passait devant tous ces gens, et inconsciemment, elle se demandait si elle aussi, un jour, elle se détendrait un samedi après-midi. Dans ses souvenirs, elle avait toujours été très active, ne supportant pas le train-train quotidien, cherchant de nouvelles activités, un boulot plus prenant. Peut-être qu’elle cherchait toujours à remplir les blancs pour ne pas avoir le temps de penser. Peut-être. Elle rejoignit sa vieille fiat garée non loin de là et dû bien redémarrer cinq fois le contact avant qu’elle ne démarre. Elle nota dans un coin de sa tête qu’il fallait absolument la déposer au garage alors que le feu passait au vert. Elle prit la route de l’hôpital, à une dizaine de minutes du centre-ville et arrêta sa voiture au parking réservé au personnel. Cette dernière faisait peine à voir face aux Mercedes garées juste à côté. Reese avait beau savoir qu’il était temps de changer de véhicule, elle se disait que le jour où sa petite voiture la lâcherait, elle commencerait la marche. Elle salua ses collègues d’un signe de main et se dirigea vers les vestiaires des infirmières. En chemin, elle vérifia les constantes d’un gosse nommé Charlie, opéré la nuit dernière après avoir avalé les clés de voiture de son père pour éviter qu’il ne conduise en état d’ivresse. Elle caressa doucement le haut de sa tête. Les enfants étaient plus intelligents qu’il n’y paraissait. Etrangement, Reese était considéré comme l’infirmière la plus chouette de l’hôpital. Dès qu’elle pénétrait ici, elle devenait quelqu’un d’autre. Elle troquait son visage figé contre un sourire éblouissant. Elle savait parler aux patients, les réconforter, leur parler. Tout ce pourquoi elle n’était pas douée dans ses propres relations. C’était étonnant comme ce travail la rendait plus heureuse, juste la nuit, c’était déjà bien.
Elle enfila blouse et baskets après avoir rangé sa jupe et son chemisier blanc immaculé qu’elle portait à son boulot de jour. Elle rassembla ses cheveux bruns en une queue de cheval avant de retourner au bureau des infirmières, prenant place sur une chaise de bureau, un paquet de chips à la main. Les soirées au Mémorial de la Rate Sacrée étaient calmes la plupart du temps. Quelques appendices à retirer, des bras cassés ou des crises d’asthmes à soigner. Elle remplirait sûrement des dossiers toute la nuit. Elle regarda ses collègues quitter le boulot une à une, elles étaient seulement trois à faire le service de nuit. Passé minuit, Reese termina ses surveillances et vint se rasseoir au bureau. Au même moment, un résident qu’elle appréciait vint la chercher. « Reese, il y a un type en bas qui aurait besoin de quelques points de sutures, tu t’en charges ? » Heureusement de pouvoir enfin pratiquer un semblant de médecine, elle hocha la tête et descendit aux urgences alors qu’elle survolait le dossier du nouvel arrivant. Une autre infirmière lui indiqua le rideau n°3 au fond de la pièce et la brune l’ouvrit d’un geste vif. « Bonsoir, je suis le Dr. Lawford. Comment vous appelez-vous Monsieur ? » Elle leva les yeux de son dossier pour regarder son patient. Eh merde. Cooper se tenait face à elle, allongé dans un lit, faisant pression sur la blessure à sa main droite. Cette nuit s'annonçait plus longue que les précédentes.
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MessageSujet: Re: i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) EmptyLun 15 Oct - 10:42

Je regarde la pendule accrochée au mur de la cuisine. Le temps est important quand on cuisine. Toujours tout mesurer si on veut réussir. J’ai appris à cuisiner quand j’étais encore gamin. Ma mère. Désespérée de la nullité de ma sœur dans une cuisine, elle avait été heureuse que je sois doué. Et elle m’avait appris à faire des tonnes de plats délicieux. C’était à peu près tout ce qu’on partageait. Je n’étais pas proche de mes parents mais avec ma mère, on se comprenait dans la cuisine. C’était notre pièce. Et mon père et ma sœur étaient nos cobayes, ce qui ne les dérangeait pas du tout. Puis, même après que ma mère soit partie avec mon père explorer le monde, j’ai continué. J’ai appris des recettes sur internet, toujours heureux de faire plaisir aux gens. La cuisine, c’est là où je me détends. Je ne pense à rien d’autre qu’à mes aliments qui cuisent, je suis bien. Bon par contre, il ne faut pas venir m’embêter pendant ses moments-là en général mais sinon, tout va bien. Ce soir, je cuisine sans raison précise. Andie est de service au Hogan. Elle doit venir après donc peut-être aura-t-elle faim. Mais je cuisine pour cuisiner en fait. Pour éviter de penser à cette audition que j’ai passée et qui pourrait aboutir sur un tournage. Mais je ne veux pas me faire de faux espoirs alors je n’y pense pas trop. Tout comme j’évite de penser à cette distance qui semble s’installer entre Andie et moi depuis notre dispute à l’hôtel. Mais les choses semblent plus calmes en ce moment alors j’espère que ça va revenir à la normale. Après tout, il n’y a pas de raison pour que ça ne soit pas le cas. Je coupe des légumes lorsque mon téléphone vibre. De ma main libre, je l’attrape et regarde l’écran. Un sms d’Andie. Elle doit être en pause donc elle m’écrit. J’ouvre le message et sourit en le lisant. Mon autre main continue de couper, machinalement alors que je lis. Je ne crois pas que ça serve à quelque chose de faire à manger pour Andie. On aura juste le dessert. Mes doigts bougent pour répondre au message jusqu’à ce qu’une douleur m’arrête. Je tourne la tête vers ma main et aperçois le sang. Je m’écarte rapidement du plan de travail mais ça ne change rien. Ma main est bel et bien coupée. Une belle coupure en plein milieu de la paume de ma main. Je regarde les dégâts avant de décider qu’il faut mieux aller à l’hôpital. Autant ne pas prendre de risque inutile. Je fourre ma main dans une serviette alors que j’appelle un taxi. Pas besoin d’une ambulance non plus. Cinq minutes plus tard, je suis en route vers l’hôpital de Bridgeport, en train d’envoyer un message à Andie lui expliquant la situation. Mais je ne l’inquiète pas non plus pour autant. Je serais sûrement rentré avant la fin de son service de toute façon.
Aux urgences, on me prend la serviette et me fait assoir sur un lit en attendant qu’un docteur arrive. Ça fait mal cette saloperie quand même. Mais je serre les dents, attendant patiemment qu’on vienne me soigner. Le sang coule moins, ça doit être bon signe. Mais la douleur reste présente. De quoi vous dégoûter d’envoyer des sms en cuisinant. Bad idea. Et quand le rideau derrière lequel je suis s’ouvre sur un visage que je ne connais que trop bien, je le regrette encore plus. Poser le couteau puis répondre aux sms. Je le saurais pour la prochaine fois. « Bonsoir, je suis le Dr. Lawford. Comment vous appelez-vous Monsieur ? » Et elle relève la tête et me reconnait. Qu’est-ce qu’elle fait là ? Depuis quand est-elle docteur ? Elle n’était pas journaliste aux dernières nouvelles ? Parce que je ne vois pas ce qu’un docteur pourrait faire d’une interview de moi. Elle fait peut-être les deux, ce qui m’étonne quand même. « Docteur ? Et dire que tu refusais de porter l’uniforme juste pour le fantasme quand on était ensemble. » Plaisanterie à part, je ferais peut-être mieux d’éviter si je veux qu’elle me soigne. Enfin si elle me laisse, c’est non-assistance à personne en danger non ? Je pourrais la faire virer je suis sûr. Si elle travaille bien là. « Tu me montres si t’es douée en suture Dr. Lawford ? » Parce que là, je doute quand même de tes capacités de médecin. Surtout que je le saurais si elle avait vraiment fait des études de médecine non ? Ce n’est pas le genre de chose possible à cacher ça. Mais bon, je vais essayer d’être gentil avec elle jusqu’à être soigné. Essayer.
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MessageSujet: Re: i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) EmptyLun 15 Oct - 14:55

C’était réglé. L’univers avait définitivement un problème avec elle. D’abord son patron qui lui demandait une interview de Cooper, puis Andie qu’elle rencontre dans un bar par hasard et qui est, il fallait bien le reconnaître, une fille assez géniale. Et maintenant Cooper aux urgences, la regardant avec des yeux ronds. Il était partout, partout, partout. Après leur dernière conversation, elle était passée par la case alcool et avait terminé la soirée dans les escaliers de son immeuble, incapable de monter les deux étages dans l’état où elle était. Les ravages de l’alcool, particulièrement visibles sur les Lawford. Cooper n’avait été qu’un prétexte pour se saouler comme jamais. C’était toujours avec ses exs, mais lui, c’était un ex assez spécial ; il la détestait tellement, c’était impressionnant. Mais réciproque. Après les vacheries qu’ils s’étaient balancés, elle avait rappelé son boss et lui avait clairement dit que c’était peine perdue, sans entrer dans les détails. Cooper Tate-Applewood, le fameux acteur qui n’adressait pas un mot aux journalistes. C’était peut-être la seule chose qui lui permettait de ne pas tomber dans l’anonymat. Il se laissait désirer peut-être. Mais elle avait besoin de cette promotion. Elle avait décidé de se donner du temps, elle pensait retourner le voir dans quelques semaines, le temps de s’en remettre. Elle doutait qu’il ait fini la soirée de la même façon mais elle gardait un souvenir assez négatif de leurs retrouvailles même si elle ne se souvenait pas de tout. Et maintenant, il était sur son lieu de travail. L’univers craignait.
Elle ne cacha pas sa lassitude et soupira bruyamment. « Sérieusement ? » Elle s’adressait plus à un Dieu invisible ou on ne sait quoi plutôt qu’à Cooper. Sa manière de le saluer peut-être. « Docteur ? Et dire que tu refusais de porter l’uniforme juste pour le fantasme quand on était ensemble. » Blague à part, il en revenait toujours à ce qu’elle avait fait ou non pendant leur relation. Au moins, il n’avait pas tout oublié. Ils avaient quand même fait des trucs dingues sous la couette. Elle s’approcha du lit et regarda rapidement sa main, sans prendre la peine d’être douce. « Si je me souviens bien, tu as toujours préféré mon costume de catwoman. » Elle laissa la main de Cooper retomber sur le lit, il ne fallait pas trop lui en demander ; dix secondes à le toucher, c’était déjà beaucoup. Elle lui tourna le dos pour enfiler une paire de gants et chercha le kit de suture dans le chariot près de la porte. Elle n’aimait pas savoir qu’il savait qu’elle travaillait ici ; il connaissait son vrai job, journaliste, elle avait toujours voulu faire ça et elle y était parvenu. Mais infirmière, ça, elle lui avait caché. Pourquoi aurait-il eut besoin de le savoir d’ailleurs, elle avait commencé à travailler ici après leur rupture. Il en fallait vraiment peu pour être infirmière, un an tout au plus et Reese était la meilleure, un jeu d’enfant. Elle préférait qu’il pense qu’elle était médecin, c’était moins dégradant. « Tu me montres si t’es douée en suture Dr. Lawford ? » Il voulait toujours la confronter à ses vieux démons : elle voulait toujours être parfaite dans tout, et il le savait. Un sourire en coin naquit sur les lèvres de la brune et elle prit un tabouret sous le lit pour se déplacer aux côtés de Cooper. Elle désinfecta rapidement la plaie et pu avoir une meilleure vision des choses. Une moue moqueuse se dessina sur son visage angélique et elle leva les yeux vers Cooper. « Qu’est-ce que t’as bien pu faire à cette pauvre fille pour qu’elle décide de te tuer ? » Elle levait un sourcil malicieux alors qu’elle préparait l’aiguille et le fil. Pas d’anesthésie pour Tate-Applewood.

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MessageSujet: Re: i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) EmptyVen 19 Oct - 11:16

Me retrouver face à face à Reese ce soir ne faisait pas du tout partie de mes plans. Ni ce soir ni jamais en fait. J’ai réussi à ne pas la croiser depuis juillet et elle a quand même réussi à mettre son nez dans ma relation avec Andie. Elle est vraiment douée. Enfin à vrai dire, je ne suis toujours pas sûr que Reese ait quelque chose à voir dans cette histoire. Je doute que Reese ait été dire à Andie qu’elles se ressemblaient. Mais sur le principe, c’est la faute de Reese. En venant à l’hôpital, je m’attendais à tomber sur un médecin inconnu qui me soignerait en silence et je serais rentré juste après. Voir Reese ici, c’est une surprise. Surtout que je ne savais pas qu’elle travaillait ici. Non pas qu’elle aurait dû me le dire, elle ne me doit rien. Juste que je ne comprends pas. Elle a peut-être été virée de son ancien boulot de journaliste parce qu’elle n’a pas réussi à obtenir mon interview et elle est devenue docteur. Enfin plutôt infirmière à mon avis vu qu’elle n’a pas eu le temps de faire une dizaine d’années d’études. « Si je me souviens bien, tu as toujours préféré mon costume de catwoman. » C’est fou de constater à quel point il est facile pour nous d’évoquer notre passé sans aucune nostalgie. Plus comme des armes l’un contre l’autre. C’est comme ça entre nous maintenant. A qui blessera le plus l’autre. Mais elle a une longueur d’avance sur moi ce soir parce que je suis blessé. Et que j’ai mal. Et que c’est elle qui va me soigner si j’ai bien compris. « C’est parce que tu refusais d’en essayer d’autres. Mais tu avais raison en fait, la tenue d’infirmière ne te va pas aussi bien que je l’aurais pensé. » A vrai dire, j’aurais sûrement beaucoup apprécié le spectacle à l’époque. Mais le but n’est pas de lui faire des compliments. Surtout que je ne complimente pas d’autre femme qu’Andie. Non pas parce que ça risquerait de causer des problèmes entre nous – même si c’est le cas – mais parce que je n’en ai pas envie. Elle s’assied à côté de moi et regarde ma blessure. Je devrais avoir peur ? On ne sait jamais que ça fasse ressortir le côté sadique de Reese. Enfin ce n’était pas vraiment son genre à l’époque. Mais les gens changent, non ? Alors autant être prudent. « Qu’est-ce que t’as bien pu faire à cette pauvre fille pour qu’elle décide de te tuer ? » S’il y a une fille qui voudrait ma mort, c’est elle. Je n’en vois pas d’autre personnellement. Ou bien Andie à la limite quand on s’engueule mais elle n’a pas de tendances meurtrières. Elle m’asperge de vin à la limite mais c’est tout. « Oh mais tu sais, ma copine n’a aucune raison de me tuer… » C’est elle qui parle de fille, je ne fais que saisir l’occasion. On a dépassé le stade du ‘qui gagnera la rupture’ – c’était moi bien sûr puisque j’étais avec d’autres femmes avant même que nous rompions – maintenant c’est plus pour se vanter. « Et si elle le voulait, elle ne viserait pas la main. Elle est plus douée que ça quand même. » Bon, peut-être qu’en me défendant, j’aurais pu tendre la main et paf, blessure. Mais ce n’est pas le cas alors on ne va pas débattre sur le sujet. « En fait, je cuisinais pour un dîner en amoureux et mes doigts ont dérapé je suppose. Tu vas me soigner ou je dois trouver un autre hôpital ? » Ouais, parce que j’ai mal alors ça m’arrangerait qu’elle fasse ce pour quoi elle est là. Sinon ça ne reste à rien que je reste.
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MessageSujet: Re: i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) EmptyDim 21 Oct - 12:22

Au secours. Son cerveau tournait vitesse grand V sans qu’elle ne puisse trouver d’échappatoire. Se retrouver ici avec Cooper, c’était une torture. Elle imaginait toutes les possibilités qui s’offrait à elle : le coussin, qui pourrait l’étouffer sans qu’on ne puisse l’entendre, le scalpel sur l’étagère qui pourrait le faire passer pour un suicidaire, les draps qui, une fois bien serrés, pourrait être une parfaite corde pour maquiller un meurtre. Elle ne pouvait simplement plus le voir en peinture. Autrefois béate devant son regard sombre, Reese avait finit par détester les yeux emplis de dégoût que lui adressait son ex. Si ils avaient à noter l’état de leur relation sur une échelle de un à dix, on frôlerait le négatif. Reese avait des exs, beaucoup d’exs, elle ne se rappelait pas de leurs noms pour la plupart, mais aucun ne dépassait Cooper en terme de haine. Et pourtant, ils avaient de quoi. Mais Cooper avait simplement été victime de ses propres erreurs. Si il n’était pas allé à cette émission débile, ils auraient sûrement rompus, oui, mais pas de la même manière. Si il n’avait pas couché avec une autre, Reese aurait pu comprendre autrement qu’il se soit lassé de leur relation. Si. Mais au contraire, il n’était que le mec qui avait sauté une dizaine de filles pour devenir célébre. On appelait pas ça une pute ? « C’est parce que tu refusais d’en essayer d’autres. Mais tu avais raison en fait, la tenue d’infirmière ne te va pas aussi bien que je l’aurais pensé. » Encore une pique. Reparler du passé ne semblait affecter aucun des deux exs amants. Reese leva les yeux, sachant pertinemment que sa blouse d’infirmière plaisait à un grand nombre de collègues, sans vouloir les nommés. Il essayait de l’atteindre, seulement il n’avait toujours pas compris qu’ici, c’était lui qui avait le mauvais rôle. « C’est pas ce que me dit ta troisième jambe. » Amusée de voir qu’il jetait directement un coup d’œil là où elle posait les yeux, elle ria doucement. Il croyait toujours tout ce qu’on lui disait apparemment, elle pensait qu’il avait perdu tout de son innocence. Elle se concentra à nouveau sur la plaie puis tourna le dos à Cooper alors qu’elle préparait le matériel. Elle plaça rapidement une vanne sur une prétendue petite amie qui aurait pu vouloir le tuer. Elle faisait son boulot d’infirmière, elle avait besoin de savoir comment c’était arrivé. « Oh mais tu sais, ma copine n’a aucune raison de me tuer… » Ne cillant pas, elle continua ce qu’elle avait à faire sans broncher. Que Cooper est une copine, ça l’étonnait un peu, vu l’homme qu’il était devenu. Elle ne connaissait personne qui pourrait se plaire avec. Il était n’était qu’égo, chose qu’une fille n’aimait pas forcément. Elle n’était pas jalouse, au contraire, plutôt que de relever la chose, elle tentait d’imaginer la femme en question. C’était dingue quand même. Il ne lui disait peut-être pas la vérité après tout. « Et si elle le voulait, elle ne viserait pas la main. Elle est plus douée que ça quand même. » « Je sais pas, à notre dernière dispute, même en visant ta tête la télécommande n’a pas réussi à te tuer. » Elle s’était retournée et le regardait maintenant comme si elle se demandait vraiment comment il n’était pas mort ce soir-là. Il s’en était tiré avec une bosse sur le front, rien de plus. Immortel ce Cooper. « En fait, je cuisinais pour un dîner en amoureux et mes doigts ont dérapé je suppose. Tu vas me soigner ou je dois trouver un autre hôpital ? » Il tentait de la rendre jalouse, mais il oubli sûrement qu’il lui en avait fait des dizaines de diners en amoureux, et que cette pauvre fille ne pouvait pas en avoir eut autant vu les années qu’ils avaient passé ensemble. Ce n’est pas comme ça qu’il pourrait la blesser. Elle souriait toujours, amusée de voir comment il essayait de défendre sa misérable vie, avec ses misérables relations depuis que la leur s’était achevée. Elle commença à recoudre, ne souhaitant pas le voir faire toute une histoire à son supérieur. Elle tenait à ce boulot. « Voyons voir si tu es si résistant que ça, Coop. » Elle savait que ça lui ferait un mal de chien. Elle lancera l'anesthésie au moment où il tombera dans les pommes.
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MessageSujet: Re: i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) EmptyLun 22 Oct - 10:42

C’est assez drôle de voir comment les choses ont tournées en une dizaine d’années. A l’époque, on était heureux ensemble, on n’aurait jamais imaginé se faire du mal intentionnellement. Maintenant, c’est à qui dégainera le plus vite et saura viser juste. Plein cœur. On met autant de passion dans cette guerre que dans notre relation terminée. La seule chose qu’on ait gardée sûrement. On ne fait pas les choses à moitié, que ce soit dans un lit il y a dix ans où dans les coups bas aujourd’hui. Et ce n’est pas parce que je suis blessé et couché sur un lit d’hôpital que les choses vont changer entre nous. Qu’est-ce qui pourrait nous faire changer de toute façon ? On se plait à se détester. Enfin moi en tout cas. Au moins, j’extériorise ce que je ressens. « C’est pas ce que me dit ta troisième jambe. » C’est automatique, mon regard descend vers mon pantalon. Mais ce qui m’amuse, c’est de voir en relevant les yeux qu’elle regarde au même endroit. Quelle perverse, j’vous jure. C’est peut-être moi qui aie abordé le sujet des fantasmes mais c’est elle qui parle de mon corps. « Ne prends pas tes rêves pour tes réalités chérie, il m’en faut plus que ça. » Peut-être que la tenue d’infirmière lui va bien mais ce n’est pas assez aguicheur pour avoir un effet sur moi. Et le fait qu’elle pense provoquer quelque chose chez moi prouve que mon avis compte encore pour elle. Et ça m’amuse de le remarquer. « Je sais pas, à notre dernière dispute, même en visant ta tête la télécommande n’a pas réussi à te tuer. » Cette histoire m’était totalement sortie de la tête. Enfin si elle espérait vraiment me tuer avec une télécommande, elle avait de l’espoir. Mais l’espoir, ça la connait après tout. « C’est parce que tu n’y avais pas mis assez de volonté. Tu ne voulais pas me tuer parce que tu croyais encore que je t’aimais. Aujourd’hui, peut-être que ça marcherait. » Ça devait être juste avant mon départ pour l’émission de télé-réalité. Parce qu’après ça, elle n’a pas eu l’occasion de me lancer la télécommande dessus. « Mais à ta place, j’éviterais. L’excuse du crime passionnel, j’pense qu’il y a prescription quand on n’est plus ensemble depuis une éternité. » A vrai dire, je n’en sais rien. Peut-être que ça s’applique aux exs, peut-être pas. Mais je ne vais pas prendre le risque d’essayer. Surtout qu’elle fait peur parfois la Lawford. Par exemple, quand elle se met à me recoudre sans me donner d’antidouleurs ou d’anesthésie. Ça fait vraiment mal. Elle a l’air d’aimer ça en plus. Je ne la connaissais pas maso. Peut-être l’est-elle devenue après notre rupture pour se venger de l’humiliation subie. Je plains les hommes qui sont passés après moi. « Un vrai docteur, ça donne des médicaments ! Il n’y a pas une loi qui dit que tu ne dois pas laisser tes sentiments influencer ton travail ? » Mais ça ne semble pas l’arrêter alors quitte à avoir mal, autant le faire en la blessant aussi. « La jalousie ne te va pas Reese. Mais je comprends que tu le sois, surtout qu’Andie est plus belle que toi. » Cooper le connard, le retour. Enfin il ne part jamais bien loin quand il voit Reese. Elle me fait me surpasser, elle peut être fière.
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MessageSujet: Re: i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) EmptyLun 22 Oct - 15:33

Une imbécile. Reese avait été une parfaite imbécile. D’abord en pensant que Cooper pourrait faire un effort ce soir-là pour ne pas se rendre plus ridicule qu’il ne l’était déjà à ses yeux. Il s’exténuait pour rien. Il n’arriverait pas à la blesser plus qu’il ne l’ait déjà fait quelques années plus tôt. Il ne comprenait pas que ces phrases balancées dans le vide ne la touchaient plus, et dans un certain angle, c’était à cause de lui. Allez faire comprendre ça à un mec comme lui. Elle aurait pu se maudire de l’avoir un jour aimé, mais ce n’était pas le cas. Elle n’arrivait pas à regretter cette partie de sa vie, simplement parce que sous beaucoup d’aspects, elles avaient été les plus belles de sa vie. Ils n’avaient pas toujours été comme ça, ils avaient changé, et aujourd’hui elle se retrouvait au même niveau que Cooper à tenter de l’humilier. Et ça ne semblait pas le déranger plus que ça de lui renvoyer l’ascenseur. « Ne prends pas tes rêves pour tes réalités chérie, il m’en faut plus que ça. » L’éternel baratin du mec trop sûr de lui. Il jouait un jeu, c’était clair, mais ce qu’il ne savait pas, c’était qu’elle avait fait les règles. Elle le connaissait par cœur, si ce n’est plus qu’il ne se connaissait lui-même. On disait qu’on se perdait dans l’être aimé, Reese, elle, avait su se relever et tourner la situation à ses avantages. Et une rechute était absolument inenvisageable. « C’est parce que tu n’y avais pas mis assez de volonté. Tu ne voulais pas me tuer parce que tu croyais encore que je t’aimais. Aujourd’hui, peut-être que ça marcherait. » Occupée à lui recoudre parfaitement la main, elle haussa simplement les épaules. Elle réfléchissait vraiment à cette hypothèse. C’était pas bête, c’était possible. Elle s’en fichait un peu, c’était de l’histoire ancienne, une autre de ses crises. Et il y avait de quoi devenir folle à aimer Cooper. « Mais à ta place, j’éviterais. L’excuse du crime passionnel, j’pense qu’il y a prescription quand on n’est plus ensemble depuis une éternité. » « Si tu crois que je me risquerais à faire de la taule pour toi.. Reviens sur Terre. » Elle avait dit cela avec nonchalance. La conversation était presque devenue courtoise, comme deux vieux amis échangeant poliment. Le temps était révolu où elle ne pouvait pas se tenir proche de Cooper à moins d’un mètre. Ca marchait dix fois mieux quand il n’avait pas son regard fourbe posé sur ses mains occupées à lui refaire une main parfaite. Elle le sent s’agiter, comme la plupart des patients qui viennent ici après s’être ouvert la peau. Il avait mal, et sans qu’elle puisse se retenir, ça la faisait sourire. « Un vrai docteur, ça donne des médicaments ! Il n’y a pas une loi qui dit que tu ne dois pas laisser tes sentiments influencer ton travail ? » « De quels sentiments tu parles ? » Elle avait relevé la tête pour le regarder sérieusement. Il osait lui parler de sentiments, sauf qu’il n’y en avait aucun au fond du cœur de Reese. Rien, que dalle, même pas de la haine. Alors qu’il ne vienne pas la ramener. Il avait du voir cette lueur glaciale traverser le regard de la jeune femme, car il reprit d’un ton désinvolte. « La jalousie ne te va pas Reese. Mais je comprends que tu le sois, surtout qu’Andie est plus belle que toi. » Un frisson lui parcourut l’échine. Andie. Elle n’avait pas rêvé alors, le copain d’Andie s’appelait bien Cooper. Même ce soir-là, elle avait trouvé la coïncidence un peu trop évidente pour être vraie. Elle s’était plainte de Cooper à celle qui sortait avec. S’arrêtant un instant dans son travail, elle fut d’abord sous le choc avant de se mettre à rire ; c’était incontrôlable, elle était pliée en deux. Tentant de calmer sa crise de folie, elle regarda Cooper tout en soufflant. « T’es obligé de la comparer à moi pour t’en faire une idée Coop’ ? Excuse-moi mais t’es ridicule, tu n'as toujours rien compris. Je la plains. » Et son fou rire reprit de plus belle.
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MessageSujet: Re: i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) EmptyLun 29 Oct - 10:24

En voyant Reese ouvrir le rideau, j’aurais dû partir, demander un autre médecin. Ç’aurait été le plus raisonnable. Surtout avec tout ce qui se passe entre Andie et moi en ce moment. Mais c’est comme si j’avais besoin de prouver quelque chose. De me prouver quelque chose. Je me venge de ce bordel que met Reese dans mon couple. Ça ne changera strictement rien, je le sais. Mais de toute façon, c’est trop tard maintenant, elle est en train de me recoudre. Elle doit adorer le fait qu’on se retrouve dans une telle situation. Elle me fait mal et elle s’en fout complètement. Pas très professionnel, je pourrais sûrement la balancer au directeur ou je ne sais qui. Mais elle doit avoir besoin de ce job. Pas assez d’argent ? Trop de temps libre ? Je n’en sais rien à vrai dire mais les deux situations sont assez embarrassantes pour elle. Ce qui explique sûrement pourquoi elle est si désagréable. Ou bien c’est parce que je le suis aussi. La question mérite réflexion. « Si tu crois que je me risquerais à faire de la taule pour toi.. Reviens sur Terre. » Ooh mais je n’en doute pas. Surtout qu’elle n’aurait sûrement pas assez de courage pour tuer quelqu’un. Peu de gens ont ce courage. Ou cette folie. Et ni elle ni moi n’en sommes à ce point-là alors je suppose que nous sommes sains et sauf. « Tu risquerais de rater ton coup en plus et aller en prison pour rien, ce serait le comble de la stupidité. » Et si elle y réfléchit bien, qu’elle soit en prison ou que je sois mort, elle sera débarrassée de moi dans les deux cas alors bon. Ou sinon, on peut aussi continuer de s’éviter comme on le fait si bien depuis quelques années. Deux discussions en quatre ou cinq ans, on a vu pire. On n’a plus aucun intérêt à se voir. Alors à part le hasard ou bien Reese qui veut quelque chose, on ne se voit pas. Et je compte bien revenir à cette routine dès mon départ de l’hôpital. Si elle veut bien me soigner plus vite. « De quels sentiments tu parles ? » Ça ne sert à rien de lui expliquer, elle dirait que je mens. Alors qu’on sait très bien qu’elle adore me voir souffrir sous ses mains. Une part de vengeance pour l’humiliation ressentie sûrement. Mais elle serait capable de me dire que c’est comme ça qu’on soigne les gens, même quand on ne les déteste pas. Alors qu’avec tous les antidouleurs qui existent aujourd’hui, elle n’a aucune raison de me recoudre sans médicaments. « T’es obligé de la comparer à moi pour t’en faire une idée Coop’ ? Excuse-moi mais t’es ridicule, tu n'as toujours rien compris. Je la plains. » Dit-elle entre deux rires. Je recule ma main pour éviter que son fou rire ne m’handicape à vie. Elle ne se rend même pas compte que c’est elle qui est ridicule. Si elle croit vraiment que je pense à elle quand je suis avec Andie, elle est stupide. C’est plutôt le contraire. Je pense à Andie quand je suis avec Reese. Mais elle n’entend que ce qu’elle veut bien entendre. « Pourquoi la plaindrais-tu ? Parce qu’elle passe après toi ? Il n’y a rien à comparer, elle a droit à la version de moi qu’elle mérite. D’ailleurs, tu l’as rencontrée, tu dois savoir qu’elle est heureuse non ? Enfin avant que tu lui racontes n’importe quoi, bien sûr. » Et allons-y, on attaque. Après tout, ça fait déjà un moment que je veux savoir ce que Reese a pu mettre dans la tête d’Andie pour que ça cause une dispute entre nous. Mais je ne vais pas non plus lui offrir le plaisir de lui dire que nous nous sommes disputés. Une fois qu’elle cesse de rigoler, je repose ma main sur le lit, impatient qu’elle finisse pour que je puisse rentrer. « Tu veux bien faire ton boulot s’il te plaît ? J’ai autre chose de prévu ce soir. »
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MessageSujet: Re: i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) EmptyDim 4 Nov - 22:58

« Tu risquerais de rater ton coup en plus et aller en prison pour rien, ce serait le comble de la stupidité. » Il se croyait intelligent avec ses phrases à la con. Elle avait beau prendre sur elle, l’idée de le laisser en plan ici la main ouverte lui avait traversé de nombreuses fois l’esprit. Pourquoi ferait-elle un effort ? Elle en avait déjà fait, des tas. Beaucoup par amour, mais aujourd’hui, ça n’avait plus rien à voir avec ça. Elle faisait son job, son pénible job, que Cooper rendait détestable. « C’est vrai que la stupidité, tu connais. » Echange de sarcasmes, comme toujours. Ils ne s’étaient revus que deux fois et cela semblait être deux fois de trop. Elle aurait pu ne jamais le revoir, il serait resté le raté qu’il était devenu et elle s’en serait très bien portée. Mais il avait fallu qu’il intéresse ses patrons… Bad news. Aujourd’hui, l’éventualité de l’interviewer lui donnait la chair de poule. S’abaisser à le glorifier, jamais elle n’en serait capable. Ce serait de la torture pure et dure, autant s’avouer vaincue devant lui. Elle était prête à parier qu’il avait déjà oublié cette histoire.
Après son fou rire passager, Reese se redressa pour reprendre son souffle. A voir la tête de Cooper, il la pensait folle. Cette idée la laissait de marbre ; qu’il la pense folle, garce, froide, rancunière, idiote, moche, elle n’en avait strictement rien à foutre. Il ne pouvait pas nier qu’il y avait eut un ‘nous’, son ‘nous’ qu’il avait prononcé et qu’il ne pouvait pas effacé. Alors il avait aimé une folle, une garce, une femme froide, rancunière, idiote et moche. Et elle ne pensait pas que c’était son genre de femme. « Pourquoi la plaindrais-tu ? Parce qu’elle passe après toi ? Il n’y a rien à comparer, elle a droit à la version de moi qu’elle mérite. » Ses oreilles sifflèrent à cette phrase. Qu’elle mérite ? Parce que Reese méritait l’enfoiré qu’il avait été ? Aux yeux de Cooper, sûrement. Il était incapable de se rendre compte par lui-même de son erreur, car la première qu’il ait faite fut de la tromper. Et l’erreur qu’elle avait faite avait été de l’accepter. « C’est tout ? C’est ça qui berce ta conscience ? Tu ne m’as pas trompé parce qu’on avait un problème, tu m’as trompé parce que tu es ton propre problème. Et quoi que tu fasses, tu foireras ton histoire avec Andie d’une manière ou d’une autre. » Elle savait que ses mots n’avaient aucun impact sur lui. Autant combler le silence, et si possible en l’énervant. La réplique ne tarderait pas. « D’ailleurs, tu l’as rencontrée, tu dois savoir qu’elle est heureuse non ? Enfin avant que tu lui racontes n’importe quoi, bien sûr. » Elle s’étonna de la fin de sa phrase. Elle n’avait rien raconté à Andie, et pour cause, elle n’a su qui elle était qu’après des heures de marrades. Il en savait si peu. Il croyait toujours avoir de l’avance sur elle mais il ignorait tout de son sujet. « Je l’ai vu. Blonde. » Elle souriait. C’était tout ce qu’elle était capable de dire d’Andie. Les femmes ne s’étendaient jamais sur les nouvelles copines de leurs exs. Reese aurait pu s’étendre en méchancetés sur elle mais à quoi bon. Elle préféra tourner ça à la dérision en faisant appelle à leurs deux couleurs de cheveux totalement différente. Peut-être qu’il ne choisissait plus de brune maintenant. « Tu as toujours préféré les brunes. » Elle se souvenait des anciennes copines de Cooper avant elle. Les filles font attention à ça. Et Reese connaissait les goûts de Cooper. « Tu veux bien faire ton boulot s’il te plaît ? J’ai autre chose de prévu ce soir. » Son ton autoritaire ne marchait pas avec elle. Elle n’était pas son esclave, et pour l’instant, c’était lui qui était en position de faiblesse. Mais elle avait aussi envie qu’il s’en aille, et pour ça, à par le recoudre, elle n’avait aucune autre issue. « Ne t'inquiète pas, moins je te vois, mieux je me porte. »

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MessageSujet: Re: i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) EmptyLun 5 Nov - 19:00

« C’est tout ? C’est ça qui berce ta conscience ? Tu ne m’as pas trompé parce qu’on avait un problème, tu m’as trompé parce que tu es ton propre problème. Et quoi que tu fasses, tu foireras ton histoire avec Andie d’une manière ou d’une autre. » Elle ne se rend même pas compte de la stupidité de ses paroles. Elle parle comme si elle était dans ma tête, comme si elle n’avait que ça à faire d’analyser mes actions. La vérité, c’est qu’elle a tout faux et elle le sait au fond. Ce n’est pas à cause d’un problème que j’ai inventé que j’ai trompé Reese. C’est parce que je voulais que notre histoire prenne fin. J’avoue volontiers que j’aurais dû être un meilleur homme et avoir le courage de rompre avant de la tromper mais je suppose que je n’étais pas sûr de moi à l’époque. Mais Reese et moi étions de l’histoire ancienne avant que je passe à la télé. Elle ne s’en était juste pas rendu compte. « Et c’est moi qui entretient des illusions hein ? Si ça t’aide à te lever le matin, continue de penser que le problème, c’était moi. Mais tu sais bien que si j’avais été encore amoureux de toi, je ne t’aurais pas trompée. Et encore moins à la télévision. Je ne dis pas que c’est ta faute, ni de la mienne. C’était fini tout simplement. Tu m’aurais aussi trompé si tu en avais eu l’occasion Reese. Et tu le sais. » Je ne suis même pas méchant pour une fois, je dis simplement la vérité. Et si elle n’y croit pas, tant pis pour elle. Mais qu’elle ne vienne pas me dire que je suis la cause de tout. Je suis peut-être le fautif mais la cause vient de nous deux. « Je l’ai vu. Blonde. » C’est tout ce qu’elle en a retenu. Moi je rajouterais des adjectifs comme ‘belle, généreuse, drôle. Parfaite’. Mais ce n’est pas étonnant que Reese dise seulement ça. Pourquoi irait-elle complimenter celle qui l’a remplacée ? « Tu as toujours préféré les brunes. » Sorti de la bouche de Reese, c’est la meilleure. C’est vrai que mes autres ex sont brunes mais je ne vois pas pourquoi je préférerais les brunes. De toute façon, je préfère Andie. La couleur de ses cheveux ne compte pas, elle pourrait avoir les cheveux roses que ça ne changerait rien. Mais ça, Reese ne peut pas le comprendre. « Et regarde comment ça s’est fini avec les brunes… Peut-être que les blondes sont faites pour moi après tout. Enfin Andie en tout cas. » A vrai dire, comment le saurais-je ? On ne peut pas savoir comment tout ça finira mais je suis optimiste. Andie et moi, ça marchera. Peu importe nos couleurs de cheveux, nos relations passées ou nos disputes. « Ne t'inquiète pas, moins je te vois, mieux je me porte. » répond-t-elle quand je lui demande de me recoudre. Je voudrais bien pouvoir rentrer et passer une soirée avec Andie malgré tout ce bordel. Malgré ma blessure. « Incroyable, nous avons encore un point commun. Qui l’aurait cru ? » Et puis le silence retombe entre nous pendant qu’elle me recoud. On a épuisé nos mots et à part des méchancetés, ça fait des années qu’on n’a rien à se dire. Alors autant qu’elle me soigne pour que je puisse rentrer et ranger cette soirée dans un coin de ma tête. Et revenir à la réalité qui est bien mieux.
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MessageSujet: Re: i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) EmptyLun 5 Nov - 22:22

« Et c’est moi qui entretient des illusions hein ? Si ça t’aide à te lever le matin, continue de penser que le problème, c’était moi. Mais tu sais bien que si j’avais été encore amoureux de toi, je ne t’aurais pas trompée. Et encore moins à la télévision. Je ne dis pas que c’est ta faute, ni de la mienne. C’était fini tout simplement. » Il fallait que ça sorte. Il fallait qu’elle l’entende. Il choisissait chaque mot pour la blesser. Evidemment, ce serait mentir que de dire que rien ne la touchait. Cette histoire était du passé, oui, mais ce n’était jamais plaisant de s’entendre dire qu’on était nulle en relation amoureuse. Pourtant elle ne lui avait jamais dit être parfaite, elle était loin de l’être. Mais elle était jeune, et d’une certaine manière, Cooper l’avait fait grandir. Sans lui, elle ne se serait jamais méfiée de rien, surtout pas des hommes. Simplement parce qu’elle était amoureuse. Aujourd’hui elle ne comprenait plus le sens de ce mot ; et le fait que Cooper ait Andie lui faisait se demander pourquoi il avait le droit au bonheur et pas elle. « Tu m’aurais aussi trompé si tu en avais eu l’occasion Reese. Et tu le sais. » Son coeur rata un battement. Elle n’arrivait pas à croire qu’il ait dit ça. Elle voyait rouge, c’était plus fort qu’elle. « Ne me met pas dans le même sac que toi. C’est toi l’enfoiré, le lâche. T’as même pas eut les couilles de rompre, je me demande si aujourd’hui t’en as pour admettre comme un homme que tu as déconné. On avait plus rien à faire ensemble, t’as raison, mais t’avais pas le droit de me le dire comme ça. Je t’aurais jamais fait ça. » Ca aussi il fallait que ça sorte. Toute cette colère qu’elle avait en elle, ces remords… Elle se blâmait constamment alors que lui ne s’était sans doute jamais remis en question. Elle voulait redevenir la Reese drôle et souriante à la sortie du lycée. A ce stade, elle ne voulait même plus d’une belle fin à son histoire avec Cooper ; elle voulait qu’elle n’ait jamais vu le jour. Elle voulait qu’il s’en aille de ce lit, il la dégoûtait. Qu’il puisse penser qu’elle aurait fait de même, qu’elle était pareille, c’était le comble. Elle retrouva son sang-froid rapidement même si elle savait que ce serait de courte durée. « Et regarde comment ça s’est fini avec les brunes… Peut-être que les blondes sont faites pour moi après tout. Enfin Andie en tout cas. » Il se croyait drôle. Elle se remit à le recoudre, prenant à peine le temps de faire du beau travail. Ses mains tremblaient légèrement sous le coup de la colère refoulée, et se leva un moment en faisant mine de changer d’aiguille. Elle prit une profonde inspiration dès qu’elle tourna le dos à Cooper avant qu’il ne reprenne. « Incroyable, nous avons encore un point commun. Qui l’aurait cru ? » Et le silence. C’était beaucoup mieux. Elle vint se rasseoir et recommença à coudre, beaucoup plus assurée. Ils ne parlaient plus du tout. Ils s’étaient probablement déjà tout dit. D’ici peu, ils repartiraient doucement dans leurs vies respectives et, peut-être dans quelques temps, ils auraient complètement oublié. C’était une belle idée, sûrement irréaliste, mais une belle idée. Elle termina les derniers points et coupa le fil avant de poser une bande sur son travail parfait. Elle ne prit pas la peine de se féliciter, elle voulait juste qu’il parte maintenant. « Vois à l’accueil pour les formalités. » Elle se releva et jeta sur le lit le reste du bandage. Elle allait enfin être libre. Elle ouvrit le rideau et tomba nez à nez avec une tête blonde qui lui était familière.

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Aeden Chapman
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MessageSujet: Re: i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) EmptyMer 7 Nov - 18:56

Il est tard, je compte les minutes avant la fin de mon service. Le Hogan est pratiquement désert, de toute façon. Pas grand chose à faire à part resservir les habitués et admirer la pendule. C'était comme ça en semaine principalement. Le week-end, les gens avaient un peu plus le temps de sortir, prenaient plus le temps. Mais pas aujourd'hui. Pas quand demain il fallait se lever tôt, pas quand on devait emmener les gosses à l'école. A part quelques discussions occasionnelles, l'endroit est mort. Alors le mieux à faire, c'est de s'occuper. Je suis la seule serveuse restante au Hogan et pourtant je m'octroie une pause, parce que les rares clients ont la tête plongée dans leur verre où contemplent la rediffusion d'un match. C'est comme ça que je finis à discuter avec Cooper par messages. Il nous prépare le dîner, d'après ce qu'il me dit. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Parce que depuis notre week-end à l'hôtel, c'est plus pareil. Parce que Cooper a pu récupérer sa maison, alors que j'habite désormais avec Junon, Nicholas, Dean et Noam. Après tout, on peut bien prétendre que rien ne se passe pour une soirée. On l'a déjà fait, c'est certainement pas non plus la dernière fois. Mais la perspective de passer la soirée chez lui ne me rend que plus impatiente encore. Le message suivant me dit de ne pas m'inquiéter, qu'il est à l'hôpital pour quelques points de suture à la main. Comment ça, des points de suture ? Et je ne suis censée pas m'inquiéter alors qu'il me laisse avec cette pauvre information, qu'on dit ça justement quand il faut s'inquiéter ? Je pourrais aussi bien le retrouver chez lui avec un bras en moins, mais tant pis, parce que je n'aurais pas été inquiète au moins. Remarquez, il avait certainement autre chose à faire que de me faire le compte-rendu détaillé de ce qui lui est arrivé, comme je ne sais pas moi, conduire jusqu'à l'hôpital peut-être. Mais impossible d'aller le retrouver maintenant, quand je suis la seule serveuse dans la salle. Alors j'attends, tant bien que mal, l'heure restante pour partir en vitesse et conduire jusqu'à l'hôpital de Bridgeport. Si je n'ai pas de nouvelles, c'est qu'il doit encore y être. Ou alors il ne peut plus me répondre parce qu'il n'a plus de main, et qu'écrire avec une seule main, c'est plutôt compliqué. Et évidemment, la réceptionniste est incapable de me renseigner, elle me dit seulement qu'un certain Cooper est entré il y a une heure mais ne sait pas s'il est reparti. Et on appelle ça faire son boulot ? Alors je décide de me débrouiller moi-même. J'inspecte chaque rideau du service des urgences, pour voir qui se cache derrière. Et enfin quand je pense être arrivé au bon rideau, je surprends la fin de la conversation. « Ne me met pas dans le même sac que toi. C’est toi l’enfoiré, le lâche. T’as même pas eut les couilles de rompre, je me demande si aujourd’hui t’en as pour admettre comme un homme que tu as déconné. On avait plus rien à faire ensemble, t’as raison, mais t’avais pas le droit de me le dire comme ça. Je t’aurais jamais fait ça. » Bizarre, pour une infirmière qu'il vient tout juste de rencontrer. Ou peut-être que je ne suis pas au bon endroit. Pourtant je reste là, immobile derrière le rideau, tâchant d'être discrète. Et puis le silence. « Vois à l’accueil pour les formalités. » La voix de l'infirmière me semble familière, mais je n'arrive pas à mettre un visage dessus. Le rideau s'ouvre brusquement, je sursaute puis je comprends. Reese, si je me souviens bien. Je pensais qu'elle était journaliste ? C'était l'impression qu'elle m'avait laissée en tout cas en partant du Hogan précipitamment, après avoir accepté d'interviewer Cooper. Je m'apprête à partir quand j'aperçois Cooper derrière elle. Cooper, encore vivant, Cooper pas encore manchot d'après ce que je vois. Je suis au bon endroit finalement. « Je peux t'attendre en bas si tu veux. » J'ai la sale impression d'arriver au mauvais moment, d'interrompre quelque chose. Alors je reste là, sans bouger, mal à l'aise par ce silence inconfortable qui règne dans la pièce.
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MessageSujet: Re: i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) EmptyJeu 8 Nov - 19:29

Je ne sais même plus à quoi on joue. A quoi ça sert. A rien sans doute. Cette discussion malpolie ne changera rien entre nous. Elle ne nous soulage même pas d’un poids ou ne nous fait pas nous sentir mieux. Mais c’est comme si se taire revenait à une défaite. Alors on continue de tout dire, on est plus sincères que d’habitude. Du moins, je le suis. Et j’ai l’impression que Reese le réalise. Parce qu’elle a l’air plus perturbée que d’habitude. Ou bien c’est la douleur dans ma main qui me fait halluciner. « Ne me met pas dans le même sac que toi. C’est toi l’enfoiré, le lâche. T’as même pas eut les couilles de rompre, je me demande si aujourd’hui t’en as pour admettre comme un homme que tu as déconné. On avait plus rien à faire ensemble, t’as raison, mais t’avais pas le droit de me le dire comme ça. Je t’aurais jamais fait ça. » Tout ce qu’elle dit est vrai. J’avais vite compris que ce n’était pas la bonne façon de nous faire rompre. Mais j’étais jeune, j’avais eu peur. Je n’étais pas sûr de moi et finalement mes actes avaient parlé à ma place. Et je le regrette encore aujourd’hui. Pas que ce soit fini. La façon dont ça s’est terminé. La preuve, je n’ai jamais trompé une autre de mes copines après ça. Mais je ne sais pas comment lui dire ça sans la laisser gagner alors je garde le silence pendant qu’elle me recoud la main. Les mots qu’on peut échanger n’ont plus d’importance. Au final, on en revient toujours à l’indifférence, voire à la haine. Mais non, je ne pense pas détester Reese. Parce que je me fiche de ce qu’elle fait, de ce qu’elle peut me dire. Je respecte notre passé commun bien sûr. Il existe, je ne peux pas le nier. Nous avons été heureux à une époque. Maintenant, nous sommes des étrangers. Qui s’insultent les rares fois où ils se croisent. « Vois à l’accueil pour les formalités. » Je n’avais même pas remarqué qu’elle avait fini. Je m’assied sur le bord du lit alors qu’elle ouvre le rideau. C’est tout ce qu’on partage aujourd’hui. Un coin d’hôpital et puis plus rien dès que c’est fini. Difficile de croire que nous avions été un couple heureux à une époque. Je relève les yeux, surpris de toujours voir Reese dans mon champ de vision. Et je comprends. Andie est devant elle. La scène parait presque irréelle. Les deux femmes appartiennent à deux univers tellement différents à mes yeux que je ne les imagine pas dans la même pièce. Et pourtant, Andie est là. Elle m’a peut-être prévenu de sa venue par un message mais je n’ai pas regardé mon téléphone depuis un moment, trop occupé à m’engueuler avec Reese. « Je peux t'attendre en bas si tu veux. » L’ambiance est encore plus glaciale, chose qui paraissait pourtant impossible. Pire que Reese et Cooper ? Rajoutez Andie, recette magique. « Non, reste. » Je sais que je ne suis pas aussi convaincant que je le devrais. Mais j’ai l’impression de venir de me réveiller. Peut-être qu’Andie imagine qu’il y a eu quelque chose entre Reese et moi, peut-être que je devrais la détromper. Mais ça parait tellement impossible qu’il se soit passé quoique ce soit avec Reese que je n’en vois pas l’utilité. Je me lève, allant me placer à côté des deux femmes. La blonde et la brune. Les parfaits opposés. Seulement physiquement d’après Andie. Et pourtant, même en les voyant l’une en face de l’autre, je ne vois que des différences entre elles. « Pas besoin de faire les présentations je crois. » Je voudrais embrasser Andie mais le moment me semble mal choisi. Surtout que tout n’est pas rose entre elle et moi. « Tu savais que Reese était infirmière ? Moi j’aurais jamais imaginé. » Je ne sais même pas pourquoi j’essaye de faire la conversation, ça ne sert à rien. J’ai juste envie de partir mais je ne sais pas ce qui me retient. « Mais tu ne dois pas avoir beaucoup de temps libre du coup ? Entre tes deux boulots… » Je me surprends à ne pas être malpoli envers Reese. Peut-être que je n’ai pas envie qu’Andie assiste à ça tout simplement. Heureusement qu’elle n’est pas arrivée avant.
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MessageSujet: Re: i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) i make no apologies for how i chose to repair what you broke ∼ (r) EmptyLun 12 Nov - 15:04

C’est là que les rires en voix-off démarraient dans les séries télévisées. Les deux exs qui se chamaillent jusqu’à ce que l’actuelle petite-copine fasse son entrée. Un classique. Reese avait grandi avec ce genre d’histoires, elle en riait, en pleurait, mais jamais elle ne s’était dit que ça lui arriverait un jour. Voir Andie se tenir devant elle la clouait sur place. Humiliée, elle se sentait humiliée. Humiliée par Cooper, humiliée par Andie, humiliée par son passé et son présent. Ils restèrent tous silencieux un moment. La blonde ne paraissait pas ravie de la voir. On était bien loin de la soirée qu'elles avaient passé à rire et boire ensemble. Reese avait deviné que depuis Andie avait fait des recherches, il n'y avait pas dix milles Reese journaliste en ville. « Je peux t'attendre en bas si tu veux. » C'était à Reese de partir. Elle le comprenait enfin. Andie était la nouvelle Reese. Une fille bien, Reese avait pu en avoir la preuve. Toute cette colère qu'elle gardait précieusement, c'était de la simple jalousie. Elle était jalouse qu'il l'ait si bien remplacé. Jalouse ou triste, elle était incapable de se décider. Mais elle avait cette pression au coeur, ce point qui l'empêcher de respirer. Breathe. Finalement Cooper prend le relai. « Non, reste. » Il se poste aux côtés des deux femmes et le regard de Reese reste toujours sur Andie. Elle veut dire quelque chose, elle veut partir mais ses jambes ne répondent plus. Les voir ensemble lui faisait plus de mal qu'elle ne l'imaginait. Elle avait tourné la page, mais la vérité était dure à entendre. Elle n'entend plus Cooper, elle ne veut plus l'écouter, elle veut qu'il s'en aille. Elle essaye de revenir sur terre, les yeux clos un instant. Elle déglutit enfin et croise le regard de Cooper. « Mais tu ne dois pas avoir beaucoup de temps libre du coup ? Entre tes deux boulots… » Pourquoi est-il gentil ? Et elle comprend. Il est avec Andie comme il a été avec Reese. Gentil, attentif. Quand ils étaient ensemble, il était le même. Si leurs disputes étaient maintenant si violentes, c'était parce qu'aucuns sentiments n'avaient persisté. Elle le voyait sourire à Andie comme il lui souriait, un regard doux, protecteur. Il ne devait pas voir sa détresse. Ignorant la vague d'émotion qui traversait son corps, Reese reprit cet air hautain qu'elle avait adopté quelques années auparavant. « C’est toujours mieux que d’être au chômage. » Elle faisait exprès de souligner ce point qu’elle savait douloureux pour Cooper. Elle savait ce qui la poussait à être méchante à cet instant. Elle n’avait pas le choix. Elle n’avait pas le droit d’être faible, elle n’était plus cette fille abandonnée, elle était forte, elle le savait. Alors pourquoi se sentait-elle si mal ? « Maintenant excusez-moi mais j’ai une tonne de paperasse à ton sujet à classer une nouvelle fois Coop. Toujours un plaisir. » Elle termina par un sourire aussi superficiel que normale aux yeux du couple. Elle quitta les lieux après un dernier regard et déposa le dossier sur son bureau avant d’aller s’enfermer dans une salle de garde.

Tu t’assois doucement sur le lit. Tu regardes autour de toi, ce monde qui t’entour, ce monde qui tombe en ruine à l’instant que tes yeux s’humidifient. Ca faisait longtemps que tu n’avais pas ressenti cette sensation douloureuse, tu te l’étais interdit. Tu ne voulais pas pleurer, pas maintenant, pas pour eux. Pleurer pour toi. Breathe. Ta respiration devient de plus en plus rapide, tu ne peux tout simplement plus t’arrêter. Tu sens la douleur dans ta poitrine, les larmes chaudes couler dans ton cou, ta main qui tente de camoufler tes sanglots. Tu pleures pour ta vie, tu pleures pour cette saloperie qui te paralyse. Tu pleures les larmes qui n’ont jamais coulées.

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