Depuis ma transformation en tant que vampire, j’avais déménagé à Bridgeport. Une population de vampires était plus intense que je ne le croyais. Les êtres de ma race se regroupaient tous vers cette ville, qui semblait vivre plutôt la nuit que le jour. Un lieu idéal pour nous, vampire assoiffée de sang ou vampire pacifiste. J’avais bien entendu, vendu ma maison à un bon prix pour m’en faire construire une nouvelle beaucoup plus adaptée à ma nouvelle situation : vitre teintée dans toutes les pièces pour ne pas laisser traverser la lumière. C’était la seule chose que je voulais. Puis étant donné que j’étais riche, je ne comptais pas le nombre de simflouz que je dépensais. Ma nouvelle maison était deux fois plus grande que la précédente. Je sentais que Bridgeport allait m’appartenir. Dans tous les sens du terme. Ce soir, je me baladais dans les rues. Mais je n’étais pas seule. Sansa, une très bonne amie vampire m’accompagnait. Je n’étais pas dans les rues de Bridgeport pour rien à vrai dire. J’avais envie de me mettre un humain sous la dent. J’avais perdu tout sens d’humanité depuis ma transformation et ce, malgré les enseignements de Dimitry. Je voulais me sentir libre de mes mouvements et de mes faits, chose que je ne pouvais pas faire lorsque j’étais humaine. Bonnie était avec une baby-sitter, que j’avais hypnotisée pour la faire rester plus longtemps. « J’espère que tu as faim ce soir, parce que je ne compte pas manger du plasmafruit. C’est clair ? » disais-je, légèrement agacée. Certes, c’était bon. Mais pas assez nutritif pour une nouvelle vampire comme moi. Je marchais encore quelques centimètres puis je m’arrêtais net. J’entendais des pas. Peut-être que je n’allais pas attendre trop longtemps pour avoir mon dîner finalement.

L'Automne faisait sa grande entrée, laissant le soleil de côté, pour laisser place à l'obscurité. La plupart étaient contrariés tandis que nous, vampires, étions réjouis de cette nouvelle. Je le sentais, durant les prochains mois je pourrais enfin me défouler, repousser l'échéance où j'avais dû porter le poids de lourdes responsabilités sur mes épaules durant tout l'été. Mais l'été était fini, emportant avec lui, sa période d'horreur. La fin d'une aire maussade pour moi et pour d'autres de mon 'espèce'. J'avais l'impression que, aussi loin que mon regard se portait au fil des saisons, il n'y avait que détresse et désolation. Pourtant j'étais consciente que je ne portais aucun sentiment concernant l'avenir, et je devais l'accepter... Bref, en cette soirée je me baladais dans les rues de Bridgeport avec une amie vampire du nom de Blaine. En effet, j'avais refusé d'aller travailler au bar et la patronne m'avait virée. Et pour une énième fois je l'avais hypnotisée, faisant de moi une femme qui avait toujours son boulot en poche. Normalement ça aurait dû être ma centième fois que j'étais censée être virée, mais non je l'avais décidé autrement. Soudain mes pensées furent coupées par les paroles de Blaine. Elle avait fait faim et n'avait aucune intention de manger du plasmafruit. De même, je n'étais pas contre en me mettant quelque chose sous la dent. Mais il y avait toujours ce même problème : éviter de s'abreuver jusqu'à la mort de la proie. D'ailleurs je n'avais aucune pitié pour les humains, mais j'évitais de tuer. Sixtine avait été tellement violente avec moi, qu'elle avait été claire à ce que je m'oblige à ne pas tuer. Même si parfois quand je m'abreuvais d'un humain, boire l'intégralité de son sang me montait irrépressiblement dans la gorge. « Oh c'est bon Blaine ! Tout ce que je t'évite c'est de faire la même erreur que moi. Et que tous les habitants de la ville aient des trous rouges dans le cou. » disais-je simplement avant que l'on entende des pas qui fusèrent dans notre direction. Après les pas vint l'odeur du sang. Ca faisait une journée que je ne mettais pas abreuvée, et l'odeur du sang ne cessait de titiller mon nez ainsi que mes canines... Ce fut une jeune femme qui se dirigea dans notre direction. Je poussais un profond soupir. Je détestais me forcer à ne pas boire du sang, qui d'ailleurs était ma seule raison de vivre.

J’avais accepté ma nouvelle vie de vampire. A vrai dire, je l’avais voulu. Je voulais me venger de cet être humain responsable de la mort de mon petit ami. Au final, si je me comportais comme ça c’était surtout à cause du chagrin que cela m’avait causé. Finalement, je m’étais rapidement adaptée même un peu trop vite au goût des autres vampires. Je prenais les êtres humains pour des banques de sang. Pour moi, ils n’étaient que ça désormais à mes yeux. Malheureusement, la plupart des vampires que je connaissais n’était pas aussi prédateur que moi. Moi je me fichais de faire du mal aux humains ou pas. Ils devaient payer, TOUS payer. C’était certes injuste pour ceux qui n’ont rien fait. Je les mettais tous dans le même panier. Sansa se voulait conseillère avec moi. Je devais à tout prix éviter selon elle, de boire tous les humains de Bridgeport. Encore depuis ma transformation, j’étais assez soft : je buvais dans quelques humains, j’en avais transformé un. Et encore, je me retenais pour ne pas qu’ils meurent. J’étais clémente par moment. Jour de bonté. « Ces habitants ne sont que notre nourriture. Je me fiche de savoir si les deux trous que je leur laisse font mal ou pas. » disais-je, sèchement. Même si c’était mon amie, nos opinions étaient assez différentes sur ce point. En entendant les pas d’humains pas loin, je sortais mes crocs. Utilisant mon hyper vitesse, je courrais vers la sortie de la rue puis attrapais l’être humain qui justement passait devant notre rue. Bon réflexe. Le plaquant contre le mur, je l’observais comme si je voyais la septième merveille du monde. « A table chérie, ça va être froid ! » disais-je, d’une façon assez provoquante. Tenant l’être humain par le cou, j’attendais que Sansa se ramène. Ou alors qu’elle me fasse encore la morale.

Je n'étais plus la même qu'avant. C'était cette pensée terrifiante qui me frôlait souvent, me donnant des frissons d'appréhension. Je m'insinuais sous mes paupières lourdes de sommeil, le jour, et me réveillais en sursaut. D'ailleurs je sentais que j'étais à une période charnière de ma vie ; je devais à tout pris cesser de boire l'intégralité d'un corps d'humain, et c'était soit cette année ou jamais. C'est-à-dire me refreindre à faire taire mon humanité pour toujours. Je savais aussi, sentais que je devrai bientôt faire un choix : me taire ou agir ? Mais il est vrai aussi qu'on était dans une année charnière à Bridgeport et Montsimpa également. Que les deux villes étaint proches de basculer dans la peur, la terreur. Surtout avec tous ces vampires qui rôdaient énormément à Bridgeport. Parfois je désirais retrouver une portion de ma jeunesse en tant qu'humaine, de ses années passées dans la sécurité et dans le bonheur de la vraie vie. Oh ! Ce que, en ce moment même, j'aurais aimé avoir un retourneur de temps, rien que pour revivre un jour ma liberté en tant qu'humaine... Blaine déclarait que les habitants n'étaient que notre nourriture et qu'elle se fichait de laisser orner des trous sur leur cou. Soudain à l'entente des pas, Blaine sortait ses crocs et en utilisant son hyper vitesse plaquait contre le mur la jeune femme qui était destinée à être notre nourriture. Blaine m'appelait alors pour venir 'à table'. « Juste un peu dans ce cas. » disais-je. Insinctivement je sortais mes crocs et me dirigeais vers elles. Mon regard glissait sur le cou de la jeune femme et je ne me faisais pas attendre pour planter mes crocs dans son cou... Une minute après je m'arrêtais, même si j'en avais encore envie. Son sang trônait dans ma bouche, qu'est-ce que c'était bon ! J'étais consciente que si je continuais j'aller la vider de son sang. Je pensais alors à Sixtine, si j'aurais fait ça devant elle, j'aurais passé un mauvais quart d'heure en sa compagnie. Enfin bref, Blaine continuait de s'abreuver, j'espérais qu'elle n'avait pas envie d'en faire plus.

Sansa, c’était le genre d’amie à te dire d’arrêter de boire le sang pour laisser la vie sauve à l’être humain. Elle qui était vampire depuis plus longtemps que moi. Je trouvais ce comportement totalement stupide. Les vampires mangeaient les humains, ils étaient notre nourriture point. Les relations s’arrêtaient là. Je n’avais pas le temps de compatir pour leurs chats ou même leurs parents. Néanmoins, à chaque fois que je tuais un être humain, j’étais apeurée. Tellement, que je me sentais presque l’obligation de lui offrir une seconde chance pour les transformer en vampire. En réalité, mon humanité n’était pas totalement partie de moi. Elle restait là, et me guidait parfois. J’étais pratiquement certaine que j’agissais sous le coup de l’humanité lorsque je transformais les humains en immortels. J’observais la jeune femme, pour l’hypnotiser. « Ne crie pas. Ca ne fera pas mal. » disais-je, d’une voix faussement douce. Sortant mes crocs, je me penchais vers son cou. J’enfonçais mes crocs dans ses veines, prenant un malin plaisir à vider notre proie de son sang. Je fermais les yeux, m’abreuvant le plus possible de ce nectar délicieux. Constatant que Sansa s’arrêtait, je retirais mes crocs de son cou observant ma collègue vampire. « Allez qu’est-ce qu’il y a maintenant ? Tu as un quota de litres à respecter ? » disais-je, légèrement agacée. Je ne comprenais pas pourquoi Sansa refusait d’assumer sa véritable nature de prédatrice. Il suffisait simplement que je la secoue un peu.

Absorbée par l'envie de boire l'intégralité de son sang, je m'arrêtais assez vite pour pouvoir me contrôler. Parfois je me demandais même pourquoi je faisais ça ; de me retenir pour tuer des personnes. Ce n'était pas moi qui avait rejeté ma vraie nature et gardé un peu d'humanité, non. Tout ça c'était la faute de Sixtine, qui grâce à sa torture m'avait en quelque sorte obligée à ne plus faire ce que j'avais fais les premiers jours de ma transformation. J'aurais du la fuir et vivre ma vie comme je le souhaitais. Il aurait fallu qu'elle vienne me torturer pour que je cesse jusqu'à aujourd'hui. Blaine s'arrêtait momentanément me demandant d'une façon bien à elle pourquoi je m'arrêtais. Et elle m'adressa un regard interrogateur légèrement agaçant. Quoi que je faisais, Blaine se voulait montrer plus forte que moi. Puisqu'elle buvait beaucoup plus, elle était dotée d'une force plus importante qu'à la mienne. De plus elle avait perdu son humanité, alors que moi je gardais la mienne précieusement en ne voulant pas tuer la race humaine. De toute façon ils étaient notre seule mode de survie. Mais en tuer que quelques-uns ne faisait pas de mal à l'humanité - tant ils étaient six milliards. Je baissais mes yeux vers le sol. Mais qu'est-ce que je faisais bon sang ? « J'évite de la tuer c'est tout. J'ai pas été formée comme toi Blaine, tu as été la progéniture d'un vampire qui ne t'as appris qu'à te nourrir. Alors que moi elle m'a 'légèrement' torturée pour avoir tuer un bon nombre de personnes dès ma transformation. Quand je pense à vider le sang d'une personne je repense à ce qu'elle m'avait fait et j'ai pas envie de revivre ça. Tu comprends maintenant ? » disais-je agacée d'étaler ce sujet.

Cela faisait longtemps que je ne me retenais plus de boire le sang humain. Ils étaient notre seul moyen de survie mais aussi notre seul moyen de nous nourrir. Bien que nos charmants politiciens trouvaient que les plasmafruits pouvaient subvenir parfaitement à nos besoins. Et puis quoi encore. Comme si tu disais à un camé de sniffer de la farine plutôt que de la cocaïne. Complètement incencé. Je savais ce qui était arrivé à Sansa, mais je ne l’a pensais pas aussi atteinte que ça. Cette Sixtine torturait sa propre progéniture pour ne pas goûter à notre seul moyen de nous nourrir. Jamais je ne pouvais faire ça à Aidan ou même à Floyd. Ils étaient libre de leur mode de nourriture même si je les initiais quand même à leur première chasse avant de les laisser faire leur choix. Sansa n’avait pas vraiment le choix et se retrouvait presque prisonnière de sa « maîtresse ». Quelle tristesse. « Nuance, Dimitry m’a appris ce que les vampires sont vraiment. Nous ne sommes pas des patins, nous sommes faits pour tuer et boire le sang humain. » disais-je, en tentant de la raisonner. « Je suppose que Sixtine t’a forcée à te mettre au plasmafruit. Mais crois-moi, elle aussi a du tuer au moins un seul être humain dans sa vie, parce que son instinct de vampire lui a suggéré de faire. » disais-je, agacée. Un jour, une rencontre avec elle était nécessaire. « Torturer sa progéniture, ce n’est pas très fut-fut. Tu ne faisais que te nourrir après tout. » disais-je, sur un ton sarcastique. Je me repenchais sur ma proie, pour lui prélever encore un peu plus de sang.

Mes yeux suivaient le sang qui coulait le long du cou de la jeune femme et s'attardaient aussitôt sur la morsure béante qui trônait désormais sur elle. Il fallait que cela cesse, qui pouvait bien en dire autant ? Je me rendais compte que cette soirée là, allait être gravée pendant toute mon existence. Pourquoi ça ? J'avais l'intuition que quelque chose allait se produire malgré la situation dans laquelle j'étais. J'avais souvent changé d'humeur que ce soit de caractère tout au long de ma vie vampirique. Au début j'avais été le monstre qui n'avait eu aucune pitié pour tuer un bon nombre de personnes, tandis que maintenant j'étais devenue assez faible à vrai dire. Pourtant au fond de moi, je savais que je devais être une femme manipulatrice, charismatique et prétentieuse. Mais il me restait encore ce peu d'humanité qui régnait en moi, et qui me faisait rendre plus faible de jour en jour daignant de boire du sang humain aux risques et périls d'en venir à la mort. Blaine perçait le silence en me répondant de la manière la plus subtile. Je mesurais le pour et le contre de ses propos. « Ce qui est drôle dans tout ça, c'est que je n'ai même pas été sa progéniture. Elle m'a trouvée errant dans les rues avec plus de dix morts derrière moi. » disais-je en ayant un grand dégoût sur mon passé. Blaine se penchait sur notre proie et s'abreuvait de nouveau pour lui prélever un peu plus de sang. Ma logique commençait à me dépasser d'heure en heure, ma sensibilité devait maintenant s'envoler pour laisser place à une Sansa plus forte. « J'en peux plus de garder un peu d'humanité en moi. » disais-je en me dirigeant sur la femme pour planter de nouveau mes crocs dans ses veines. Je m'abreuvais jusqu'à en perdre la tête et en laissant filer mon humanité... Désormais plus aucun signe d'humain ne se reposait à l'intérieur de moi. Et cela se confirmait lorsque encore je m'élançais sur la proie lui prélevant beaucoup plus de sang, n'en laissant qu'un peu. « Si tu veux finir je t'en prie. » Mes paroles m'accompagnaient d'un sourire narquois ; loin de moi l'envie de tout finir sans remercier Blaine.

Pour moi, cette soirée ne restait qu’une soirée de chasse banale. Mais je sentais que pour mon amie Sansa, c’était bien plus que ça. Eteindre son humanité, ce n’était jamais simple. Je ne savais pas si la mienne était éteinte ou pas. Probablement pas encore, puisque j’avais sauvé d’une mort certaine deux garçons. J’en avais fait des vampires, comme moi. Je ne pensais pas en arriver là, mais j’avais perdu le contrôle un bon nombre de fois. Ce soir probablement, j’allais le perdre à nouveau. Mais j’avais tellement soif de sang. Le plasmafruit ne me plaisait guerre, ni même ces substituts de jus de plasma disponible dans tous les frigos des habitants de Montsimpa et Bridgeport. Je l’écoutais, et je découvrais qu’elle n’était même pas sa progéniture. « Alors c’est encore plus honteux. Tu es maître de toi, ne laisse personne te l’enlever. » disais-je, en repensant à mes progénitures. Floyd & Aidan n’étaient pas vraiment maître d’eux-mêmes puisque je gardais toujours un œil sur eux. Mais ils restaient quand même libres de leurs actes. En aucun cas, ils ne pouvaient m’accuser de quoi que ce soit. Je n’étais que leurs créatrices. Un genre de mère supérieure. « Alors lâche-toi. Fais apparaître le vampire qui est en toi. » disais-je, en l’observant minutieusement. Je l’a regardais se repencher sur notre proie, qui venait de perdre connaissance. Avec tout le sang qu’elle avait perdu, cette dernière pouvait mourir à tout instant. Elle s’abreuvait, lui enlevant les dernières gouttes de sa vie humaine. Puis elle me demandait de la terminer. « Avec plaisir. » disais-je, sourire en coin. Je plantais mes crocs dans sa gorge pendant quelques secondes, ôtant la vie à cette femme qui n’avait probablement pas demandé à mourir de cette façon. Mais je n’y pensais même pas. Tout ce qui importait c’était mon propre plaisir. Je laissais tomber le corps de la femme, inerte sur le sol. Il fallait masquer les preuves, ou alors la laisser ici avant que quelqu’un ne l’a découvre. Essuyant délicatement ma bouche, j’observais Sansa qui semblait déjà changée. « Finalement, ce n’était pas qu’une chasse ordinaire… » disais-je, presque fière de moi.

Autant dire que laisser partir ce peu d'humain en moi me faisait le plus grand bien. Il était vrai que c'était assez précieux et qu'il suffisait de la laisser filer pour qu'elle ne revienne plus jamais. Je n'avais pas tant changé que ça, juste que maintenant je me moquais de tuer un humain et que la pitié ne faisait plus de moi la vampire faible. Il n'y avait plus aucun doute. Lui demandant de finir, Blaine se contentait de le faire et de suivre son instinct comme tout bon vampire. Je serrais les poings, me demandant combien de morts je ferais de nouveau. Combien j'accuserais pour avoir tuer à ma place, moi, la grande responsable. La brune ôtait enfin la vie à cette jeune et belle femme, la laissant tomber sur le sol complètement interne. « Fais de beaux rêves. » disais-je, soupirant douloureusement. J'accompagnais mes paroles par un geste assez absurde, touchant mes lèvres pulpeuses pour mimer un faux baiser. C'était une des plus grandes souffrances qu'on lui avait infligé et sa perte ne m'atteignait pas. Je n'arrivais même pas à la décrire tellement elle m'importait peu. « Une chasse qui changera toutes les autres... Ne t'occupe pas d'elle, ça nous ferait perdre deux précieuses minutes de notre vie pour une humaine. Morte en plus. » disais-je d'un sourire carnassier.