every breath you take (shadam)
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every breath you take (shadam)

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MessageSujet: every breath you take (shadam) every breath you take (shadam) EmptyMar 30 Oct - 13:21

LOOK FOR THE GIRL WITH THE BROKEN SMILE ASK HER IF SHE WANTS TO STAY A WHILE Le corps plongé dans la baignoire brûlante, tu laisses échapper un soupir d’aise. Tu n’as pas de rendez-vous aujourd’hui, tu as tout ton temps. Tout ton temps pour ne rien faire. Tu n’as plus de vue, plus de vie. Mais tu t’y accroches encore sans savoir pourquoi. Tu te laisses glisser sous l’eau, plus rien ne dépasse. Là, tu te sens paisible. Tu ne penses à rien. Tu pourrais rester comme ça. Qu’est-ce que ça changerait ? A qui manquerais-tu ? Ta sœur ? Elle a tenu des années sans te voir. Tes amis ? Tu n’en as presque plus. Ta famille ? Quelle famille ? Rien ne te rattache à cette Terre. Si ce n’est que tu ne crois pas au Paradis. Une fois morte, tu ne seras plus qu’un cadavre. Tu commences à manquer d’air mais tu ne remontes pas pour autant. Au loin, tu entends des aboiements. Tu veux partir dans le calme. Mais ce bruit devient de plus en plus insupportable. Tu sors alors la tête de l’eau et tousse pour retrouver ton souffle. Tu sens alors un truc collant contre ton épaule. Bitch, ta chienne. Tu soupires alors qu’elle s’amuse à te lécher l’épaule tout en aboyant. Tu sais ce qu’elle veut. Elle veut sortir. Mais tu n’en as pas envie. Au début, tes voisins venaient s’en occuper, las de l’entendre aboyer pendant des heures. Mais à force de ne pas obtenir de merci de ta part, ils ont arrêté de venir. Comme tout le monde. Tu es tellement peu aimable que les autres ont abandonné. T’ont abandonnée. Et tu te retrouves seule. Avec cette chienne. Dans cet appartement qui n’a jamais cessé de paraître vide depuis son départ. L’avantage de ne plus voir, c’est que tu ressens moins son absence entre ces murs. Mais tu es toujours aussi seule. Tu finis par sortir du bain, lasse de l’insistance de la chienne. Sans t’habiller, tu marches jusqu’à ta chambre. Tu insultes le coin de meuble qui vient heurter ton doigt de pied et tu t’apprêtes à le frapper avant de t’arrêter, réalisant que tu vas te blesser plus qu’autre chose. Alors tu te laisses tomber sur la moquette, fatiguée. De tout, de rien. De la vie en général. Tu finis par te relever et aller t’habiller. Juste une robe. Flemme de chercher autre chose. Tu enfiles des bottes et un manteau, sachant très bien que tu risques d’attraper froid mais tu ne comptes pas rester longtemps dehors. Même si Bitch aimerait. Tu prends ton sac qui contient sans doute tes lunettes noires mais tu ne prends pas la peine de vérifier, tu sais que tu ne les mettras pas de toute façon. Tu ne les mets jamais. Tu sors de ton appartement avec ta chienne qui est toute heureuse. Elle n’a pas l’habitude. Tu entres dans l’ascenseur quand celui-ci arrive et sens la présence de quelqu’un. Il te salue, tu réponds mollement et la conversation s’arrête là. Quel intérêt à discuter de toute façon ? Les portes s’ouvrent au rez-de-chaussée et vous sortez. Toi, lui et le chien. Une fois dehors, tu laisses Bitch partir toute seule. Tu sais qu’elle revient toujours, elle a été dressée pour ça. Alors en attendant, tu t’adosses au mur et sors ton paquet de cigarettes du petit sac que tu tiens. Tu la glisses entre tes lèvres avant de chercher le briquet. Il n’y a presque rien dans le sac. Tu remarques vite que le briquet ne fait pas partie du contenu. Tu l’as sûrement oublié dans l’appartement. Enervée, tu balances ta cigarette sur le sol. « Putain ! » Tu voudrais pleurer. Un rien te fait pleurer. Mais tu n’es pas seule, tu entends l’agitation autour de toi. Et tu ne voudrais surtout pas que quelqu’un s’arrête, pris de pitié pour la pauvre fille qui pleure sur le trottoir. Tu veux juste rentrer au chaud.
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MessageSujet: Re: every breath you take (shadam) every breath you take (shadam) EmptySam 3 Nov - 17:47

« INTENSE AMOUR »,
Je suis là pieds nus dans la neige, Allant un peu nulle part, suivant le cortège. La brume monte et nous envahit jusqu'au ventre, Tout de blanc vêtue, je vais jusqu'à ton antre.
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Couché sur l'herbe humide, tu ressens chaque brin caresser ta peau. Ton regard est rivé sur le ciel qui peu à peu prend une couleur plus douce et plus claire. Il était aussi vaste que l'océan. Le spectacle était sublime. Alors elle revenait à toi, dans tes pensées, le sourire illuminant son doux visage. Elle était belle. Comme personne. Elle avait ce petit charme qui te faisait tant craquer. Elle revenait sans cesse hanter ton esprit. Tu repensais à cette soirée où tu l'avais abandonné, aux jours qui avaient suivit sans que tu lui donnes le moindre signe de vie. Pourtant tu étais là, incapable de la quitter. Au loin, tu gardais un oeil sur elle. Tu la voyais souffrir, les yeux rouges, le sourire effacé. Tu en étais la cause. Elle sombrait, mais tu ne pouvais pas revenir à ses côtés. C'était trop dur. La peur animait ton coeur. Elle avait vaincu l'immensité de ton amour éprouvé pour cette femme. Accoudé contre la cabine téléphonique, tu tenais le combiné contre ton oreille. Tu venais de composer son numéro. Encore une fois. Ça durait depuis des jours. Depuis que tu étais parti. Elle décrochait toujours à vitesse folle avec son petit « allo » de sa triste voix mais tu gardais le silence. Aucun son ne sortait. Si ça n'avait été cette grosse voix qui t'ordonnait de la laisser une bonne fois pour toute au risque de mettre en péril son existence sur terre. Tu avais alors reposer le combiné et tu t'étais laissé glisser contre la cabine, les sanglots en fond de gorge. C'était ce jour-là que tu étais réellement parti. Tu avais quitté la ville en chassant tout souvenir d'elle. De votre amour. Revenant à la dure réalité, tu venais de te rendre compte que tu venais de craquer. Après tant d'années, tu venais de retourner aux sources. A elle. Te levant de cette pelouse où tu avais pratiquement passé la nuit, tu longeais la route. Tu errais même. Sans but visible alors que tu savais pertinemment vers où tu te dirigeais. Tu priait pour qu'il ne s'en soit pas rendu compte et qu'il te laisse en paix. Juste pour cette journée. Juste pour la revoir. Tu levais tes yeux au dessus de ton épaule. Rien. Tu soupirais de soulagement et continuait ton chemin. Tu relevais les yeux à nouveau pour regarder tes arrières. Toujours rien. Ce geste était tellement ancré en toi. Tout comme la peur. Ils étaient une part entière de ta vie. Tes pieds s'étaient arrêtés d'un coup. En face, tu revoyais ton appartement. Les souvenirs de votre vie commune entre ses murs étaient remonté à la surface. Le peu de coeur qu'il te restait était au bord du gouffre. Prêt à se jeter à tout moment. Tu aurais tellement préféré resté à ses côtés. « Qu'elle est belle. » Dans un souffle éphémère, tu avais murmuré en la voyant sortir du hall de l'immeuble.

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premier rp avec soso, je me rattrape au prochain.
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MessageSujet: Re: every breath you take (shadam) every breath you take (shadam) EmptyDim 4 Nov - 8:25

Tu ne sais plus ce que tu fais. Ça fait déjà plusieurs années que c’est le cas. Depuis qu’il est parti, qu’il t’a abandonnée. Il avait été le seul à donner un sens à ta vie et il était parti, tout simplement. Tu t’étais longtemps demandé ce que tu avais fait pour mériter d’être quittée sans un mot. Aujourd’hui encore, tu te poses encore la question. Depuis ce jour qui aurait dû être un jour de fête pour vous deux, tu ne sais plus où tu vas. Tu ne sais pas si tu veux aller quelque part. Le sourire a quitté ton visage alors qu’il t’avait aidé à le retrouver. Être abandonnée, tu connais. Tu l’as été trop souvent. Par les deux hommes qui ont comptés dans ta vie. Ton père et Soham. Les deux partis sans laisser de traces. Les deux partis en laissant derrière eux de la douleur. Ta douleur. Tu n’aurais peut-être pas dû faire confiance à ce jeune adulte qui avait su te séduire, te donner le bonheur. Mais quand tu penses à ça, tu ne peux pas regretter. Parce que, sans lui dans ta vie, ç’aurait été encore plus triste. Il t’a donné le sourire. Pour te le reprendre plus tard mais il t’a fait sourire. Et parfois, tu voudrais qu’il soit là, avec toi. Tu serais prête à tout pour qu’il te rende heureuse à nouveau. Tu sais que c’est sans espoir maintenant mais une partie de toi espère toujours. C’est pour ça que tu vis encore ici, dans votre appartement. Pourtant, tu te sens seule, incroyablement seule. Ta seule compagnie ces jours-ci, c’est ta chienne. Alors que tu attends qu’elle revienne vers toi, tu as soudain une impression étrange. Ça t’arrive parfois. Tu ressens sa présence, comme s’il était là. Avant que tu perdes la vie, tu pouvais vérifier que c’était faux et ça te rendait encore plus triste. Mais aujourd’hui, même sans voir, tu sais qu’il n’est pas là. Il n’est jamais là, tu es seule. Ta chienne vient te voir, elle sent que tu vas mal. Elle se frotte contre toi alors tu te laisses glisser contre le mur pour être à son niveau et tu caresses l’animal. Contre ta volonté, des larmes commencent à couler sur tes joues. « Pourquoi est-ce que je ne peux pas m’empêcher de penser à lui ? Suis-je donc si stupide ? » Oui, l’amour te rend stupide, te rend conne. Et tu ne peux rien y changer, même après des années sans nouvelles de lui. On te disait que tu allais l’oublier, que le temps allait te guérir, que tu pourrais aimer un autre homme un jour. Mais tu n’as pas envie de tout ça. Ce que vous partagiez était unique, tu ne peux pas le retrouver avec un autre que lui. Tu vois d’autres hommes mais sans espoir que ça t’aide à l’oublier. Tu sais que c’est déjà fichu pour toi. Tes moments de bonne humeur sont éphémères, tu n’en veux pas plus. Tu ne le mérites pas. Tu as sûrement quelque chose en toi qui fait fuir ceux qui t’approchent de trop près. Mais ta sœur est revenue alors tu te dis que parfois, ils reviennent. « Mais tu ne peux pas comprendre, t’es qu’un con de chien. Et moi je te parle parce que personne d’autre ne veut plus m’écouter. » Tu es tellement seule que tu parles aux animaux maintenant. Désespérant.

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MessageSujet: Re: every breath you take (shadam) every breath you take (shadam) EmptyJeu 29 Nov - 18:43

« INTENSE AMOUR »,
Je suis là pieds nus dans la neige, Allant un peu nulle part, suivant le cortège. La brume monte et nous envahit jusqu'au ventre, Tout de blanc vêtue, je vais jusqu'à ton antre.
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Sous tes yeux, elle s'imposait à toi. Soleil de tes jours. Lune de tes nuits. Elle illuminait ton monde triste. Tu avais oublié à quel point son manque était en toi. A quel point il parvenait à te détruire. Limite, il te revenait en pleine face. Comme ça. Si naturellement. Ce manque comparable au vent qui se mettait à souffler d'un coup, et qui dévastait tout sur son passage. Ton visage avec. Tu baissais les yeux. Quand ton regard se posait sur elle, c'est comme si tu lui volais son image. Tu n'avais pas le droit. Tu lui avais déjà volé son coeur dans le passé. Tu te l'étais comme accaparé sans le lui demander et tu l'avais émietté. Tu l'avais lâchée du jour au lendemain. Par égoïsme, ce qu'elle devait penser alors que la réalité était tout autre. Par peur. Par peur de la perdre. De la voir disparaître à tout jamais. Pourtant, en partant tu avais fait un trait sur elle. Sur "vous". Mot commun qui à présent ne voulait plus rien signifier si ce n'était qu'un "elle" et un "toi" sans plus aucun rapport. Un peu comme si à présent, votre lien privilégié s'était détruit à jamais et que vos coeurs ne battaient sans plus aucune cohésion, à des milliers de kilomètres chacun. Vous n'étiez plus qu'étrangers l'un pour l'autre. Mais alors, pourquoi ton organe central s'emballait de la sorte. Troublé de la revoir après autant de temps. Pourquoi voulais-tu t'imposer à elle. Effleurer sa peau. Caresser ses joues. Tenir ses hanches. Embrasser ses lèvres. STOP. Tes yeux se fermaient. Tu savais pertinemment que si tu t'éloignais de ton objectif, il allait revenir. Plus fort. Plus méchant, avec son air sombre et démoniaque. Tu devais rebrousser chemin. Tu devais t'en aller. Partir. Partir loin. Loin d'elle. Tu désirais plus qu'une chose alors, que tes pieds prennent le pas et que tu t'en ailles. Tu devais faire demi-tour, mais tes jambes ne bougeaient pas. Elles étaient immobiles. Limite inertes. Tu soufflais, les regardant avec un peu plus de désespoir. Ta raison le voulait alors que ton coeur, lui, demandait de rester. Problème. Alors, tu restais béa. Planté au milieu du trottoir, seul, comme toujours avec tes réflexions. Elles se battaient, s'opposaient. Puis plus rien. Le calme plat. Toutes pensées s'étaient apaisées en toi. Tes pieds venaient de se mettre en marche. Incompréhension. Tu traversais la rue sans comprendre grand-chose. Elle était là. Sous tes yeux. Ton regard pouvait à présent de confondre avec le sien. Ses prunelles semblaient vides. Inexistantes. Elle ne voyait rien. Tu n'osais plus bouger. Tu la fixais sans prononcer le moindre mot. Tu retenais ton souffle à présent. Tu venais de saisir l'immensité de ta connerie. Tu ne devais pas te retrouver devant elle. Il n'était pas trop tard pour la réparer, tu pouvais encore fuir. Comme auparavant. Lâchement. Te faire gagner à nouveau par cette peur de la perdre. Alors, oui, tu pourrais tourner les talons une bonne fois pour toute mais... Impossible. Tu étais comme retenu. Une force invisible t'en empêchait. Tu avais si mal pour elle. Qu'avait-t-il pu lui arriver. L'envie de comprendre était là. Si présente. Si forte. Si tout ça était de ta faute... Tes actes avaient été impardonnables. Tu aurais pu rester. Oui, mais non, non, tu n'en avais plus la force. Te battre était devenu épuisant. L'anxiété pourrissait ta vie. L'amour n'était alors plus qu'un détail. La douleur que tu éprouvais envers elle était si intense qu'elle t'obligeait à rester devant Shade. Son chien aurait pu signaler ta présence, aboyer devant l'inconnu que tu étais seulement, comme toi, il restait muet. D'un geste tendre, ta main s'était levée à la hauteur de sa joue. Ce que tu aurais aimé l'effleurer. La faire frissonner comme dans le passé. Tu n'avais pas le droit. Alors, tes doigts restaient à quinze centimètres de sa peau rougie par le froid de l'hiver naissant. Puis, ta main finissait par retomber. C'était dangereux. Tu jouais avec le feu. Mais bordel, tu avais tant besoin d'elle pour respirer. « Prends soin de toi. Crois en la vie. » Tu murmurais. Erreur. Tu te taisais dès ses mots prononcés et tu reprenais ton chemin, tournant le dos à l'amour de ta vie. Elle ne devait pas savoir que c'était toi, que tu t'étais retrouvé sous son regard handicapé. Pour elle, tu n'étais plus qu'un rêve. Une illusion funeste. Irréelle. Elle devait le croire. Sans chercher à comprendre s'il s'agissait de la réalité ou non. La vérité serait trop compliquée autrement.

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cent pour toi petite dingue. ♥
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MessageSujet: Re: every breath you take (shadam) every breath you take (shadam) EmptyVen 7 Déc - 16:41

Le manque. Celui qui te déchire depuis si longtemps qu’il te semble éternel. Tu l’oublieras. Tu en trouveras un autre. Le bon. On te répétait ça sans cesse. Mais tu n’y as jamais cru. Les contes de fées. Tu n’y as jamais cru, même quand tu étais enfant. Habituée aux histoires qui finissent mal. Aux abandons. A être seule. C’est ton destin sûrement. Et si jamais ça ne suffisait pas, le destin t’a aussi pris la vue. Même tes yeux ont préféré te quitter. Plus rien pour te guider. Vers des gens qui t’abandonneront. Tu n’essayes même pas de combattre le destin. Tu as essayé. Et tu as été laissée. Oubliée. Seule. Maintenant, tu aides même le destin. A te laisser seule. Tu abandonnes les quelques personnes qui essayent encore d’entrer dans ta vie. Et tu es toujours la seule à en souffrir. Les autres sont mieux sans toi dans leur vie. Tu finis toujours par tout détruire. Même si tu ne vois pas ce que tu fais. Mais quoique ce soit, ça les fait tous partir. Ton père le premier. Soham, c’était le pire. Un trou. Voilà ce qu’il a laissé. Dans ton cœur. Dans ton appartement. Votre appartement. Dans la ville. Partout où tu vas, tu ressens son manque. Tu aurais peut-être dû partir. Quitter cet appartement plein de souvenirs, cette ville où tu es si seule. Mais à quoi bon ? Être seule autre part. Ça ne changerait rien. Tu perdrais les derniers repères qu’il te reste. Tu perdrais définitivement ta jeune sœur. Elle est sûrement une des seules raisons qui te retient. Même si vous ne vous parlez pas réellement. Même si ça n’est plus pareil. Ton regard vide perdu au loin, tu attends, immobile. Que quelque chose change. Ou tout simplement que ta chienne ait fini pour retourner dans la solitude de ton appartement. Te recoucher sur ton lit. Attendre que le temps passe. Tu soupires d’impatience lorsque tu sens une présence en face de toi. Le souffle de la personne effleure ton visage. Mais ce n’est pas ça qui t’empêche de respirer. Cette odeur. Si semblable. Ça t’est déjà arrivé de la sentir après son départ. Mais ce n’était jamais lui. Et là, tu ne peux même pas vérifier. La personne est invisible pour tes yeux inutiles. Ça pourrait être n’importe qui. Avec une odeur qui ressemble à la sienne. Et il reste devant toi. Alors tu profites. De cette odeur qui a fini par quitter ton appartement. Ce moment te parait infini. Peut-être rêves-tu. Peut-être es-tu seule dans cette rue. Le silence de ta chienne pourrait être un indice. Si quelqu’un était vraiment en face de toi, elle aboierait sûrement. Mais tu n’y peux rien. Ton cœur bat plus vite alors que tu as l’impression de ne plus respirer. Ton cœur se serre. Tu vas en ressortir encore plus blessée. Tu le sais. Tu devrais tourner les talons et rentrer avant que les dégâts ne soient irrémédiables. Mais tu ne peux pas. Tu veux profiter de ce moment de bonheur. Bonheur relatif. Tu te souviens quelques instants de ce que vous avez partagé. Toi et cette odeur. Toi et lui. Vous. Transportée dans un passé résolu. Quelques instants de bonheur avant de sombrer à nouveau dans la monotonie qui régit ta vie maintenant. Et puis il y a des paroles. Quelques mots. Qui viennent ricocher contre ton visage. « Prends soin de toi. Crois en la vie. » Ces mots n’ont aucun sens pour toi. C’est juste la voix. Ton cœur manque un battement. Tu rêves. Il ne peut pas être là. Son odeur. Sa voix. Tu voudrais croire que ça n’est pas une coïncidence. Qu’il est vraiment là. Mais pourquoi serait-il revenu ? Pas pour toi. Tu n’es pas assez stupide pour croire ça. Il est parti. Et toi, tu rêves de lui. « Reste avec moi. » Tu tends la main vers l’endroit où allait le bruit de ses pas. Tu ne sais même pas pourquoi. Les bruits autour de vous se sont éteints. Comme pour confirmer l’irréalité de la scène. Il pourrait déjà être parti. Ta chienne aboie. Une seule fois. Comme pour lui dire de rester aussi. Comme si elle pensait que c’était ce qu’il fallait. Qu’il soit là. Pourtant, elle ne sait pas qui il est. Ou peut-être s’inquiète-t-elle juste que je devienne folle. « Reste au moins jusqu’à la fin du rêve. Pour qu’au moins eux finissent bien. Et que je puisse être heureuse un instant. » Peut-être est-il déjà parti, disparu. Mais tu n’as pas envie d’y croire. Tu as envie qu’il reste. Pour te rendre heureuse. Comme avant. Même si tu ne fais que l’imaginer. Même si tu es folle. Folle mais heureuse. Ça te semble un bon compromis. Tu rêveras de sa présence auprès de toi et tu seras heureuse. Plus rien ne comptera. « Je ne crois peut-être plus en la vie mais laisse-moi au moins croire à mes rêves. » Le retour à la réalité n’en sera que plus dur. Mais là, tu n’y penses pas. Tu veux juste être heureuse. Pour quelques instants. Dans ce rêve, tu pourrais même lui pardonner son départ. Sa longue absence. Juste pour avoir droit à quelques instants de bonheur. Pour qu’il te prenne dans ses bras. Et que rien ne se soit passé. Que vous soyez encore ensemble. Que tu n’aies jamais été dans cette voiture. Que tu vois encore. Que tu sois heureuse. Ça, c’est un rêve en lequel tu veux croire.

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