l'arme des humiliés. l'alcool. (nicholas&blythe)
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l'arme des humiliés. l'alcool. (nicholas&blythe)

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MessageSujet: l'arme des humiliés. l'alcool. (nicholas&blythe) l'arme des humiliés. l'alcool. (nicholas&blythe) EmptyJeu 27 Déc - 12:49

Non, pas de rp. J'ai fait mon boulet x 1000. J'ai remplacé mon post par un autre. l'arme des humiliés. l'alcool. (nicholas&blythe) 1682311168 l'arme des humiliés. l'alcool. (nicholas&blythe) 3271916155 l'arme des humiliés. l'alcool. (nicholas&blythe) 1642801012


Dernière édition par T. Blythe Hawkins le Jeu 3 Jan - 23:01, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: l'arme des humiliés. l'alcool. (nicholas&blythe) l'arme des humiliés. l'alcool. (nicholas&blythe) EmptyVen 28 Déc - 12:10

J’ai l’impression que tout change dans ma vie en ce moment. Je n’aime pas ça. C’est perturbant. J’aime les habitudes, la routine moi. Mais en ce moment, Noam n’a plus de temps à m’accorder, ce n’est plus pareil avec Lane et je vends moins de glaces qu’avant. Heureusement, certaines choses ne changent pas. Comme moi. Si tout changeait, je serais trop perdu. Mais heureusement, il me reste toujours Olive qui reste la même. Et Blythe. Ma sœur. Ma jumelle. Mais ma grande sœur quand même. Elle a toujours été plus grande que moi. Elle a toujours agi comme une grande sœur. Déjà dans la cour de récré, elle me défendait. Je suis sûr que même bébés, elle me protégeait. Ce soir, c’est soirée Hawkins en plus. J’ai été un peu forcé par ma sœur qui insiste pour qu’on sorte de la maison. En fait, j’étais plutôt d’accord mais c’est pas drôle d’accepter tout de suite ce qu’elle veut. « Hey nounou, tu veux manger quelque chose ? » Bien sûr que je veux manger quelque chose, quelle question. Le ‘nounou’, je ne sais pas d’où il sort mais c’est ma sœur, elle dit de la merde parfois. Et je ne relève pas parce que d’habitude, c’est moi qui en dis. Alors si je veux éviter qu’elle me critique trop, je vais éviter de la critiquer aussi. C’est comme ça que ça marche. « De toute façon on sort ce soir, tu n'as pas le choix.» dit-elle en me laissant choisir le parfum du yaourt. Je prends la fraise. Elle prend la banane. Comme toujours en fait. « J’aurais préféré une pizza. Y’en a pas ? » Exigeant en plus. Remarque, le temps que ma sœur se prépare, j’ai bien le temps de me faire décongeler une pizza. Ou bien on pourra manger au bar sinon. Ma flemme a le dessus et je me contente du yaourt pour le moment. Et Blythe va se changer pendant que je rigole devant les dessins animés. Elle me demande de choisir sa robe, je lui demande de se pousser de devant la télé. Elle insiste. Je m’en fiche de sa robe. Qu’importe comment elle s’habille, des mecs vont l’aborder. Comme toujours. Elle est belle ma sœur, c’est normal. Finalement, au bout de quelques dizaines de minutes, on réussit à sortir. Mon ventre gargouille. J’aurais dû prendre une pizza. Tant pis. On se dispute pour le moyen de transport. Comme d’hab. Nos habitudes ne changent pas, j’adore ça. Même si nos habitudes sont des disputes. On finit par y aller à pied, son bras accroché au mien. Elle va encore se plaindre qu’elle a mal aux pieds. Normal puisqu’elle porte des talons hauts. Quelle idée. Mais c’est pour être plus grande que moi, je la comprends. On marche en parlant de tout et de rien et on arrive enfin en centre-ville. C’est agité ce soir. Normal, ils devaient savoir que les Hawkins étaient de sortie alors ils sont tous venus. On pousse les portes du Hogan. Ce bar est toujours aussi génial, c’est dingue. « Va chercher une place, j’ai faim ! » Je la pousse gentiment pour qu’elle nous trouve deux places assises. Nicholas veut manger, on fera la fête après. Je commande deux hamburgers maxi. Blythe ne finira pas le sien, je le finirais. Comme toujours. En attendant qu’ils arrivent, je vais retrouver ma sœur à la table dans le coin qu’elle a trouvé. « Je te préviens tout de suite, je bois pas d’alcool ce soir. J’ai pas envie de danser sur le comptoir comme la dernière fois ! »
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MessageSujet: Re: l'arme des humiliés. l'alcool. (nicholas&blythe) l'arme des humiliés. l'alcool. (nicholas&blythe) EmptyDim 30 Déc - 2:14

Le froid se faufile sous nos gros manteaux, nous ronge un peu la peau, puis disparaît après le frottement de nos mains sur nos corps. Mes pieds me font mal : normal, je porte des talons de deux mètres et le fait que je suis une grosse fainéante n'arrange rien. Enfin, passons. C'est donc tranquillement, avec des petites remarques par-ci par-là que nous dévalons, à deux les rues qui mènent au centre-ville. Ouf. Nous sommes bientôt arrivés. On entend de loin le bruit venant de sa direction : la musique, les rires, les papotages etc., etc. Y'aura du monde. Nous arrivons donc. Le Hogan est rempli de partout, et merde, qu'est-ce qu'il fait chaud. « Va chercher une place, j’ai faim ! » dit Nicholas en me tapotant sur l'épaule, je rigole, répond: « A vos ordres chef ! » puis me lance dans une recherche passionnée -et attention, ce mot ne veut rien dire- tablienne. J'ai de la chance, un couple de vieux vient de se lever pour sortir. Youhou. Je me dépêche de m'assoir et enlève mon gilet pour le poser sur la chaise qui est destinée à Nicholas, histoire d'éviter de me la faire piquer. J'appelle le serveur et lui passe une commande pour nous deux, de la vodka. Ça sert pas à grand-chose vu que mon frère est entrain de faire pareil mais bon. Après quelques minutes il revient, s'assoit. « Je te préviens tout de suite, je bois pas d’alcool ce soir. J’ai pas envie de danser sur le comptoir comme la dernière fois ! » Je rigole et lui lance un sourire malicieux. Il sait que je vais le faire boire et que la soirée finira exactement comme la dernière fois c'est-à-dire : parler de ponays -oui avec un a- vomissants des arcs-en-ciel et essayer de faire pareil, puis pleurer parce que ça ne marche pas. Merde, je viens de me surprendre entrain de rire toute seule. Je me ressaisis rapidement et regarde Nicho avec mon sourire de chipie sur le visage « Haha, tu ne te crois même pas toi-même, le serveur arrive et je prends les deux verres de vodka, de toute façon il est trop tard là. » je pose le verre devant lui. Bon j'ai commencé avec du commun, il ne va pas faire de chichis. Je bois donc et ne supportant pas bien l'alcool je me sens déjà calée, vous pouvez donc bien imaginer que quand le petit brun avec le tablier revient à notre table avec deux hamburgers énormes je sens d'office que je ne vais pas tenir. « Doux jésus. Nicho, tu sais très bien que je ne vais jamais finir ça wesh. » je lève les sourcils ennuyée puis prend une première bouchée. Et là. BAM. Les actions se suivent beaucoup trop rapidement pour que mon petit cerveau de blonde y capte quelque chose. Je sais juste qu'il y a un type avec la gueule par terre, accompagné de toute la nappe de table et de ce qu'il y avait dessus. Ah oui, maintenant j'ai une robe mayo-salade-carotte plus des bouts de pain aussi. Mais what the fuck. Rapidement je prends un mouchoir et commence à frotter comme une dingue sur les taches qui varient entre le minuscule et l'énorme. Même si je sais que sans machine à laver je n'arriverais à rien, je continue. Je soupire. Le type qui a trébuché et qui nous a gentiment renversé toute la table avec, s'est maintenant relevé. Gêné il se gratte derrière la tête. « Je suis vraiment désolé. Je vous repaye tout et même plus si vous voulez. » Silence. Mais qu'est-ce qu'il attend ? Pas un merci j'espère, parcequ'il ne l'aura pas, sûr. Je soupire et continue à frotter sur ma robe en murmurant un petit : « Je sens qu'on va s'amuser ce soir. » Ironie évidement. On oubliait les poneys, l'alcool et les hamburgers, pour l'instant ce sera attendre jusqu'à ce que le serveur finisse de tout remettre en place.

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MessageSujet: Re: l'arme des humiliés. l'alcool. (nicholas&blythe) l'arme des humiliés. l'alcool. (nicholas&blythe) EmptyDim 30 Déc - 22:04

Une soirée avec ma sœur ne peut qu’être bonne. Parce que malgré toutes nos différences, on se connait à merveille. Et on s’aime. C’est la femme de ma vie Blythe. Ça l’a toujours été. Alors nos moments à deux sont précieux. Et cette soirée va être géniale. Comme toutes les autres. Ça nous change de rester devant la télé en plus. Même s’ils passaient Peter Pan ce soir, dommage. Je l’ai mis à enregistrer de toute façon. « A vos ordres chef ! » C’est rare que ça soit moi qui donne les ordres mais j’apprécie l’obéissance de ma sœur. De toute façon, c’est aussi dans son avantage de nous trouver une table. On sera mieux pour manger après tout. Parce que même s’ils disent que le sol est propre, je n’en suis pas si sûr. De toute façon, pas besoin de se poser la question puisque lorsque j’ai fini de commander à manger, je retrouve ma sœur à une table. « Haha, tu ne te crois même pas toi-même, de toute façon il est trop tard là. » Elle est vraiment fourbe. Elle sait bien que je ne tiens pas l’alcool. Surtout que celui-ci arrive avant la nourriture. Comment tu veux boire de la vodka sans rien avoir mangé ? Même moi je sais que c’est dangereux. Surtout pour moi qui ait genre une tolérance zéro à l’alcool. Juste un peu dans le sang et on a perdu Nicholas. Mais je crois que ma sœur adore ça en fait, même si elle ne l’avoue pas. « Je te déteste officiellement. » Mais je bois quand même une gorgée pour lui faire plaisir. Pouah, c’est dégoutant. Elle aurait pu prendre au cocktail au moins, ça a bon goût ça. Je grimace et repose le verre. Avec un peu de chance, Blythe va finir le sien et enfiler avec le mien sans s’en rendre compte. Oui, j’ai de l’espoir. Au moins, je n’ai pas le temps de prendre une autre gorgée que le serveur arrive avec nos assiettes. Je grignote déjà une frite alors que Blythe hallucine devant la taille de la nourriture. Comme toujours. Elle les connait leurs hamburgers pourtant. « Doux jésus. Nicho, tu sais très bien que je ne vais jamais finir ça wesh. » Je le sais aussi ça. Je la connais ma sœur. Mieux que quiconque. « Je finirais pour toi, compte sur moi ! » S’il y a bien quelque chose pourquoi elle peut me faire confiance, c’est mon appétit. Intarissable. Je mange encore quelques frites et sans m’en rendre compte, je bois encore une gorgée de mon verre. Ça donne soif de manger. Je grimace encore une fois l’alcool dans ma bouche. Mais je cache vite le goût grâce à une bouchée de hamburger. La sauce coule déjà dans mon assiette mais osef. Surtout que deux secondes après que j’ai reposé mon hamburger, un idiot fait tomber toute notre table. Ma sœur se relève directement alors que je regarde la scène, ma dernière frite dans la main. Crotte, j’avais encore faim moi. Enfin je trouve ça bien pour mon verre par contre. Parce que j’en ai déjà bu assez. Je regarde ma sœur essuyer sa robe et jette alors un coup d’œil sur mes vêtements à moi. Il n’y a presque rien. C’est elle qui a tout pris apparemment. Pauvre d’elle. Et voilà que le monsieur bourré se relève. Assez difficilement d’ailleurs. « Je suis vraiment désolé. Je vous repaye tout et même plus si vous voulez. » Il est gentil en fait. Ou bien riche. Enfin encore heureux, ç’aurait été galère de tout recommander. « Je sens qu'on va s'amuser ce soir. » Ma sœur blasée. Ce qui n’est pas étonnant vu l’état de sa robe. Tout ça à cause d’un monsieur qui ne tenait pas debout. « Attends une seconde. » Je lui chuchote avec un clin d’œil et me lève. Je regarde le pauvre monsieur qui a l’air vraiment désolé. « J’espère que vous avez de l’argent, on avait pris du caviar. » A vrai dire, je ne sais même pas s’ils en servent au Hogan. Ni si c’est bon. Crotte, j’aurais dû demander quelque chose de bon. Et surtout éviter de rigoler en disant ma phrase. Mais je ne suis pas doué pour mentir. « C’est des frites par terre… » Il a beau être ivre mort, il sait encore reconnaître des frites, zut. « Mais c’était le hamburger le plus cher, j’te jure. » On peut toujours essayer de négocier. Il n’est pas trop en position de dire non de toute façon. Je jette un coup d’œil vers ma sœur pour qu’elle m’aide au lieu de nettoyer sa robe.

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MessageSujet: Re: l'arme des humiliés. l'alcool. (nicholas&blythe) l'arme des humiliés. l'alcool. (nicholas&blythe) EmptyJeu 3 Jan - 22:53

Mon frère, il est drôle, parce que c'est mon frère, très mauvais menteur parce qu'à chaque fois qu'il essaye ça finit soit en fou rire soit en journée boude, tout mignon parce que c'est mon frère -quoi je l'ai déjà dit ?-, trop malin. Et con un peu aussi. Preuves : il vient de me commander un hamburger sachant que je ne le finirais jamais pour, mine de rien le finir pour moi. Bref. Revenons à là où nous nous sommes arrêtés : un con plus toute notre table retrouvés par terre. Ah oui, j'oubliais ma robe-hamburger aussi. Donc voilà, pendant que j'essayais tant bien que de mal de nettoyer ce que je portais. Nicho' se leva, s'approcha de moi et me chuchota, riant à moitié : « Attends une seconde. » Je le regarde avec un air méfiant, sur le coup, je doutais de son idée. Parce que quand il tire une tête comme ça, ça ne présage rien de bon. « J’espère que vous avez de l’argent, on avait pris du caviar. » Je lève les sourcils, le coup était bon, mais avec son don de mentir extrêmement mauvais c'était un peu crédibilité zéro. Et puis, on est dans un vieux bar, où un quart de Montsimpa se trouve, ça m'étonnerait qu'ils servent la bouffe la plus chère au monde ici. À ce que je vois, Monsieur qui a fait tomber notre table pense pareil que moi. Il répond à Nicholas moqueusement. « C’est des frites par terre… » Je pouffe de rire, baissant la tête et frottant ma robe. « Mais c’était le hamburger le plus cher, je te jure. » Ah ! Ça c'est mon frère, il essaye désespérément de rattraper le coup, histoire de gagner la partie, sachant que les chances tournent autour du zéro. Bref, je vais l'aider un peu, aller. Le serveur avait déjà remis une grande partie des verres et des assiettes sur la table. Le mouchoir sale coincé entre mon pouce et l'ongle fraichement verni de mon index quitta ma main pour s'écraser sur la nappe. J'affiche mon plus beau sourire et me place à côté de Nicholas « Il a raison, c'était la bouffe la plus chère du café. Et puis il y a droit qu'une seule fois par mois, ce serait vraiment dommage. » Je fais une mine triste et passe ma main dans les cheveux de mon frère pour les ébouriffer. Je sais qu'il va me tuer. Parce que encore une fois je l'ai fait passer pour un petit garçon. Je lui lance un regard innocent puis celui-ci se repose sur l'homme qui, gêné avait pris son porte monnaie pour nous sortir un gros billet de 100 $. Oh mon Dieu. Il y avait cru. Bon, c'est aussi grâce à mon charme légendaire. Mais, il y avait cru. Je lui souris et prends le billet entre deux doigts pout les mettre dans les mains de Nicho. Je me retiens de rire, oui parce que pour gober notre jeu d'acteur complètement pourri il faut, mais vraiment être con. 'L'homme con' s'éloigne donc, s'excusant une énième fois. Puis, quand il est assez loin et que je suis sûre qu'il nous entendra par j'éclate de rire, donnant une petite tape sur l'arrière-tête de Nicholas. « Bon, on a gagné 100 $ mais la prochaine fois compte pas sur moi pour faire la menteuse. » Je le regardai et secouai avec un faux air de désolement la tête. La table était redevenue une table, et deux hamburgers, accompagnés d'un verre de vodka nous attendaient déjà. Tout ça m'avait donné faim. Oui oui, mentir donne faim. Peut-être qu'aujourd'hui mon frère n'aura droit qu'à la moitié plutôt qu'à trois quarts de ma bouffe. Haussement d'épaules. Nous nous assîmes donc. Et. muets, nousnous attaquâmes à la nourriture. Après quelques bouchées je répliquai, la bouche remplie : « Umph...pas mal notre hamb...rger de cent dollars. »J'aurais bien ris mais, je pense que personne n'a envie de regarder le spectacle qu'il y avait dans ma bouche. C'est donc, maladroitement que j'esquissai un sourire. Je continuai de manger. J'avalais, j'engloutissais. Je me forçais un peu. Mais, ça en valait la peine. J'allais grossir et comme ça j'aurais quelque chose à foutre voulant reperdre ce que j'aurais pris. Quelque chose s'était installé entre Nicho' et moi. La chose que je détestais le plus. Celle qui me rendait mal à l'aise, triste, énervée. Le silence. Un énorme, un long, un moche silence. Des fois embêtée par les petits bruits de notre bouche qui mache. Mais nous ne parlons plus. Les gueules fermées à regarder les gens. Il y a lui qui est content -sûrement parcequ'il a eut une promotion au boulot-, le saoulard que tu vois chaque fois que tu viens ici, le blasé et dépressif, les amoureux dans leur bulle rose, l'imbécile heureux, la pute, le vieux entouré de belles nanas. Puis il y a les gens comme nous. Qui ont décidé de sortir un peu entre eux pour passer le temps. Et voilà. L'appétit est partit. J'avale encore quelques bouchées puis, au moment où je sens que si je continue tout va remonter je pose le hamburger sur l'assiette de mon frère qui a déjà presque fini le sien. Je prends la vodka, l'avale cul sec. Deux prochains verres commandés. J'attends. Regardant mon frère manger. « Dépêche boubouille. Bois ton verre puis tu viens danser avec moi. » Je lui souris, jouant avec mes sourcils. Le serveur arrive avec nos deux verres, j'ai pris un truc qu'il aime cette fois, enfin, la dernière fois il avait bien kiffé en tout cas : Piña calada. Quoi, comment ça on est en plein hiver ? Osef. C'est la fête aujourd'hui. Je bois une gorgée. Puis deux. Puis trois. Ouh, ma tête tourne déjà un peu. Et puis, je commence à devenir toute rouge je sens. Bref. Je me lève, tire mon frère par la main, il dépose son verre rapidement et se laisse entrainer vers la piste de danse. On allait tout casser. Parceque les Hawkins ils dansent de tout. La danse du canard, la macarena, le gangnam style etc etc.

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MessageSujet: Re: l'arme des humiliés. l'alcool. (nicholas&blythe) l'arme des humiliés. l'alcool. (nicholas&blythe) EmptyDim 13 Jan - 11:12

C’est bizarre mais il y a des moments où je veux me surpasser pour ma sœur. Pour lui rendre un millième de tout ce qu’elle fait pour moi. En ce moment, elle a l’air assez triste de l’état de sa robe et de la façon dont commence la soirée. Personnellement, je trouve que ça apporte une touche d’originalité à sa tenue. Il y a bien des stylistes qui vendent des vêtements tâchés volontairement non ? Alors grâce à l’homme qui ne tenait plus sur ses jambes, Blythe est maintenant au top de la mode. Mais comme ça n'a pas vraiment l’air de la rendre aussi heureuse que ça devrait, je vais m’arranger autrement pour lui redonner le sourire. Même si ça veut dire que je vais devoir mentir. Enfin de toute façon, c’est pathétique, je ne suis vraiment pas doué pour ça. Personne ne peut y croire. Même si comme l’homme n’a plus tous ses esprits, j’ai mes chances. Heureusement, ma sœur comprend ce que je fais et décide de m’aider. Parce qu’elle ment quand même bien mieux que moi. Difficile de faire pire faut dire. « Il a raison, c'était la bouffe la plus chère du café. Et puis il y a droit qu'une seule fois par mois, ce serait vraiment dommage. » Oh oui pauvres de nous, on ne peut se payer un repas luxueux que rarement et voilà que ce vilain monsieur vient nous en priver. Ma sœur, elle a un don. Avec ça, le monsieur ne peut pas refuser. Même si on n’est pas vraiment pauvres. Mais ça, il ne le sait pas. Mais comment pourrait-il savoir qu’on ment ? Bon peut-être que le fait que je rigole un peu trop pourrait le mettre sur la voie. Mais il a trop bu le monsieur, il comprend plus rien. Et ça marche puisqu’il dépose un gros billet sur la table en s’excusant encore. Waouh ! Et dire que notre repas ne coûte que vingt dollars. Quelle bonne affaire on a fait. On pourra même acheter une nouvelle robe à Blythe grâce à tout ça. Peut-être qu’une robe tachée volontairement, elle préférerait. Même si elle est toujours belle ma sœur de toute façon. « Bon, on a gagné 100 $ mais la prochaine fois compte pas sur moi pour faire la menteuse. » Elle n’a pas l’air aussi enthousiaste que moi. Je ne comprends pas. Avec nos bêtises, on a réussi à gagner de l’argent. J’trouve ça cool. C’est toujours mieux que gagner de l’argent en travaillant dans un bureau pendant toute la journée. Et puis ça nous fera une bonne histoire à raconter demain matin. Genre ‘hé tu te souviens du monsieur bourré qui nous avait donné cent dollars ?!’ On aura vraiment trop la classe. Enfin on a eu de la chance que ça fonctionne quand même. Parce que quand on connait mes aptitudes à mentir, c’était mal parti. Mais ma sœur, on ne lui refuse jamais rien. C’est comme ça. A la naissance, elle a tout eu alors que moi, je récupérais les gênes abimés. Mais à vrai dire, j’suis heureux comme ça. Et heureux que Blythe soit comme elle est. « La prochaine fois, je retiendrais la nappe avant qu’elle tombe, mode super-héros ! » Ouais bon, on sait tous les deux qu’il y a plus de chance qu’il y ait plus de dégâts que je sauve notre repas mais c’est l’intention qui compte. Et voilà que notre repas revient. Zut, nos verres d’alcool sont à nouveau plein du coup. Déjà que je ne voulais pas finir celui d’avant. Mais bon, le hamburger est complet aussi maintenant. Alors l’un compense l’autre je suppose. Et je ne me prive pas de le dévorer ce hamburger. Genre ça doit être ce que je préfère quand on va au Hogan. Enfin au début en tout cas. Après, il se passe toujours des trucs tellement dingues que j’en oublie le goût délicieux du hamburger. Mais pour le moment, je savoure. Et je souris quand ma sœur met le reste du sien dans mon assiette. C’est toujours comme ça avec elle. Elle a peu d’appétit, je mange pour trois. Elle est douée pour mentir, je rigole dès que je mens. On se complète tout le temps. Normal puisqu’on vient du même embryon. Je ne comprends même pas comment certaines personnes peuvent ne pas être proches de leurs frères et sœurs. Ce sont les amis que vous donne la nature, pas possible d’y échapper. Et on peut tout se pardonner, tout faire, tout se dire. Parce qu’on se comprend toujours. La famille, il n’y a aucun équivalent. Mais sans que je le remarque, trop occupé à manger – ou plutôt dévorer – on arrête de parler. Normal, c’est pas propre de parler avec de la nourriture dans la bouche. On se rattrapera après, comme toujours. Je la regarde descendre la fin de son verre d’un seul coup et grimacer. Je me dis qu’elle est dingue. Mais c’est pas nouveau ça. Et le pire, c’est qu’elle en commande deux autres. Elle doit avoir soif pour commander deux verres encore. Bah ouais, elle a de l’espoir si elle croit que je vais boire plus d’un verre. Déjà que je ne compte pas finir celui-là. « Dépêche boubouille. Bois ton verre puis tu viens danser avec moi. » Elle veut vraiment me ridiculiser ma sœur, ça doit l’amuser j’crois. Elle sait parfaitement que je ne sais pas du tout comment danser et elle veut quand même que je le fasse. Sadique j’vous jure. Et le pire, c’est que je vais la suivre. On ne peut rien lui refuser j’vous dis. Alors je bois une gorgée pour lui faire plaisir. Et voilà que les autres verres arrivent. Ça a l’air meilleur déjà. Je repousse l’autre verre et prends celui-là à la place. Hum, ça sent le soleil. J’en bois une gorgée et j’ai tout de suite plus chaud. Je ne suis pas sûr de savoir à quoi c’est dû. Au goût d’été ou juste à l’alcool. Dans tous les cas, j’aime bien. J’attrape la main que me tend ma sœur, abandonnant mon verre d’été à la table pour aller danser. Il n’y a personne qui danse en plus, tout le monde va nous regarder. « Je te déteste Blythe, tu le sais ça ? » Tant qu’on ne faisait que manger, ça allait encore. Mais je savais déjà que la soirée n’allait pas rester si calme. Ma sœur commence à danser. J’aimerais bien danser comme elle. Comme tout le monde en fait. Mais j’sais pas faire ça, c’est dommage. Moi tout ce que je sais faire, c’est secouer mes bras et mes jambes bizarrement. Et faire genre que je fais du hula hoop ou du limbo. Même sans cerceau ou barre. Et ça fait toujours rire les autres. Je voudrais résister mais la musique est trop entraînante et je commence à gesticuler doucement d’abord. Mais il ne faut pas longtemps pour que ça dégénère. D’ailleurs, étrangement, nous ne sommes rapidement plus seuls au milieu de la pièce. Faut croire qu’on a motivé les gens à venir avec nous. Et tout se passe plutôt bien en plus. Bizarre. Mais ça ne peut pas durer bien sûr. Et voilà qu’un de mes bras va accidentellement s’abattre sur le visage d’un monsieur derrière moi. Et pour se venger, il me pousse. Je manque de tomber mais me rattrape à une dame qui me regarde bizarrement. Tout tourne autour de moi, c’est bizarre. J’ai pas beaucoup bu pourtant. Mon regard réussit à se focaliser sur une personne. Le monsieur qui a maintenant un œil au beurre noir et semble m’en vouloir encore. Je repère Blythe en un clin d’œil et je me cache derrière elle. Simple réflexe. Ma sœur me protège depuis qu’on est gamins. « J’ai peur Blibli. »
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MessageSujet: Re: l'arme des humiliés. l'alcool. (nicholas&blythe) l'arme des humiliés. l'alcool. (nicholas&blythe) EmptyDim 20 Jan - 19:33

Je me déhanchais sur la piste. Me collant à des inconnus, les yeux fermés, bougeant la tête au rythme de la musique. Quand je dansais, j’étais ailleurs. Envolée vers des pays lointains grâce aux ailes des oiseaux. Le son était trop fort et me détruisait les orbites. Aucune personne ici ne faisait attention à moi s’il ne s’agissait pas de me baiser. Mais je m’en fous. On les emmerdait tous. Deux contre le reste du monde. On était né ainsi. On mourra ainsi. Parce que le monde n’était qu’une une illusion voulant nous changer et que nous deux, on était bien réel. Mais, il y avait trop de monde et j’avais perdu Nicholas de vue. Je dégageais les grandes mains de l’homme déjà bourré de mes hanches et me faufilais à travers la foule. Il était peu probable qu’il lui soit arrivé quelque chose, mais je n’aimais tout simplement pas le savoir loin de moi. Je remarquais rapidement le cercle s’étant créé au milieu de la piste. Je débouchais sur la place presque vide et écarquillais les yeux quand je vis mon frère. Il vint, le regard peureux se placer derrière moi. « J’ai peur Blibli. » C’était bien lui ça, fuir quand ça devenait dangereux. Mais ce n’était pas grave, j’étais là pour le protéger. « Qu’est-ce qu’il se passe là boubouille ? » Je me retournais vers lui ignorant le mec qui s’approchait dangereusement de nous. Mais Nicho ne me répondit pas. Je sentis l’homme tout près de moi et me retournais reculant de quelques pas. Ce n’était pas que j’avais peur, mais c’était trop de contact physique pour moi. Il ouvrit la bouche et son haleine puant l’alcool survolait mon visage tandis que des mots graves en sortirent. « Ton pote m’a foutu un coup de poing dans la gueule » Je lançais un regard sévère à Nicholas puis regardais la racaille ratée qui me menaçait du regard. Je la dévisageais et levais les yeux aux ciels. « N’empêche, tu joues au grand mais tu veux quand même frapper sur plus faible que toi là. Très mature. De toute façon, tu ne vas pas le toucher parce que je te jure que tu vas te prendre un bon coup de pied dans les couilles chéri. Tu veux essayer ? » Je lui fis un sourire hypocrite avant de prendre Nicholas par la main et le tirer hors de la piste de danse. Je n’avais pas fait gaffe à s'il nous avait suivis ou pas mais espérons qu’il était assez intelligent pour rester à sa place et fermer sa gueule. Bon, pour être franche je ne pense pas que j’aurais eu une quelconque chance de le battre. Donc on pourrait plutôt dire qu'on était veinards qu’il ne nous ait pas suivis. Nous nous rassîmes à notre place. « La prochaine fois fait un peu plus gaffe quand tu danses. Ok ? » Disais-je en sortant une cigarette et un briquet de mon sac. Je la pinçais entre mes lèvres et l’allumais. Aspirant une bouffée je passais avec lassitude une main dans ma chevelue blonde, bien taillée et qui, il y a même pas une heure brillait encore. Je lui tendis la clope même si mon frère ne fumait pas. « Tire une fois et détends-toi. » Je lui souris. Le serveur était revenu. Cette fois j’allais laisser choisir Nicho. « Alors, on prend quoi boubouille ?» Tant qu’il ne me sortait pas un fanta ou un coca je prenais.

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MessageSujet: Re: l'arme des humiliés. l'alcool. (nicholas&blythe) l'arme des humiliés. l'alcool. (nicholas&blythe) EmptyLun 28 Jan - 12:33

La danse, c’est vraiment trop dangereux pour moi. Enfin surtout pour les gens qui dansent autour de moi. Chacun sa façon de danser. La mienne est vraiment particulière. J’aimerais bien savoir danser normalement. Enfin je sais le faire mais ça m’ennuie. En plus, je ne contrôle plus vraiment mes membres quand ils entendent de la musique. Ça doit être ça le super pouvoir que j’ai hérité de mes parents. Des membres incontrôlables, tu parles d’un cadeau. Ma sœur s’en est bien mieux tirée. Je la vois danser au loin, elle semble heureuse. Enfin jusqu’à ce que je la rejoigne pour me cacher d’un homme que j’ai frappé accidentellement. Les gens s’énervent vraiment pour rien. « Qu’est-ce qu’il se passe là boubouille ? » Boubouille encore. Elle me fait passer pour un gamin. Bon je ne vais rien dire pour cette fois-ci parce que c’est vrai que je suis caché derrière elle, espérant qu’elle me défende. Mais je retiens. Je lève le doigt vers l’homme qui s’approche de nous. Il n’a même pas peur de Blythe, il est bizarre. Ou cinglé. Ma sœur, c’est la fille de deux super-héros quand même. « N’empêche, tu joues au grand mais tu veux quand même frapper sur plus faible que toi là. Très mature. De toute façon, tu ne vas pas le toucher parce que je te jure que tu vas te prendre un bon coup de pied dans les couilles chéri. Tu veux essayer ? » Elle est vraiment géniale Blythe. Qu’est-ce que je ferais sans elle ? Bon d’accord, sans elle, je ne serais pas venu au Hogan, je n’aurais pas bu ni danser et donc je n’aurais pas frappé le monsieur. Enfin j’aurais sûrement fait autre chose de stupide qui m’aurait causé des problèmes. Alors heureusement qu’elle est toujours là pour moi. Le mec n’a pas le temps de réagir qu’on est partis. Pas de risque comme ça. Il se remettra. En plus, j’en avais pas fait exprès. Je m’assois en face de Blythe et tente un petit sourire désolé. « La prochaine fois fait un peu plus gaffe quand tu danses. Ok ? » Elle m’en veut. Ça craint. Elle savait que c’était un risque en plus. Elle me connait depuis toujours après tout, elle sait que je suis maladroit comme pas deux. « La prochaine fois, je danserais pas, ça sera plus raisonnable. » Je la regarde s’allumer une cigarette. Elle est nulle à fumer quand même. Je secoue la main devant mon visage pour éviter que la fumée ne m’atteigne. Et je la regarde bizarrement quand elle me tend sa cigarette. Elle veut que je fume, la folle ! Et le pire, c’est que je prends la cigarette. Je la tiens comme ils font dans les films et je l’amène à mes lèvres. Et là, je souffle. Sauf qu’apparemment, c’est pas comme ça qu’il faut faire puisque la cigarette s’envole pour atterrir sur la table. Je me précipite pour l’éteindre avant que quelque chose ne brûle et je soupire en la regardant toute écrasée. Crotte d’éléphant ! « Alors, on prend quoi boubouille ?» Elle veut sûrement qu’on prenne encore de l’alcool. Comme si ça ne suffisait pas déjà. C’est presque une alcoolique, faut qu’elle fasse gaffe. Je l’emmènerais à une réunion des alcooliques anonymes la semaine prochaine. Mais sans la prévenir parce qu’elle voudra pas. « Mettez-lui une vodka ou un truc du genre. Et une grenadine pour moi. » Comment j’suis trop raisonnable quand même ! Pas sûr que ça plaise à ma sœur mais elle m’a laissé le choix après tout non ? Si elle tenait à me faire boire, il ne fallait pas. « Et je veux aussi un dessert ! Un gâteau au chocolat ! » C’est que ça m’a épuisé de danser, faut recharger les batteries maintenant. J’aurais pu commander une glace mais tout le monde sait que ce sont les miennes les meilleures et que celles du Hogan n’ont pas de goût. « J’suis désolé si j’ai gâché notre soirée Blibli. J’voulais pas taper le monsieur, c’est lui qui s’est mis sous ma main. » On devrait mettre un panneau au-dessus de ma tête pour prévenir les gens que c’est dangereux de m’approcher. J’y penserais la prochaine fois.
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