| | | ◮ mon dieu, faites-moi un oiseau que je puisse m'envoler loin loin d'ici |  |
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 | | Sujet: ◮ mon dieu, faites-moi un oiseau que je puisse m'envoler loin loin d'ici Lun 31 Déc - 21:31 | |
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] ☇ Lis-Philaé A. Beaudelaire ☇ CROIS-TU AUX CRÉATURES DE LA NUIT, AUX ÂMES ERRANTES ET A CE GENRE DE CHOSES ? Bien sûr que non! Enfin, j'espère qu'ils n'existent pas, car moi tout ces machins me donnent des frissons dans le dos rien qu'à y penser. Alors imaginez un peu se que serait ma réaction s'il y aurait un de ces monstres qui se pointeraient sous mon nez. Crise cardiaque assurée...malgré mon jeune âge. ☇ TE PLAIS-TU A MONTSIMPA/BRIDGEPORT ? Parfaitement ! Je me sens comme chez moi, malgré le fait que je suis ici que depuis quelques semaine. Je connais peu de monde, mais je saurai m'adapter à cette nouvelle ville plutôt SIMPA. ☇ TOI, LES ENFANTS, LE MARIAGE, T'EN DIS QUOI ? Tout dépend avec qui tu t'engage, c'est quand même pour la vie se marier. Et puis les gosses et moi, c'est comme chien et chat. Je crois que je ferais une bien mauvaise mère si j'aurais un petit bambin. C'est mignon et tout, mais ça pleure sans arrêt. Je suis incapable de supporter des pleurs.☇ TON RÊVE LE PLUS FOU, C'EST QUOI ?Mon rêve le plus fou ? Je change à chaque semaine. Parfois ça peut être de faire un tour en montgolfière, l'autre semaine peut être de nager avec une gigantesque baleine. Des rêves fous, je sais. |
☇ TES MAUVAISES HABITUDES; Je me réveille, à chaque soir, à 3h30 pour après, me rendormir. Je n'ai jamais su pourquoi je me réveillais tout le temps à cette heure précise et ça, s'en l'aide d'un réveille matin • lorsque je me met à rire, mon rire ressemble à celui du grouinement du cochon, ce qui est plutôt malaisant • je fais de la boxe pour m'entraîner, me défouler et surtout pour savoir me défendre en cas de...problèmes • j'oublie souvent mes clés dans les endroits les plus anodins • lorsque je suis fâchée, je commence à parler ma langue natale, l'irlandais • je parle souvent à mon ex petit ami décédé lorsque je fais face à des décisions ou à de la tristesse. Je sais que même s'il n'est plus, il est et sera toujours avec moi pour m'épauler • j'ai éprouvé de réels sentiments qu'une seule fois • je suis une grande fan d'Harry Potter. J'ai lu les sept tomes une dizaine de fois et je continue à les relire • je joue une pièce de Mozart en violon lorsque je suis nerveuse • il n'y a que de la musique classique chez moi, je ne connais que ça • je me lave avec une seule odeur de savon, celui de la lavande • j'adore le chocolat, j'en mange matin, midi et soir • je ne parle jamais de mon père et quand quelqu'un aborde le sujet, je change vite de conversation • je ne supporte pas la saleté et le désordre. Je fais le ménage de mon petit appartement à chaque jour et je me lave trois fois par jour. Si je rentre chez quelqu'un où tout est en désordre, je me sens obligé de nettoyer • je crois encore aux comptes de fées • à chaque vendredi je me fais une petite soirée de films disney • je crois dur comme fer aux histoires de Jules Verne. Voyage au centre de la terre, l'île mystérieuse, vingt milles lieux sous les mers et autres, pour moi ces endroits existent réellement • je déteste l'odeur de la cigarette, je suis incapable de tolérer • j'aime me balader en sous-vêtement dans mon appart et parfois je ne pense pas tout le temps à éviter les fenêtre lorsque je suis à moitié dévêtue • même si je suis une fille, j'adore jouer au jeux vidéos • je fous mes capotes entre les pages du livre Hunger Games. Au début je n'avais trouvé qu'une capote en guise de signet et puis s'en est devenu ma cachète à condoms. On ne sait jamais quand l'acte surviendra, mieux vaut prévenir que guérir • j'adore placé des petites citations lorsque je parle, je trouve ça plus poétique • je ne bois que du vin, à n'importe quel moment de la journée, excepté le matin, j'suis tout de même pas une alcoolo • j'adore chanter sous la douche • j'ai toujours voulu devenir végétarienne, mais je n'ai jamais pu résister très longtemps à manger de la viande • je ne supporte pas le film Blanche Neige, cela me rappelle trop de souvenirs avec mon père • depuis l'incident lors de mon mariage, je cache toujours chez moi une arme à feu. Un revolver que je dissimule sous une pile de vêtements dans un tiroir.
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Dernière édition par Lis-Philaé A. Beaudelaire le Sam 5 Jan - 3:04, édité 11 fois |
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| | Sujet: Re: ◮ mon dieu, faites-moi un oiseau que je puisse m'envoler loin loin d'ici Lun 31 Déc - 21:32 | |
| WHITE SKIN LIKE THE MOON
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] La vie est pleines d'horreurs petites ou grandes
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]La peau blanche comme neige, les lèvres rouges comme le sang et les cheveux noirs comme l’ébène, j’étais Blanche Neige en version miniaturisée, sa copie conforme. Même que mon père me surnommait de ce nom de princesse. J’étais sa petite Blanche Neige. Mais, ce n’était pas avec un surnom inventé par les Frères Grimm que j’étais vouée à vivre une vie digne d’un conte de fées. Qui l’aurait su ? Personne, enfin je veux dire personne sur cette terre. Je ne pourrais jamais commencer mon histoire en disant, il était une fois. Ni la finir en disant, et ils vécurent heureux jusqu’à la fin de leur vie et eurent beaucoup d’enfants. J’ai toujours su que ma vie ne serait pas digne d’un conte de fées, qu’elle serait parsemée d’embûches insurmontables aux yeux de tous, parce que telle est la vie que tout le monde me racontait quand j’étais petite. Mais même s’ils essayaient de me faire peur en me racontant la vraie réalité, je savais que j’allais avoir la force de me relever après chaque défaite. C’est ce que ma mère et mon père avaient toujours souhaité de moi, que je me relève sans rouspéter, sans pleurnicher. Mais au fond d’elle-même, elle savait très bien que sa petite Lis-Phialé n’avait aucune force pour survivre dans ce monde impitoyable, que j’étais une victime de la vie… Et c’est après avoir vu ma bouille d’ange pour la première fois qu’elle se promit de me protéger, de toutes les manières possible. Et elle a réussi à me protéger…d’une certaine manière !
Couchée dans un lit d’un blanc immaculé, la tête levée vers le ciel où des milliers de flocons y tombaient, je m’imaginais partir loin, loin de toute cette vie, de tous ces gens, quittant ce monde effervescent où je ne me sentais pas à ma place. Si seulement c’était possible d’aller dans un autre monde, tel que celui de Peter Pan ou le merveilleux pays qu’est celui d’Alice. Mais, tout ceci n’était qu’imagination, ces univers magiques n’existaient pas, je le savais. Mes parents me l’avaient dit à maintes reprises, souhaitant sans doute que j’arrête de rêver à de telles impossibilités. Mais pour une enfant de mon âge, il était infaisable de ne pas pouvoir rêver à de telles choses, autant irréalisable les unes que les autres. Les rêves nous faisaient vivre, nous donnaient de l’espoir. Pour une petite fille telle que moi, qui vivait dans la pauvreté, je ne pouvais que rêver au future qui m’attendait, espérer avoir une vie meilleure que celle que j’avais en ce moment. Mes doigts commençaient à s’engourdirent, mes joues tournaient aux rouges, mais pourtant, je restais étendue dans la neige, à contempler le ciel. Je ne voulais pas rentrer, je ne voulais pas les entendre se disputer, encore. Il ne fallait pas être né sur une autre planète pour comprendre que l’argent ne nous tombait pas dans les mains comme chez d’autre, que la cause de toutes ces disputes était seulement le fait que nous étions pauvres. Moi, je faisais comme si je ne savais rien, mais je n’étais pas dupe, je voyais bien tous les problèmes que nous avions. Je voulais seulement les ignorer, je ne voulais pas penser que nous n’étions pas comme ces autres familles. Arrête de dramatiser les choses Amanda ! Lis et Auxane sont très bien ici. Si tu penses le contraire, foutez le camp je m’en fiche ! Mais tu sais que leur vie sera pire. Je me relevais, regardant cette petite maison qui nous servait de demeure. Il ne pouvait pas y avoir pire que cette vie que j’avais. Ils ne pouvaient pas savoir, ils ne vivaient pas continuellement ce que je devais endurer, chaque jour. À l’école, j’étais celle qui restait seule dans un coin, j’étais celle qui se faisait regarder d’un regard réprobateur. Les étudiants ne voulaient pas de moi, je le savais. Pourtant, je ne venais pas d’une autre planète, j’étais une humaine normale, comme eux. Je me dis juste qu’elles ne pourront jamais avoir l’enfance qu’elles souhaitaient. Aucun enfant ne voudrait de ça ! Je me laissais tomber dans la neige. Ma mère avait raison, personne ne voudrait de cette vie, même moi qui était en train de la vivre. Si seulement tout pouvait être plus facile. • • • Qui voudrait de toi hein ! Personne ne t'aime Lis ! je voyais leur visage, leurs yeux qui pétillaient à l’idée de me voir pleurer, leur sourire si moqueur. Je les regardais, eux, qui m’encerclaient comme si j’étais leur proie, et je l’étais. Ils étaient comme une meute de loups affamés, prêts à sauter sur le petit mouton inoffensif. Prêt à le voir pleurer, prêt à le voir fuir. Ils n’attendaient que ça, le moment où j'allais pleurer, où j'allais déguerpir à toutes jambes. Ils voulaient seulement s’amuser, pour eux ce qu'ils me faisaient subir n'avait rien de méchant. Ils n’avaient pas de pitié, ils n’éprouvaient aucun sentiment à mon égard, je les faisais rire. Ils étaient inhumains de me faire subir ça, ils étaient tous des enfants sans cœur. Une forte pression dans mon dos me fit perdre l’équilibre, comme si quelqu’un m’avait frappée violemment. Je m’effondrai au sol, anéantie par la peur d’être une autre fois tabassé par ses jeunes âgés entre treize et quinze ans. Je ne comprenais pas. Pourquoi s’attaquaient’-ils à moi ? Je ne leur avais rien fait. Tout ce que je voulais, moi, c’était être invisible aux yeux de tous, passer inaperçue…c’était raté. « C’est pas ici ta place Lis-Philaé !» Ils partirent à rire en cœur, se moquant de moi sans pitié. Les larmes me montèrent aux yeux, coulant sur mes joues rosées. Quelqu’un m’aida à me relever, puis m’empêcha fermement de bouger. De fines gouttelettes d’eaux salées coulaient abondamment sur mes joues. J’en avais marre, je voulais que tout ça s’arrête. Un jeune garçon s’approcha de moi, se penchant vers moi pour me regarder dans les yeux. Pendant une seconde, une toute petite seconde je pensais qu’il allait m’aider, qu’il allait me défendre, mais je vis vite dans ses yeux, d’un noir absolu, du plaisir. Sa main vola vers ma joue, la frappant si violemment qu’un cri aigu sortit de ma bouche. Je voulais détaler comme lapin, me réfugier dans mon lit, où je me sentais si en sécurité, mais il m’était impossible de bouger. Sous ma poitrine, je sentais mon cœur battre la chamade, j’avais tellement peur. « T’es qu’une merde, t’aurais même pas du naître…t’es juste une erreur de la nature ! » Ces mots, c'étaient tels des poignards me transperçant le cœur à multiple reprises. Ils ne savaient pas la douleur que j'éprouvais de leur faute. Ils ne savaient rien. J'étais celle que tout le monde persécutait, celle que tout le monde rejetait. VIOLENTS DELIGHTS HAVE VIOLENTS ENDS
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] J'ai peur éperdument du sommeil de tes yeux[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]Quand on est enfant, notre cœur est gros, il pourrait aimer la terre entière. Que ce soit des personnes de races blanches, de races noires, d’une autre religion, d’un autre pays. Quand on est enfant, le monde est beau, personne n’est méchant. Et puis plus on grandit et plus notre coeur devient méfiant. Pourtant, j’ai réussi à te faire confiance et à t’aimer comme si mon cœur était celui d’un enfant. Toi et seulement toi. Ses mains se promenaient tel un peintre armé de son pinceau, tel Lucky Luck tirant plus vite que son ombre. Une douce mélodie sortait de son instrument, se répandant partout dans la rue. Une douce mélodie de violon. L’homme qui en jouait avait captivé mon regard. Je ne pouvais plus m’empêcher de l’écouter, de le regarder jouer du violon. J’étais là, devant lui, charmée par ce bel homme, par sa mélodie. Ses yeux clos me transmettaient toute sa passion, son petit sourire en coin me faisait sourire et puis sa musique me transportait tout simplement dans un autre monde. Il ouvrit les yeux, ses yeux d’un bleu incroyablement beau. La mélodie finit et moi, comme une groupie de violon, me mis à l’applaudir. Je déposai de l’argent dans son chapeau, déjà rempli par tous ces piétons qui passaient en écoutant cette douce musique. C'é...c'était magnifique.Il me regarda, comme jamais personne ne m’avait regardé auparavant. Pendant un instant, je me surpris à m’imaginer au bras de cet homme, de ce bel inconnu. Je m’imaginai une vie future, avec ce beau rouquin qui pratiquait la même passion que moi. Merci. Je t'ai vu m’applaudir tantôt, j'ai trouvé ça charmant. Je m'appelle Hansel et toi ? Son sourire me faisait littéralement fondre, comme du beurre sur une tartine chaude. À peine j'eus le temps de lui répondre que mon protecteur de père me prit par le bras d'une poigne de fer et m'emmena loin de lui. LISSS ! essayai-je de lui faire comprendre, mais voilà qu'il avait déjà disparu dans une foule de piétons.
Son nom, la façon qu’il avait de me transmettre sa passion, son doux visage et son sourire envahissaient mon esprit. Je n’avais qu’un nom en tête. Hansel. Je n’avais qu’une mélodie en mémoire. Sa mélodie. Il me hantait, jour et nuit. Il n’y avait qu’une seule chose à faire. Je pris mon violon et commençai à jouer la mélodie de ce mystérieux jeune homme du nom d'Hansel. Cette musique, si douce à l’oreille, me faisait oublier tous mes tracas, me transportait loin de ce monde. Je m’arrêtai subitement, croyant avoir entendu quelqu’un crier dehors. Je m’approchai de ma fenêtre ouverte, regardant dehors curieusement. Excuses-moi ! Je marchais calmement dans la rue quand j’ai entendu une chanson qui m’était familière. En fait, je crois que c’était ma chanson, que j’ai composée ! Est-ce que c’était toi qui jouais du violon ? Appelez ça comme vous voulez, le destin, une coïncidence ou même la chance, mais l’homme qui se tenait sous mon balcon était l’homme au violon. Hansel. Je sortis dehors, ne sachant pas trop s’il allait me reconnaître, me sourire. Je m’approchai de lui, suffisamment pour qu’il me regarde, moi. Pour qu’il contemple mon visage illuminé par les rayons du soleil, pour qu’il se souvienne de moi. Oh c’est toi…La ravissante fille qui m'a applaudie pendant mon petit concert dans la rue. Tu ne m’as toujours pas dit ton nom. Il me sourit d’un sourire qui me déconnecta du monde pour me soucier que de lui et de moi. Le temps s’était arrêté, rien ne s’écoulait mis à part le bonheur de se revoir. Lis, mon nom à moi c’est Lis. • • • Couché à ses côtés, aux côtés de mon Hansel, je contemplais le paysage. Blottis dans ses bras, à écouter le rythme de son cœur, nous nous laissions bercer par le chant des oiseaux, la caresse du vent sur nos corps et le son de nos respirations à l’unisson. Mon amour, je t’aime. Je t’aime et je t’aimerais jusqu’à la fin de ma vie. Ces mots, simples et doux, me réchauffaient le cœur. Seulement car ces mots venaient de lui, ces mots sincères. Je t’aime aussi Hansel, mon beau Hansel. Oh oui, je l’aimais, éperdument même. Il était le prince charmant que j’avais toujours souhaité, toujours espérer avoir. Nous étions tel Fiona et Shrek, Aladin et Jasmin, Belle et la Bête, Wall-e et Ève, enfin vous voyez le principe. Nous vivions un pur conte de fées, un réel et magique conte de fées qui jalousait bon nombre de filles. Notre relation était parfaite, rien ne pouvait chambouler l’amour que nous avions l’un envers l’autre. Il me regarda, en me souriant. Encore à ce moment, son sourire et son regard pénétrant me faisaient fondre comme du beurre sur une tartine grillée. Tu sais quoi ma chérie, nous devrions nous marier. Ne pense pas que je dis ça sur un coup de tête, au contraire, j’y pense depuis quelques semaines déjà. J’ai…j’ai même acheté une bague pour être un peu plus conventionnelle et romantique. Se marier. Je m’imaginai être dans une longue robe blanche, telles celles des princesses, un voile au visage, un bouquet de fleurs aux mains, m’avançant dans l’allée sous les regards de ma famille et celle de mon fiancé. Je m’imaginai le regarder, seulement lui, mon futur mari, qui m’attendait, d’un sourire béat, en se disant que j’étais radieuse dans cette grande robe blanche. Je m’imaginai nous embrasser après que le prête lui dise ; vous pouvez embrasser la mariée, et que sous une pluie de pétales de roses et d’applaudissements, il me prenne dans ses bras pour partir dans une belle voiture décorée d’un chou et d’une affiche marquée ; Just married. Partager ma vie avec lui et l’aimer jusqu’à la mort, pour le meilleur comme pour le pire, dans la richesse comme dans la pauvreté, dans la santé comme dans la maladie, c’est ce que je voulais, ce que je souhaitais depuis toute petite. Il me tendit une petite boîte en velours bleu. Quand il l’ouvrit, je fus fascinée par la petite chose qu’il y avait dedans. Une bague. Une belle bague sertie d’un petit diamant rond. Oh mon dieu Hansel ! Elle est magnifique. Oui, oui je veux me marier avec toi, sans hésiter. Sous un soleil éclatant, des nuages cotonneux et un ciel d’un bleu comme les yeux de mon fiancé, nous nous embrassâmes, nos fiançailles remplissant notre cœur de bonheur. J’étais emballée à l’idée de me marier, avec lui, de vivre le jour qui sera, sans aucun doute, le plus beau jour de ma vie. Tu verras, ce sera magnifique. Il y aura pleins de fleurs, de toutes les couleurs et toi, tu seras la plus belle au monde, comme d’habitude. Finalement, les contes de fées existaient, j’en vivais un, un merveilleux et magique compte de fées. Le bonheur n’était pas impossible à trouver, je l’avais trouvé. Maintenant j’avais la certitude que nous vivrions heureux jusqu’à la fin de nos jours et que nous aurions beaucoup d’enfants. • • • Salut mon amour, euh…c’est peut-être le 20ème message que je te laisse sur ton cellulaire, mais tout le monde est arrivé et il ne manque que toi. S'il te plaît, appelle-moi dès que tu reçois ce message et fais vite. Il était en retard, à notre cérémonie de mariage de plus. Je commençai à m’inquiéter, ce n’était pas son genre, surtout pour un événement aussi grand qu’était notre mariage. Quel homme arriverait en retard à sa propre cérémonie ? Je faisais les cent pas dans la pièce adjacente celle où notre famille attendait le commencement de cet événement qui devait être exceptionnel. J’étais nerveuse, nerveuse qu’il ne vienne jamais. Peut-être qu’il s’était barré, peut-être qu’il ne voulait pas m’épouser en fait. Je suis désolée maman et soeurette, mais je dois aller à l’appart pour voir si Hansel serait là-bas. Je me fous d’être dans ma robe de mariée, je dois aller voir se qu’il fait. Je courus le plus vite que je pouvais malgré la robe que je portais et les souliers à talons que j’avais. J’étais telle Cendrillon qui fuyait le palais après avoir entendu le premier coup de minuit. Tant pis pour le maquillage, tant pis pour ma coiffure, tant pis pour ma robe d’un blanc immaculé, je devais savoir ce que Hansel faisait, pourquoi il était en retard.
J’étais arrivée à notre appartement. La nervosité m’envahissait de partout. Mon cœur battait à la chamade et mes mains tremblaient. Et s’il n’était pas là, s’il s’était vraiment barré comme je le redoutais ? J’ouvris la porte pour rentrer dans notre petit nid d’amour, enfin se qu’il en restait. S’était la grande pagaille à l’intérieur. On aurait dit qu’une tornade était passée ici, renversant sur son chemin, des livres, le canapé, la télévision et cassant des chaises, des photos et même la table à dîner. On aurait dit qu’une bataille s’était produite ici. Des morceaux de vitres jonchaient le sol ainsi que plein de souvenirs, brisés en mille morceaux. Mon amour ? Tu es là ? J’entendis un gémissement, quelqu’un bouger dans la chambre, notre chambre. N’ayant rien sous la main pour me défendre contre l’un des types qui s’était bagarré ici, je pris la première chose que je vis. Un parapluie. Je me dirigeai prudemment vers la chambre, là où j’avais entendu du bruit. Pointant mon parapluie comme si je tenais un fusil, je pris mon courage à deux mains et entrai dans la chambre. Du sang, beaucoup de sang, couvrait le sol, entourant un corps qui jonchait le sol. Ce corps, à moitié inerte, qui saignait de par et d’autres était…HANSEL ! Je jetai mon arme, accourant vers son corps, vers tout ce sang, malgré ma robe. Les larmes aux yeux, je le pris dans mes bras, horrifiée par tout ce sang qui sortait de ces trois petits trous dans son thorax. Des larmes coulaient à flot sur mes joues, cela me fendait le cœur de voir mon amour dans cet état. Oh mon dieu. Chéri, qu’est…qu’est-ce qui s’est passé ici ? Qui…qui t’as fait ça ? Je caressais son visage, couvert de sang. Il me sourit, difficilement, essayant de me rassurer que tout allait bien, mais je le savais, tout allait mal, très mal. Quelqu’un, d’inconnu, l’avait tirer à trois reprises et voilà qu’il saignait, abondamment. Péniblement, il essuya ma joue, mouillée par toutes mes larmes. Mon am…our écoutes-moi, je sais que j’en ai plus pour longtemps, mais…mais tu dois sa…savoir que c’était ton père…qui… J’étais folle de rage. Tout s’expliquait. Mon père jaloux, protecteur et possessif pensait qu’en épousant Hansel, j’allais l’oublier, le remplacer. Il était tombé sur la tête ! Me ramenant à la réalité, Hansel me prit par la main, s’approchant de mon visage pour m’embrasser. Hansel, s’il te plaît ne me quitte pas. Ne meurs pas. Reste éveillé, je vais appeler les secours, ils vont te sauver et ils te soigneront…tu…tu vas t’en sortir chéri. J’essayai plutôt de me rassurer en disant cela. Ses blessures étaient bien trop profondes, je le savais qu’il n’y avait plus d’espoir, que c’était peine perdue…qu’il allait mourir, ici dans mes bras. Regar…regardes-moi ma belle. Je t’aime et je t’aimerais toujours, pour toute la vie tu entends ? Je se…serais avec toi tout le temps…dans ton cœur. Je pleurai toutes les larmes de mon corps. Ce n’était pas supposé se finir tel quel. Nous devions nous marier, avoir des enfants et vivre heureux jusqu’à la fin de notre vie. Pourquoi ce drame m’arrivait-t’ il ? Pourquoi fallait-t’ il qu’il meurt, lui, mon amour ? Je t’aime aussi mon amour. Je serais toujours fiancée à toi, toujours. Il me sourit, me regardant une ultime fois. Il ferma les yeux et entre mes bras, il expira son dernier souffle. Je serrai son corps inerte dans mes bras, pleurant sa mort, la mort de mon bien-aimé. Sans lui, je n’étais plus rien. J’étais telle Jasmin sans Aladin, Cendrillon sans son prince charmant, Fiona sans Shrek, c’était inimaginable de vivre sans lui. J’avais beau crier à en perdre la voix et pleurer jusqu’à se qu’il n’y ait plus d’eau dans mon corps, la colère et la tristesse m’envahissaient. Mon père l’avait tué. J’allai me venger, j’allais lui faire payer la mort d’Hansel. TEARS IN HEAVEN, IN MY HEART, IN MY SOUL
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] L'humanité souffre et je souffre avec elle[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]Le cœur à ses raisons. Il a ses raisons d'aimer, il a ses raisons d'être heureux, il a ses raisons d'haïr et de détester. Le mien, il a décider de t'haïr, à un tel point que ça m'en fait mal. Il est brisé, à tout jamais et il tente seulement de se venger de la personne qu'il a aimé et qu'il voulait aimer pour l'éternité. Se venger, c'est sa seule façon de se réparer, de recoller ses morceaux, de tourner la page. Mon cœur à ses raisons de se venger, de ne jamais te pardonner.
Un connard. C’était ce que mon père était tout simplement. L’existence de telles personnes de son genre ne méritait tout simplement pas de vivre, d’être parmi nous et de nous enlever le bonheur, de nous l’enlever des mains pour leur simple plaisir personnel. Prison à vie. C’était se qu’il avait récolté en tuant cinquante personnes, dont Hansel, mon Hansel. Il n’avait pas le droit de me l’enlever, de me priver de lui à tout jamais. Il n’avait pas le droit, non plus, de tuer ces quarante-neuf autres personnes pour ainsi gâcher la vie de leurs proches. Il n’avait tout simplement pas le droit de tuer, encore moins Hansel, le fiancé de sa fille, mon fiancé. Ne plus sentir sa présence dans notre appartement, ne plus l’entendre dire mon prénom de sa voix réconfortante, ne plus sentir ses mains entrecroiser les miennes, ne plus humer son odeur corporelle, ça me rendait complètement folle. Folle de rage contre mon père, contre ce meurtrier qui, sans le savoir, m’avait également tué, de l’intérieur. Je n’avais plus rien, seulement le souvenir de ton sourire, de son si doux visage et de nos moments passés ensemble, à rire, à s’amuser comme des enfants. Mais plus les jours passaient et plus je redoutais ma mémoire, mes souvenirs devenaient flous, son visage perdait de son réalisme, sa voix n’avait plus la même tonalité, son odeur m’était complètement inconnue. Je l’avais perdu et tout ce qu’il me restait de lui, c’était de faux souvenirs.
Parfois j’éprouvais une telle colère que je voulais tout casser, je voulais crier à un tel point que le monde entier entendrait ma peine et mon désespoir. Mais il m’était impossible d’évacuer ma colère en poussant un hurlement, tout ce qui sortait, s’était des sanglots, des sanglots interminables que même une boîte de mouchoirs ne pouvait pas arrêter. Je voulais le revoir, je voulais être avec lui. Je jetais un regard vers ma soeur, pour ensuite baisser la tête. Ces personnes en bas, elles ne s’étaient pas aperçues qu’une fille aux yeux larmoyants, mais bouffis par l’insomnie, voulait mettre fin à ses jours. Eux, ils continuaient leur vie parfaite, ne se souciant même pas qu’il y avait une fille rongée par la peur qui n’avait qu’à faire un pas pour rejoindre le ciel, pour rejoindre l'homme de sa vie. Un tout petit pas, pour une longue chute dans le vide. Un tout petit pas vers une meilleure vie, pour un autre monde. Ces personnes, ils ne l’avaient pas vu, parce que, depuis toute jeune, cette fille, elle avait tout fait pour être invisible aux yeux de tous et maintenant qu’elle avait besoin d’être aider, personne ne la voyait. Cette fille, c’était moi, Lis-Phialé A. Beaudelaire. Je me tenais sur le toit de cet édifice, parce que chaque jour, j’étais hantée par cet homme, par ces souvenirs magnifiques de nos moments passés ensemble. Hantée par Hansel, mon fiancé. Je n’en pouvais tout simplement plus de vivre avec toutes ses images qui défilaient dans ma tête, qui me faisaient rappeler que je l'avais perdu, que mon père l'avait tué. Je voulais être avec lui, le revoir. Je n’avais plus la force de me relever, je voulais tout abandonner. « Je crois…que c’est la meilleure chose à faire, tu ne crois pas ? » Les yeux larmoyants, je la regardais, elle, ma petite soeur Auxane. Elle était la seule à me comprendre. Elle était là pour moi, dans de durs moments, comme celui-ci. Elle allait me soutenir, quelle que soit ma décision. « Lis, tu ne peux pas tout abandonner... Tu as pensé à maman, de ce qu’elle éprouvera quand les policiers viendront la voir pour lui annoncer que la seule chose de bien qui lui est arrivée dans la vie est morte ? Tu y as pensé une seconde ? …et puis moi ? » Une fine brise me caressa la peau, séchant sur son passage les larmes qui coulaient sur mes joues, emmêlant encore plus mes cheveux en batailles. « Mais MOI ? Tu ne peux pas comprendre ce que j’endure. On dirait que je traîne un énorme boulet derrière moi et que chaque jour, il pèse de plus en plus lourd. Je n’ai plus la force de traîner ce boulet qui est regorgé de souvenirs de lui. Il me manque...tellement. » Auxane prit l’une de mes mains et la serra dans les siennes, ses mains si douces et délicates. « Ouais, c’est vrai je ne sais pas ce que tu vis en ce moment, mais je sais que c’est dur pour toi. Tu n’as peut-être plus la force de te battre pour vivre, mais moi je serais toujours là pour t’aider dans les pires moments, comme celui-ci. Alors s’il te plaît, ne fais pas le grand saut, reste avec moi et je t’aiderais à t’en sortir. » Je baissais une autre fois la tête vers le bas, comprenant que la marche était beaucoup trop haute pour mettre fin à mes jours. Sa présence ici, auprès de moi, était peut-être un signe du destin ou une simplement une coïncidence, mais Auxane voulait m’aider à traverser cette dure épreuve et avec ma soeur, je voyais qu’il y avait une lueur d’espoir pour une vie meilleure. Je fis quelques pas en arrière, m’éloignant du vide, m’éloignant de la mort qui attendait surement avec impatience le moment où j’allais faire le pas ultime. Ma soeur m’attira contre elle, me serrant fort dans ses bras. « T’inquiète, je vais t’aider à surmonter cette épreuve et on y arrivera ensemble. » Je voulais tellement croire en cette phrase, savoir qu’elle me disait la vérité, mais je savais que je ne pourrais jamais l'oublier, que je ne pourrais pas ne plus l'aimer. « Mais je ne pourrais jamais l'oublier et tu le sais… » Elle essuya de la paume de sa main mes joues mouillées, pour ensuite m’étreindre de nouveau. Ses bras m’encerclaient, comme si elle voulait me protéger d’une quelconque menace, comme si elle ne voulait pas que je me libère de son étreinte, comme si elle avait peur que je retourne au bord de l’édifice. Elle avait peur, peur de me perdre. « Oui, je sais que tu n’arriveras jamais à oublier, mais avec mon aide, je t’aiderais à vivre avec tes souvenirs. Je ferais en sorte que tes journées deviennent meilleures. » Un léger sourire se dessina sur mon visage. Je comprenais que j’avais besoin d’une personne, d’une personne assez compatissante qui voulait bien me tendre sa main pour m’aider. Je comprenais que j’avais seulement besoin d’une personne comme elle, ma petite soeur.
Dernière édition par Lis-Philaé A. Beaudelaire le Dim 6 Jan - 22:07, édité 67 fois |
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| | Sujet: Re: ◮ mon dieu, faites-moi un oiseau que je puisse m'envoler loin loin d'ici Lun 31 Déc - 21:32 | |
| bienvenue à toi.  |
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| | Sujet: Re: ◮ mon dieu, faites-moi un oiseau que je puisse m'envoler loin loin d'ici Lun 31 Déc - 21:49 | |
| Merci  |
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| | Sujet: Re: ◮ mon dieu, faites-moi un oiseau que je puisse m'envoler loin loin d'ici Lun 31 Déc - 21:56 | |
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Dernière édition par Lis-Philaé A. Beaudelaire le Lun 31 Déc - 21:59, édité 3 fois |
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| | Sujet: Re: ◮ mon dieu, faites-moi un oiseau que je puisse m'envoler loin loin d'ici Lun 31 Déc - 21:57 | |
| Welcome jolie brune
Bonne chance pour ta fiche |
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| | Sujet: Re: ◮ mon dieu, faites-moi un oiseau que je puisse m'envoler loin loin d'ici Mar 1 Jan - 4:17 | |
| Oh quelle gentillesse Tu mes feras gratuit aussi ! :cooper: |
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| | Sujet: Re: ◮ mon dieu, faites-moi un oiseau que je puisse m'envoler loin loin d'ici Mar 1 Jan - 8:16 | |
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| | Sujet: Re: ◮ mon dieu, faites-moi un oiseau que je puisse m'envoler loin loin d'ici Mar 1 Jan - 8:26 | |
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| | Sujet: Re: ◮ mon dieu, faites-moi un oiseau que je puisse m'envoler loin loin d'ici Mar 1 Jan - 8:30 | |
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| | Sujet: Re: ◮ mon dieu, faites-moi un oiseau que je puisse m'envoler loin loin d'ici Mar 1 Jan - 13:37 | |
| Bienvenuuuuue  |
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| | Sujet: Re: ◮ mon dieu, faites-moi un oiseau que je puisse m'envoler loin loin d'ici Mar 1 Jan - 15:00 | |
| le pseudo + gemma |
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| | Sujet: Re: ◮ mon dieu, faites-moi un oiseau que je puisse m'envoler loin loin d'ici Mar 1 Jan - 15:55 | |
| gemma comme c'est ma préférée  bienvenue |
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| | Sujet: Re: ◮ mon dieu, faites-moi un oiseau que je puisse m'envoler loin loin d'ici | |
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| | | | | | ◮ mon dieu, faites-moi un oiseau que je puisse m'envoler loin loin d'ici | |
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∞ sexe : j't'une fefille ∞ comment as-tu connu le forum ? probablement Bazzart, j'm'en souviens pas ∞ t'es plutôt du genre à traumatiser tes sims où à aimer les belles et grandes familles parfaites ? les deux 
. ∞ raconte-nous ta vie : j'suis une pure Québécoise et j'espère qu'il y en a d'autre sur pwl parce que sinon j'vais me sentir plus que seule parmis tous ces Français :vinniebitch: Et c'est tout. ∞ tes autres comptes sur pwl : j'en ai pas. ∞ célébrité : GEMMA beautiful ARTERTON.
si tu as la moindre question, n'hésite pas 
Et PETTYFER quoi 
Merci bien Chris 
Merci Adonis et moi j'adore ton métier. Tu me vendras un tacos bientôt avoues ? 
:rafou: le personnage a l'air prometteur en plus, j'adore l'idée du père tueur en série 
