Samedi soir, soir de fêtes forcément. Qui dit fête, dit ambiance, musique et drague. Bah oui, quand on est jeunes il faut en profiter. En fin de soirée il n’y a plus les sourires coincés, c’est direct, après quelques verres. On ne tourne pas autour du pot pendant dix jours. Après bien sur on peut jouer à un petit jeu de séduction pour que ça devienne drôle, mais le but est le même. Bretzel n’est pas réellement le genre de filles à finir bourrer en fin de soirée, déjà parce qu’elle ne boit que très peu, ne tenant absolument pas l’alcool. Mais aussi par principes, bien sur elle aime être belle et aller draguer de temps en temps, mais elle reste très subtile dans es propos et ne fonce pas tête baissée. Ce soir, comme tous les samedis, le bar est plein à craquer de jeunes, qu’ils soient hétéro, homo, lesbien ou bi, comme Bretzel. L’ambiance est à son paroxysme, tout le monde danse, boit, drague. Il est bientôt minuit et personne ne veut aller se coucher, forcément, la nuit ne fait que de débuter ! Alors qu’elle se rend au bar, Bret’ remarque une jolie fille. Elle commande un verre de jus concombre-tomate. Elle adore ça et en prend tout le temps, tout le monde est étonné et amusé par ce choix, alors qu’eux tournent à la vodka et au whiskey, elle, elle boit du jus de concombres et de tomates. En début de soirée elle a bu un verre de vodka et ça lui a suffit, plus et elle devient incontrôlable et complètement bourrée. Elle va vers la demoiselle et lui dit « salut. Tu t’amuses bien ? »

« Je n'ai jamais .... hmmm ... je n'ai jamais pissé à un endroit qui n'était pas fait pour ça, après avoir atteint mes dix-huit ans. » La plupart des filles laissèrent leurs shooters sur la table, alors que tous les mecs buvaient - évidemment c'était plus facile pour eux. Moi, je pris fièrement mon verre et l'avalai d'un trait, le reposant sur la table comme une guerrière. Tout le monde éclata de rire. « Quoi ? Où ça ? » J'éclatai de rire à mon tour, haussant finalement les épaules. « Ben ... un peu partout quoi ! Sur moi, dans la forêt, à côté d'une voiture ... J'arrive pas à contrôler, quand faut que ça sorte, faut que ça sorte ! » Putain, étais-je vraiment en train de raconter tout ça ? Au moins, ça faisait rire le monde ! Il était à peine minuit et tout le monde était déjà bourré. D'ailleurs, tous nos amis de sexe masculin étaient en train de draguer à quelques mètres de là, et voilà que les trois autres filles étaient en train de vomir dans les toilettes. Je soupirai en les regardant partir. Je n'avais pas envie de les suivre - disons que la vue de leur repas digéré ne me tentait pas vraiment. Je me tournai donc vers le bar et me commandai un verre de soda italien alcoolisé à la saveur de pommes - mon préféré. On ne tarda pas à m'aborder. « Salut. Tu t’amuses bien ? » Je tournai la tête pour découvrir une superbe blonde qui me dévisageait avec un sourire charmeur. Charmeur ? Ah oui ? Je lui rendis son sourire, jouant le jeu de la séduction. Après tout, c'était mieux que de ne pas être accompagnée. « Je m'amusais, jusqu'à ce que tous mes amis soient trop bourrés pour tenir en place. Heureusement qu'il y en a encore qui tiennent l'alcool ! » Je parlais de moi, bien sûr. Finalement, je croisai les jambes et me tournai un peu plus vers la demoiselle. « Mais je commence déjà à m'amuser un peu plus, là. »

« Je m'amusais, jusqu'à ce que tous mes amis soient trop bourrés pour tenir en place. Heureusement qu'il y en a encore qui tiennent l'alcool ! » dit-elle tout aussi charmeuse que Bretzel. Un petit jeu de drague s’installait, Bretzel le sentait bien. Elle n’est pas étonnée, en fin de soirée cela arrive souvent. Alors elle souriait, comme tout le temps, mais pas avec le même sourire, avec un sourire charmeur. Elle but une gorgée de son jus puis dit « ouai, c’est sur ! » bien que ce ne soit pas le cas aujourd’hui, tant venue toute seule, comme souvent. Mais quand il lui arrive de venir avec un groupe d’amis, elle ne buvant pas, elle se retrouve toute seule, les autres étant complètement bourrés, soit en train de draguer le premier truc qui passe ou en train de passer un petit séjour dans les toilettes.

L’autre demoiselle se tourna vers elle, pour qu’elles se retrouvent l’une en face de l’autre. Bretzel pouvait enfin admirer les belles formes de la demoiselle. Elle était très belle et n’était pas insatisfaite de son choix. Bien sur elle ne se croyait pas dans un supermarché en train de choisir une marque de yaourt, mais elle avait remarqué la demoiselle au début de la soirée, mais n’avait pas voulu aller lui parler, ne voulant pas aller voir les amis avec lesquels elle était.

Elle ajouta ensuite « Mais je commence déjà à m'amuser un peu plus, là. » voilà qui devenait intéressant. Le soirée ne fait que de débuter ! Bret’ toujours souriante dit donc « moi aussi, c’est bizarre nous, au fait je m’appelle Bretzel, Bretzel Hopkins. » que pourrait-il se passer ensuite ? Bret’ n’y réfléchissait pas vraiment, elle se dit que tout s’imposera naturellement.

Je ne m'étais jamais vraiment posé la question concernant mon orientation sexuelle. Disons que pour moi, tout ça, ce n'était que des questions sans réponse fixe. Évidemment, ce n'était pas tout le monde qui pensait comme moi, loin de là. Cependant, dans ma tête, une femme était tout aussi attirante qu'un homme. Je m'imaginais seulement finir mes jours avec un homme, voilà la différence. Je tombais amoureuse d'hommes, pas de femmes. C'était eux qui faisaient battre mon cœur, et pas les douces paroles féminines. Ça venait naturellement. Avec une femme, je pouvais tout autant charmer, séduire, me plaire à leurs bras, m'enivrer de leurs parfums. Oh oui, aisément, je pouvais me laisser avoir par une femme. Toutefois je ne considérais pas cela comme un acte de bisexualité. Ma pensée était assez difficile à expliquer. Dans tous les cas, j'étais ouverte à tout ce que la vie m'apportait, et je ne reculais devant rien si l'envie y était. Bien sûr, j'étais loin de penser qu'entre Bretzel et moi, quelque chose arriverait réellement. Pour le moment, je m'amusais, et je pensais qu'elle aussi. Tout simplement. Mes réflexions n'allaient pas plus loin que cela. « Moi aussi, c’est bizarre nous, au fait je m’appelle Bretzel, Bretzel Hopkins. » Me répondit-elle quand je lui dis qu'elle venait en quelque sorte de rattraper ma soirée. Si elle ne m'avait pas abordée, je serais probablement rentrée chez moi, laissant mes copains à leurs petites besognes. Je souris en penchant légèrement la tête. « Et moi Billie ... Billie-Elliott, comme le danseur classique du film du même nom oui. » Je rigolai légèrement et mes joues s'empourprèrent légèrement quand je lâchai, naïvement : « Je sais que la comparaison doit te rendre furieuse mais ... tu me donnes carrément envie de manger des Pretzel ... » Mais quelle conne.

« Et moi Billie ... Billie-Elliott, comme le danseur classique du film du même nom oui. » Bretzel se souvient parfaitement bien de ce film, elle l’a vu il n’y a pas très longtemps. Elle a beaucoup aimé d’ailleurs. Elle trouve que Billie-Elliott, comme prénom, c’est cool. Bah ouai c’est la classe, c’est comme-ci on s’appelait Jack-Sparrow ou Scarlett-O'Hara, la demoiselle aurait bien aimé s’appeler ainsi Scarlett-O’Hara, elle est fan ! Elle a vu autant en emporte le vent de milliers de fois, bon peut être un peu moins, mais elle le connaît par cœur ! Billie-Elliott ajouta ensuite « Je sais que la comparaison doit te rendre furieuse mais ... tu me donnes carrément envie de manger des Bretzel ... » La demoiselle ne put s’empêcher de rire. Tout le monde lui dit ça, elle a l’habitude. Elle se demande d’ailleurs pourquoi ses parents l’ont appelés ainsi, peut être est-ce parce qu’il sont aussi fou que Bret’, au moins elle est sur d’être la fille de ses parents, il n’y a aucun doute là dessus. Sa mère s’appelle Cadéla et son père Barnabée, autant dire que sa famille est depuis des générations une famille de fou. « taré ancestrale depuis 1724 ». La demoiselle répondit donc « t’inquiètes pas, tout le monde me le dit ! Au fait j’adore ton prénom. » elle dit donc lorsqu’une nouvelle musique commença « tu danses ? » classique mais ça fonctionne, à part si elle répond « oh non, j’ai pas envie », là ça fou tout en l’air. C’est le truc tout à fait classique, on peut pas faire mieux, pour arriver conclure. Ou alors, il y a aussi dans les films, le bon vieux truc de « t’as un truc sur les lèvres » et là, leurs regards se croisent et paf ! Ils tombent amoureux, quel cliché !

Billie-Elliott et Bretzel. Deux noms en B, deux noms peu ordinaire. Était-ce un signe ? Devais-je établir un rapprochement entre les deux qui pourrait me convaincre de me laisser aller, pour une autre fois ? Avais-je seulement besoin d’un signe ? Je ne sais pas pourquoi, la jeune femme me mettait tout de suite à l’aise. Je savais qu’elle me draguait ouvertement, et cela me flattait, tout simplement. Je ne devenais même pas rouge de gêne. Je n’étais pas timide. Au contraire, son regard charmeur me donnait envie de la séduire à mon tour. Comme si je la trouvais attirante. Et pourtant, tout le monde savait que je n’aimais que les hommes. C’était écrit dans mon front, tout ce que je disais le faisait comprendre. Ce soir, en sa compagnie, il semblait impossible de déterminer de quel clan j’étais. D’ailleurs, j’eus l’urgent besoin de briser cette ambiance très sensuelle. Pas qu’elle me dérangeait non, mais elle me troublait. Je lâchai donc à la blague qu’elle me donnait envie de manger des Pretzel. Quelle comique. « T’inquiètes pas, tout le monde me le dit ! Au fait j’adore ton prénom. » Elle ne se laissa donc aucunement troubler par mes paroles et continua son jeu. Je souris face à son compliment. « Merci, c’est gentil. » Une nouvelle musique commença à jouer dans l’établissement et Bretzel semblait avoir envie de bouger, si je me fiais à son regard qui étincela tout d’un coup. « Tu danses ? » Ne tarda-t-elle pas à demander. Mon sourire s’agrandit alors que je me levai en m’emparant de sa main. J’adorais danser. « Avec joie ! Ça brûlera les calories que j'ai pris en buvant ce soir !» Je la tirai vers le dancefloor, même si peu de personnes y étaient. Je mis une main sur la hanche de Bretzel et je commençai à me déhancher au rythme de la musique. J’étais loin d’être la meilleure danseuse, contrairement à ce que mon prénom pouvait laisser présager, mais je me débrouillais. De toute façon je m’en fichais. J’aimais danser, peu importe comment. Au pire, elle me guiderait.

« Avec joie ! Ça brûlera les calories que j'ai pris en buvant ce soir ! » dit-elle. Même si la danse n’est pas le meilleur des sports c’est vrai que ça peut permettre de brûler des calories, mais beaucoup moins que le vélo ou la course. A moins, bien sur, de danser en bougeant beaucoup et pendant longtemps, mais proportionnellement, c’est moins « rentable ». Bellie-Elliott posa une de ses mains sur la hanche de Bret’ et cette dernière en fit de même. Elles commençaient à danser, comme tous ceux qui étaient debout. Beaucoup chancelaient un peu et n’était pas réellement en rythme avec la musique, d’autres s’embrassaient plus ou moins tendrement et avec amour. Les deux demoiselles se rapprochaient petits à petits, mais rien qui devenaient réellement extraordinaire, du moins pour Bretzel, qui avait l’habitude de ce genre de situations, avec des filles. Il n’en était peut être pas autant pour celle qui dansait avec elle. Même si c’est pas écrit sur votre front que vous êtes bi, gay, lesbien ou homo, parfois ça se voit. Et Bret’ avait vu que Billie-Elliott n’était pas réellement le genre de femme à avoir l’habitude du même sexe.

Bretzel n’est pas une excellente danseuse, mais ce n’est pas non plus déplorable. Suivant la musique elle se débrouille plus ou moins bien, par exemple si c’est un tango, elle ne sera pas la meilleure et de loin. Tout ce qui est danse de salon, ce n’est pas son truc. D’après elle, c’est trop paramétré, il n’y a pas de place à l’improvisation, il y a un rythme et des pas précis à respecter. Elle, elle préfère se laisser aller et faire comme bon lui semble.

Elle souriait, la situation commençait à devenir intéressante, toutes les deux savaient sans doute comment cela allait se finir, mais quand la situation commencera-t-elle à se débloquer ? Pour le moment elles ont l’air de deux amis qui s’amusent.

Bien évidemment que la danse ne me permettrait pas de perdre toutes les calories ingurgitées en à peine quelques heures. J’avais bu une tonne de shooters bourrés de sucres, de la bière – ce qui contient énormément de calories – ainsi que du vin au restaurant avant de venir. Et le vin, c’est malheureusement un alcool étonnamment très calorifique. Malgré tout, c’était beaucoup mieux de danser que de ne rien faire du tout. Logique. En plus, c’était amusant. Perdre du poids en ayant du plaisir était une situation plutôt rare ; aussi bien en profiter. Bref, Bretzel et moi étions plutôt rapprochées, nos mains sur la hanche de l’autre, nos corps qui s’effleuraient de plus en plus à chacun de nos mouvements. Bretzel dansait bien, mais heureusement elle n’était pas mille fois meilleure que moi. Je n’avais donc pas l’air d’une cruche qui ne sait pas bouger.

Danser avec une fille était plutôt habituel pour moi. Effectivement, je le faisais souvent avec mes amies et ce depuis mon adolescence. S’il fallait que je compte de fois que Dylan-Robin et moi avions dansé collées jusqu’à nous embrasser ! On n’en finirait plus. Cependant, ce qui me rendait mal à l’aise cette fois-ci, c’était qu’avec Bretzel, il y avait quelque chose de plus. Ce n’était pas que des conneries de gens bourrés. Il y avait une certaine tension sexuelle qui flottait dans l’air. Je n’étais pas habituée à cela.

Il commençait à faire chaud. Cela devait bien faire trois chansons complètes que nous dansions jusqu’à en oublier les hommes qui nous regardaient. Je transpirais, elle aussi. « On commence à étouffer là tu ne trouves pas ? Tu veux aller prendre l’air ? J’en aurais besoin … » De toute façon, l’endroit se vidait peu à peu depuis que minuit était passé. Partir ne me dérangeait pas tant que cela, et je savais que ce n’était pas un manque de politesse envers Bretzel, puisque je savais que notre soirée ne se terminerait pas là.

Après plusieurs chansons, toutes les deux commençaient à avoir chaud. De plus l’ambiance du bar n’était plus pareille qu’avant, une forte odeur d’alcool flottait dans l’air, ce qui eut le don de quelque peu dégouter Bret’, détestant l’alcool, surtout parce qu’elle ne le tient pas. Et puis, même s’il commence à se vider, les gens sont encore nombreux et d’après Bret’, l’ambiance ne va pas tarder à dégénérer. Même si cela n’arrive pas tout le temps, parfois à cause de l’alcool, certaines personnes veulent montrer leur virilité. A ce moment il vaut mieux sortir et faire comme-ci de rien n’était.

« On commence à étouffer là tu ne trouves pas ? Tu veux aller prendre l’air ? J’en aurais besoin … » Bret’ était tout à fait d’accord avec Billie-Elliott et puis d’après son « plan » il fallait bien qu’elle sorte à un moment ou à un autre ! La demoiselle s’arrêta de danser et retira sa main de la hanche de Billie-Elliott, dans ce geste elle frôla les fesses de la demoiselle. Ce geste n’était pas totalement accidentel, même si Bret’ savait que pour elles deux la situation était claires. Elles ne sont pas si naïves, la situation n’avait qu’une seule débouchée. Mais ce geste montre que Bret’ aimerait en avoir un peu plus qu’une danse avec sa partenaire. La demoiselle attrapa son gilet, qui était posé sur une chaise et se dirigea vers la porte.

Suite à ma proposition, Bretzel ne fit qu'hocher la tête, attraper ma main et me tirer jusqu'à la sortie. Dès que la porte s'ouvrit devant nous, une bouffée d'air frais - pour ne pas dire froid en ce mois de novembre - nous envahit. Je laissai un soupir de soulagement s'échapper d'entre mes lèvres. « Oh putain, ça fait du bien. J'allais mourir étouffée là-dedans. Un vrai sauna. » Dis-je surtout pour briser ce silence qui s'était installé entre nous. Bretzel ne disait rien, ce qui me rendait un peu nerveuse. Évidemment que je savais ce qui s'en venait. C'est justement pour cette raison que je ressentais le besoin d'être rassurée. Il fallait que je parle, que je me sente un peu plus proche de la demoiselle. Après tout, je m'apprêtais à faire avec elle quelque chose d'assez important. Voyant que Bretzel semblait attendre ce moment, je décidai de ne plus tourner autour du pot. Plus tôt il arrivait, moins j'aurais à l'appréhender. « Tu voudrais pas me raccompagner chez moi ? J'ai de mauvaises expériences avec les chauffeurs de taxi ... et j'suis un peu bourrée là ... » Lâchais-je d'un ton innocent. Elle allait me raccompagner chez moi pour que je n'aie pas à rentrer seule, je l'inviterais à monter prendre un verre, et paf. Je n'en revenais pas ; j'étais en train de calculer tout ça alors que je m'étais toujours dit que si un jour cela arrivait, ce serait sous une impulsion. Là, tout était prévu. C'était étrange et ça me faisait me poser des questions.

Une bouffée d’air frai envahit Bret’ et Billie-Elliott. Il faisait assez froid, normal, il faisait nuit et le mois de novembre venait de débuter, les températures n’étaient plus aussi agréables qu’en été. Mais ce froid faisait plaisir aux deux demoiselles, toutes deux en train d’étouffer à l’intérieur du bar. « Oh putain, ça fait du bien. J'allais mourir étouffée là-dedans. Un vrai sauna. » Bretzel esquissa un petit sourire mais ne dit rien. D’un coup elle était devenue muette, pourquoi ? Même elle ne le sait pas, d’habitude elle monopolise 95% de la conversation, mais là, elle ne disait rien, pourtant elle était habitué de ce genre de situation, ce n’était pas la première fois qu’elle était proche d’une fille. Pour l’autre demoiselle en revanche c’était peut être la première fois ou du moins elle n’était pas habituée à ce genre de choses, ce devrait donc être le contraire, Bret’ qui parle et Billie-Elliott qui dit rien. Elle ajouta ensuite « Tu voudrais pas me raccompagner chez moi ? J'ai de mauvaises expériences avec les chauffeurs de taxi ... et j'suis un peu bourrée là ... » C’était un classique, ça fait très cinématographique, il manque plus que la pluie et c’est bon, on a le parfait cliché. Le seul petit problème, c’est que Bret’ va casser cette ambiance de film en disant « ça aurait été avec plaisir, mais je n’ai pas de voiture, ni le permis. Je n’ai qu’un vélo. » Si vous voulez casser l’ambiance faites appelle à Bret’, elle se fera un plaisir de mettre aucune ambiance ! En effet la demoiselle a passé à quatre reprises son permis, et à chaque fois ça à loupé, elle a même essayé de faire les yeux doux pour l’avoir, mais c’était peine perdu, elle conduisait vraiment trop mal ! Maintenant elles n’ont que trois choix : soit elles tentent de monter toutes les deux sur le vélo de Bret’, soit elles rentrent à pieds, soit chacune repart de son côté, la dernière proposition est bien moins intéressante !

De la fumée sortait d'entre mes lèvres alors que je respirais. Il faisait si froid que pas besoin de fumer pour avoir l'air de le faire. Mais comparativement à la chaleur suffocante de l'intérieur, je préférais me geler les couilles - inexistantes - dehors. Bretzel me répondit d'un sourire quand je m'exclamai que cela fait du bien. Aucune autre réponse. Visiblement, la demoiselle n'aimait pas beaucoup la discussion et préférait le langage corporel. Cela me mettait plutôt mal à l'aise. Pas que le silence me dérangeait, non, je m'en fichais un peu même si j'étais une personne qui adorait parler. Si quelqu'un se taisait, les silences n'étaient pas désagréables. Toutefois, sachant qu'il y avait cette tension sexuelle, si je puis dire, entre Bretzel et moi, j'aurais aimé qu'elle me détende avec des paroles. Voyant qu'elle ne le faisait pas, j'abandonnai et je lui demandai si elle ne voulait pas me raccompagner chez moi, puisque j'avais la frousse des chauffeurs de taxi quand j'étais bourrée. Après tout, ils peuvent vous emmener où ils veulent. « Ça aurait été avec plaisir, mais je n’ai pas de voiture, ni le permis. Je n’ai qu’un vélo. » Elle faisait vraiment exprès pour rendre la soirée très compliquée ! Je me pinçai les lèvres. Ouais bon, j'étais en jupe, je me voyais mal embarquer à l'avant de sa bicyclette comme une gamine de cinq ans qui se fait reconduire par son premier amour. « Et tu ne peux pas laisser ton vélo ici pour la nuit ? Et on rentre en taxi ensemble et on se partage le montant ? » Je parlais comme si nous ne nous rendions plus à la même place. C'était un peu ce que je pensais, maintenant. Après tout, elle m'apparaissait si distante et réservée ; peut-être m'étais-je fait des idées depuis le tout début. Peut-être que l'alcool m'était monté à la tête et il me donnait des hallucinations homosexuelles, je sais pas quoi.

Bret’ venait de tout foutre en l’air. Mais ce n’est pas de sa faute, elle a passé le permis quatre fois et quatre fois elle a échoué lamentablement, alors elle a investi dans ce qu’elle sait se servir : un vélo. Ce n’est peut être pas le truc qui fait rêver les gens, mais ça lui convient, elle peut se balader tranquillement dans toute la ville, sans être polluante. La demoiselle, sans être une fervente écolo’, a quand même certains principes, comme couper l’eau du robinet quand on se brosse les dents ou triller ses ordures. Elle n’arrive pas à retenir ce qu’il faut mettre dans tel ou tel poubelle, alors elle regarde sur son petit papier quoi doit aller où, parfois, c’est sur, elle en a marre et met tout dans la grosse poubelle, mais elle se sent coupable après et déteste ça !

Billie-Elliott dit alors « Et tu ne peux pas laisser ton vélo ici pour la nuit ? Et on rentre en taxi ensemble et on se partage le montant ? » Avant c’était Bret’ qui voulait passer au niveau supérieur, maintenant c’est l’autre demoiselle, les rôles s’inversent, elle n’a pas envie de laisser Bretzel partir comme ça ! C’est sur qu’elle pourrait laisser son vélo pour une nuit près du bar, personne n’aurait envie de le voler, si ce n’est pour le donner à sa petite nièce Elizabeth, mais ça m’étonnerait. En effet, ce n’est pas un vélo « normal » ; il est rose, comme celui de Barbie. Bret’ est comme une Barbie, mais dans le monde réel, on les compare souvent d’ailleurs, mais ça ne la dérange pas. Elle répondit alors « ok, de toute façon il risque rien mon vélo. Et puis je ne vais quand même pas te laisser rentrer chez toi toute seule ! » déjà parce que sinon elle serait inconsciente, Billie est à moitié bourrée et en plus elle venait ouvertement de se draguer dans le bar. Vous imaginez, vous draguez quelqu’un et puis…rien ! Ah moins qu’on se soit prit un râteau ce n’est pas possible.

J'avais passé le permis, mais je n'avais toujours pas de voiture. Quand j'avais besoin de me déplacer sur de longues distances, j'allais emprunter celle de papa, c'était toujours pratique et ça ne me coûtait pas grand chose, à part le gaz que j'utilisais pour le déplacement ! Je n'allais quand même pas lui vider son réservoir sans payer quand même. Sinon, pour me déplacer dans Montsimpa seulement, j'utilisais soit le transport en commun, soit mon vélo. Cependant, les autobus cessaient de passer à partir de minuit, et il faisait trop sombre pour que je reparte à vélo ; j'avais peur de me faire renverser par une voiture malgré les lumières sur ma bicyclette. Bref, maintenant n'était pas de connaître nos habitudes de transport mais plutôt de décider de quelle façon nous allions rentrer ce soir. Je lui proposai de nous séparer le taxi et de laisser son vélo là pour la nuit. En espérant qu'elle accepte, parce que peu importe où nous serions cette nuit, ensemble ou pas, je n'avais pas envie de rentrer seule. « Ok, de toute façon il risque rien mon vélo. Et puis je ne vais quand même pas te laisser rentrer chez toi toute seule ! » J'affichai un grand sourire. « Merci t'es trop gentille ! » Je me tassai un peu pour être plus proche de la rue et je hélai un taxi et leva un bras pour qu'il vienne à moi. Il s'arrêta à notre hauteur et j'ouvrai la porte pour y entrer, suivie de près par Bretzel. Une fois les deux assises, je me tournai vers elle. « J'habite à une dizaine de rues d'ici, et toi ? On pourra voir laquelle il est le plus logique d'aller reconduire en premier ! » Dis-je, laissant ainsi sous-entendre que nous rentrions chacun de notre côté. À elle de rattraper la soirée. Ce n'était pas moi qui avait commencé, je ne finirais donc pas non plus.

« Merci t'es trop gentille ! » dit-elle. Billie-Elliott alla ensuite héler un taxi, une fois ce dernier à leur hauteur, elle ouvrit la porte et s’engouffra dans le véhicule, suivi de près par Bretzel. Lorsqu’elle furent toutes les deux installé, le taxi démarra. Billie’ dit alors « J'habite à une dizaine de rues d'ici, et toi ? On pourra voir laquelle il est le plus logique d'aller reconduire en premier ! » C’était à Bret’ de faire le boulot à présent, elle dire un truc du genre « tu sais j’pense qu’il serait mieux que tu vienne chez moi, je veux pas qu’il t’arrive quelque chose dans l’état où tues », mais elle n’eut pas besoin d’imaginer ce genre de phrase, puisqu’elle dit avec grande sincérité « je pense que je vais descendre en même temps que toi, je ne suis pas très rassurée toute seule dans un taxi, c’est peut être bizarre, mais j’ai moins peur quand j’suis toute seule dans la rue » Comme beaucoup de monde, Bret’ n’est pas fan des taxis, c’est pour ça qu’elle est toujours en vélo. Elle a aussi peur des bus, du métro, du train, de l’avion, d’un peu tout où il y a beaucoup de monde et qui roule. Elle a des phobies et des tocs extrêmement bizarre. De toute façon Bretzel est une fille bizarre, elle ne fait pas partie des gens normaux ; ceux qui vivent au rythme de « métro boulot dodo » ; elle est imprévisible, totalement impulsive. Elle ajouta ensuite, à l’attention du chauffeur « désolé, je n’ai rien contre vous. » La demoiselle se sent tout le temps obligé pour les choses qu’elle dit, à chaque fois qu’elle dit quelque chose sans vraiment réfléchir, elle s’en mord les doigts après. Elle pense constamment aux autres, elle ne sait pas penser qu’à elle, ce n’est réellement un mal. Mais parfois, ça lui fait perdre confiance en elle.

Avec une grande sincérité, Bretzel me répondit de façon à reprendre ses erreurs en main et remonter la pente. « Je pense que je vais descendre en même temps que toi, je ne suis pas très rassurée toute seule dans un taxi, c’est peut être bizarre, mais j’ai moins peur quand j’suis toute seule dans la rue » J’hochai la tête, rigolant un peu quand la blondinette s’excusa au chauffeur. Même si elle ne venait pas clairement de s’inviter chez moi, elle venait de faire un grand pas qui nous rapprochait déjà. Elle descenderait au même arrêt que moi, donc devant chez moi plus précisément. C’était à mon tour de jouer. Je ne savais plus ce que je voulais, ainsi je ne savais plus quoi dire. Nous nous rapprochions du moment crucial de la soirée, et j’ignorais si c’était réellement ce que je désirais. Je m’étais toujours promis d’essayer au moins une fois. Toutefois, là, maintenant, tout me semblait tellement bien planifié. Il n’y avait aucune spontanéité dans nos paroles, dans nos actes. Et cela m’amenait à me poser des questions sur moi-même, et j’angoissais. Malgré tout, j’arrivai à articuler : « Écoute, on ne se connaît pas du tout, mais il est hors de question que je te laisse retourner chez toi à pieds. Viens plutôt dormir chez moi. » Et cette réplique était constituée autant de véritable inquiétude que de drague. La voiture s’arrêta. Nous étions finalement arrivée à destination. Je payai le conducteur et me tournai vers Bretzel. « On règlera nos comptes à l’intérieur. Viens. » Je m’extirpai la première du taxi puis je montai jusqu’à l’entrée de mon bloc d’appartements-condos. Je débarrai la porte qui menait aux escaliers et refermai derrière nous. Je montai jusqu’au quatrième étage, où se trouvait mon condo. J’ouvris la lumière en rentrant – l’électricité était enfin de retour à Montsimpa. Je laissai tomber mon sac à mains au sol et libérai mes pieds de mes chaussures. « Installe-toi, fais comme chez toi. » J’étais si nerveuse.

« Écoute, on ne se connaît pas du tout, mais il est hors de question que je te laisse retourner chez toi à pieds. Viens plutôt dormir chez moi. » La situation devient de plus en plus intéressante, le moment crucial que toutes les deux attendent, avec plus ou moins d’impatience, approche à grand pas maintenant ! Bretzel hocha simplement la tête et fit un petit sourire malicieux. Peu de temps après, le taxi s’arrêta ; sans même consulter la demoiselle, Billie-Elliott paya le chauffeur, elle se tourna ensuite vers Bret’ et lui dit « On règlera nos comptes à l’intérieur. Viens. » Elle ne voyait aucun inconvénient à cela, ça lui paraissait même parfait. Elle se mit à penser si elle avait assez d’argent pour pouvoir rembourser sa partie de la course, au pire elle pourrait payer autrement ou plus tard la demoiselle, si celle-ci n’y voyait aucun inconvénient. La demoiselle hocha de nouveau la tête, sans rien dire. Toutes deux sortirent du véhicule et se dirigèrent vers l’appartement de Billie qui trouvait au quatrième étage. Celle-ci ouvrit la porte et alluma la lumière, retira ses chaussures et posa son sac au sol, Bretzel en fit de même et retira son gilet par la même occasion ; à présent il ne faisait plus aussi froid que dehors, elle pouvait donc retirer son gilet sans avoir froid. Ensuite, elle sortit deux billets de cinquante simflouz et dit Billie-Elliott « tiens, voilà pour la taxi ! » La demoiselle est du genre assez dépensière mais essaye d’acheter des choses bonnes pour l’environnement, ce qui rend le coût plus élevé, forcement. Et puis ce n’est pas l’argent qui manque ; son père est le dirigeant d’une grande entreprise, c’est lui qui ramène de l’argent à la petite famille. Bret’ ajouta ensuite « j’aime beaucoup ton appart’, il est très beau ! » Elle accompagna ses dires par un petit sourire non sans sous entendus, même si en général elle n’aime pas les sous entendus.

Bretzel fouillait dans sa sacoche et m'en sortit des billets de simflouz qu'elle me tendit joyeusement. « tiens, voilà pour la taxi ! » Je souris en les attrapant, un peu gênée. « Merci ... » Je détestais me faire rembourser, je ne saurais dire pourquoi. Pourtant, il était juste équitable que ce soit une "facture" divisée en deux. Je fourrai rapidement l'argent dans mon sac à main et le lança sur le fauteuil. Alors que j'étais à la cuisine en train de sortir des choses à boire et à manger - quand je recevais des gens, je les accueillais comme des rois ! -, Bretzel complimenta mon appartement, que j'avais décoré moi-même, et rénové aussi parce qu'il faut savoir qu'à mon arrivée, il était dans un piètre état, ce condo. « j’aime beaucoup ton appart’, il est très beau ! » Je souris en ressortant de la cuisine avec deux coupes de vin blanc et des petites grignotines de tous genres. « Merci, c'est gentil, j'y ai mis beaucoup de temps ! » Peinture, agencements, décoration, etc. C'était de longues heures de travail acharné. Certes des amis m'avaientaidé, mais tout de même, il fallait penser à tout ! Cela faisait déjà plus d'un an que j'habitais mon condo et je m'y sentais si bien. Je remarquai le sourire de Bretzel, un sourire invitant et plein de sous-entendus. Je crois bien que je rougis légèrement. « Tu pourras dormir dans mon lit ce soir. Je dormirai sur le canapé. » Après tout elle était mon invitée, il était donc de mon devoir de lui offrir le plus confortable nid douillet. Cependant, je doutais fortement qu'elle accepte mon offre sans m'inviter à dormir avec elle. Un sentiment, comme ça. Une impression.

Billie-Elliott était dans la cuisine, quelques minutes plus tard, elle ressortit deux coupes de vin blanc en main et des petits trucs à manger en tous genres. Bret’ n’est pas spécialement fan d’alcool, mais elle aime bien le vin, blanc essentiellement. Par contre il ne faut pas qu’elle boive plus d’un verre, sinon elle n’est plus dans un état normal. Elle n’aime pas être bourré, le pire c’est la gueule de bois le lendemain ! « Merci, c'est gentil, j'y ai mis beaucoup de temps ! » dit-elle lorsque Bretzel la complimenta sur la décoration de son appartement. Elle était ravi de constater qu’elle avait tout fait elle même, Bret’ aime bien tout ce qui est manuel même si elle n’est pas la plus douée. Dans sa maison, elle a fait quelques trucs, mais c’est tout ; par contre elle a tout choisi elle même, de la couleur du sol jusqu’à la taille des verres. Billie’ enchaine ensuite « Tu pourras dormir dans mon lit ce soir. Je dormirai sur le canapé. » Dans un autre contexte cette phrase aurait pu paraître tout à fait anodine, après tout ce n’est qu’une simple politesse d’offrir son lit à son invité. Mais là ; c’était différent, encore une fois la phrase était pleine de sous entendus. Bret’ répondit donc « bah non, j’voudrais pas te priver de ton lit, je suis sur qu’il est très confortable… » La demoiselle se rapprocha doucement de Billie-Elliott, auparavant Bret’ était presque sur le seuil de l’appartement et Billie sortait de la cuisine, elle n’était donc pas très proche. Maintenant, elles étaient à un peu plus de cinquante centimètres l’une de l’autre. La situation allait sans doute bientôt se débloquer, pour le moment se n’était qu’une petit jeu de drague anodin.

Certes, je me souvenais que Bretzel n'avait pas bu d'alcool au bar et qu'elle n'en aimait pas vraiment le goût, mais le vin blanc n'est pas pareil, selon moi. Il n'a pas le goût désagréable de l'alcool fort, il n'a pas non plus le goût du vin rouge qui fait crisper le visage. Le vin blanc est plus doux, plus sucré, et il se boit donc beaucoup mieux. Pour ma part, c'était mon préféré. Bref, je revins avec celui-ci et des petites bouchées pour nous remplir l'estomac. Je ne savais pas vraiment quoi faire pour dire vrai, c'est pourquoi j'essayais de me tenir occupée le plus longtemps possible. J'aurais aimé que Bretzel prenne un peu plus les devants. Elle avait l'air plus convaincue que moi, plus déterminée. Je ne voyais donc pas pourquoi elle ne tentait pas d'accélérer les événements. Pour se faire chasser, peut-être. Mais bon. Oui, l'expérience était intéressante à vivre. Toutefois, j'allais bientôt laisser ma proie me filer entre les doigts à cause du stress qui me rongeait l'intérieur. Nous parlâmes de la décoration, calmant l'atmosphère, puis je lui parlai de l'endroit où elle dormirait, autant pour lui signifier qu'il se faisait tard que pour lui ouvrir une porte. « Bah non, j’voudrais pas te priver de ton lit, je suis sur qu’il est très confortable… » Je souris légèrement. Elle tournait vraiment autour du pot. Moi aussi, d'ailleurs. Mais je le lui reprochais à elle et pas à moi. Tout simplement parce que je n'arrivais pas à croire que j'osais penser à tout cela pour ce soir. « Eh .. bah oui, il est très confortable mais .. ça ne me dérange pas du tout tu sais. » Lui dis-je avec assurance. Puis je me levai tout d'un coup, trop intimidé parce cette proximité si grande et si petite à la fois. « Je vais aller me sortir des couvertures et un oreiller pour préparer le divan. » Et je me dirigeai vers ma penderie, où j'en sorti les accessoires mentionnés.

« Eh .. bah oui, il est très confortable mais .. ça ne me dérange pas du tout tu sais. » dit-elle. Combien de temps ce petit jeu pudique allait-il durer ? D’habitude Bretzel aime bien les petits jeux de séduction, mais là, il lui fallait du concret, il fallait conclure, on ne peut pas tourner autour du pot pendant cent sept ans ! Billie se leva d’un bond et dit « Je vais aller me sortir des couvertures et un oreiller pour préparer le divan. » puis elle se dirigea vers la penderie et en sortit une couverture et un oreiller. Bret’ réfléchissait à un moyen d’arrêter de tourner autour du pot, il n’y a pas trente six moyens, il y en a un, un seul et unique, tout le monde le connaît. Il faut qu’elle embrasse Billie-Elliott, c’est le seul moyen de mettre fin à ce petit jeu. Voyant que sa comparse ne faisait rien, Bret’ s’approcha d’elle de plus en plus près, jusqu’à sentir la couverture et l’oreiller lui rentrer dans le ventre. Puis, à un moment, elles devinrent tellement proches qu’elle s pouvaient sentir la respiration de l’autre. Elle s’approcha encore d’un petit centimètre et enfin leurs lèvres se touchèrent. Depuis le temps qu’elles se tournaient autour, qu’elles se draguaient, elles avaient enfin concluent ! La demoiselle ne savait pas comment Billie allait réagir, elle a bien comprit que ce n’était pas dans ses habitudes de faire des avances à une fille contrairement à Bretzel.

c'est court désolé.