| Sujet: + du bonheur à l'état pur, brut, natif, volcanique. Lun 8 Avr - 2:25 | |
| ❝ Nous séparer ! Ils ont jamais été cap d'y arriver ! ❞ Une allure de prince engagée, un sourire planté sur les lèvres, les mains dans les poches, l'air assuré et une démarche nonchalante, il gratifie la ville de son illustre présence. Il déambule dans les rues avec ses lunettes de soleil sur le nez et une bonne humeur dont tout le monde ignore l'origine. Sans doute la perspective de passer la journée avec Deva qui le réjouit autant. Il s'dit que la voir organiser son mariage, la voir heureuse, ça le rendra forcément heureux, lui aussi. Il a besoin de sa meilleure amie. De la voir sourire, de savoir qu'elle est la seule qui foutra jamais l'camp. Pas comme Danaé, pas comme Téo. Les deux garces qui l'ont abandonné. Il a fait le con mais il ne le reconnaitra jamais. Il préfère les oublier, et passer à autre chose. Tourner définitivement la page sur cette histoire. Sur le chemin, son regard s'arrête sur les côtés, les rues, les trottoirs, les parcs, les cafés, et les boutiques. Ces endroits où il aurait pu croiser Téo. Par hasard. Mais il semble ne plus exister la moindre trace d'elle dans tout le périmètre. La new-yorkaise parait s'être volatilisée. Comme Danaé. Ses poings se serrent dans ses poches, mais il ne laisse rien paraitre. Faut qu'il les oublie. Et écrire un roman sur elles semble lui réussir. Pour l'instant. Créer un best-seller sur un threesome voué à l'échec, il se félicite. Vingt minutes plus tard, il se retrouve devant la grande demeure Cortès et pousse la porte sans frapper. C'est le second endroit dans la ville dans lequel il aime se retrouver. La famille Cortès, il la préfère à la sienne. Un sourire amusé se glisse sur son visage lorsque madame Cortès vient l'accueillir. Il lui adresse un compliment charmeur avant de déposer un baiser délicat sur sa main. Elle rougit. Tellement facile. Mais celle qui l'intéresse, ce n'est pas la matriarche, c'est la future mariée. Sa scandaleuse héritière. Sa Deva. Il tourne la tête vers celle-ci lorsqu'il la voit apparaître en bas des escaliers et un sourire s'étire sur ses lèvres. Stylée, griffée de marques de la tête aux pieds et cette classe naturelle qui émane d'elle, Deva sait y faire en matière de mode. Ses problèmes semblent s'envoler quand il croise ses pupilles. Il fixe Deva comme un noyé va regarder une bouée qui va le sauver. Ça l'apaise de la voir. Elle est comme le chocolat pour un déprimé, comme les soldes pour une accro au shopping, comme des pépites de chocolat dans le cookie, comme Cristina pour Meredith ou Haley pour Lucas Scott. Indispensable. Vitale. Elle lui permet de ne pas tomber. Il s'approche d'elle, vient poser ses mains sur les hanches de l'héritière et approche ses lèvres de son oreille. « Viens, on part. » Clair, net, sans véritablement lui laisse la possibilité de refuser. « Et prends à boire. » Sourire narquois sur les lèvres, il attrape sa main sans lui laisser le temps de dire non ou de chercher à résister. Personne ne dit non à Noam. Deva encore moins. En revanche, elle, elle devrait le remercier de la gratifier de sa céleste présence. Grand nombre de personnes crèveraient d'être en compagnie de Noam Beckett. Mais lui, il lui dira pas merci. Jamais. La remercier d'être là, de le supporter et de le soutenir. Alors, ils finissent juste par se barrer tous les deux et à rester ensemble. (...) Et là, dans la forêt, son bras passe autour des épaules de Deva. Il la rapproche contre lui. Et il sourit. Y a un truc fort entre eux. Un truc plus fort que tout, que tout le reste. Un truc qui rend la vie plus facile avec elle. Qui la rend plus belle aussi. Les gens pensent connaitre Deva Cortès. L'héritière qui s'affiche sur du papier glacé dans les magasines, celle qui organise des fêtes monstrueuses mais parfaites. La fille Cortès qui va se faire passer la bague au doigt. Pourtant, elle est tellement plus. Parce que Deva, elle embellit le monde avec sa présence et ses sourires. Et sûrement que sans elle, il serait déjà tombé ce con. Alors ils continuent de marcher dans les bois, bras dessus, bras dessous, sans trop savoir quelle sera la destination. Mais lui, Noam, il s'en fout. La présence de sa meilleure amie lui suffit et les packs de bières et la bouteille de vin qu'ils ont prit aussi. « Les rumeurs disent que Deva Cortès aurait frappé Velvet Cortès. Tu m'expliques ? » qu'il demande, soucieux, inquiet d'obtenir enfin des réponses. Il revoit encore son message sur son portable où elle lui avoue s'être battue avec sa sœur. Prit de court, il s'était contenté d'une brève réponse. "J'arrive." Autant faire simple. Écouter Deva lui semble la meilleure solution pour oublier ses propres problèmes. Et lorsqu'il réalise qu'ils sont désormais seuls au milieu de nulle part, il s'arrête de marcher, dépose l'alcool contre un tronc d'arbre et se tourne vers sa meilleure amie, l'air grave et sérieux. « Tu peux me frapper si tu veux. Ça va te soulager. » Il croise les bras contre son torse, finit par rire et reculer d'un pas. « Évite juste mon visage et le dessous de la ceinture d'accord ? » Son visage, c'est sa marque de fabrique après son humour. Il est canon et sexy, il refuse qu'on lui enlève ça. « Non, tu sais quoi, ne me touche pas. Noam Beckett refuse qu'on vienne lui amocher son corps parfait. »- HJ:
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