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+ mais la vérité, c'est que ça fait mal, alors on ment.

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MessageSujet: + mais la vérité, c'est que ça fait mal, alors on ment. + mais la vérité, c'est que ça fait mal, alors on ment. EmptyMar 30 Avr - 22:45

C'est la sonnerie de son téléphone qui le tire de ses songes. Cinquième fois en moins d'une heure. Et il n'a toujours pas envie de répondre, ni l'intention de le faire. Sa main s'écrase sur la table de chevet alors qu'il grogne, le visage enfouit dans l'oreiller. Il ouvre un œil, et observe le nom qui s'affiche sur l'écran lumineux. « La Cortès. » Encore. Elle s'acharne. Et ça le fait sourire. A nouveau il ne répond pas, souhaitant l'énerver en la faisant patienter. Se faire désirer, c'est inné chez un Beckett. Mais emmerder le monde, c'est un don qu'il a Noam. Au huitième appel, il rend les armes et décroche. La voix énervée de son héritière favorite lui arrive aux oreilles, il sourit, s'amuse de sa soudaine colère. Il marmonne deux, trois mots et s'autorise à cacher le portable sous l'oreiller, laissant la scandaleuse parler toute seule. Il s'étire dans son lit et tourne le visage vers l'autre côté du lit lorsqu'il sent une présence dans les draps. Inutile de demander ou de voir le visage de la fille qui s'y trouve, il sait que ce n'est pas Téo. Sa main vient rencontrer le dos de l'inconnue. Ça le fait sourire. Elle frissonne sous ses doigts. Trop facile. Il observe sa tignasse blonde et retire doucement les draps qui recouvrent le corps nu de l'inconnue alors que ses yeux suivent le mouvement. La vision est agréable, son sourire s'agrandit lorsqu'il observe le scorpion tatoué dans le creux de ses reins. Sexy. Malgré tout, c'est Téo qu'il veut dans son lit. Alors sa main libre reprend le téléphone planqué sous l'oreiller, Deva parle encore et il lève les yeux au ciel avant de la couper dans sa phrase: « J'ai pas écouté. » Elle s'égosille la voix d'un coup, et lui, il éclate de rire. Ça pourrait finir en dispute, mais bien vite il se calme, se lève et sa main agrippe des vêtements. Il revêt une tenue simple, mais se trouve toujours classe. Normal, c'est Noam. L'héritière finit par exiger sa présence dans un restaurant de la ville. Il ne répond rien, mais il arrivera avec quinze minutes de retard, simplement pour la faire rager, comme toujours. Amusé par la situation, il en avait oublié l'inconnue dans son lit qui se réveille doucement. Ses yeux se posent sur le corps dénudé de la blonde et il profite du spectacle qu'elle lui offre. Veste en main, la porte de sa chambre s'ouvre et avec son sourire de connard fixé sur ses lèvres, il dit à la fille: « Dehors. » (…) Les quinze minutes de retard au compteur, l'écrivain sort de sa voiture, sourire insolent collé au visage, et les ray ban sur le nez il est le roi des cons dans toute sa splendeur. Il s'avance jusqu'à l'entrée du restaurant et esquisse un sourire lorsqu'on lui ouvre la porte. Sa dégaine parfaite, son charme naturel et un charisme indéniable, il retire sa veste et la balance sur son épaule. Il parcourt les visages autour des tables jusqu’à trouver celui qui l’intéresse. Son regard croise celui de Deva, sa meilleure amie, toujours avec cette classe naturelle qui lui colle au visage. Elle est parfaite. Il lui renvoie son sourire, au loin, et se fraye un passage entre les tables. Parfois on le reconnaît, et il serre quelques mains. Son égo enfle toujours un peu plus à chaque compliment qu'on lui adresse. Son regard ne tarde pas à se poser sur la silhouette qui fait face à Deva. V'là qu'elle n'est pas venue seule. Sans doute une copine à elle qui l'accompagne. « Noam Beckett est là. » Il s'approche de Deva, sourire conquérant sur les lèvres et dépose un simple baiser sur sa joue en guise de bonjour. Sa présence a le don de le mettre davantage de bonne humeur. « Toujours aussi jolie. » qu'il lui dit. Et lorsqu'il se tourne vers la mystérieuse copine, il y a son sourire qui s'éteint. Et son cœur qui bat de travers, qui bat plus vraiment parfois, ou qui sait même plus battre correctement. Il a jamais réellement apprit ce con d'ailleurs. Il interroge instantanément Deva des yeux avant que son regard, à lui, ne s'accroche à la brune qu'il tente désespérément d'oublier. Téo. Derrière ses lunettes, il la détaille, la déshabille du regard comme il en crève d'envie. Mille fois plus belle que la blonde qu'il a laissé chez lui. Ses yeux brûlants se glissent sur sa peau, ses lèvres, son décolleté, ses pupilles timides et il sourit à nouveau, et un peu plus. Il n'a plus le droit d'y goûter, mais personne ne lui a jamais interdit de ne pas admirer la vue. Le souvenir de leur dernière soirée lui revient en mémoire. La gifle, les larmes, la séparation. La garce. « Si tu voulais organiser un brunch avec mes exs Deva, il fallait me prévenir, je serais venu accompagné de la blonde qui dort encore dans mon lit. » qu'il souffle avant de se tourner vers Deva et ajoute. « Pourquoi elle est ici ? » En réalité, il s'en fout de savoir la raison de sa présence ici, à leur table, avec eux. Téo est là. Alors elle reste.


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MessageSujet: Re: + mais la vérité, c'est que ça fait mal, alors on ment. + mais la vérité, c'est que ça fait mal, alors on ment. EmptyMer 1 Mai - 17:12


Et rien ne change. On dit qu’on oublie avec le temps. Mais on ne dit jamais combien de temps ça prendra. Je me réveille toujours triste le matin. Triste qu’il ne soit pas à mes côtés, sa main posée sur ma joue. Il me manque. Celle que j’étais avec lui me manque. Je ne m’étais jamais sentie aussi bien et la chute n’en a été que plus dure. Mais je secoue la tête, tentant de chasser Noam de mes pensées. Encore raté. Et le peu de clients au Hogan ce matin ne m’aide pas à penser à autre chose. Je regarde les tables vides avec un soupir. Heureusement, je ne travaille que quelques heures aujourd’hui, j’aurais bientôt fini. Et je pourrais aller rejoindre Deva au restaurant où elle m’a invitée. Je n’aurais jamais imaginé qu’on deviendrait amies toutes les deux. Et encore moins qu’on serait plus proches après que j’ai rompu avec son meilleur ami. Mais malgré la situation étrange et qui s’est avérée un peu gênante au début, elle continue de m’appeler souvent pour qu’on se voit. Et je suis heureuse d’avoir quelqu’un à qui parler. Même si je n’ose pas parler de la personne qui hante mes pensées. Je ne sais pas si elle parle de moi à Noam ou si elle sépare totalement ses deux amitiés. En tout cas, j’apprécie qu’elle ne me parle pas de lui. Lorsque la serveuse qui prend le service suivant arrive, je me redresse automatiquement. Elle est en avance et je ne vais pas m’en plaindre. C’est rare qu’il n’y ait vraiment aucun client, il faut croire que les habitants n’avaient pas envie de sortir ce matin. Je dis au revoir à tout le monde – soit la serveuse et le cuisinier qui vient d’arriver – refuse l’énième invitation à sortir de ce dernier et dépose mon tablier. (…) Lorsque j’entre dans le restaurant, c’est automatique, je ne me sens pas à ma place. Alors que tout le monde porte des vêtements qui coûtent sûrement plus cher que mon loyer, je ne porte qu’un jean et un t-shirt. Aucun doute que je suis la seule ici à être venue en transports en commun. Mais avant que je puisse envisager de faire demi-tour, Deva me remarque et me fait signe. La discrétion, elle ne connait pas. Mais c’est tout qui la rend si remarquable aux yeux de tous. Les bras croisés sur mon ventre, je m’avance vers la table qu’elle occupe déjà. Il y a trois chaises mais je ne m’en occupe pas. Sûrement une erreur de serveur. Une bise rapide sur la joue de Deva Cortés et je prends place en face d’elle. Je prends directement le menu, affamée de ne rien avoir mangé depuis ce matin. Les prix sont affolants. On ne fait vraiment pas partie du même monde. « Comment avance ton mariage alors ? Je suis sûre que tu as hâte de parader dans ta robe de grand créateur non ? » Elle a trouvé celui qu’il lui faut elle au moins. Elle va même aller l’épouser, chanceuse. Je suis heureuse pour elle. Surtout que son mariage fera la une de tous les journaux. Alors que je regarde le menu pour trouver un plat assez nourrissant qui ne me ruinerait pas, je ne remarque pas l’agitation derrière moi. C’est lorsque je vois une présence à côté de notre table que je lève la tête. Et directement, j’ai envie de me cacher. Derrière le menu ? Ça ne servirait pas à grand-chose. Sous la table ? Le temps que je me baisse, il m’aura remarquée. Alors je me contente de baisser les yeux. « Noam Beckett est là. » Pourquoi faut-il qu’il soit là ? Par je ne sais quel miracle, j’ai réussi à ne pas le croiser depuis notre rupture. Et voilà qu’il est là, juste en face de moi. Je relève timidement le regard vers Deva qui guette ma réaction autant que celle de l’écrivain. Elle a organisé ça, bien sûr. Alors qu’elle sait qu’il m’a fait du mal. Pendant une seconde, son regard accroche le mien. Je ne sais pas s’il est surpris ou triste. Surpris sûrement, pas de raison qu’il soit triste. Je détourne les yeux rapidement, préférant regarder la corbeille de pain posée sur la table. C’est un cauchemar, ça ne peut être que ça. Et pourtant, je n’arrive pas à être totalement mécontente de le revoir. Peut-être parce qu’une part de moi voudrait qu’il soit toujours celui dont je suis tombée amoureuse. Quand je le vois, je repense à nos baisers, à nos étreintes, à tout ce qu’on a vécu ensemble. Mais la dernière scène qui me revient en mémoire, ce sont ses paroles dans la voiture. C’était plus simple quand je ne le voyais pas. « Si tu voulais organiser un brunch avec mes exs Deva, il fallait me prévenir, je serais venu accompagné de la blonde qui dort encore dans mon lit. » Mon cœur se serre dans ma poitrine. Il est passé à autre chose. Pourquoi est-ce que ça m’étonne ? Ça ne devrait pas, c’est normal pour lui. Après tout, je n’étais pas non plus la seule à partager son lit quand nous étions ensemble. « Pourquoi elle est ici ? » Je m’autorise à le regarder à nouveau. Je voudrais sortir d’ici sur le champ. Mais je ne parviens pas à me lever, hypnotisée par son regard. Comment peut-il toujours avoir cet effet sur moi ? « J’étais venue déjeuner avec une amie mais il s’avère que je ne suis pas la seule invitée. » Je regarde Deva, visiblement fière de son coup. Je me demande à quoi elle s’attend en nous réunissant à la même table. « Si j’avais été prévenue, je ne serais pas venue. » Plutôt clair. Enfin il doit s’en douter. Vu la façon dont nous nous sommes séparés, il ne faut pas être très intelligent pour deviner que je ne voulais pas le revoir. Ce qu’il avait compris puisqu’il n’a pas essayé une seule fois de me contacter. « Mais tu as l’air d’aller bien, je suis contente pour toi Noam. » Faux faux faux. Presque aussi faux que quand je lui ai dit ne pas être amoureuse de lui. Je voudrais qu’il soit aussi triste que moi, je le suis. Mais après tout, mon chagrin ne se voit pas. Enfin, impossible que Noam fasse pareil. Je baisse les yeux vers la table, remarquant les bouts de serviette que j’ai déchirés sans m’en rendre compte. Je les laisse tomber sur la table, symboles de mon cœur en morceaux.
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MessageSujet: Re: + mais la vérité, c'est que ça fait mal, alors on ment. + mais la vérité, c'est que ça fait mal, alors on ment. EmptyVen 3 Mai - 0:19

C'est fou ça. C'est aux filles de se faire désirer par les garçons normalement, pas l'inverse. Mais évidemment Noam Beckett n'est pas comme tout le monde, alors Noam Beckett ne fait pas comme tout le monde. Tu perds patience à l'autre bout du fil. Ça sonne pendant dix ans mais ça ne répond pas. Après dix minutes d'essai ininterrompu, tu coinces le téléphone entre les mains de Marissa. « Rappelle jusqu'à ce que ça décroche. » En attendant tu vas te coiffer dans la salle de bain. T'as le temps de te les démêler, lisser, laquer, tout ce que tu veux. Et là y'a Marissa qui t'appelle, qui crie ton nom. C'est pas trop tôt. Sur tes talons haut perchée, tu fais des petits pas rapides jusque dans ta chambre avant d'arracher le combiné à ton oreille. « Non mais t'es sérieux ? Depuis quand faut prendre rendez-vous pour l'avoir au téléphone le Beckett ? Puis t'as vu l'heure qu'il est ? Huit fois que je t'appelle t'entends ? Enfin bref, tout ça pour dire qu'il faut que tu te lèves tout de suite si c'est pas déjà fait, je nous ai pris rendez-vous au restau, faut qu'on parle. Je te vois déjà râler mais c'est non négociable, annule tout ce que t'as prévu aujourd'hui, oui oui même pour cet après-midi, j'ai besoin de ton temps. Sinon, beige ou lila ? » Tu reprends ta respiration à un rythme normal. Souvent tu demandes l'avis de ton meilleur ami pour tes tenues, pas qu'il soit un expert mais il a l'oeil. Là tu te baisses pour ramasser un truc qui est tombé par terre et la seule chose qui te répond à l'autre bout du fil est le silence. « Allo ? » Tu ouvres la porte de ton dressing, quelle robe vas-tu bien pouvoir porter. « Non mais allo ? » Tu claques des doigts à l'intention de Marissa, désignes deux ou trois tenues pour qu'elle les sorte et les étende sur le lit, histoire que tu voies mieux. « J'ai pas écouté. » « Enfoiré. » Tu ris. « Donc je disais, t'as rendez-vous avec moi à 13h à notre restaurant habituel. Sois pas en retard. » Tu sais qu'il le sera mais tu le dis quand même. Trop n'est jamais assez. (...) Ce sera lila. Une fois que t'as raccroché, tu fais la même chose avec Téo, ta belle Téo. Qui te répond dès le premier appel, elle, au moins. Malgré les rapports qui la lient à ton meilleur ami et tout le passé qu'ils ont en commun, ça ne t'empêche pas de bien t'entendre avec elle. Non au contraire tu as d'ailleurs toujours été team Téo, comme quoi tu avais raison dès le début. Tu n'aimes pas les blondes et jusqu'à présent tu as toujours eu raison de t'en méfier. L'instinct féminin dirait ta mère. Généralement tu n'aimes pas te mêler des affaires de ton Nono national. C'est vrai, ses histoires de filles t'en as pas grand-chose à faire même si t'apprécies quand il te raconte ses péripéties avec des nanas chaque fois différentes. Ça t'amuse autant que ça l'amuse de t'entendre raconter tes soucis de fille. C'est pas tes histoires, tu n'es ni sa mère, ni sa copine. Juste l'amie qui rigole lorsqu'il t'avoue avoir oublié le nom de la dernière fille avec laquelle il a passé la nuit. Mais là tu as senti qu'avec cette Téo ce n'était pas pareil. Y'a un truc différent. Un truc dans les yeux de ton meilleur que t'as jamais vu en lui auparavant, un truc que tu veux pas voir se barrer. Et p't-être bien que ce foutu truc dans leurs yeux tout le monde est là à le voir à part eux. P't-être aussi que t'es la seule à pouvoir arranger ça. Peut-être pas. Sûrement pas d'ailleurs, non. Mais tu t'en fous, t'es là au volant de ta voiture persuadée que tu fais le bon choix, et tant pis si Noam va te crier dessus, et tant pis si Téo va t'en vouloir toute sa vie, et tant pis si à la fin de la journée tu finiras toute seule dans ce restaurant avec les lambeaux de ce que t'as pas su recoller. T'auras essayé. Le restaurant se présente à toi, ta place de parking t'est réservée, en deux temps trois mouvements tu te retrouves à l'intérieur. C'est pas bondé comme le sont les fast-foods dégueulasses, mais plutôt occupé par des gens classes et élégants, qui ne parlent pas fort ce qui ne les empêche pas d'être emmerdants quand même. Tu reconnais deux-trois têtes, des habitués des lieux comme toi. Après avoir fait le tour des gens que tu connais, tu vas t'asseoir à ta place habituelle. T'as réservé une table de huit même si vous ne serez que trois histoire d'avoir de la place pour tes sacs et aussi parce que c'est une table à l'écart du reste du monde. L'enjeu est important et il est hors de question que vous vous fassiez déranger. En vrai tu as l'impression que tu vas jouer ta vie, t'as le coeur de deux amis entre tes mains c'est pas rien. Ils ne sont même pas au courant l'un et l'autre, et rien qu'à cette pensée tes lèvres décochent un sourire malicieux. La garce. L'idée que tu as derrière la tête depuis plusieurs jours va enfin prendre forme. C'est pour leur bien, tu te dis. Bientôt une voix mélodieuse te tire de tes songes. Tu relèves la tête du menu, tu sais déjà ce que tu vas commander de toute façon. Le sourire de Téo est communicatif, cette fille semble trimballer toute la joie du monde sur ses lèvres. Elle te fait une bise et tu l'étreins chaleureusement dans tes bras avant qu'elle ne prenne place en face de toi. « Comment avance ton mariage alors ? Je suis sûre que tu as hâte de parader dans ta robe de grand créateur non ? » Tu affiches un air embêté. « A vrai dire j'hésite encore entre deux robes mais maman voudrait que je porte la sienne.. Pour tout te dire ça ne m'enchante pas vraiment même s'il est vrai elle est magnifique. » La mère Cortès, irrécupérable, comme ses filles. Ça te fait plaisir que Téo s'y intéresse en tout cas. Discrètement tu baisses les yeux sur ta montre pour vérifier l'heure, il ne manque plus qu'une personne pour que ton plan fonctionne, à merveille. (...) « Noam Beckett est là. » Il n'aura pas fallu beaucoup de temps, quinze minutes de retard c'est encore relativement peu pour ton meilleur ami. Tu lui offres ton plus beau sourire, plus parce que t'es contente de toi qu'autre chose, mais ça te fait plaisir de le voir même si la dernière fois ne remonte pas à plus tard qu'hier. « Toujours aussi jolie. » « Je sais. En même temps ma beauté n'allait pas s'envoler dans la nuit. » tu rétorques en le prenant dans tes bras à ton tour. Te détachant de son étreinte, tu attends impatiemment de voir sa réaction lorsqu'il va voir qui est là. Le truc dans ses yeux ne se fait pas attendre. Tu sens malgré tout une gêne entre les deux, quoi de plus normal en même temps, mais c'est loin de te faire culpabiliser. Non, tu es ravie. « Si tu voulais organiser un brunch avec mes exs Deva, il fallait me prévenir, je serais venu accompagné de la blonde qui dort encore dans mon lit. » « C'est quoi son nom encore à celle-là ? Elle a intérêt à ne plus être là quand je débarquerai chez toi. » C'est sorti tout seul, et seulement une fois que c'est fait que tu te rends compte du manque de tact dont tu fais preuve vu l'invitée ici présente. « Pourquoi elle est ici ? » « J’étais venue déjeuner avec une amie mais il s’avère que je ne suis pas la seule invitée. Si j’avais été prévenue, je ne serais pas venue. » Le moment fatidique des questions chiantes à base de pourquoi elle est là, pourquoi tu ne m'as prévenu, Deva je te déteste. Les deux te regardent comme si t'avais tué père et mère. Sans doute se sentent-ils trahis. Tu t'y attendais et ça ne t'atteint pas. Phase numéro deux du plan. « Tu comptes manger debout ou tu vas t'asseoir près de moi ? » Concept plutôt novateur mais pas sûr que cela fasse fureur. Tu écartes la chaise de la table de sorte que ton meilleur ami prenne place à tes côtés. « Mais tu as l’air d’aller bien, je suis contente pour toi Noam. » Tu sens le malaise qui se crée, et il est hors de question que tu tiennes la chandelle ou les mouchoirs ou peu importe quel objet, non non. « Vous pouvez aussi vous dire bonjour c'est permis ! » Les étincelles crèvent leur yeux, ça te fait chaud au coeur de les voir réunis comme ça. Comme une idiote tu peux pas t'empêcher de sourire alors qu'eux tirent une tête de six pieds de longs. « Les invités sont priés d'avoir l'air réjouis et heureux, aujourd'hui est un grand jour. » Tu te tournes vers Noam voir s'il réagit mais même pas. « Aujourd'hui est mon demi-anniversaire et j'ai invité mes deux amis préférés pour fêter ça. Garçon ? » Le serveur hoche la tête et vous ramène le champagne en moins de deux. Pendant qu'il remplit vos coupes tu ris intérieurement toute seule de cette raison en carton même si de l'extérieur tu restes de marbre ; en même temps il fallait bien trouver un mobile pour les avoir réunis tous les deux, ils ne peuvent plus t'en vouloir maintenant. Bref, assez parlé de toi et de ton prétexte, autant engager les choses sérieuses et la vraie raison de votre présence ici. « Bon dites, vous comptez vous faire la tête encore longtemps les amoureux ? » tu fais, en leur prenant une main à tous les deux et toujours ce fichu sourire collé à tes lèvres.


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