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we are all damaged somehow (aeden)

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MessageSujet: we are all damaged somehow (aeden) we are all damaged somehow (aeden) EmptyDim 26 Jan - 13:03


- WHAT ARE YOU THINKING ABOUT? - KISSING YOU.
Valise à la main, elle monte les étages de l'immeuble qu'elle connait par coeur après avoir passé deux semaines loin de cette ville, loin de cet appartement, loin de lui. Elle s'en est allée comme un courant d'air. Rien ni personne n'aurait pu l'arrêter. Ils s'étaient disputés. Rien de bien choquant finalement. Les mots durs et les coups de sangs étaient leur quotidien. Quelque chose d'assez compliqué, complexe, le genre d'évènements qui arrivent souvent et pourtant, ils finissaient toujours par revenir. C'était le besoin, l'amour malsain qui la ramenait toujours vers lui. Pourtant, c'est aussi toutes ces choses qui la poussait à partir, à s'en aller, naviguer au large. Il lui était déjà arrivé de ne plus lui donner de nouvelles, de ne pas revenir pendant plusieurs jours mais jamais aussi longtemps, pas deux semaines entières. Et elle s'en fichait de son téléphone, elle le laissait de côté, éteint, pour ne pas être dérangée dans ces grands moments de remise en question. Pourtant, elle le savait, la réponse était toujours la même. Il avait besoin d'elle, elle avait besoin de lui. La complexité qu'une équation qui marche bien parfois. Essoufflée après avoir monté les escaliers, elle ouvre la porte et entre dans l'appartement. Les clés sont balancées à travers la pièce et finissent sur le vieux canapé du salon. Il est tard. Peut être 2h du matin. Mais la première chose qu'elle fait, c'est aller dans la chambre voir si il l'attend. Elle ne se souvient plus pourquoi ils se sont disputés, elle s'en fout, c'est passé. Alors son visage s'illumine quand elle le voit endormit dans les draps, la couverture défaite, à moitié sur le sol. Doucement, sans un mot, elle vient prendre place à ses côtés comme elle l'a toujours fait et ses bras viennent enlacer l'être aimé, ses mains glacées se glissant sous son t-shirt, venant caresser le velours de sa peau. Son visage se blottit dans son cou, l'odeur de son parfum venant envahir ses pensées. Elle a beau partir, elle revient toujours, mais que c'est dans ces moments là qu'elle sait que rien ni personne ne peut la rendre aussi heureuse qu'Aeden. « Bonsoir. » Il est dos à elle, mais Fauve se colle à lui. Il lui a manqué. Sa peau lui a manqué, son odeur, son regard, sa voix, ses mots, ses caresses, ses baisers. Tout chez lui provoque en elle une addiction dont elle n'arrive pas à se défaire. Ses lèvres viennent embrasser la courbe de son épaule et un souffle s'échappe entre ses lèvres, venant s'écraser contre sa nuque. « Tu dors..? »
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Aeden Chapman
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activité : peintre (maudit). à part ça, pratique l'art de ne rien foutre à longueur de journée.
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MessageSujet: Re: we are all damaged somehow (aeden) we are all damaged somehow (aeden) EmptyDim 26 Jan - 16:51

★★★
what were supposed to
stay now fall apart

Deux semaines qu'elle est partie. Sans un mot, rien. Il est dans le noir le plus complet. Evidemment, il n'est pas surpris. Plus rien ne le surprend, pas même venant de sa belle. Une dispute, évidemment. Des mots balancés sans les penser, des portes claquées. Silence radio. Deux semaines qu'elle s'est éclipsée et tout autant de temps qu'il retient son souffle. Le temps lui semble interminable. Son existence n'a plus de sens si elle n'est pas à ses côtés. Et à chaque fois, elle le tue un peu plus, un peu plus longtemps. Deux jours se transforment en deux semaines qui deviendront sans doute deux mois. Ces tortures qu'elle lui inflige dans l'unique but de lui faire payer ses erreurs. Elle lui manque d'autant plus, et il déteste ça. Il déteste n'être capable de rien d'autre que l'attendre, encore et encore. Il déteste ne pas passer une journée sans penser à elle, son visage et ses rires, son odeur et son toucher. Il déteste être accro au point de l'empêcher de dormir, de peindre, de penser. Sa propre dose d'héroïne, la seule capable de lui faire goûter au paradis un instant et de le laisser seul aux enfers l'instant d'après. Ou peut-être les aime-t-il, tous ses défauts. Il les aime si fort qu'il finit par les haïr du plus profond de son être. Deux êtres imparfaits, voilà ce qu'ils sont. Leur tourment les assemble tout aussi bien qu'il les sépare. Se quitter pour mieux se retrouver, une technique qu'ils expérimentent depuis trop longtemps maintenant. Les motifs de disputes semblent à chaque fois de plus en plus nombreux, mais toujours aussi stupides. Pour cela, encore faudrait-il être deux. Aeden est seul depuis trop longtemps à son goût. Il étouffe quand elle est là, et d'autant plus lorsque seul le pli de ses draps lui rappellent que la place était autrefois occupée. « Tu dors..? » Et là revoilà, comme par magie, dans son dos, son bras entourant son flanc, comme s'il avait trop prié tous ces dieux auxquels il ne croit pas. « Plus maintenant. » Il ne lui fera pas le plaisir de lui dire combien elle a pu lui manqué. Il envisage un instant de garder cette position le reste de la nuit, d'unir sa main à la sienne au moins jusqu'au lendemain. A deux, ils sont forts à nouveau. Pourtant, il n'en fait rien. Il se redresse et s'assied sur le bord du lit, sans jamais lui faire face. Dans l'obscurité, sa tête au creux de ses paumes, ses pensées filent à toute allure. « T'étais où, tout ce temps ? » Et tout de suite, cette jalousie maladive, les accusations sans savoir, le début de la fin avant même que ça n'ait commencé, les peines sur le coeur qui s'échappent, un peu trop rapidement, sans doute.
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MessageSujet: Re: we are all damaged somehow (aeden) we are all damaged somehow (aeden) EmptyDim 26 Jan - 17:49


I LOVE YOU TOO MUCH TO LET YOU THINK I CAN LIVE WITHOUT YOU.
Elle reconnaîtrait son odeur entre milles. Aeden n'était pas comme les autres à ses yeux. Elle en a connut des hommes. des biens et des mauvais. Pourtant, aucun de lui donnait cette sensation d'être pleinement vivante. Souffle de vie. Son bonheur était là, dans ces bras, dans ce lit qui avait abrité des baisers, des mots doux, des gestes tendres, des nuits d'amour. Elle pourrait y rester des heures, des jours sans manger, sans dormir, sans sortir. S'il était là, rien d'autre ne comptait. Pourtant, elle souffrait d'une telle proximité. Elle était effrayée. Ca fait peur de voir que l'on peut être aussi dépendant de quelqu'un. Elle était accro. Aucune drogue, aucun alcool n'était aussi puissant que son besoin d'être à ses côtés mais quand il n'était pas là, elle souffrait d'un manque. Ce n'était pas par petit bout, c'était constant. Même parfois, s'il était là, il lui manquait. Quand il ne lui parlait pas, quand il était trop loin. Et c'était si malsain qu'il lui arrivait de partir, simplement pour qu'il comprenne ce qu'elle ressent, pour que lui aussi sente le manque, le besoin. Ses mains caressent sa peau, le bout de ses doigts effleurent ses bras et son visage mais il reste distant, même si elle est complètement collée à lui. C'est de ça qu'elle parle, cette affreuse distance même quand il est tout près. Il se redresse et ne lui fait pas face. Il ne lui adresse aucun regard. Pourtant, elle ne bouge pas. Elle reste allongée sur le dos, encore habillée de son manteau. Elle ne s'en veut pas d'être partie, elle ne regrette pas non plus. Elle l'a fait, c'est tout. Elle en avait besoin. Et là voilà revenue. C'est tout ce qu'il fallait retenir. « Aeden.. » Elle prononce son prénom dans un murmure mais il ne la laisse pas finir. Elle était un peu partout. Ici et là. Seule ou accompagnée. Elle était partie, c'était bien, et elle pensait que son retour lui suffirait. Mais elle savait très bien qu'il n'allait pas accepter d'entendre ça. Il n'était pas comme ça. Elle non plus. Elle se redresse en soupirant, debout de l'autre côté du lit. Doucement, elle enlève son manteau qui la protégeait du froid et le laisse glisser sur le sol sans prendre la peine de le ramasser. « J'avais besoin de prendre l'air. » Pendant deux semaines. Elle sait qu'il lui en veut mais elle lui en veut aussi. S'il n'avait pas crié, s'il n'avait pas hurler elle n'aurait pas disparu. Mais même s'il ne l'avait pas fait, elle serait partie. Pour autre chose. A genoux sur le lit, elle s'avance doucement vers lui et vient l'enlacer, sa poitrine contre son dos, et ses bras viennent entourer son cou tendit que ses lèvres viennent embrasser sa joue. « Je suis là maintenant. » Il reste distant mais elle s'en fou. Elle se contente de glisser devant lui, debout et les attrape les mains pour l'attirer vers elle. Pour qu'il vienne contre elle, pour qu'il la serre dans ses bras, pour qu'il oublie. Elle tire si fort qu'elle y arrive. Elle parvient à le capturer dans ses bras et le serre aussi fort que possible. Elle a peur, peur qu'il lui échappe, qu'il lui dise que c'est finit. Elle est effrayée à l'idée de le perdre mais elle ne lui dit rien. Ca ne se dit pas. C'est comme les je t'aime. C'est si précieux, ça compte tellement que l'on a peur de dire ces quelques mots, peur que ce ne soit pas réciproque. Pourtant, il lui a manqué, elle l'aime. Mais elle ne lui dit pas. Pas assez. Ou peut-être trop. « Serre moi contre toi. »
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MessageSujet: Re: we are all damaged somehow (aeden) we are all damaged somehow (aeden) EmptyDim 26 Jan - 19:37

★★★
nothing compares to
my life with you

Dans le noir, il parvient tout de même à la distinguer. Ses traits, il les devine, il les connait par coeur. Jamais elle n'a été aussi belle, aussi rayonnante. Il la veut, toute entière, rien que pour lui. Jusqu'au matin et toute la journée qui suit. Sa froideur ne laisse en aucun cas échapper son manque d'elle. Ironique, pas vrai ? Qu'il la trouve si parfaite loin de lui, de chez eux. Une preuve de plus qu'ils ne se conviennent peut-être pas, qu'après tout ils seront bien mieux séparés. Chose qu'Aeden refuse d'admettre et trouve totalement stupide, bien que la pensée lui ait déjà effleuré l'esprit. Il découvre avec un plaisir amer que Fauve et lui ont été taillé dans le même matériau. Qu'ensemble, ils se complètent. Ils forment un tout. Il aimerait pouvoir se rattacher à cette pensée, se concentrer sur le fait qu'elle soit là, à présent. Pourtant, il ne peut pas empêcher son esprit d'aller vagabonder ailleurs, comme la jeune femme l'a fait ces deux dernières semaines. Tant de questions qui taraudent son esprit et auxquelles il est incapable d'avoir une réponse. « Je suis là maintenant. » Il acquiesce d'un faible mouvement de tête, la tête toujours entre ses paumes, tentant lui-même de se persuader de cette réalité éphémère. Elle est là. Pour combien de temps ? Quelques semaines certainement, avant qu'elle ne plaque tout et ne l'abandonne de nouveau. Oui, elle est là. Près de lui, il va enfin pouvoir fermer l'oeil. Il la laisse s'approcher derrière lui tandis qu'il expire longuement. Elle avait besoin de prendre l'air. Comme si elle était partie pour quelques heures seulement et qu'à son retour, tout irait bien. Toutes  ses inquiétudes, pas encore totalement évanouies. Il faut croire que même ces quelques mots qu'elle lui murmure à l'oreille en guise d'unique réconfort ne suffisent pas à faire s'envoler les problèmes. « Ca a dû être une longue balade. » Interminable, oui. Il sent l'ironie pointer le bout de son nez et pourtant il fait son possible pour la réfréner. Il boue à l'intérieur. De rage, mais peut-être un peu d'amour aussi. « J'espère au moins qu'elle était bonne. » Il tente un sourire qu'elle ne peut pas voir de toute façon. Incroyable comme les actes peuvent sonner faux lorsqu'ils sont forcés. Elle est devant lui, à présent, ses mains unissent les siennes et l'incitent à se lever. « Serre moi contre toi. » D'abord surpris par ce rapprochement si soudain, il cède enfin à son étreinte à sa demande et reserre ses bras un peu plus fort autour de sa silhouette frêle. Son odorat s'offre à nouveau le parfum naturel de ses cheveux et soudain, il renaît. En cet instant, il aimerait tout abandonner et ne vivre que d'elle. D'amour et d'eau fraîche, comme on dit, si l'expression n'avait pas été aussi niaise. S'il n'avait pas été si con et elle si frivole, peut-être bien qu'ils auraient pu. « Combien d'autres ont répondu à cette demande, Fauve ? » Le voilà encore qui revient sur l'éternelle question, sur ce même ton intarissable, qui le hante, le hante depuis qu'elle est partie et d'autant plus maintenant qu'il la retrouve enfin. Sa main glisse sur la joue de la jeune femme et instaure de la distance entre eux deux. Ses yeux sombres tentent de la sonder, en vain. Cette fille sera toujours un mystère pour lui. L'obsession malsaine de la savoir avec un autre que lui, qui le dévore chaque jour à petit feu.
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MessageSujet: Re: we are all damaged somehow (aeden) we are all damaged somehow (aeden) EmptyDim 26 Jan - 20:53


Then i realize what it is. It's him. Something about him makes me feel like i'm about to fall, or burst into flames.

Si elle pouvait simplifier les choses, elle le ferait. Arranger les choses, ne plus vivre dans une telle misère, ne plus boire autant, arrêter de sortir aussi souvent, aussi tard, ne plus le provoquer, ne plus sortir pendant des heures ou des jours sans donner de nouvelles. Ou peut être que non finalement. Elle était amoureuse de lui pour toutes ces imperfections qui faisait qu'ils s'aimaient. Parce que même dans les moments les plus sombres, dans les moments de doute, de remise en question, elle savait qu'il était là et qu'il le serait toujours. Et Fauve, même si il était sauvage, vagabonde et insaisissable, il avait réussit à la capturer, à l'attraper. Il avait ce charme que très peu de garçons ont. Et c'était son âme d'homme brisé qu'elle aimait par dessus tout. Elle voulait panser toutes ses plaies, soigner ses blessures avec un baiser, lui faire oublier les erreurs de son passé avec une caresse, lui faire l'amour pour qu'il oublie tous les êtres qu'il a perdu et qu'il ne retrouvera jamais. Elle voulait être celle dont il a besoin et que personne d'autre ne compte. Elle qui s'était refusé d'aimer, d'aimer follement au point de devenir esclave de l'amour, elle avait finit par tendre les mains acceptant les chaines. Elle était prisonnière de cet amour. Quand il lui répond sur un ton ironique, elle ne relève pas, elle ne répond même pas. A quoi bon de toute manière? Quoi qu'elle dirait, il trouverait autre chose à répondre, elle préfère simplement le prendre dans ses bras. C'est tout ce qu'elle veut: ne former qu'un avec lui. Il était sa moitié depuis toujours et quand elle l'a rencontré, elle ne se doutait pas qu'il deviendrait aussi important. Il était tout. Son meilleure ami, son confident, son amant, son amour, son âme soeur. Pourtant, par le passé, rien de toute ça n'était compliqué. C'était simple, ils étaient amis, peut être un peu trop mais au moins, il n'y avait pas de disputes. Mais elle ne voulait rien d'autre, elle ne regrettait pas. Ses bras autour de son cou, une de ses mains venant jouer avec les boucles de ses cheveux. Pourtant, cet instant ne dura que quelques secondes. A peine venait-elle de le retrouver, enfin, qu'il mettait de la distance entre eux, à croire qu'il cherchait une raison qui le pousserait à lui en vouloir. Mais après tout, ce n'était pas sa faute à elle. Le problème, il venait des deux côtés. Elle soupire et relâche ses bras, se séparant de lui. Elle lui fait face. « Un paquet. » Ce n'est rien d'autre que de la provocation. Elle ne le regarde même plus, elle se met à virevolter dans la pièce, bien consciente que son comportement allait très vite l'agacer. Mais il semblait vouloir trouver une raison qui le pousserait à lui en vouloir de nouveau, alors autant qu'elle lui en donne une bonne. Elle le regarde, un sourire aux lèvres et déboutonne son chemisier. Tout en douceur, lentement et elle le laisse glisser sur le sol, passant un de ses doigts sur les courbes de sa poitrine. « J'ai pas arrêté pendant deux semaines. C'était épuisant. » Elle n'aurait jamais pu lui faire ça. Elle y a déjà pensé, plusieurs fois, mais elle n'en a jamais été capable, elle n'a pas la force de le tromper, et même quand il lui disait que c'était finit, elle ne le voulait pas. Elle lui appartenait, elle était sienne. Mais ce soir, il semblait distant et incapable de l'aimer, il préférait largement la détester alors elle allait jouer son rôle de catin, celui qu'elle joue depuis des années. « Tu sais que je peux avoir ce que je veux, quand je veux, il suffit juste de demander et si ça ne marche pas.. tout ça, ça peut énormément aider. » Elle parle de sa poitrine et de son corps en général évidemment.
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MessageSujet: Re: we are all damaged somehow (aeden) we are all damaged somehow (aeden) EmptyDim 26 Jan - 22:05

★★★
and outside of this door,
i know it's darker when
you're standing all alone

« Un paquet. » Ses traits se durcissent soudainement et son visage s'assombrit. Au fur et à mesure que ses membres se raidissent, ses mains, elles, se remettent à trembler par nervosité. Il ne parvient pas à déceler le vrai du faux. Et même si elle disait vrai, cela n'aurait rien changé à la situation, à la colère qui remontait le cours de ses veines et à la rage qui l'envahissait soudainement. Elle le provoque clairement, sans aucun doute. Et il y croit dur comme fer. Ce n'est pas si compliqué pour lui, de l'imaginer avec un autre, une centaine même d'autres connards, étant donné les disparitions incessantes et le caractère volage de sa bien aimée. Après tout, malgré tout le temps qu'il passe en sa compagnie, il semble si loin d'elle. Après tout ce temps, il a encore l'impression d'avoir des choses à découvrir, de ne pas connaître le moindre de ses petits secrets. Ce qui le terrorise au plus haut point. « Ca t'amuse ? » qu'il grogne enfin, la machoire raidie. Ca a tout l'air, en tout cas. Sa chorégraphie aurait pu lui décrocher un maigre sourire, dans une autre vie peut-être. Mais pas ce soir, alors qu'il voit rouge, alors que le sang martèle ses tempes et l'empêche de voir plus loin que ces deux corps nus et enlacés qu'il est incapable de se retirer de l'esprit. Et la voilà qui décide de jouer avec ses nerfs, à déboutonner son chemisier sans le lâcher du regard. Ce soir, il sera sa proie. Il parvient à peine à bouger, scotché par la vue que lui laisse entrevoir la jeune femme. Son rythme cardiaque s'accélère, la colère - ou le désir, à ce point il ne sait plus vraiment - augmente d'un cran. Il enverrait bien tout valser. « J'ai pas arrêté pendant deux semaines. C'était épuisant. » Elle joue avec lui, avec son esprit barge, tourmenté, détraqué, son esprit de mec en manque. Il est sa marionnette, sa poupée de porcelaine, qu'elle manipule si aisément qu'elle finit par lui faire peur. Il déteste ça. Ne pas être en contrôle. Lâcher prise. Il ignore comment retrouver le dessus, comment lui faire enfin comprendre. Jamais il n'a su, d'ailleurs. Le seul moyen d'exorciser, c'était en envoyant ses poings valser dans la tête d'un autre mec. Or, il n'y a que Fauve ici, et jamais il n'oserait toucher à un seul de ses cheveux. Lui-même serait prêt à détruire celui qui s'y aventurerait. « Arrête. » Son ton catégorique ne suffit pourtant pas à l'arrêter. Elle laisse son chemisier glisser à terre sans même s'en préoccuper et s'avance vers lui, le diable dans les yeux. Sans même y réfléchir, il attrape le premier objet de valeur qu'il trouve sur la commode pour le laisser se fracasser en mille morceaux, quelques mètres plus bas. Pourvu que ça lui fasse mal, très mal. Soulageant, mais loin d'être assez. « Tu sais que je peux avoir ce que je veux, quand je veux, il suffit juste de demander et si ça ne marche pas.. tout ça, ça peut énormément aider. » Elle a raison, il le sait. Et il est le premier à céder. Ce soir encore, il tente de lui résister. Aussi fort qu'il le peut. Son visage s'approche à nouveau du sien, de face cette fois-ci, tandis qu'il laisse glisser quelques mots dans l'obscurité. « Et qu'est-ce que tu veux, au juste ? » De sa main encore tremblante, il joue avec une de ses mèches de cheveux tandis qu'il expire difficilement. Sa rage, il a du mal à la canaliser. Ou peut-être est-ce parce qu'il ne l'a jamais plus aimée qu'en cet instant, qu'elle provoque en lui ce désir irréel qu'il est incapable de réfréner. Elle le dégoûte et il lui en veut tellement. A lui-même, peut-être un peu aussi. Deux peuvent jouer à ce jeu. Alors jouons.
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MessageSujet: Re: we are all damaged somehow (aeden) we are all damaged somehow (aeden) EmptyDim 26 Jan - 23:30


Kiss me slowly

Elle le voit s’énerver. Elle sait qu'elle franchit les limites du décent, pourtant, elle continue, elle ne peut pas s'en empêcher. C'est plus fort qu'elle. Et puis il n'y avait rien de plus rassurant que de le voir jaloux. Cela lui prouvait qu'il tenait à elle, que de l'imaginer avec d'autres hommes le faisait réagir. Mais elle ne voulait personne d'autre que lui et il avait tendance à l'oublier bien trop souvent. Elle le connaissait par coeur. Chaque courbe de son corps était imprimée dans sa mémoire, sa barbe salement taillée, ses cheveux en bataille, son odeur, sa voix, tout était là pour la faire flancher à n'importe quelle seconde. Il suffisait qu'il lui demande, ou simplement qu'il l'ordonne et elle se donnait à a lui. Entièrement. Et elle, elle se pavanait devant lui, fière de ce qu'elle accomplissait. « Ca m'amuse énormément. » Sourire séraphique qui cachait ses mauvaises intentions. A moitié dénudée, elle se joue de lui et elle adore ça. Ca leur ressemble, tout ça, c'est eux. Leurs jeux malsains qui font mal, les sourires qui cache ce qu'ils ressentent vraiment, les coups de sangs et les coups de coeur. Chaque battement lui était destiné. Il lui demande d'arrêter mais elle ne l'écoute pas, elle ne le fait pas. Elle continu. C'est beaucoup plus drôle. Pourtant, ce qu'elle trouve un peu moins marrant, c'est qu'il s'amuse à balancer des objets dans la pièce. Elle s'en fout, tant que ça ne lui appartient pas, mais qu'il touche à ses affaires, ça ne passe pas. Il veut jouer? Allons-y. Elle regarde autour d'elle et attrape un de ses t-shirt, elle le sélectionne. Autant en prendre un auquel il tient. Elle lui sourit, toujours et s'amuse à le déchirer devant ses yeux avant de lui jeter aux pieds. « Tu crois que tu me fais peur? On peut faire ça toute la nuit. » S'avouer vaincue ne lui ressemble pas. Elle était prête à continuer ce manège encore très longtemps, et il allait être le premier à en être fatigué. C'est certain. Leurs corps se rapprochent l'un de l'autre, une attraction incontrôlable qui les ramène toujours au même point. Leurs visages se frôlent, leurs souffles se mêlent et pourtant, aucun des deux n'est prêt à abandonner. Il lui pose une question mais elle ne dit rien. Elle se tait. Elle aurait presque envie de l'embrasser, là, tout de suite, mais finalement non. Elle est à peine revenue que le combat reprend. Elle en a marre de tout ça. Si elle en souriant il y a quelques secondes, là, elle ne riait plus du tout, ou alors elle riait jaune. Elle ne lui avait pas manqué tant que ça finalement vu comment il se comportait. Ses yeux cherchent les siens et elle ne les trouve pas. Il fait trop noir, trop sombre. Elle baisse la tête et soupire. Finalement, elle va vers la commode et attrape un t-shirt qu'elle enfile. « Je vais faire un tour. » Ce qui veut dire qu'elle a envie d'aller boire un verre. Sans lui de préférence. S'il arrive à se contenir devant elle, elle va le soulager en repartant. Fauve, elle ne court pas après les, et elle l'a trop fait avec lui. Elle ne voulait pas gâcher la soirée de son retour, alors elle va aller au bar où elle aime aller, peut être revoir ses amis, et elle va boire, et reviendra complètement ivre. S'il est possible d'être assez saoule en 3 heures. C'est tout ce qui lui reste avant que le bar du coin ne ferme. Elle enfile son menton et le regarde à peine. « Ne m'attends pas. T'as cas inviter une connasse pour passer le temps si jamais tu t'ennuies. »
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MessageSujet: Re: we are all damaged somehow (aeden) we are all damaged somehow (aeden) EmptyLun 27 Jan - 11:23

★★★
The broken lights on the freeway
left me here alone. I may have lost
my way now, haven't forgotten
my way home.

« Tu crois que tu me fais peur? On peut faire ça toute la nuit. » Ca, il en était certain. Il n'avait aucun doute là-dessus. Au jeu de celui qui les détruit le plus rapidement, ils en sortaient tous les deux vainqueurs. L'un de ses t-shirt à ses pieds, en lambeaux, elle le provoquait inlassablement. Et il y répondait, à tous les coups, comme un piège dans lequel il tombe encore et encore sans comprendre qu'il n'y a pas de fin. A son tour, il attrappe une photo d'eux, sur laquelle il pose ses yeux un instant. Il a du mal à percevoir les traits, mais il s'en souvient parfaitement, de cette journée dans le parc, allongés sur une nappe dans l'herbe, l'étendue du ciel pour seul paysage. Son pouce carresse un instant le cadre. L'instant d'après, les bris de verre résonnent encore dans la pièce. « Je vais faire un tour. » Ca, il ne l'avait pas prévu. Elle l'abandonne, encore. Et il va l'attendre, encore. La plaie béante, là, quelque part, au fond de lui, prête à saigner à nouveau. C'est un schéma qui se répète souvent, ces derniers temps. Incapable d'affronter les conséquences de ses actes, de mettre un terme à la rancoeur sanguine qui s'empare de lui quand un rien de sa part aurait suffit à lui faire tout oublier. Mais non, elle fuit à nouveau, le laisse derrière lui sans même jeter un coup d'oeil par-dessus son épaule. « Tu abandonnes si vite ? » Dernière provocation. Lui qui commençait tout juste à prendre un certain plaisir à détruire leurs souvenirs. Au fond, l'étrange inquiétude de ne plus la voir revenir. De l'avoir déjà perdue. « Ne m'attends pas. T'as cas inviter une connasse pour passer le temps si jamais tu t'ennuies. » Et il pourrait lui dire, après tout. Il pourrait arrêter le massacre et simplement dire, ne pars pas. Ne pars pas, ne me quitte pas. Arrêtons tout et aimons-nous une bonne fois pour toutes. Tous ces mots qui restent coincés au fond de sa gorge, qui d'une façon ou d'une autre se transforment en reproches qui ne font que l'éloigner un peu plus. « C'est sûrement ce que je vais faire, pendant que tu te taperas tous les mecs de la ville. » L'agacement de nouveau. Ca, et tous les mauvais mots. Blesser, c'est tout ce qu'il semble savoir faire. Parce qu'il ne sait pas faire autrement, parce que rien de tout ça ne crie plus je t'aime, je me fous de tous ces mecs. « S'il en reste un qui n'ait pas encore croisé ton chemin, bien sûr. » Si elle part, il ignore quand elle reviendra. Il ignore même si elle reviendra. Deux semaines qu'il ne l'a pas vue, et voilà à quoi ils passent leur première soirée ensemble.  Il s'avance encore un peu, s'appuie sur le chambranle de la porte de la chambre, tout près d'elle. Il tente de la retenir, en la poussant un peu plus à partir. « A dans un mois, mon ange. » Sourire sardonique. Et puis, la décadence amoureuse.
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MessageSujet: Re: we are all damaged somehow (aeden) we are all damaged somehow (aeden) EmptyLun 27 Jan - 13:03


I watched you disappear. All that's left is a ghost of you. Now we're torn, torn, torn apart.

Il pense que ce n'est juste qu'un crade qu'il brise mais c'est son être entier qui se brise. Entre ces mains, il détonnait une des rares preuves qui montrait qu'ils pouvaient être heureux, avoir le sourire. parce que cette journée avait été particulière. Elle avait abrité leur amour, leurs rires, leurs sourires et leurs baisers. Elles étaient rares ces journées où rien ne peut les séparer, pas une disputes, pas un seul mot dur. Rien. Pourtant, ce soir, cette nuit, il avait détruit tout ça en un coup de main, la jetant à travers la pièce. Fauve était épuisée de se battre. Elle était fatiguée, fatiguée de toutes ces conneries. Elle aurait pu continuer mais elle ne voulait pas lutter ce soir. c'était plus simple de tourner les talons et de partir. La facilité, elle l'empreinte rarement mais ce soir, c'était le mieux à faire. Autant pour lui que pour elle. Elle a décidé de partir, à peine était-elle revenue. Elle connaissait le quartier par coeur, comme si elle y avait passer sa vie. « Je n'abandonne pas. J'arrête. » C'est tout. Son ton est froid et sec. Derrière son apparence de jeune femme frêle et fragile, elle n'était rien d'autre qu'une battante, aillant affronté les malheurs de la vie comme elle le pouvait. Pourtant, sa relation avec Aeden était bien plus puissante que toutes les peines qu'elle a connut. Il la mettait au sol. Il pouvait faire ce qu'il voulait d'elle même si elle ne le montrait pas. Elle était esclave de son amour. Alors c'est plus facile si c'est elle qui part. Elle a l'impression de contrôler quelque chose alors que ce n'est pas le cas car encore une fois, c'est lui qui la pousse à partir avec son comportement. Elle continue de s'habiller et de sourire. Mais son sourire, il est plutôt ironique, parce qu'au fond, elle a envie de crier, de hurler. Elle a envie de la prendre dans ses bras et tout oublier, chasser les mauvaises paroles, les lourds souvenirs et s'abandonner à lui. Mais elle ne le fait pas. C'est trop dur de baisser les armes. Et puis de toute façon, ils recommenceront le lendemain et le jour d'après et tout ça cessera quand ils seront fatigués de se battre, épuisés d'amour, de passion. Arrêter de l'aimer, c'est plus dur que d'arrêter de boire. Parce qu'il n'y a pas que l'esprit qui pleurera son absence. Son corps tout entier sera en manque. Et les pleures provoqueront une vague d'émotion qu'on ne peut arrêter. « C'est ça. Essaye de ne pas les prendre trop intelligente, faudrait pas qu'elle croit que t'es un mec bien. » Elle lance des piques comme des flèches. Elle sait très bien qu'il s'en fout de ça. Mais elle le dit quand même. Parce qu'elle le trouve bon malgré tout, malgré tout ce qu'il lui fait subir. « Je crois que Julian et moi, on l'a pas encore fait. A vérifier. J'ai peut-être une chance qui sait. » Là, elle sait qu'elle n'aurait pas du le citer lui. Un autre serait tout de suite mieux passé mais elle l'a fait, elle ne peut plus reculer. Elle l'entend approcher mais elle ne se retourne pas, immobile, prête à passer la porte, à partir, à quitter cette chambre, quitter l'appartement. Le parquet fait raisonner ses pas, il grince à chaque pied qu'il pose. Elle se mort les lèvres. Puis elle se tourne vers lui. Il est tout près d'elle. Elle aimerait qu'il lui dise: ne pars pas. Reste avec moi. Je ne suis rien sans toi. Je m'en fous des autres, c'est toi que je veux. Mais au lieu de ça, il ne fait que la pousser, il la tente. C'est un défi qu'il lui lance et il sait qu'elle serait capable de s'en aller juste pour lui montrer qu'elle n'a pas peur. « Dans un mois.. T'es incapable de survivre 3 semaines sans moi. » Mais après tout, il avait bien tenu 2 semaines sans elle, deux semaines de plus ou de moins, il ne verrait même pas la différence. Après tout, il attendait peut-être que ça, qu'elle parte, qu'elle le quitte. « Ose me dire que je ne t'ai pas manqué. Vas-y. Dis le et je m'en vais. Dis le et je te laisse à ta petite vie de peintre sans avenir. » Elle en devient méchante, mais dans le fond, elle veut juste le faire réagir, qu'il lui montre un peu d'intérêt, que pour une fois, il ne la laisse pas s'en aller.
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Aeden Chapman
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MessageSujet: Re: we are all damaged somehow (aeden) we are all damaged somehow (aeden) EmptyLun 27 Jan - 13:57

★★★
when darkness comes
upon you and colors you
with fear and shame

Il n'en peut plus. Il se demande comment ils en sont arrivés là, à cet instant de non-retour, alors qu'il y a une heure il ignorait tout de son retour. Il est si fatigué de se battre encore et encore, avec chaque individu qu'il croise. Pourtant, seule Fauve arrive à le secouer autant, à le remettre en question sans arrêt, à le mettre à terre d'une façon qu'aucun autre homme ne le pourra jamais avec ses poings. « Je crois que Julian et moi, on l'a pas encore fait. A vérifier. J'ai peut-être une chance qui sait. » Oh, elle est douée. A frapper là où ça fait mal, à prononcer les mots qui fâchent. Il pâlit rien qu'à l'idée, qui le révulse, la fureur qui lui bouffe l'estomac et qui lui coupe le souffle. Pourtant, il reste silencieux face à l'attaque. Ils sont tout proche, maintenant, de cette proximité qui le dégoûte mais le ravit à la fois. « Ose me dire que je ne t'ai pas manqué. Vas-y. Dis le et je m'en vais. Dis le et je te laisse à ta petite vie de peintre sans avenir. » Elle le tue encore une fois, le met face à ses propres démons. Elle le défie à nouveau et il ne peut pas répondre sans risquer de tout perdre. De la perdre. Putain d'ultimatum. Le choix, c'est tout de suite ou c'est trop tard. Peut-être bien qu'elle a raison après tout. Peut-être qu'il se pourrit la vie, la sienne par la même occasion. Ou peut-être que tout ça, c'est juste une occasion de plus pour elle pour se barrer et faire un trait. « J'peux pas. » C'est comme les je t'aime, les tu me manques, les ne pars pas. Ca ne se dit pas. Pas comme ça, du moins, pas sans conséquences qu'il n'est pas sûr de pouvoir affronter. Tous ces mots qu'il ne prononce jamais et dont il a oublié le sens. Peut-être que c'est ça, les mots qui soignent ? Qui signifient tout va bien, ne t'en fais pas ? Finalement il ne choisit pas. Enfin pas entièrement. Parce que la première alternative lui est impensable et qu'il ne survivrait sans doute pas bien longtemps en choisissant la seconde. « Ca changerait quoi, au fond ? » A cet instant il rêve de la prendre dans ses bras, d'oublier tous leurs maudits maux, de mettre tout ça de côté et de reprendre un peu plus tard, quand ils se seront gavés d'amour jusqu'à n'en plus pouvoir. En attendant, il reste avec sa foutue distance, peut-être bien que c'est avec celle-ci qu'il finira. « Quoi que je dise, l'histoire se finit toujours de la même façon : toi qui claques la porte. » Elle ne partira peut-être pas maintenant, mais elle s'enfuira à nouveau au détour d'une autre dispute. Attendre pour mieux faire mal. Et son sentiment d'abandon qui repointes le bout de son nez, comme par miracle, comme pour en rajouter une couche, pour l'enterrer un peu plus. D'abord, sa mère, puis elle. A croire qu'il les fait fuir, toutes autant qu'elles sont. Parce qu'elle ne sera jamais sienne, du moins pas dans le sens où il le voudrait. Que sa Fauve ne restera qu'un animal sauvage, que même lui n'aura pas su apprivoiser.
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MessageSujet: Re: we are all damaged somehow (aeden) we are all damaged somehow (aeden) EmptyLun 27 Jan - 14:37


I need another story. Something to get off my chest.

Elle attend. Il est si près et pourtant il semble si loin. Elle traverse les chemin, lui court après mais elle n'arrive pas à le rattraper. Elle transpire, ses pieds claque le sol mais il est toujours à des kilomètres d'elle. Terrible métaphore qui représente si bien leur relation. C'est à celui qui foutra toujours cette petite de distance en premier. A croire qu'ils vont y gagner quelque chose. Ils vont surtout perdre. Tous les deux. C'est quelque chose de malsain. C'est peut-être elle le problème. Elle en demande trop, elle ne donne pas assez. Peut-être que si elle arrêtait toute cette mascarade, si elle cessait de fuir et qu'elle affrontait vraiment cet amour, qu'elle lui disait Je t'aime, je ne te quitterait jamais, peut être que ça pourrait marcher. Mais elle a peur de la routine, même si un quotidien ennuyeux était le plus beau des paradis si c'était avec lui. Elle lui demande de la retenir mais il ne le fait pas. Et ça fait mal. Son coeur brûle de colère. Pour lui, pour elle. Elle ne sait pas où tout ça va les emmener. Peut-être nul part. Peut-être. Peut-être. Peut-être. Des tas de questions se bousculent dans sa tête. Pourquoi? Comment ils en sont arrivés là? Elle a envie de pleurer. Elle pourrait même, il ne verrait rien. Il fait noir, il est tard, ses yeux son brouillés, ses pensées sont en bordel dans sa tête. C'est sa faute à lui. S'il ne l'avait pas forcé à l'aimer, s'il avait été infâme dès le début avec elle, s'il ne l'avait pas sauvé avec sa présence, s'il ne l'avait pas rendu dépendante, ils n'en seraient pas là. Qui sait, elle aurait peut être déjà un gosse, mariée à une blond musclé appelé Brad ou ce genre de connerie. Elle l'aime, elle qui est incapable de donner son coeur, elle est désespérément amoureuse de lui. Elle pourrait crever pour lui. Mais même la mort n'est pas capable d'arrêter cette terrible spirale dans laquelle ils sont enfermés. « Tout. Ca changerait tout. » En bien, en mal, peu importe. Tout peut changer en quelques secondes, avec quelques mots. Les bons. Mais aussi les mauvais. Elle s'approche d'avantage de lui. Elle lui fait face, ses yeux cherche les siens dans l'obscurité. Elle sent son souffle caresser sa peau et ses mots, sa voix vient chatouiller ses oreilles. Elle l'aime autant qu'elle le déteste. Sa respiration est plus calme. Pourtant, elle aimerait accélérer les choses, mettre avance rapide et arriver au moment où tout va mieux, le plaquer contre un mur, le déshabiller et lui montrer à quel point elle ne veut être avec personne d'autre que lui. « Alors retiens moi. Retiens moi et ce soir, aucune porte ne s'ouvrira. » Ou alors peut être celle de son coeur, celle de son âme. Ses mains viennent s'accrocher à son t-shirt et doucement, celles ci se glissent sous son t-shirt. Ses doigts maigres et fragiles glissent jusqu'à sa nuque, effleurant sa peau. Ses lèvres frôlent les siennes, le son de son souffle s'intensifie. La sauvage laisse place à l'être doux. Son corps se colle au sien. Une nouvelle fois, elle déboutonne son manteau et le laisse tomber au sol avant d'enlacer son cou de ses bras frêles, si fragiles qu'il est facile de la briser, la poupée de porcelaine. « Embrasse moi. » Elle resserre son étreinte autour de lui, mais elle n'est pas encore prête à franchir le pas, pas tant qu'il ne lui aura pas montrer que sans elle, il n'est plus rien, que sa vie n'a plus de sens. Elle veut qu'il la serre dans ses bras, qu'il l'embrasse des heures, de jours, des semaines et des mois. Elle veut qu'il lui coupe le souffle, qu'il la sert si fort qu'elle en perde sa respiration, qu'il ne la laisse plus lui échapper. Elle veut simplement qu'il l'aime. « Ne me laisse plus partir.. »
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MessageSujet: Re: we are all damaged somehow (aeden) we are all damaged somehow (aeden) EmptyLun 27 Jan - 15:49

★★★
wherever there is you
i will be there too.

« Tout. Ca changerait tout. » Ses mots résonnent encore. C'est à lui de saisir sa chance. Ou il passera à côté de tout. Encore ce choix cornélien, ce dilemme avec lui-même, cette promesse de tout foutre en l'air. Sa nature reprend le dessus, celui qui se fout de tout, celui qui n'a besoin de personne. Et de l'autre côté de la balance, elle, sa Fauve, tout ce qu'elle représente, ses joies et ses peines. «  Alors retiens moi. Retiens moi et ce soir, aucune porte ne s'ouvrira. » Il aimerait tellement y croire. Se dire qu'enfin, ils en auront fini avec ce qui ne cesse de les détruire. Il veut l'entendre lui promettre, la voir se damner si elle ose le quitter à nouveau. Les doigts de sa belle parcourent à nouveau son  corps et il se sent bien incapable de bouger, de la repousser ou même de la rassurer. « Ne me laisse plus partir.. » Ses mains se posent d'abord sur ses hanches et il resserre peu à peu son étreinte, terrifié qu'elle ne se dérobe de nouveau. L'embrasser, il en crève d'envie. Ses lèvres se posent d'abord sur son front, puis le long de l'arrête de son nez, une joue, puis l'autre avant de descendre dans son cou. Il sait que ce n'est pas ce qu'elle attend, que lui non plus ne veut pas vraiment jouer à l'enfant, ce n'est pas vraiment pour la faire languir mais il veut goûter à nouveau à son être, même si c'est pour la dernière fois, graver tous les petits détails dans sa mémoire au cas où elle s'envolerait à nouveau. Il veut la retrouver, entièrement, tout son être contre le sien, jusqu'à demain et tous les autres jours à venir, aussi. Il doit choisir, maintenant. Ses mains tremblent à nouveau. Mille et une pensées cavalent dans son esprit, tout va si vite. Et s'il ne peut pas choisir ? S'il fait le mauvais choix ? Si, si si... Il n'en peut plus. Tout s'emmêle. Allez, il choisit. C'est maintenant ou jamais. « Alors ne pars pas. » Et soudain, le vide. C'est un peu comme sauter d'une falaise, sentir son corps dégringoler dans le vide, ne pas pouvoir remonter le temps pour ne jamais sauter, son être libre le temps d'un instant, sans savoir si on va plonger dans l'eau ou s'écraser sur un rocher. « Ne me quitte plus. » Il ressent soudainement le besoin de tout lui confier, de lui dire combien il a été malheureux sans elle, de lui dire qu'il est incapable de se passer d'elle, de ses yeux, son visage, son odeur, son rire, sa peau, ses lèvres, que chaque parcelle de peau le fait toujours autant rêver, qu'il n'est absolument rien sans elle et qu'il l'aime tellement que ça finit par lui faire mal. Il ne veut plus rien garder pour lui, pas même le fait qu'elle soit la seule qui lui convienne, qui parvienne à le soigner de tous ses maux, qu'elle seule est capable de lui rendre la vie un peu plus supportable. Et il se fout son égo surdimensionné, du fait qu'il finira certainement seul de toute façon, qu'elle lui brisera sans doute le coeur, qu'on lui dira je te l'avais bien dit. Il doit tout dire, maintenant, se décharger de tout ce qui lui pèse tant, avant qu'il ne soit trop tard, avant qu'il ne puisse plus rien pour eux. Son corps est encore raidi par la colère mais ses yeux la supplient de rester. « Reste avec moi. »
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MessageSujet: Re: we are all damaged somehow (aeden) we are all damaged somehow (aeden) EmptyLun 27 Jan - 16:42


And all I want is the taste that your lips allow.

Chacun de ses baisers provoque en elle une vague d'émotion à laquelle on ne peut donner de nom. Envahie par de profonds frissons, tout son être tremble au contact de sa peau. C'est comme si son corps l'appelait, qu'il le reconnaissait. Aucun homme ne lui faisait ressentir ça. Autant ils se détestaient au point de se cracher au visage les pires atrocités du monde, autant ils s'aimaient à la folie, une passion que personne n'arrivait à comprendre. On essayait de leurs mettre des étiquettes mais aucune de leur convenait. C'était inexplicable. Ses mains tremblaient, son visage se perdait dans la courbe de son épaule, chaque soupire s'écrasait dans son cou et ses lèvres effleurait sa peau sans jamais la toucher. De tendres baisers chastes qui signifiaient bien plus qu'ils ni laissaient paraître. C'était une promesse qui se formait sur leurs lèvres. Celle de ne plus partir, de ne plus se faire de mal, d'arrêter la guerre pendant quelques instants. C'était la promesse d'un amour qui n'a aucune limite, aucune règle. Elle a toujours peur de se réveiller et de découvrir que tout ça n'est qu'un rêve. Elle est toujours effrayée à l'idée de le perdre, de le voir disparaître, de le voir devenir ombre. Deux âmes écorchées vives, meurtries par l'amour et par la vie. Elle était prête à penser chacune de ses blessures, embrasser chaque cicatrice pour le soulager de toutes ses peines, même celle qu'elle lui avait infligé. Et c'est à cet instant qu'elle regrette toutes les paroles qu'elle lui a dite plus tôt. « Pardonne moi. » C'est un souffle qui s'échappe avec ces quelques mots. Un murmure à peine audible. Mais elle savait qu'il l'avait entendu. Et tous ses gestes suffisaient à lui faire comprendre. Ses mains s'accroche à son t-shirt qu'elle ne lâche plus. Elle le retient, lui ordonne de ne pas la quitter. Pas tout de suite. Pas maintenant. Plus jamais. Ses bras enlacent son corps, ses mains agrippant toujours son t-shirt dans son dos. Elle resserre leur étreinte un peu plus fort encore, comme s'il était possible qu'ils soient encore plus proche. Elle en veut toujours plus. Elle en a besoin. Elle a besoin qu'il l'emprisonne dans le creux de ses bras pour toujours, pour qu'elle ne puisse plus avoir l'idée folle de le laisser à nouveau. Parce que même si ces deux semaines étaient merveilleuses, loin de tout, de tout le monde, une partie d'elle même était restée avec lui, pour le surveiller, le protéger. Et quoi qu'elle fasse, quoi qu'elle dise, cette partie sera toujours là, jamais bien loin d'Aeden. Parce qu'elle lui appartenait et même à l'autre bout de la terre, elle restait sienne. « Je suis là. Aeden.. je suis là. » Ses mots étaient comme des coups qu'il lui portait à la poitrine mais c'était son coeur qui frappait et non ses poings. Son coeur battait si fort, si vite, qu'elle en souffrait presque mais sa présence lui faisait tout oublier, même le fait qu'elle avait été absente pendant deux semaines. Ses paroles étaient là pour le rassurer, des paroles qui lui déchirait le coeur. Ses yeux étaient remplit de larmes, des larmes qu'elle tentait de retenir. En vain. Des pleures de joie, de peine, de souffrance, de soulagement. Ses lèvres frôlent les siennes, son parfum envahit son esprits, ses yeux sondent chaque parcelle de son corps qu'elle connait par coeur. C'était comme un premier baiser, celui que l'on espère, que l'on attend, dont on se souvient toute une vie. Il était son premier baiser, son premier amour et elle l'espérait, le dernier. Son pouce vient doucement caresser le contour de ses lèvres. La douceur. Elle l'habite. La passion. Elle la vit. Avec lui. « Tu n'as pas quitté mes pensées une seule seconde. » Elle lui révélait enfin. Sans complexes, sans regrets. Mais avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, ses lèvres approchent des siennes et scelle la promesse qu'elle vient de lui confesser. Celle qui est évidente, il lui manquera pour toujours, comme si elle n'avait jamais assez de lui, comme si même sa présence ne lui suffisait plus, parce qu'elle voulait plus, elle voulait ne plus jamais se séparer de lui une seconde. Sa bouche capture la sienne sans interruption. Ses mains encadrent son visage et le silence règne dans la pièce. Un moment très rare. Pour une fois, toutes les lèvres sont closes, ou presque. Il n'y a plus de cris, juste leurs respirations qui raisonnent dans la chambre. Et le son de leur amour rebondit sur chaque mur pour revenir vers eux. Comme un boomerang.
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MessageSujet: Re: we are all damaged somehow (aeden) we are all damaged somehow (aeden) EmptyLun 27 Jan - 21:18

★★★
tonight don't
leave me alone

« Pardonne moi. » Lui pardonner quoi ? Tout lui semble déjà si loin. Les erreurs. Les mots manqués, ceux oubliés. Lui aussi, il en a tellement à se faire pardonner. Des mots balancés plus tôt, des horreurs à peine pensées. Peut-être des actions d'avant son départ, aussi. Le jeu est sans fin s'ils décident d'y jouer pleinement.  « Je suis là. Aeden.. je suis là. » Il a encore du mal à y croire. Il arrivera un jour où elle viendra à bout de lui. Par ses mots, ses gestes, sa perfection. Et tandis qu'il lui succombe lentement, il se promet de ne plus la laisser s'enfuir, de ne plus la laisser lui tourner le dos de la sorte. Après tout, les retrouvailles sont tellement mieux que les ruptures. « Ne pars plus jamais. » Le visage enfoui dans le cou de sa belle, il se sent renaître. Chaque membre semble reprendre vie. Il la prie à nouveau comme pour être certain qu'elle l'ait entendue. Elle l'aura à l'usure, c'est certain. Elle provoque en lui des sensations qui lui étaient inconnues, tant de sentiments qui se bousculent, tous à l'intention de ce petit être frêle que le vent bouscule si souvent. Il suffit qu'elle parle pour qu'il agisse, pour qu'ils ne fassent plus qu'un à nouveau. Il est totalement, irrévocablement à sa merci. « Tu n'as pas quitté mes pensées une seule seconde. » Ils y reviennent encore. Quoi qu'ils fassent, ils seront rattrapés par leurs erreurs, leurs départs, leurs mots balancés un peu trop vite. Il y aura toujours quelque chose à blâmer, quelque chose d'imparfait. Il ne veut plus y penser. Pas maintenant qu'il la retrouve enfin. Ils n'ont que la nuit pour se retrouver. Une fois le jour levé, ils auront tout le loisir de se reprocher leur existence entière. « Oublions tout ça. » Il est déjà tellement fatigué par toute cette histoire. Il ne pense qu'à elle, qu'à ses yeux plongés dans les siens, à sa main plongée dans ses cheveux, l'autre resserrant toujours plus leur étreinte. « S'il te plaît. » Fatigué de batailler, de se battre pour un rien, constamment. Pour le programme télé, pour un regard déplacé. Il ne voulait plus se battre avec Fauve. Pour une fois, il la voulait rien que pour lui, rien qu'un instant, seuls contre le reste du monde, leurs coeurs battant à l'unisson face au silence extérieur. « On fait la paix ? » C'était ce qu'il aimait quand il était avec elle. Peu importe la violence de leur dispute, ils finissaient toujours par revenir. L'un comme l'autre. Toujours ce doute qui plane, cette peur d'avoir perdu l'autre mais jamais complètement. Jamais pour toujours. Ils s'aimaient comme ils étaient, avec leurs défauts, surtout pour leurs défauts. Pas besoin de se cacher, pas d'artefact, pas d'ombres à éclaircir. Juste l'instant présent et avec un peu de chance, la promesse d'un lendemain.
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MessageSujet: Re: we are all damaged somehow (aeden) we are all damaged somehow (aeden) EmptyLun 27 Jan - 22:38


You leave me so breathless

Elle ne peut pas lui promettre qu'elle ne partira plus. On est jamais sûr de rien, mais elle peut lui promettre de ne pas partir ce soir, pas cette nuit. Cette nuit leur appartient. Bientôt une heure qu'ils se disputent, il est presque trois heures du matin, pourtant, si tout son corps réclame un peu de repos, son âme est en éveille. Il la maintient déjà éveillé depuis des années, depuis leur rencontre car il n'y a qu'avec lui qu'elle se sent pleinement vivante. Personne d'autre. A cet instant, elle se sent seule au monde. Elle n'entend plus le chien des voisin hurler, ni la pluie qui claque contre la vitre, ni même les gens qui dévalent les escaliers. Tout ce qu'elle entend, c'est sa respiration qui s'accorde avec la sienne, comme s'ils avaient été réglés pour s'accorder. Ses lèvres contre les siennes, plus rien n'avait d'importance. Son corps suivait les courbes de celui d'Aeden. « Tais toi et embrasse moi. » Elle s'en foutait de faire la paix. Toutes les guerres, toutes les disputes n'était rien à côté de son envie d'être près de lui. C'est cette colère, cette haine contre l'autre qui faisait que leur histoire valait quelque chose. Fauve a toujours préféré l'enfer, le paradis serait bien trop ennuyeux. Même si parfois cela faisait mal, elle ne se sentait jamais aussi vivante qu'aux moments où ils se haïssaient, puis où ils se réconciliaient. Ses lèvres se nouent aux siennes de nouveau. Elle le serre toujours aussi fort contre elle. Une de ses mains vient prendre la sienne tendit que l'autre se perd dans ses cheveux. Elle dépose un baiser dans le creux de son cou, sur son épaule puis sur sa joue. Ses doigts effleurent le velours de sa peau. Elle sent chacun de ses muscles, ses mains parcourant ses bras. Aeden lui a toujours plu physiquement. Il avait cette allure de gars des rues, un peu débraillé, cheveux en bataille mais il restait beau malgré tout. Elle le trouvait terriblement sexy et même en pyjama, ou plutôt ce qui lui servait de pyjama, elle trouvait que c'était l'homme le plus attirant du monde. Mais c'était peut être l'amour qui parlait à sa place après tout. Fauve elle ne savait pas comment elle pouvait lui plaire. Elle était maigre, elle avait peu de poitrine, elle avait le corps d'une adolescente. Ses vêtements, c'était un peu tout et n'importe quoi, et quand elle restait à la maison, elle portait un jogging qu'elle avait depuis des années. Ses cheveux étaient toujours décoiffer et elle n'était pas le genre de fille à passer des heures devant le miroir pour se maquiller. Elle était naturelle. Pourtant, elle était là, devant lui et ce n'était personne d'autre que Fauve qui était dans ses bras. Mais elle avait toujours la hantise de le voir repartir avec une fille bien plus belle. Parce qu'en plus d'être peu féminine, elle n'avait pas beaucoup d'ambition. Tout ce qu'elle aimait faire, c'était de la photo, et il est clair que ce n'est pas avec ce qu'elle vend qu'elle peut vivre. Elle ne comprenait vraiment pas pourquoi il s'efforçait à rester avec elle. Elle ne se trouvait pas assez jolie, pas assez bien, pas assez fille, pas assez tout court. Elle se sent toujours obligé d'être mieux que les autres filles pour ne jamais le voir lui échapper à cause de l'une d'entre elle. Doucement, ses mains viennent attraper les boutons de son propre jeans et elle l'enlève, l'envoyant valser dans la pièce. C'est un bordel monstre, il y a des bouts de verres qui trainent sur le sol, des vêtements un peu partout mais elle n'en a rien à faire. Elle attrape sa main et l'entraine avec elle jusqu'au lit. Tout ce qu'elle veut maintenant, c'est s'allonger près de lui et ne plus le quitter. « Viens. » Elle relâche sa main et se jette sur le lit en poussant un petit cris. Dans un élant de joie, elle pose sa tête contre l’oreiller et pose son regard sur Aeden. Alors doucement elle se relève, à genoux sur le lit, attrape son t-shirt et l'attire avec elle dans le lit. Elle ne lui laisse pas le choix. Pendant deux semaines, il lui a manqué, elle était prête à passer la nuit à ses côtés. Ils tombent tout les deux à la renverse, l'un à côté de l'autre et la première chose qu'elle fait, c'est s'assoir sur lui en lui plaquant les mains contre le lit. « Tu es mon prisonnier. Mon esclave. » Elle n'était rien d'autre qu'une gamine qui jouait encore au jeu du chat et de la souris. Et elle adorait ça.
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MessageSujet: Re: we are all damaged somehow (aeden) we are all damaged somehow (aeden) EmptyMar 28 Jan - 21:18

★★★
we were young and lost
we were kings

Il n'a jamais pu expliquer ce qui le retenait chez elle. Pourquoi il finissait toujours par revenir, pourquoi leurs jamais signifiaient à bientôt, pourquoi ils se promettaient l'enfer quand tout le reste était à portée de main. Mais le contraire ne serait pas eux, ne serait pas juste. Son foutu caractère, il l'aime autant qu'il le déteste, et sa silhouette, son corps d'adolescent ayant oublié de grandir, jamais il n'avait cessé de le désirer, peut-être parce qu'il n'en avait jamais connu d'autre. Mais alors qu'ils se retrouvaient à nouveau, après si longtemps loin de l'autre, il peut presque le sentir, cette attraction étouffante, surhumaine, contre nature qui pèse sur eux comme une malédiction dont ils pènent à se séparer. Il en est presque sûr, les forces du Bien et du Mal se mêlent au dessus de leur têtes pour permettre leur union. Les lois de la physique se transforment, celles de la raison s'effondrent le temps d'une nuit. « Tais toi et embrasse moi. » Et il agit. Il l'embrasse, comme si c'était la première fois, comme si c'était la dernière. Comme si ça leur serait fatal, comme s'ils risquaient d'y laisser la vie. La clé de leur amour réside au coeur de leurs baisers, de ses lèvres qui capturent les siennes, de leurs corps qui frémissent au contact de l'autre. Son souffle se perd dans celui de son ange, seule passion l'anime. « Tu es mon prisonnier. Mon esclave. » Sa remarque lui décroche un sourire malicieux, l'idée ne semble pas lui déplaire. Enfin il retrouve celle qu'il a toujours connu, celle pour qui il crève d'amour. Sa Fauve, son animal indomptable. Toujours sous son emprise, il la laisse lui voler un baiser et profite de cette occasion pour retourner la situation. Ils se redressent, leurs lèvres refusant de se quitter rien qu'un instant, pas même le temps de se débarrasser des vêtements encombrants. Ils roulent sur le lit et à nouveau il est en contrôle. Ses mains se lient aux siennes, au-dessus de leurs têtes et il refuse de les lâcher. Leurs nez se frôlent et il cherche ses lèvres sans répit. Sa main glisse de ses cheveux dorés jusqu'au creux de sa poitrine pour finir son chemin le long de son nombril. « Tu es à moi. » Rien qu'à lui. Il le lui rappelle à nouveau comme par peur qu'elle oublie. Comme par peur qu'elle se donne à un autre, qu'elle s'envole tout simplement. Jamais il ne guérira de leur amour. Leurs corps se joignent à nouveau. Ses hanches glissent contre son bassin et enfin, ils ne font plus qu'un. Il lui offre tout son être, ce truc qui le fait encore tenir debout malgré toutes les peines qu'il lui inflige. Elle occupe toutes ses pensées. D'un sourire elle panse ses blessures, elle est sa maîtresse, sa reine. A présent il comprend, oui il comprend tout, il comprend pourquoi elle revient toujours, pourquoi il pardonne sans cesse, pourquoi ils s'en font pour un rien, pourquoi rien d'autre n'a d'importance. Elle est sa seule famille, son foyer tout entier réside au creux de ses reins et il ne trouve pas meilleur réconfort que celui de leurs étreintes langoureuses, lorsqu'elle lui prouve inlassablement qu'elle est sienne. Ils ne sont que deux âmes perdues qui fusionnent et s'unissent le temps d'un instant, vite, avant qu'elles ne se défassent de nouveau. Les réponses, ils les chercheront demain, quand tout sera moche à nouveau. Ce soir, rien d'autre ne compte que l'instant présent.
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MessageSujet: Re: we are all damaged somehow (aeden) we are all damaged somehow (aeden) EmptyMar 28 Jan - 23:39


Fell in love with you that first night because you danced with me. And I could see that there was more to live.

Parfois, elle se demande ce qu'aurait été sa vie si elle ne l'avait pas rencontré. Est-ce qu'elle aurait été heureuse malgré tout? Aurait-elle autant pleuré? Aurait-elle autant aimé? Elle pense que non. Elle en est sûre même. C'est lui qui la maintenait en vie. Il était son pilier, sa béquille, une épaule sur laquelle elle pouvait se reposer, elle et sa tête pleine de pensées. Son passé la hantait, la poussait à repousser ses limites pour qu'elle se sente vivante, il la poussait à boire pour oublier, à prendre des cachets pour planer. Pourtant, Aeden arrivait à remplacer toute ces choses. C'était lui son héroïne, sa première bouffé de cigarette, celle qui libère les poumons, il était cette pilule, celle des âmes vagabondes, celle qui vous fait décoller du sol. Il n'avait pas besoin de parler, ni de bouger, seule sa présence lui faisait du bien. Mais il est comme toutes les drogues, addictif, mauvais, et on ressent très vite le manque quand on en a pas eu assez. Elle le tient entre ses mains, elle ne le lâche plus. Elle était persuadée d'être assez forte pour le retenir mais ce n'était pas avec ses maigres forces qu'elle le pouvait. Ses doigts se joignent aux siens et elle resserre l'étreinte de leurs mains. Ses lèvres touchent de nouveau les siennes et ça y est, elle se sent voler. Retournée avec la force de Aeden, elle perdait l'avantage, il prenait le dessus, c'était lui qui était en position de force mais elle était capable, pour une fois, de ne pas résister. Elle était prête à abandonner, tout abandonner pour lui. Ses mauvaises habitudes, ses convictions, même son envie d'être la plus forte. Ce soir, elle s'abandonner à lui, elle se perdait dans ses bras. L'atmosphère était étrange. La buée recouvrait les vitre de la chambre, on sentait une certaine tension planer dans la pièce, celle d'une besoin, quelque chose était en suspend, ils repoussaient ce qu'ils voulait depuis le début, comme des adolescents, comme s'ils allaient parler un lit pour la première fois. Et pourtant, elle était capable de parler de chaque tâche sur le corps d'Aeden, chaque grains de beauté, chaque tâche de naissance, chaque creux, toutes les parcelles de sa peau. Elle le connaissait mieux qu'elle ne se connaissait elle même. Pourtant, elle avait toujours cette boule au ventre, celle des premières fois, la peur de ne pas être assez bien, de ne pas le combler comme il la comble. Parce que le bonheur, il se construit à deux. Sa voix résonne dans sa tête. Elle ferme les yeux et elle soupire, parce qu'elle veut se souvenir de ces mots pour toujours. Ils sont si rare qu'elle aimerait les enregistrer de peur de les oublier. Sa peau frisonne sous ses caresses et son corps se courbe sous ses doigts. Elle est si bien près de lui qu'elle oublie tout, elle va même jusqu'à effacer de sa mémoire les tristes retrouvailles d'il y a une heure. Fauve n'est qu'un puzzle dont les pièces ont été mélangé par un fou et Aeden est là pour les rassembler, ces bouts de vie et d'âme, il les remet en plus rien que pour elle mais il est la dernière parcelle de son être, celle qui permet au puzzle d'être enfin complet, la pièce la plus importante, celle du milieu. Elle l'embrasse, les caresses de ses lèvres réveille en elle l'amour, celui des âmes passionnées, celle qui ne sont jamais rassasiées. Elle se redresse doucement, les yeux clos, assise, ses jambes enlacés autour de sa taille, face à son amant. Doucement, ses mains se desserrent et viennent ôter le t-shirt de son amour. Elle reprend son souffle, son visage effleurant le sien. Ses mains se posent sur son torse, ses doigts frôlent son corps brulant de désir et ses lèvres viennent embrasser le creux de son cou, elle parcoure un long chemin avant d'arriver à son torse qu'elle embrasse avec douceur et tendresse. « Aeden.. » Son visage se redresse lentement et ses yeux cherchent les siens dans l'obscurité. Elle les devine. « Je crois que je n'ai jamais eu autant besoin de quelqu'un.. je n'ai jamais eu autant besoin de toi.. » C'était sa façon à elle de lui dire qu'elle l'aimait. Elle lui disait tout en masquant ses vraies pensées. Tout était dans la subtilité. C'était son moyen à elle de lui dire à quel point elle ne pouvait pas se passer de lui, que ce soit maintenant ou dans 10 ans. Ce n'était pas n'importe quels mots, ils comptaient. Ses mains viennent doucement agripper ses reins et sa bouche ne fait plus qu'une de nouveau avec la sienne. Ses gestes étaient tendres, amoureux. L'animal sauvage avait finit par être dompté.
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Aeden Chapman
lone wolf
Aeden Chapman

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MessageSujet: Re: we are all damaged somehow (aeden) we are all damaged somehow (aeden) EmptyMer 29 Jan - 16:46

★★★
if i lose myself tonight
it'll be by your side
pardon pour la petite intro du début mais j'adore cette version we are all damaged somehow (aeden) 3271916155

Dans un monde parfait, il imagine que leur amour n'a pas besoin d'autant de peine pour fonctionner. Qu'un plus un font deux, que Fauve et Aeden n'ont pas besoin d'un troisième élément mystique pour enfin s'entendre. Il imagine qu'ils se conviennent l'un à l'autre, avec leurs qualités et leurs défauts, dans les bons et les mauvais jours. Il imagine que chaque moment qu'ils passent ensemble ressemblent à celui qu'ils sont en train de vivre, que rien qu'un instant, ils laissent leurs différences au placard pour se concentrer sur ce qui les unit, sur ce qui les rapproche. Mais c'est bien connu, chaque nouvelle dispute rend la réconciliation encore meilleure que la précédente, que l'absence, aussi insupportable soit-elle, rend le quotidien plus précieux. Ils se redressent, comme frappés par un moment de lucidité. « Je crois que je n'ai jamais eu autant besoin de quelqu'un.. je n'ai jamais eu autant besoin de toi.. » Ces mots, il n'en aura jamais assez. Tout comme il ne sera jamais rassasié d'elle et de l'amour qu'elle lui porte. C'est fou comme tous les mots qu'ils se balancent sont également ceux qui les soignent. Ceux qui les déchirent sont ceux qui les réparent. Tous les deux, brisés. Et il suffit d'un rien, d'une parole, des syllabes formant des sons placés dans un ordre différent que ceux de la dernière fois pour suffire à les détruire ou les reconstruire. Ses doigts glissent le long de son échine et il la sent frissonner. « Ne t'en fais pas. » Il profite de ces moments, trop rares, insuffisants. Ce qui les rend d'autant plus puissants. Il les marque à jamais dans son esprit, de quoi se dire que tout n'est pas toujours moche entre eux, que la beauté de leurs actes, de leurs mots, même si on la cherche, même si on l'attend, même si on se demande si elle se montrera à nouveau, vaut tout autant que les objets brisés et les mots regrettés. Il cherche à capter son regard dans l'obscurité, il le trouve sans difficulté. D'un geste, il vient écarter quelques mèches de son visage. Chacun de ses actes ne semble pas suffisant. Leur étreinte ne semble plus assez forte, semble se défaire alors que l'espace entre leurs deux corps est inexistant. Il en veut plus, toujours plus, avide de son amour. « Je ne vais nulle part. » Il voudrait la rassurer mais il ignore comment. Lui dire qu'il ne la quittera jamais vraiment, qu'il sera toujours là, quelque part, même si elle loin, même s'ils ne vont plus bien. Alors il la couvre de baisers parce que c'est tout ce qu'il lui reste, tout ce qu'il sait faire, en espérant que cela suffise, en espérant qu'un geste vaille mieux que mille mots.
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MessageSujet: Re: we are all damaged somehow (aeden) we are all damaged somehow (aeden) EmptyMer 29 Jan - 18:38

★★★

Elle pose sa tête sur son épaule et enlace son torse. Son nez est contre son cou et elle sent les battements de son cœur. Elle espère qu'il bat pour elle et aucune autre. Qu'elle est la seule. Il a peur parfois quand elle le revoit revenir. Elle ne sait pas où il est aller. Elle respire son odeur en espérant de pas trouver le parfum d'une autre sur ses vêtements ou une trace de rouge à lèvres. Il lui arrive même de lui demander ce qu'il faisait. Son cœur rate un battement quand il répond qu'il était avec Bamba. Elle a toujours eu peur qu'il la préfère à elle avec sa simplicité, son rire de niaise et sa façon de voir le monde. Jalouse, elle pourrait en mourir. Elle s'accroche à ce qu'elle a, à ce qu'il lui renvoie. Elle sent sa bouche parcourir son corps et elle frémit de nouveau. Elle sait que cette nuit leur appartient. Ils vont s'unirent dans la pénombre, lier leurs corps, leurs âmes, de nouveau. Ils n'allaient faire qu'un. Elle se redresse doucement, enlevant son t-shirt à son tour. Ses sous-vêtements étaient vieux, on pouvait deviner des cygnes dessus. C'était encore une enfant, adorant ce genre de fantaisie et même si ce n'était pas très sexy, c'était elle. L'enfant sauvage. Elle ferme les yeux et souris. Un petit plaisir qu’elle s’accorde alors que le froid la saisit jusqu’aux tripes. Un courant d'air vient effleurer sa peau et tout son corps tremble pourtant, elle brûle, la flamme, en elle. Elle aime la musique qui se dégage d'elle quand elle est heureuse. Elle aime la mélodie qu'il crée juste par sa présence. S'ils étaient une chanson, ils ne seraient pas une chanson d'amour. Ca serait quelques notes en pagaille qui ne veulent rien dire mais qui sont agréable à écouter. Doucement, ses hanches suivent le mouvement des notes, ses bras remontent le long de son corps, se dressent et redescende d’une manière contrôlée et insolente. Il n'y a aucun son et pourtant, elle l'imagine cette mélodie et son corps mouve au rythme de son imagination. Un sourire se dégage sur son visage et elle se laisse basculer en arrière en l'emportant avec lui dans sa chute. Elle ne le quitte plus. Elle n'en a plus la force, pas ce soir en tout cas. Tout son corps l'appelle, le réclame. Son addiction est incurable. Elle était sa poupée de porcelaine. Elle a toujours pensé que donner son corps à quelqu'un, c'était du surfait. On s'attend toujours à une explosion des sentiments mais on est toujours déçu. Ce n'est que du sexe. Elle goûtait au plaisir de la chair par habitude, sans réelle envie. Elle baiser tous les cons du quartier en sachant que tôt ou tard, elle finirait pas se lacer. Mais même quand elle penser que c'était la dernière fois, elle recommençait, inlassablement. Aeden a toujours été au courant de tout. Elle ne lui cachait rien. Même pas ça. Il savait très bien, qu'elle et l'amour, c'était pas quelque chose de faisable. Pourtant, il avait été l'exception à la règle. Parce que leur première nuit ensemble fut différente de toute les autres, peut-être parce qu'il était bien plus qu'elle ne l'imaginait à l'époque. Elle avait sentit son corps brûler, tous ses sens étaient en éveille, sa peau avait tremblé, son souffle s'était coupé et enfin, elle avait comprit ce que cela signifiait vraiment, elle a enfin su ce que c'était de partager un tel moment avec une personne que l'on aime. Et chaque moment passé avec lui était un renouveau. Rien ne se ressemblait, elle ressentait toujours cette même sensation de découvrir une autre parcelle de lui. Et cette nuit, de nouveau, elle allait connaître quelque chose de nouveau chez lui et en échange, elle lui promettait de garder tous ses secrets. Sa main défaire l’agrafe qui se trouve dans son dos, enlève son haut de sous-vêtement et le laisse tomber sur le sol, à côté d'eux. Elle n'a plus peur, elle ne craint pas qu'il lui fasse mal, qu'il ne soit pas assez doux, pas assez brute. Ils se connaissent par coeur. Elle se dévoile de nouveau sous ses yeux, nue, elle assume ses formes qui ne sont jamais apparut, cette tâche de naissance dans le creux de ses reins, sa poitrine qui n'a jamais voulut grandir, ses côtes apparentes, cette cicatrice qui ne veut pas disparaitre sur sa hanche. Son tatouage se libère et on peut y lire une phrase en français, sa langue natale: je crois aux miracles. C'était lui son miracle. Ses doigts enlacent les siens et ses lèvres se joignent aux siennes en un baiser tendre et pleins de douceur. Ses jambes s’emmêlent avec les siennes. Ses reins creusent dans les siens, ses hanches balancent contre les siennes. Un soupire se perd dans sa bouche, leurs nez se frôlent, se touchent, leurs yeux sont clos. Il ne reste plus que l'obscurité et deux âmes prêtent à s'unirent pour l'éternité.


♥♥♥
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