 |  Sujet: diligently thinking of ways to get out of this (gahis & june) Lun 27 Jan - 18:32 | |
|  ❝ diligently thinking of ways to get out of this (june & gahis) ❞ Je savais que ce n'était pas une bonne idée et pourtant il fallait que je le fasse. Oui sinon ce soir je n'allais pas bien dormir. Puis, je ne peux pas le laisser avoir le dernier mot. Enfin il va être très en colère si je le fais. Remarque c'est pas vraiment mon problème. Quoique peut-être un peu quand même. Bon il fallait prendre une décision, je n'allais pas rester toute la journée comme une courge devant mon ordinateur. Je le fais c'est décidé. Il n'avait qu'à pas me faire la morale. Personne n'a le droit. Je suis libre, je fais ce que je veux. Il ne me fallut pas longtemps avant de pirater l'ordinateur de mon patron, Gahis. De toute façon j'ai pas peur de lui. Je cours vite. Bref, dans quelques heures il a un rendez-vous avec des gens, une réunion importante à ce que j'ai entendu dire. Je remplaçais son fond d'écran par une photo de fesse et je rajoutais des photos compromettante dans les dossiers qu'il devait ouvrir lors de la réunion. Puis surtout dès qu'il y avait marqué "important" en titre de fichier je rajoutais quelques petites images. Oui, je m'amuse bien. Il me fallut tout de même une bonne heure pour changer tout ça. Je reposais mon ordinateur sur la table du salon. Kurtis n'était pas là aujourd'hui. Je ne sais pas où il est allé, mais il m'avait dit qu'il ne reviendrait pas avant ce soir. Du coup j'allais pouvoir faire ma sieste tranquillement. Des coups de sonnettes me réveillèrent de mon sommeil. Soupir. Peut-être que si je ne bouge pas et que je ne fais aucun bruit, il partira. Sauf qu'il ne semble pas vouloir partir. Très bien. Je me levais et parti répondre à la porte. J'ouvris la porte pour découvrir un Gahis qui ne semblait pas de très bonne humeur. Bizarrement je crois savoir pourquoi. Je pense qu'il est probable que ce soit ma faute. Il y a des chances. Je reste sur place quelques secondes cherchant un moyen de m'en sortir. « Salut. » Bien joué, oui, vraiment très bonne phrase d'accroche. « Ça a pas l'air d'aller, tu veux en parler, je t'en pris. » dis-je en m'écartant de la porte. Je pense que si ça continu il va regretter de m'avoir un jour prise comme babysitter pour sa fille. Enfin moi j'aime bien sa fille, je ne le déteste pas non plus. Juste quand il me dispute ça m'énerve. « Tu veux un truc à boire ? » demandais-je. Histoire de détendre l'atmosphère.
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| | Sujet: Re: diligently thinking of ways to get out of this (gahis & june) Dim 2 Fév - 18:05 | |
|  « Vous n'avez pas honte Monsieur Hadley ? Ceci est une réunion primordiale. Je crois que vous ne prenez pas aux sérieux les points qu'on a évoqués, on va en rester là ... ». Ils se lèvent, lui jettent un dernier regard et quittent la pièce. Dépité, il est sur le coup de l'incompréhension totale. Il ne sait pas ce qu'il vient d'arriver. En réalité,il ne l'a pas vu venir. Le choc et l'effet de surprise redescendu, Gahis réalise que l'auteur de cette mauvaise blague n'est autre que June. Il n'a aucun doute sur la coupable. Ça ne peut qu'être elle et il en est persuadé. Les poings et la mâchoire serrés, il est énervé, en colère. Ça ne l'amuse plus. Il n'a plus envie de jouer. Et de toute évidence elle, elle joue avec ses nerfs. Cette réunion était capitale et voilà qu'on le prend pour le roi de la farce au lieu de le considérer comme un chef d'entreprise respectable. Oui il a les boules. D'ailleurs il quitte précipitamment la salle de réunion pour retrouver ses bureaux. Malheureusement pour lui, il ne la trouve pas. Sûrement en congé. Et ça l'agace davantage. Il ne perd pas une seule seconde de plus et décide d'aller la retrouver chez elle, à son domicile. Oui il a tant que ça les nerfs, sinon il se serait enfermé dans son bureau, aurait ruminé pendant une bonne heure et serait passé à autre chose. Mais c'est la cerise sur le gâteau, la goutte qui fait déborder les vases. C'est en taxi qu'il se rend chez la jeune employée. Pas besoin de jouer les détectives, il est le boss et peut savoir en un clic où elle habite. Devant sa porte, il n'y va pas de main morte et tambourine sur celle-ci. Il annonce ainsi la couleur. « Salut. ». Elle se fout de sa gueule en plus de ça. Pour lui, ce salut, c'est une attaque, du foutage de gueule. « Ça a pas l'air d'aller, tu veux en parler, je t'en pris. » C'est catégorique, elle se fout de lui. Il tente malgré sa rancoeur de contenir sa colère et entre chez la jeune femme sans dire un mot. Silencieux, il se retient. « Tu veux un truc à boire ? ». Il lui lance un regard à demi-teinte. « Pour oublier la merde dans laquelle tu m'as fourré, il me faudrait une bouteille entière ... ». Ce n'est pas de l'ironie, de l'humour, il est sérieux et son regard en dit long. Il ne plaisante pas. Elle est allée trop loin. Toujours sur un ton neutre, sans émotion, il reprend. « Tu n'as rien à me dire ... ? ». Il veut qu'elle avoue, qu'elle s'excuse, mais il rêve un peu.
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