Cesser de jouer au con tu n'y crois pas.Comme les enfants avec; le jeu, toi c'est ta loi. Douce habitude amer, tu sais que perdre, te perdre plus particulièrement. T'es comme ça, tu n'y peux rien. Du moins tu n'y fais rien. C'est pas une habitude, non c'est une manière de vivre, de penser. De sombrer. T'aimes ça toi d'en jouer. A tout, et rien. C'est pas que t'as pas de but c'est juste que... non t'en sais rien. T'as pas d'excuses à tout, parfois c'est juste que tu t'en fous. Pas de réponse. Pas de justification. On peut pas avoir toujours une raison de juste être con. " Tu m'écoutes ?" A peine, mais il le sait déjà, t'es pas du genre à focaliser ton attention sur une débilité de la sorte. Banalités. Qu'en as-tu à faire de ce genre de procéder ? Toi t'aimerais t'évader, trouver un échappatoire capable de te canaliser, de te calmer, de pour une fois te faire évoluer. Ça fait des mois que c'est partit. Une vrille. Mais avoues... ça t'a soulager, hein ? Parce que la stabilité, ça te fait flipper. Tu réponds rien à ton interlocuteur, tu t'en fiches un peu, reportant ton regard sur lui tu l'observes de la tête au pied un moment. Tu le juges pas vraiment. En faite si. Mais bon. Le voyant sortir l'argent tu le récupères simplement vérifiant qu'il y ait le compte tu jettes un regards circulaire tes doigts faisant passer le sachet de ta main à la sienne. Pseudo discrétion, tu t'en fous vu la soirée. C'est là que... tu bloques un instant. Un seul instant. Un bref instant. Un instant de trop. Tu reconnais trop ce regard, même de loin, même si t'as pas tes lunettes que tu hais tant pour bosser, tu reconnais cette sensation dans son regard, ses traits, tous. Tes doigts lâches le sachet à son destinataire alors que tu fixes un bref instant Adel. Finissant part faire un signe de tête à ton "client", tu le laisses s'éloigner et tu récupères ton verre. Sa présence te gênes. Et ça ne passera pas, tu le sais. T'aimerais l'ignorer, oh que oui t'aimerais l'oublier, lui et sa gueule d'ange. Impossible. Tu relèves ton regard alors qu'il te fixe encore. Intérieurement ça te bouffe, extérieurement un sourire moqueur s'installe sur tes lèvres. Connard. C'est se que tu es. Tu vides de moitié ton verre avant de passer entre les personnes. Fichtre ! Alors comme ça on t'autorise même à venir te débrailler dans ce genre de soirée. Tu m'en vois sidéré De Lavauderie ! Tu lances avec provocation, avec une froideur totale. Tu veux l'oublier, mais c'est contre ton gré, comme tout le temps tu peux pas t'empêcher de jouer au con, d'être méchant, de chercher. Pire avec lui, tu peux pas te résigner à l'ignorer. Et tu hais ça.

Pourquoi aller vers lui ? Pourquoi ce besoin de chercher la merde alors que la solution la plus simple serait que tu l'ignores en beauté ? Pourquoi vouloir à ce point tester tes limites et te prouver que t'en à rien à cirer de lui, de vous, du passé. Quel "vous" ? Y'avait pas de vous, pas de"nous" et les autres, pas de ça, non c'était qu'un mec a baiser, pour passer le temps. Un mec qui savait te tenir, savait te rester dans une relation de fidélité. Tu le nies pas, évidement, c'est jamais passé inaperçu le fait qu'il pouvait au moins avoir ça de toi. Ta confiance ? Ta p*tain de confiance assez suffisante pour même pas aller voir ailleurs, pour lui. Mais hormis ça vous aviez quoi ? Aujourd'hui tu sais pas. Avant... oui, mais t'as oublié. Tu sembles incapable de te souvenir de ce que vous formiez. Trop blesser ? Tu t'en fous hein ?!!! et toi, tu passes encore et toujours ta vie dans ce genre de soirée, tu m'en vois désolé pour toi et ta petite existence ! Tu souries, un sourire en coin, un sourire malin. T'aimes pas qu'il te tienne tête, t'aimes pas son allure de rebelle qu'il n'avait pas avant. Pourtant, toi ça te plaisait qu'il arrête d'être le fils à maman, mais ça, c'était qu'un temps. Quand il pique ton verre tu grognes, tu le fixes le vider avec une pointe d'agacement. Tu ne répliques rien à ça. Tu te contentes de jeter un regard vers le "bar" de la soirée. Que veux-tu... j'y fais les rencontre les plus intéressantes... enfin la plus part du temps.. je veux dire excepter ce soir. Tu répliques le visant pleinement avec aucune subtilité. Tu voulais pas le voir. Ou alors... non. Non tu voulais pas. C'est étrange... il me semble que t'ais oublié un truc... attends laisses moi réfléchir... oh oui. Tu fais mine de te souvenir, claquant des doigts. Ta moitié, ta dulcinée... il me semble ne pas la voir coller après toi.. déjà dégagé ? Tu demandes avec un sourire froid à la limite du dédain, sortant ton paquet de clope comme si la réponse ne t'intéressait pas.

T'es là face à lui, à te jouer de tout et n'importe quoi. A faire comme si rien avait d'importance et comme si sa petite personne non plus. En si peu de mois est-se possible d'effacer autant d'importance ? Tu te plais à montrer que oui. Pourtant parfois quand t'es tellement défoncé tu comprends pas comment même lui peut-il maintenant croire ça. Comment peut-il sincèrement penser que t'as à ce point tourner la page. Toi même t'as beaucoup trop changé à son contact pour laisser penser à n'importe qui que t'en avais rien à faire de sa gueule. Et pourtant ça a été si simple. De lui balancer toutes ces conneries à la gueule quand il t'a dit qu'il devait se fiancer... lui dire que c'était qu'un simple coup, que t'en avais rien à foutre. Etc etc. Parfois tu te dis que t'es à peine supportable. Même pour toi. laisse-la tranquille. Tu souries à sa vivacité. Aurais-tu touché un point sensible ? Tu ne dis rien l'observant avec ravissement... arrête ça, chuck. Il tourne les talons et tu gardes un temps ton sourire, qui disparait cependant d'un seul coup un fois qu'il est hors de ta vue. Creuvard. D'où il la défend cette nouvelle arrivante ? Comment peut-il oser la défendre alors que c'est cette pétasse tombée du ciel qui a tout fait foiré. Tu serres les dents, faisant bonne mine en fixant un point face à toi. Tu te prends un autre verre que tu vides, tu te prends une clopes que tu allumes. Tu cherches à te calmer. A ne pas penser à cette fille. Encore heureux tu les croises jamais ensemble, tu pourrais être pire qu'un connard, tu te connais. Tu inspires, finissant par suivre le chemin d'Adel. Tu sais que tu dois pas, tu sais que tu n'as pas le droit. Mais tes droits tu t'en fous. Tu quittes la "surpopulation" pour des endroits plus calme, moins fréquenté. Tu finis dans un couloirs et tu l'aperçois. Alors quoi ? Qui dis fiançailles dis de devoir se défendre mutuellement contre toute provocation ? ... J'en ai la chair de poule tant de dévotion et d'amour ... Tu lances à voix haute t'avançant vers lui en vidant un autre verre.

Tu expulses la fumée de tes poumons en le fixant... je sais bien que tu es frustré parce que c'est à elle que je fais l'amour, et pas à toi. Et là sur le coup tu hallucines réellement. De ses paroles, de ses mots, de tous. De sa manière totalement étrangère de riposter. Tu n'aimes pas ça, et tu restes stoïques gardant pour toi ta stupéfaction. Tu serres les dents, ta mâchoires se contracte et ça par contre tu ne peux guère réprimer au regard extérieur ton énervement, ton regard assassin reste collé à celui d'Adel dans une envie des plus meurtrière. Tu restes silencieux un moment avant de te mordre la lèvre et rire un peu, tu reprends contenance, tu reprends tes esprits, peu à peu. mais tu peux aller faire tes crises de jalousie ailleurs. Petit con. Tu baises les yeux un instant sur le sol, riant jaune. Ça se sent au son que tu l'as mauvaise, mais pourtant personne à ce moment là peut deviner que pourtant tu te contiens réellement. Que pour une raison que tu connais pas tu retiens ton point de s'abattre sur ses pomettes d'enfant chéri. On sait tout les deux qu'elle est incapable de te faire bander. D'ailleurs ça m'intrigue un peu de savoir les scénario de taré que tu dois te faire pour pouvoir la sauter ta précieuse chérie. Tu répliques avec un rire relevant la tête et le regard vers lui avec un réel amusement. Oui parce que toi ça t'amuse, d'être vulgaire, d'être blessant, de le chercher, de le blesser. De te blesser. Tu fais un pas sur le côté inspirant le tabac jusqu'à tes poumons alors que tu le fixes un moment. Mais tu sais... cesses de te monter la tête pour rien. Être l'enfant précieux de ta mère ne veut pas dire que tu l'es pour tout le monde. Pourquoi serais-je jaloux ? Je me tape tellement mieux.. Tu dis avec un rire avant de t'approcher de lui avec provocation en le fixant un moment, ton regard descendant sur ses lèvres sur lesquelles tu t'es beaucoup trop acharnés dessus parfois, avant... Et dis toi que moi... je baise pour le plaisir De Lavauderie, gardes ça en tête. Tu répliques avec insolence, ton index venant s'appuyer sur son menton avec se qui pourrait être de la taquinerie si tu n'appuyait pas si fort. Tu le hais. Encore. Tellement.

ses paroles te mettent hors de toi. ta mâchoire se serre, ton poing aussi. c'est fou ce que ton comportement peu changer lorsque tu es face à lui, c'est ridicule. t'en es même revenu à ne plus pouvoir soutenir son regard. tu le détestes. tu détestes sa manière de parler de ta fiancée, tu détestes l'imaginer avec quelqu'un d'autre. se donner à quelqu'un d'autre. t'es jaloux. t'es en colère. t'es triste. t'es tout. il lacère encore plus ton pauvre cœur meurtri. Chuck. connard. tu dégages ta tête de son doigt qui est sur ton menton, d'un geste vif, presque violent. t'es qu'un enfoiré de première, je suis plus heureux avec elle que je ne l'ai jamais été avec toi. tu souffles en empoignant son tshirt. et pourtant, ça se voit dans ton regard que tu n'y crois pas une seule seconde, à ces paroles. non, pas une seule. qu'est-ce qu'il t'a fait, bon sang ? tu en deviens vulgaire en sa présence, toi qui sais si bien te tenir. toi qui ne prononce pas une insulte. tout ça, c'était de sa faute.

Il est là, énervé. Tu le sais. Tu le vois. Et ça te fait ni chaud ni froid. Rien du tout. Comment tu peux à ce point en venir à faire ça ? A lui ?! Aucune idée. Tu sais pas. Y'a quelques mois t'aurais démonté n'importe qui qui aurait mal regardé Adel, t'aurais tout fait pour lui. Enfin bon peut-être pas. Du moins tu l'as jamais expérimenté,mais tu le sais très bien que lorsque vous étiez ensemble c'était différent. Votre couple étrange t'a calmé, beaucoup trop calmé. Maintenant tu sais même plus t'apaiser, depuis tu restes un typhon sans savoir te gérer. Pauvre enfant égarer. Tu te fais pitié, tu le sais. t'es qu'un enfoiré de première, je suis plus heureux avec elle que je ne l'ai jamais été avec toi. Tu le sens virer ton doigt, tu sens ses doigts se serrer sur ton tee-shirt, t'aggripper avec une colère nouvelle. Son vocabulaire te surprend, tu l'observes alors que tu devrais plutôt en jouer et t'éclater. Tu devrais t'amuser de le voir aussi énerver. Tu devrais t'en foutre aussi. Mais non toi se qui te fou les nerfs c'est se qu'il dit, se qu'il insinue. Se qu'il ose te dire la rage au ventre alors que tu le crois pas. Ça aurait été avec un autre mec, peut-être, tu sais très bien qu'Adel, il t'a jamais mérité, tu le sais. Tu pouvais pas le rendre heureux. Tu peux pas, tu rends personne heureux. Tu devrais déjà savoir te rendre heureux tu crois pas ? Mais là il parle de cette fille, cette fille qu'il n'aime pas, cette fille qui baise juste pour se dire hétéro, qu'il va épouser juste pour avoir une famille et qu'on le regarde bien. Alors non tu n'y crois pas. Tu le pousses brutalement contre le mur sur le coup tu te contrôles pas, dans un élan de colère total t'es presque près à la frapper. Tu le fais reculer contre le mur en le saisissant par le tee-shirt toi aussi d'une main alors que cependant tu te reprends. Sans pour autant changer extérieurement, tu le fixes avec colère, haine... qui se calme. Alors te rends heureux ah ouais ?! Tu siffles avec dédain alors que tu te colles contre lui ta main attrapant sa ceinture de jean. Alors vas-y, arrêtes moi. S'il t'es si heureux que ça, t'es pas en manque hein ?!! Baiser avec une fille c'est tellement plus excitant c'est ça ? Tu reprend avec dédain, restant proche de lui alors que tes doigts défont sa ceinture avec une froide provocation.Se que tu as a pu le faire ça auparavant... avec tant de complicité.

Tu pouvais dire tout ce que tu voulais, tu étais bien quand tu étais avec Chuck. Même si vous n'aviez rien en commun, tu te sentais bien, c'était comme ça. Pourtant tu lui mens, là, en face de lui. Tu lui dis que tu serais plus heureux avec ta fiancée. C'était faux. Tu étais malheureux. Ton seul soulagement était de faire plaisir à ta mère, qui était, elle, bien heureuse de te voir maquée avec une femme, et aussi à l'idée de petits enfants à venir. Est-ce que tu avais le choix ? C'était ton bonheur contre celui de la femme qui t'avait plus ou moins élevée. Tu te devais de lui faire honneur, tu te devais d'être un fils bien pour elle. Ce qui impliquait d'ignorer ce que tu étais vraiment. De le nier. De faire comme si tu n'aimais pas les hommes, non. De faire comme si tu en avais rien à foutre de Chuck, alors que c'était clairement pas le cas. Il te pousse violemment contre le mur, et toi, tu soutiens son regard, enfin. Tu sais qu'il ne te frappera pas. Tu sais qu'il ne te fera pas physiquement du mal. Du moins, avant, il n'aurait pas pu. Peut-être que les choses avaient changé. Evidemment qu'elles avaient changé.... mais à ce point ? Au moins qu'il te mette une droite en pleine face ? tu espérais que ce n'était pas le cas. Et tu as raison, il ne fait rien. Est-ce qu'elle te rend vraiment heureux ? C'est ce qu'il te demande. Et toi, est-ce que tu es capable de lui mentir, yeux dans les yeux ? Tu ne réponds rien, t'es juste incapable de répondre. Et voilà qu'il te provoque. Encore. Il te provoque toujours. Et toi tu es faible, tu es vulnérable face à lui, face à tout ça, face à ses mains sur ta ceinture, face à ton envie de l'embrasser que tu te retiens de faire. Alors tu le repousses faiblement, tes deux mains déposées à plat sur son torse. Oui, toi, tu le repousses. N'importe quoi. je vais... je vais me marier, tu souffles faiblement, je peux pas faire ça. Et sur ces mots, tu ne sais pas ce qui te prend: tu empoignes à nouveau son tshirt pour l'attirer vers toi, contre toi et tu l'embrasses. Avec passion, avec fougue. Tu l'embrasses. Bon sang ce que ça t'avait manqué. Tu ne réponds plus de rien, pauvre de toi. Chuck aura ta peau.

Tu sais pas trop se qui te prend. Adel tu l'as pas touché depuis des mois. Adel tu ne le veux plus depuis ce soir là. Mensonge, mais u t'y tiens à tes bonnes résolutions, à ta volonté de le voir dégager de ta vie. Tu ne veux pas. Du moins tu préfères pas. Bien sur que oui ça serait si simple de coucher avec, de te faire gagner ce sursis de quelques temps avant que le manque ne revienne, si simple de prétendre après cela qu'il ne compte pas, que tu voulais juste baiser et qu'il était là. Mais non jusqu'ici tu as tenu, tu as tenues en le maudissant de loin simplement. Mais là tu comprends pas tellement t'as juste envie de l'emmerder, envie de le blesser, qu'il ressente ce p*tain de manque qui te crispe les reins quand tu te réveilles la nuit. Cette envie que tu épuises dans les corps des autres mecs depuis des semaines. Tu veux pas qu'il s'en tire mieux que toi, non t'es égoïste, oui. Alors tu joues ainsi... jusqu'à sentir ses mains sur ton corps qui te virent en arrière. Tu l'aurais pas cru capable de ça c'est vrai. Alors comme ça la volonté de vouloir faire plaisir l'emporte sur l'envie et le désir ? Tu hallucines. je vais... je vais me marier, Foutaises, t'en a rien à foutre. Tu grognes avec dédain ne supportant pas qu'il dise ça. je peux pas faire ça. Tu ries, près à lui balancer ta méchanceté à la figure. Comme toujours. Mais là ça ne sort pas. Pas par non envie, non. Juste parce que tu le sens s'accrocher à toi et dans la seconde qui suit ses lèvres percutent les tiennes avec trop de brutalité, et trop d'envie refoulée. De toi ou de lui ? Bonne question. Tu restes interdit un instant. Tu fais rien jusqu'à finir par le faire reculer, avec toi. Tu tires son tee-shirt pour pas qu'il vire. Hors de question. Tu lâches ta clope au sol te foutant de le salir par terre, alors que ta main de libre vient l'attirer d'autant plus à toi reculant plus loin dans le couloir. Tu lâches un rire méprisant contre ses lèvres. T'y peux rien t'es comme ça, même quand ça crève les yeux que tu n'attendais que ça, t'as ce besoin de faire comme si c'était lui qui en avait envie et que tu le manipulais juste. T'es comme ça, tu changeras pas. Pas de suite, t'avais commencé... mais il a décidé de se fiancé, alors t'en pis, il souffrira. Et toi aussi. Mais là de suite, tu te fou de tout hormis de ses lèvres et tu sens con corps contre toi et ce con... il t'a manqué.

Il te cherche, il te trouve. Tu es beaucoup trop faible face à lui, tu ne contrôles plus rien. Tu ne contrôles jamais rien lorsqu'il est là, près de toi. C'est l'effet qu'il te fait. C'est l'effet que ce connard te fait. Tu es indéniablement attiré par lui, ton corps entier le voulait, ton esprit entier. Tout chez lui te manquait. Et c'est sûrement ce qui te pousse à l'embrasser violemment, sans prévenir. Malgré tout ce qu'il venait de dire, malgré ses airs supérieurs qu'il prend avec toi, tu ne peux pas t'en empêcher. Tu as besoin de goûter à ses lèvres, tu as besoin de te rappeler ce que ça te faisait, de l'embrasser à pleine bouche, de caresser sa langue avec la tienne. Et tu le fais. Avec ardeur. Avec une certaine maladresse, aussi. Il accroche ton tshirt et t'attire d'autant plus contre lui, tandis qu'une de tes mains se glisse dans ses cheveux pour les empoigner. Tu ne veux pas qu'il s'enfuie. Tu ne veux pas qu'il t'échappe. Pas encore. Vous aviez perdu trop de temps... Tu oublies tout, là, maintenant. Tu oublies ton mariage, tu oublies ta mère, tu oublies l'endroit où vous étiez. Tu ne pense plus qu'à une chose : Chuck. Ses mains, et ses baisers, et tout le reste. Tout ce qu'il pouvait te faire ressentir. T'as craqué. Il t'a fait craquer Et tu sais que tu vas en souffrir, bientôt, ou plus tard. Mais tu allais souffrir. Pourtant, tu t'en fous. Tu ne fais même pas attention à son rire méprisant. Son rire de vainqueur, là, tout contre tes lèvres. Quel con. Tu te colles encore plus contre lui, tu veux sentir chaque parcelle de son corps. Tu veux l'embrasser jusqu'à ne plus avoir de souffle.

Des semaines. Tu comprends pas pourquoi il le fait après des semaines. Tu voudrais comprendre, tu voudrais savoir mais au fond... au fond tu t'en fous. Y'a ses lèvres contre ta bouches. Ya sa langue proche de la tienne, sur la tienne. Y'a ce contact que tu reconnaitrais même défoncé, même ivre mort. Ce mec il est allé tu ne sais comment s'imprimer bien profond dans ton corps. Il s'est infiltré tu sais pas comment. Il as réussit à passer tes sarcasmes, ton mépris des autres, des sentiments. Il faut dire qu'avant t'étais pas si méchant, pas si froid, pas si... toi. Non avant t'étais un peu moins écorché vif, mais ça tu le diras pas. Et là sérieusement qu'est-se que tu t'en fou. De ça et de toi. Des disputes et les prochaines fois. Les coups de gueule, sa fiancé, tes prochaines cuites, tes prochains mecs. Parce qu'évidement après ça toi tu vas devoir combler le manque qui reviendra prochainement. Mais là encore une fois tu t'en fiches. Et tes doigts glissent sous son tee-shirt griffant presque sa peau. Tu sens ses doigts tirer tes cheveux alors que tu grognes sans lui dire d'arrêter. Arrêter ? Jamais. Et tu cherches à tâtons une pièce loin de ces conneries de festivités. Toi tu t'en fous de cette soirée maintenant que t'as cette opportunité. Bien mieux, bien plus plaisante, bien plus addictive. Tu voudrais n'en vouloir qu'on son corps et ne vouloir que tirer ton coup, tu aimerais penser ça sans vraiment t'y résoudre à le laisser imaginer. Tu peux pas, t'es pas capable, c'est pour ça que tu le hais tant. Et tes doigts se referment sur une poigné de porte, alors que ton autre main remonte dans son dos, sa peau étrangère à toi depuis des lustres.

Tu sais que tu vas le regretter. Tu le sais. Tu sais que demain, ou après demain, ou voir dans une semaine, tu ressentiras déjà le manque. Le manque de lui, de ces mains, de son regard, de sa belle gueule, de ses coups de reins. Tu as mis tellement de semaines pour tenter d'oublier, tenter de combler ce manque par autre chose, par le travail, par l'organisation du mariage... Mais voilà que tu replongeais, là, collé tout contre lui. Tout contre le seul homme qui te faisait sentir bien, au fond. Et pourtant, tu t'en fous, toi, de regretter. Tu ne pense pas à ça, maintenant. Tu n'as même pas le temps d'y penser, en fait. Il grogne alors que tu empoignes ses cheveux, mais pourtant tu ne cesses pas. Ton souffle se fait plus fort lorsque ses doigts se retrouvent sous ton tshirt. Bon sang ce que ça t'avait manqué, ce contact. Son contact. Tu voulais ne jamais arrêter. Ne jamais revenir sur terre, et rester jusqu'à la fin de ta vie dans cet état d'euphorie. Chuck vous entraîne dans une autre pièce, vide, une chambre sûrement. Tu n'as franchement pas le temps de faire attention. Tu as juste envie d'être seul avec lui. De profiter de lui, de profiter de vous, de cet instant qui ne durera sans doute pas bien longtemps, ou peut-être bien trop longtemps, justement. Tu refermes la porte derrière vous, et d'un geste tu le fais asseoir sur le lit qui était dans la pièce. Aussitôt, tu t'assieds sur lui, plantant un instant ton regard dans le sien, essayant de comprendre ce que vous étiez en train de faire. Est-ce qu'il y avait quelque chose à comprendre, au fond ? Vous étiez indéniablement attiré l'un par l'autre. Et pour toi, ce n'était pas que physique. Et tu savais que pour lui aussi, ce n'était pas que physique. Pourtant, est-ce que l'un de vous deux oserait le dire à voix haute ? Oserait l'admettre ? Sûrement pas lui. Pas Chuck. Il avait trop de fierté. Trop d'aigreur en lui. Tu avais fini par apprendre à le connaître, ce mec incompréhensible. Et finalement, après quelques secondes à le regarder dans le blanc des yeux, peut-être un peu trop sérieusement, tu lui retires son t-shirt, rapidement, le jetant par dessus ton épaule, tandis que tes mains longent lentement son torse, avec sensualité. Bon dieu, sa peau, son corps, ses lèvres, tout ça t'avait tellement manqué. Il t'avait manqué. Et puis, tu entreprends de lui mordiller lentement le lobe d'oreille.

Vous retrouvez seul dans une pièce éloigné, c'est sans doute ça le plus mauvais plan de la soirée. Mauvaise idée, t'aurais mieux fait de pas y aller, de pas t'y aventurer, de ne pas venir dealer. Pas ce soir. Si t'avais seulement su... Faux. T'es un connard finis, surtout envers toi-même. Si t'avais su t'aurais fait exactement la même chose t'en ai quasiment sur. Et alors ? Tu te serais dit que tu contrôlais, que tu voulais ça... Mais en faite en es-tu bien sur ? Non. Mais bon. Et maintenant c'est fait, et la porte qui se referme ne sonne absolument pas comme un truc effrayant. Non c'est lui, c'est pas quelqu'un que tu crains, hormis peut-être pour de quelconques sentiments infimes. Oui infimes, tu te le répètes, sans cesses. Et tu recules, sans même penser à la suite, au lendemain, à sa fiancé. Enfin elle, si tu y pensais tu en serais hilare. Mais non, t'y penses pas. Non toi t'es là à l'observer, le regard fixé sur lui alors que tu le laisses te faire reculer. Il mène la danse ? Et alors sur ce point tu veux bien lui laisser ce genre de liberté, si c'est pour ce genre de plaisir jamais tu iras lui ôter. Tes maisn reprenant leur place initial, c'est-à-dire dans le bas de son dos du remonte sur sa peau bien que son regard fixé sur le tien te fait ralentir et arrêter ton geste. C'est comme avoir mit sur pause la musique, comme un moment d'absence totale de tout. Tu es là à garder tes yeux fixé aux siens, accroché à son regard trop sérieux, trop lointain, trop connu. Trop de trop. Tu voudrais bien ne pas être ainsi, ne pas l'avoir dans ta vie. Tu aimerais tant de chose, mais de tout c'est ça le pire. Tu voudrais être libre de nouveau, le petit gars qu'on comprenait pas entre ses coups de reins et ses coups de gueule. Tu voudrais... t'en sais rien mais t'aimerais. De toutes tes forces. Qu'il disparaisse. Qu'il reste. Qu'il s'accroche et non pas qu'il s'enfuit. T'aimerais des tas de choses, t'es qu'un môme s'accrochant à ses envies. Au fond t'as pas bien grandit, et tu t'en fous. Toi t'aimerais tout et rien à la fois. Et tu le fixes. Et tu dis rien, tu restes là sur le coup dans ce soubresaut de silence et d'inactivité. Et un instant passe. Un seul. Avant qu'il n'attrape ton tee-shirt et que tu lâches son corps relevant tes bras pour le laisser faire. Torse nu, t'es pas pudique, et puis c'est lui, et puis c'est mieux pour maintenant. Tes muscles se contractent lorsque ses doigts passent sur ta peau qui s’électrise. Tu restes silencieux, mais bordel sa manière de faire... c'est bien le seul à pouvoir le faire. Il a ce truc que t'expliques pas. Et tu te mors la lèvre en le sentant faire, son souffle dans ta nuque alors que tes doigts se crispent dans son dos. Et tu remonte son tee-shirt n'éloignant ton visage de lui que pour l'envoyer plus loin sur le sol, tes mains passant sur son jean alors que tu le colle d'autant plus à toi. Tu te laisses tomber en arrière sur le matelas l'amenant avec toi alors qu'un seul mouvement de bassin te suffit à passer au dessus de lui, tu le bloques avec tes hanches te redressant un instant pour le fixer. Le dominer ? Non t'y penses pas vraiment à l'instant. T'en sais rien. Ta main attrape son menton tu reviens l'embrasser avec violence et envie. C'est comme ça, demain ou tout à l'heure t'agiras comme un con pour essayer de justifier se que vous vous apprêter à faire. Mais pour le moment, tu songes même pas à savourer l'emprise que tu as sur son mariage. Non, ton cerveau sur off, tes mains bien réveillée elles, se glissent sur sa peau descendant le long de ses muscles jusqu'à son ventre.

Et vous voilà dans un autre monde. Loin de tout. Loin de la musique, loin de la foule, loin de ta mère, loin de ta fiancée, loin de ton futur mariage, et loin de tout ce déni. Et c'était ce qui te plaisait, ce que tu voulais. Être loin de tout, mais près de lui. Était-ce mal de désirer une telle chose ? De le désirer lui ? De désirer un homme ? Tu savais bien que non, ce n'était pas mal. Mais ta mère pensait autrement. Ta mère, elle, ne pouvait pas accepter qui tu étais, alors tu faisais tout pour être la personne qu'elle voulait. Malheureusement, tu avais beau essayer, tu n'étais pas assez fort pour résister à Chuck, non. Tu étais faible face à lui, face à toute cette tentation. Même si tout ça impliquait être infidèle à ta fiancée. Tu ne penses même pas à elle, de toute manière. Tu viens d'oublier son existence, là, quand les doigts de Chuck s'accrochent à ton dos, et que tu mordilles son lobe d'oreille. Tu lui laisses alors enlever ton tshirt, frissonnant à son contact. Ce contact qui t'avait tellement manqué... Vous vous laissez tomber contre le matelas, et Chuck inverse la situation. A ton tour de te retrouver sous lui. Tu le regardes un instant et c'est comme si vous aviez retrouver votre complicité d'avant. Comme si aucun temps ne s'était écoulé entre vos derniers échanges. Et pourtant... Les choses avaient changé, oui. Tu l'embrasses avec avidité, et fougue, tandis qu'une de tes mains agrippent à nouveau des cheveux, et que ton autre main glisse le long de son dos pour finir dans la poche arrière de son jean, palpant ses fesses qui t'avaient tant manqué. Tes muscles de crispent à son contact, tu frissonnes, ton souffle se fait même plus fort par toute ce désir qui émane de toi. De vous. Tes lèvres devient jusqu'à sa mâchoire que tu embrasses, puis son cou.

Tu ne repenses pas au reste, pas aux raisons qui vous éloignent et font chaque jour augmenter ton caractère de salaud. Non. Tu sens juste ta peau s'électrifier à chaque millimètre qu'il frôle. Comme un feu qu'il semble allumer à chaque contact. Tu l'arrêteras pas, tu ne t'arrêteras pas. Non tel le toxico que tu es, tu vas savourer ta dose. Pour une fois que c'est légale, que c'est pas mauvais pour ta santé. pas mauvais ? Pour ta santé mentale, Adel est pire que la cokaïne, que l'héroïne, que tout. Mais qu'est-se que tu t'en tapes !
Et tu le laisses embrasser ta peau sentant ses mains descendre sur ton jean.Jean qui est de trop mais qui pour le moment est trop loin de ton cerveau pour être retiré. Tu penses même pas à l'instant présent. Non tu ne penses pas, tu agis, tu profites, tu ressens. Et le restes tu t'en fous. Et tu laisses ta tête un instant partir en arrière sentant ses lèvres le long de ton cou mal rasé ces derniers temps. Tu le laisses faire un instant ta mâchoire se contractant, pour une fois ceci n'est pas un signe de colère, bien au contraire. Ta main se referme sur son cou, sans force, le but n'étant pas de l'étrangler surement pas, tes lèvres passant près de ta main tu descends sur son corps, ta langue sillonnant sa peau que tu retrouves avec l'impatience d'un drogué. Tu finis par le lâcher pour défaire sa ceinture, ton visage proche de son ventre, tu relèves le regard vers lui. Les yeux noir d'un désir sans borne. Entre vous c'est ça le pire, c'est que si avant c'était passionnelle, maintenant c'est pire, ça passe de la haine à cela, l'envie, le besoin charnel. Tu le fixes avec envie, alors que tes doigts finissent de détacher son jeans que tu fais descendre le long de ses jambes. Tes lèvres ne font que glisser sur son boxer, sans s'y attarder alors que tu remonte l'embrasser. Toi qui d'habitude est pas du genre à t'attarder à des baisers, c'est avec d'autres. Pas avec lui.

C'était maladif, ce besoin de lui, cette envie de lui. C'était plus fort que toi, plus fort que vous. Et tu savais que c'était la même chose pour lui, même s'il se plaisait à répéter que ce n'était que pour le "plaisir de baiser". Tu le savais, oui, parce que tu avais appris à le connaître. Et tu avais fini par l'aimer, à ressentir tous ces sentiments pour lui qui désormais te lacéraient le cœur. Mais qu'importe. Qu'importe, oui, du temps que tu pouvais en profiter là, maintenant. Une dernière fois au moins. Un dernier souvenir. Ton corps tout entier ses cambre au contact de sa langue sur ta peau, tes muscles de contractent, et un énorme frisson parcoure ton échine. C'est fou, l'effet qu'il peut te faire. L'effet qu'il te fait constamment. Tu ne réponds plus de rien, Adel. Tu es sa merci. La merci de Chuck. Tu lui appartiens, là, tout entier. Il pouvait bien faire de toi tout ce qu'il voulait, ça ne te dérangerait pas. Et ça doit bien se sentir à ta main qui agrippe son épaule et qui y laisse sûrement une trace, tandis qu'il s'occupe à enlever ton jean qui est de trop entre vous deux. C'était comme si tes sens étaient décuplés, désormais. Et tandis que tu l'embrasses avec envie une fois que Chuck soit remonté jusqu'à tes lèvres, tes mains dévalent son torse par la même occasion, finissant sur sa ceinture que tu détaches maladroitement, dans la hâte. Et il en va de même pour son jean dont tu le délivres aussi vite que possible. Vous n'aviez pas besoin de ça, hm. En un mouvement, tu retournes la situation, pour finir au dessus de lui. Tes mains emprisonnent ses poignets, tenant ses bras au dessus de sa tête. Et tu replonges aussitôt sur ses lèvres sans le lâcher. Tu l'embrasses avec ardeur, mais aussi avec une certaine tendresse et une certaine douceur. Une tendresse qui t'était nécessaire parfois, pour toi. Pour lui. Pour vous. Comme pour te rassurer que tout ça n'était pas que du sexe. Qu'il y avait plus. Tu savais qu'il y avait plus. Tu voulais qu'il y ait plus.... Et finalement tes lèvres devient jusqu'à sa mâchoire, puis sa gorge, son cou, ses épaules, ta langue jouant malicieusement avec sa peau, lâchant ton emprise sur ses poignets par la même occasion. Tu parcoures chaque parcelle de son torse, et tu finis par t'attarder sur son bas ventre, à la limite de son caleçon.

Douce descente en enfer, toi ton quotidien s'appelle Lucifer. Douce ironie de la vie, tu venait vendre de l'addiction aux personne, te voila de nouveau dans ton cercle vicieux. Oui, dans cette autre addiction de ta vie, il n'y a rien de vertueux. Ni les nuits blanches que tu passes, ni les shoots que tu te fais pour oublier, ni les mecs que tu attrapent pour oublier tes pensées. Non, y'a rien de bénéfique à se qu'il soit rentrer das ta vie. Et toi? Pour lui ? Non il aurait du passer son chemin. Vous auriez du vous ignorer, c'est si simple habituellement. Habituellement. Mais là y'a un truc qui a cloché, et des mois après te voila dans cette chambre, face à ce mec qui ne t'appratient plus. T'a-t-il appartenu, tu t'amusais à lui dire, tu ne l'as jamais pensé. Au fond, le pouvait-il vraiment ? Non sans aucune doute. Tu t'es perdu pauvre enfant, et chose risible tu continues de piétiner ton chemin comme si tu dévorais les preuves d'une sortie bénéfique. Addict.
Et tu le sens bouger contre toi, te faisant basculer alors que tu le laisses passer par dessus toi. Tu l'observes à peine, tu ne veux pas penser. Non absolument pas. Se que tu veux ? T'en sais rien, mais tu n'as jamais su le faire correctement face à lui, penser. Tu sens ses bras coincer tes mains au dessus de ta tête, tes dents se crispent, tu n'aimes pas ce genre de chose, c'est se que tu fais continuellement, encore plus avec lui. Et c'est se qu'il se permet de faire, et tu cherches pas tellement à retirer tes bras de son emprise, il se permet tant, tu lui tolère tant. Tu hais cela, au plus haut point ! Mais ses lèvres brulantes d'envies te ont vite oublier cela et la chose qui te fruste est juste de ne pas pouvoir le coller plus à toi. Tu lui rends son baiser, tu la sens sa tendresse que tu hais tant à ce moment là. Tu veux pas le tendresse, il t'appartient plus. Il est fiancé, t'es plus le seul à avoir ce genre de faveur que tu te vantais à toi-même d'avoir. Il lâches tes lèvres, mais pas ta peau, et tu le laisses faire avec délectation. L'usage de tes mains t'étant rendu, tu te cambres un peu à ses lèvres qui s'arrêtent au dessus de ton caleçon. Tu te mors la lèvre, ta respiration est loin d'être calme, trop accélérée par l'envie, tu as même envie de le presser. Mais tu te retiens, tu veux pas au fond qu'il pense que tu te vides juste et c'est tout. Pourtant en aucun cas tu veux qu'il pense que c'est plus que de la baise. Ce n'est que ça, du sexe. Rien de plus. Toi c'est finit, t'as tourné la page, tu le veux plus, hein ?!!! Tu le fixes avec tes yeux brulantes de désir, tes doigts dans ses cheveux attendant qu'iil réagisse, ou agisse.

sorry:

Spoiler:

Ses lèvres te font oublier la fête, les autres, la vie, le reste. Tu oublies tout au profit de son corps, de son contact, de sa peau, de ses lèvres. T'as jamais cru à l'âme soeur, tu te sais très bien que tu n'en a pas sur terre, ça serait trop beau. Mais entre Adel et toi y'a un truc chimique, y'a un truc pire que fatidique. Tu as pas vraiment pu lutter, faut en venir aux faits, à votre rencontre tu pouvais pas tellement l'encadrer, c'était un mec parmi tant d'autre, un cul de plus, une nuit sympa. Et voila. Mais c'est rapidement son corps qui s'est imposé, son contact qui t'a obsédé, son esprit qui s'en est emparé. Dire que tu tenais à lui te tuerait, avouer qu'en plus son corps te fait ainsi réagir t'agace. Tu n'aimes pas dépendre de quelqu'un. La preuve, avant même d'y être parvenu à dépendre de lui comme un débile, il a bien vite déguerpit. Tu comptes sur personne... Et le seul truc sur lequel tu comptes là ce sont ses lèvres, ton boxer que tu sens glisser et l'envie de lui impossible à gérer. Du moins tu penses. Mais en un seul temps le voila relevé, sans plus te toucher, le regard flou. Ta mâchoire se crispe alors que son seul regard te suffit. Tu tuerais. Tu ne veux pas qu'il ouvre la bouche, pas qu'il parle, ni entendre sa voix, ses excuses ou tout autres conneries qui te fera encore plus le haïr à ce moment là. Tu serais capable de l'égorger pour ne pas qu'il assène un coup bien plus violent avec ses paroles... Je vais me marier. Mais t'es pas assez rapide. Et t'es parfois vraiment... bordel. Tu le fixes, en silence, ta haine totale envers lui à cet instant te faisant avec bonheur presque oublier à quel point tu tiens à lui. Tu la renfermes, tu renfermes ton besoin de le frapper, te l blesser, de le tuer. Tu ne veux pas être tant affecté. Tu remontes ton boxer. Crevard. Tu te relèves en le poussant plus lin du lit pour te laisser passer, ni douceur, ni rien, qu'un rejet total de son corps qui continue à te faire sombrer. Est-se toi le plus diabolique ? C'est pourtant lui dans sa sagesse et sa gueule d'ange qui chaque fois creuse plus profond. Tu récupères ton jean, tu l'enfiles. Tu voudrais lui hurler dessus, mais t'en es incapable. Tu le hais. A ce moment oui, tu le hais,d'être qu'un con qui écoutes sa mère, un coup trop sage, un con bien mignon, un con marié, un con. Tout court ! Tu peux aller crever en enfer Adel... viens pas me casser les burnes quand tu seras en manque de quoi que ce soit, et va te perdre entre les cuisses de ta pute ! Tu réponds ta voix sifflante alors que tu te rhabilles sans le regarder. Tu les hais. Tous.

Tu cherches des yeux ton tee-shirt, pour ne pas à avoir à le regarder. Pour ne pas gerber devant sa vision. Il te dégoute. Tu te dégoutes. Il est là avec ses principes, avec ses beaux propos, ses beaux actes, et t'as juste envie de gerber. Juste envie de... tu sais rien. Tu te perd dans beaucoup de dédale inconscient. Ton esprit s'embrase beaucoup trop, t'as plus de pensées tout est partit en beauté. Voluptueuses, tes pensées éphémères de son corps sans obstacles s'enfonce dans le trou que tu as creusé en son nom dans ton esprit. Tu le hais de devoir prendre autant de place et de chaque fois envenimer les bordures de cette plaies impossibles. Tu le hais, oui. Mais pas de cette haine qu'on dit proche de l'amour. Non toi y'a une différence et parfois égoïstement, comme ici, tu voudrais ne pas le connaître, ne pas le voir, ne plus le connaitre et ne pas souffrir, ne pas vivre ces conneries impossibles. Tu le hais. Aussi simplement qu'on peut arriver à détester une chose qu'on a trop aimé. tu.. tu crois que c'est facile, hein, de faire tout ça ? T'as envie de le gifler. T'as envie de le frapper, lui dire d'arrêter de parler. D'arrêter de penser, d'arrêter de quoi ? D'exister ? Peut-être. T'en sais rien. Mais toi, dans ce merdier tu trouves pas ton comptes. de faire sans cesse semblant ? tu crois que j'ai le choix, Chuck ? tu crois vraiment que c'est moi qui ait envie de ça ? de ce mariage sans amour ? Tu serres les dents tu enfiles tes chaussures en cherchant une clope dans ta poche de jean, t'as envie de tirer loin. Tu ne rêves que d'obscurité, de retrouver ces ténèbres et se que tu dont tu sais le mieux profiter. Ne pas exister. Tu veux qu'il arrête de parler. A quoi bon discuter, il lui appartient à elle, cette catin "beaucoup trop bien", cette fille de bonne famille, bonne à marier, bonne à crever ! Tu en as rien à foutre d'elle, tu n'as aucun respect pour cette connasse qui passe ses nuits et bientôt sa pathétique vie à côté d'Adel. Il la défend, il peste au respect que tu devrais avoir. Tu n'en as aucun, ni pour elle, ni pour personne. La seule personnes que tu respectais ne cesses de chaque jour te dégrader, vous dégrader ! tu comprends rien.. Bien sur ! Tu serres les dents tu attrapes ton tee-shirt lui faisant face en le toisant du regard, lui toujours si peu vêtu. Ouais, j'comprend rien. Tu sais pourquoi ?! Tu lances froidement, le poussant un peu en arrière avec ton doigt. Parce que moi j'suis pédé ! Je comprend rien parce que moi je m'assume, parce que moi ma mère elle m'accepte et que je ne flanque pas ma vie pour une homophobe de merde. Tu dis avec fureur en continuant de chaque fois le pousser en arrière finissant par l'accoler au mur. Tu le foudroie du regard. Tu peux m'dire tous se que tu veux sur le respect de ta famille, de qui tu veux. Mais tu resteras toujours le p'tit merdeux qui se casse le cul rendre heureuse une femme qu'est incapable de tolérer le môme qu'elle a mit au môme. Alors t'as raison vie en bon chrétien, fait plaisir au gens, t'iras quand même brûler en enfer de toutes tes merdes ! Tu répliques te contrôlant pas si bien que d'habitudes alors que tu lui craches chaque vérité à la figure. Tu attrapes ton briquet allumant ta clope en soufflant la fumé dans sa figure. Oublies moi maintenant, j'veux plus rien avoir à faire avec toi. T'as choisis ton mariage y'a des mois de cela, sois un homme vu que c'est se que t'essayes de prouver, assumes. Et tu t'écartes le toisant une dernière fois avant de faire demi tour. Tu te hais. Et tu hais la vie de te mettre Adel sur ton chemin, de vous éloigner autant l'un de l'autre après t'avoir fait autant croire à de bonnes choses. Et tu te casses, sachant déjà que les prochaines semaines vont être un enfer pour toi et les autres.