mystère à l'aéroport.

Il y a déjà plusieurs jours que le mystère plane. Tu as reçu une lettre de tes parents, différente de d'habitude. Une lettre mystérieuse qui n'en dit pas très long sur ta tâche. Ca t'intrigue, ça te fais un peu peur. Après tout, tes parents sont des magouilleurs et t'as peur de ce qui peut t'attendre réellement à cet aéroport. T'espères juste que c'est pas un colis de drogue, une armée de gun ou de l'argent en cash parce que ça te foutrait dans la merde. T'arrives déjà bien tout seul à te mettre dans le pétrin, t'as pas besoin d'eux pour ça. En fait, t'aurais pas besoin d'eux tout court si tu le voulais mais t'aimes assez le pactole qui tombe à la fin de tous les mois et après tout, tu t'en fous d'où provient l'argent, du moment que t'es pas associé à leurs méfaits. Tu veux pas revivre l'humiliation d'être séquestré. Que ce soit par des malfrats ou derrière les barreaux avec les malfrats, ça change pas grand chose pour toi. Tu parcours de fond en comble toute la maison en marchant, juste pour passer ta nervosité. A vrai dire, t'as même pas vraiment envie d'y aller. Tu préférerais dire que t'as pas reçu la lettre et l'ignorer. Ce colis mystérieux te fais peur et t'as juste envie d'éviter les problèmes. Ca te fait peur d'avoir peur, toi Donatello, t'as jamais peur de rien. Sauf d'un maudit bout de papier envoyer par tes parents. Bref, tu décides finalement que tu vas pas te faire avoir comme un bleu et que t'as pas peur d'une simple lettre. Si ça tombe, c'est rien, une chose insignifiante. Anyway, même si t'arrives à atténuer la peur, t'arrives pas à arrêter de t'inquiéter. T'es plutôt curieux de savoir en fin de compte. Tu regardes ta montre, si tu veux pas être en retard, il faut que tu partes. Alors, t'enfiles ta veste en cuir, attrapes tes lunettes de soleil, parce que tu les mets tout le temps, et tu sors de ton appartement. Tu prends ta voiture, noire comme ta veste et tu prends direction l'aéroport. T'essaies de pas trop penser. Tu respectes jamais les limites de vitesse, tu fonces, tu t'en fous des PV et t'as pas peur des flics et de leurs amendes à la con. Au bout de trente minutes de trajet, tu t'arrêtes dans le parking le plus proche du point de rendez-vous. Tu restes un moment dans la voiture, il est déjà l'heure pourtant mais t'as un peu mal au ventre, tu stresses. God, ça t'arrive jamais ! Tu sors enfin de la voiture, tu la verrouilles et tu te rends au terminal adéquat. Puis t'attends. Tu sais pas ce que t'attends et ça te fou les boules, putain ! Tellement, que t'en oublies de mater les jolies filles.

Donatello ∞ Léopoldine

Mystère à l'aéroport

Je sens l’avion décoller, j’ai un haut le cœur. Cette sensation n’a durée que quelques secondes, mais elles ont été suffisantes pour me faire peur. Je sens mon cœur battre fort dans ma poitrine. C’est la toute première fois que je prends l’avion et franchement, je ne pensais pas que j’aurais eu si peur, je pensais même que ça serait amusant. Je ferme mes paupières, essayant de faire le vide dans mon esprit. Il n’y a qu’une chose qui me faire peur pour le moment. J’ai peur que ce gros engin explose ou se crash dans l’eau profonde et glacé de l’océan. Je n’ai pas envie que sa arrive ! Je veux au moins connaitre mon grand frère avant de mourir, sinon, ça n’aura servie à rien de monter dans cet avion pour aller à Sunset Valley qui se trouve à environ sept heures de vole de L’Italie.

Mon regard se perd dans l’immensité du ciel. C’est chouette de pouvoir voir les nuages de plus près. Je remercie celui qui a crée les fenêtres rondes de ces machines volantes ! Je laisse apparaitre un sourire sur mon visage. Les lèvres tirées, je suis sûr que j’ai l’air d’une gogole à rigoler à moitié toute seule. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis dans l’avion, mais je suis sûr et certaine que ça fait plus de deux heures. Il doit être midi, car je commence à avoir faim. Et ca tombe bien, il y a une hôtesse de l’air qui se promène dans l’allée pour vendre de la nourriture et des boissons. Je fouille dans mon sac à dos pour me trouver un peut d’argent, argent que mes parents mon généreusement donner avant de partir. Rien que de savoir que je vais enfin pouvoir manger quelque chose me fait saliver. Lorsque la grande dame aux cheveux noirs s’arrête à mon niveau, je lui donne quelques pièces et lui fait part de ce que j’aimerais qu’elle me donne en échange. Un grand sourire niais prend alors possession de son visage. On sait déjà tous pourquoi elle a cette expression là… Les adultes ne peuvent s’empêcher de faire comme si tous les gamins de moins de quinze ans étaient des bébés. Enfin bon, je lui rends son sourire niais parce que… Voilà quoi et je prends de mes petites mains de fillette, la nourriture qu’elle me tend. « Merci beaucoup ! » Dis-je avant qu’elle ne continue son chemin à travers l’avion. Je ne me fais alors pas prier pour commencer à avaler mon repas.

Une voix siffle dans mes oreilles, les sièges s’agitent de plus en plus. J’ouvre les yeux après plusieurs heures de sommeil. Ca a du bon de ne pas dormir de la nuit à cause de l’excitation. Au moins, j’ai pu roupiller un peu ce qui a fait passer le temps. Je relève la tête pour voir ce qu’il se passe. Les gens commencent à se lever un par un, ou plutôt trois par trois pour les plus pressés. On est enfin arrivé ? Chouette ! J’ai envie de sauter partout et dire au monde entier que je suis trop heureuse ! Mais au lieu de ça, je reste à moitié debout sur mon siège, attendant que les passagers sortent tous. Je n’ai pas envie d’être prise en sandwich ! Après deux bonnes minutes d’attentes, je mets enfin les pieds dans l’allée de la grosse bête qui vole et descend à mon tour sur le carrelage de l’aéroport de Sunset Valley. Je m’empresse alors de prendre la photo de Donatello, la seule que j’ai de lui d’ailleurs. Sans elle, je ne sais pas si je pourrais le reconnaitre.
Après quelques secondes à regarder de tous les côtés, un visage ressemblant fortement à celui de la photo apparait sauvagement à quelques mètres de moi. Même yeux, même nez, même cheveux... J’ouvre grand les yeux et un sourire fendant mon visage s’installe. Sans même réfléchir, je me mets à courir vers ce grand frère que j’ai toujours voulu avoir, vers se grand frère que je n’ai jamais pu connaitre et je lui saute dessus en mode gros câlin. « Mon grand frère !! » Criais-je en pleurant de joie. Si je me suis trompée de personne, je suis dans le caca et ça sera surtout la honte pour moi.

code by Silver Lungs

T'attends un vol précis, en provenance d'Italie, direct. Tu sais pas ce que c'est ce mystérieux colis, tu détestes attendre, t'étais bien à l'heure et ce putain de vol est en retard. Tu peux le suivre sur l'écran géant et bordel, ça te stress. Ouais, tes parents arrivent à te foutre des crampes au ventre sans même foutre le pied ici ! Faut dire, la dernière fois, ça s'est mal passé, tu t'es fais kidnappé pendant pas mal de temps et ça t'as profondément marqué même si t'oses pas l'avouer et que t'en parles même jamais. Tu jettes encore un coup d'oeil à cet écran de malheur, tu remarques que les indications ont changés. Le vol a atterri et toi t'angoisses encore deux fois plus. En même temps, t'aurais pas osé ne pas venir, t'es trop curieux, si ça tombe, après tout, c'est une bonne surprise, pourquoi pas ? Les gens commencent à sortir, tu les vois et parmi eux, tu remarques une petite fille qui a l'air paumé, tu n'y prêtes pas attention plus que ça, tu cherches un paquet cadeau, pas un être humain. A vrai dire, tu sais pas ce que tu cherches, c'est sans doute ça le pire. Tu portes donc ton regard sur autre chose, pas sur cette petite fille dont tu n'as que faire ! Sauf que, un moment, tu sens quelque chose te foncer dessus et t'agripper. Putain, t'as peur, c'est quoi ce truc de merde ? Tu pousses un "woooooh" étonné. Le pire c'est la phrase qui suit et qui te fait rire. Mon grand frère !!. Tu essaies de la décoller de toi, parce que les marques d'affection, c'est vraiment pas ton truc. Puis, lorsque tu y parviens, tu ouvres ta grande gueule pour lui dire un truc. Je te connais pas, tu dois faire erreur, j'attends un colis perso donc va jouer ailleurs. Ce que t'as pas remarqué, c'est cette photo dans sa main, cette photo de toi.

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