Journée orageuse. Ciel plein de nuage et chaleur douloureuse. Air impossible, vent trop chaud, même plus bas il n'y a à l'horizon qu'un appelle à une future nuit d'orage. Piscine ou plage, rien ne peut les en faire partir, ces vacanciers trop heureux de pouvoir savourer l'eau paradisiaque qu'on leur offre sur cette île. Travailleurs acharnés au repos, mères épuisées en récupération, enfants turbulents occupés. Il y a de tout sur cette île et toi tu t'en échappe. Si depuis deux jours tu laisses de côtés ton associabilité pour profiter du soleil, ta peau est déjà beaucoup trop bronzé en si peu de temps pour te forcer à supporter l'air lourd et la populace entassée. Alors voilà, t'as prit un sac sur ton épaule, tes basket un plan approximatif et t'es partit. Tu t'es éloigné des bâtiments, des lieux trop bondé. Tu as pris des chemins détournés, tu t'en enfoncés dans la forêt, chassant tes pensés. Depuis deux trois jours, tu ne fais que le croiser, de loin. T'essayes de pas l'approcher. Pour le moment, tu sais que tu vas y aller, tu sais que tel un crevard tu vas le provoquer, provoquer tout. Depuis le soir où tu l'as récupérer dans la rue, c'est mille fois pire. Alors tu marches, tu vidant tant bien que mal l'esprit, remplit du lui. Même si dans un sens, justement tu profites de cette balade loin du monde pour ne faire que ça, penser à lui, l'imaginer, en fantasmer. T'es taré. Tu le sais.

toi qui pensais que tu pourrais profiter de ces vacances tout seul pour te vider la tête, pour oublier tous tes problèmes, et ne penser à rien. c'était sans compter la présence de Chuck à ce voyage. tu l'avais vu sans pour autant lui avoir adresser la parole. après tout, il t'avait fait comprendre qu'il ne voulait plus te parler, et tu avais tant bien que mal accepté son choix. pourtant, ça ne t'empêchait pas de penser à lui. tout le temps. ton coeur faisait un énorme bond dans ta poitrine à chaque fois que tu le croisais, de près ou de loin. pourtant, tu détournais le regard. à chaque fois. tu te contentais de bronzer à la plage, ou de faire de nouvelles connaissances. ta peau avait d'ailleurs pris une teinte dorée dû à ta grande exposition au soleil. pourtant aujourd'hui il ne fait pas beau. bien que la chaleur soit étouffante, le ciel menace de vous tomber sur la tête, tu es même presque sûr qu'une pluie torrentielle ne va pas tarder à arriver. pourtant, ça ne t'a pas empêché de sortir pour découvrir l'île. un sac, des bouteilles d'eau, et tu es parti pour découvrir le fameux volcan. mais voilà, la forêt a raison de toi. tu en avais presque oublier ton horrible sens de l'orientation avant que tu ne te rendes compte que tu étais passé au moins 5 fois au même endroit. génial. tu étais perdu, tu n'avais pas de réseau, et en plus, tu crevais de chaud. après avoir pris le soin d'enlever ton t-shirt, boire au moins 1L d'eau, et vérifier sur la carte, tu reprends ta route, dans l'espoir de reconnaître un endroit, d'arriver peut-être à la civilisation, ou encore mieux, devant le fameux volcan. mais alors que tu marches, la carte entre les mains, tu tombes nez à nez devant Chuck. et cette fois ci, tu es incapable de passer devant lui comme si de rien était. tu t'arrêtes, et tu le regardes, incapable de dire quoi que ce soit. même quand tu ne pensais pas à lui, il était là pour te rappeler à quel point ton coeur lui appartenait. à quel point tu étais faible face à lui. tu restes là, bouche bée, et il faut dire que tu as vraiment l'impression d'être un idiot en cet instant. un idiot qui crevait d'envie de l'embrasser. 

Tu continues d'avance. Tu ne sais pas pourquoi ce besoin de t'évader t'as prit ainsi. T'éloignes de la population, t'éloigner de ta chambre de luxe. Enfin si tu sais mais bon, tu t'en fous un peu. Non toi ton esprits est ailleurs, vagabondant au fil de tes pas. Sur sa peau, sur cette surface que t'avais trop l'habitude de toucher avant de l'avoir perdu. Même ensemble, a n'a jamais vraiment bien fonctionné, jamais bien coulé, jamais été un simple acte bien canaliser. Non on parle de toi, et si lui il savait se comporter, toi t'as jamais su parler, avouer, ressentir normalement. Mais il faisait avec. Avant. Tu pensais pas que ça viendrait de ses parents, c'est vrai. Mais tu chasses cette idée de tes pensées. Pas maintenant. Non tu retournes à tes pensées pas forcément très pures, très saines. Et alors ? Dans une jungle, ou forêt, loin de toute population, tu vois mal en quoi ça dérange quelqu'un. Et tu te perds dans ces songes, sur sa peau, ses lèvres, son corps qui te hante à t'en dégouter. Si t'étais resté à l'hotel, nul doute que tu aurais vite fait de trouver un mec pour mettre en pratique ces souvenirs entâché. Mais non, pas aujourd'hui. Non toi tu continues d'avancer, sans vraiment faire attention. Sens de l'orientation inné ? T'en sais rie, on t'a expliqué, et tu te contente de suivre un cap sans faire attention. T'es doué pour ça, te repérer, survivre dans un sens.
Et c'est sur cette continuité que tu finis par voir une ombre débarquer devant toi, te freiner alors que t'es stupéfait de ne pas avoir vu une personne approcher sur le pseudo sentier. Surtout lui. Surtout là. Comme quoi, ironiquement vous ne faite que ça, tomber l'un sur l'autre. Si tu pouvais tomber réellement sur lui, de manière physique... tu restes silencieux. Tu le fixes. Lui et sa gueule de paumé, lui et sa gueule qui sait pas quoi dire, qui reste planté là, les bras ballant. Oh oui, tu peux lui en trouver des défauts. Beaucoup. Tu le fixes en silences avant de finir par l'ouvrir. Quelle coïncidence... comme quoi même à des kilomètres de l'habitude, ça continue ainsi... Tu lances d'une voix blanche d'émotion. T'es comme ça, tu sais pas ressentir, pour de vrai, en apparence. Tu ressens de l'intérieur, et jamais ça ne sort.

tu ne te sens jamais aussi con que lorsque tu es en face de lui. peut-être à cause de ce que tu lui as fait, de ce que tu lui as dit. peut-être parce que tu as choisi ta mère plutôt que lui. après tout, tu n'avais pas vraiment le choix. du moins, c'est l'impression que tu as. qu'importe. t'es là en face de lui, avec l'air complètement perdu. tu l'es, perdu. dans tous les sens du termes. et puis finalement, il parle. il parle, et son ton est si froid qu'un frisson parcours ton corps. vous vous croisiez toujours, à croire que le destin vous réunissait à chaque fois. mais bon, ce n'était pas une chose à lui dire, au risque de l'énerver. ce qui était sûr, c'était que tu ne t'attendais pas à tomber sur lui, pas ici, pas dans cette jungle. il faut croire que c'est impossible de s'éviter, même quand on essaie... ta voix n'est pas aussi froide que la sienne. à vrai dire, elle ne la jamais été. tu n'es pas quelqu'un comme ça, tu n'es pas comme lui. à vrai dire, vous avez toujours été si différents... peut-être que c'est la raison pour laquelle vous vous attirez autant. et cette attirance ne s'était pas stoppée avec votre rupture. au contraire. tu as l'impression que tout ça n'a fait qu'amplifier tout ce que tu ressentais pour Chuck.  

Tu le fixes, tu continus pas ton chemin, non tu préfères t'être stoppé à quelques pas à peine de lui, lui faisant face. Il est là face à toi, à peine habillé, pas assez à ton goût. Tu te fixes à son visage, tu essayes de rester neutre. Alors que c'est une invitation au crime. Tu te demandes depuis l'arrivé pourquoi sa fiancée n'est pas avec lui. Quoi des vacances sur une île, tu t'imaginais qu'il y amènerait son couple moitié parfait. Mais non elle est pas là, tu ne l'as jamais vu avec elle, et c'est pas pour ton plaindre. Bien au contraire. Face à lui tu réalises peu à peu qu'il est seul, sur cette île. Pas avec sa pseudo blonde parfaite, pas avec sa famille si parfaite que tu hais tant. Non, seul. Loin de tous. De la ville, des gens, de ses habitudes, de ses principes. Et ça germe dans ton esprit sans que tu t'en rende compte pour le moment... il faut croire que c'est impossible de s'éviter, même quand on essaie... Tu hausses un sourcils. Essaye-t-il vraiment ? Une petite voix te souffle que non tu aimerais qu'il n'essaye pas, qu'il fasse semblant mais qu'il n'y arrive pas. Mais la réalité et ta réalité te disent le contraire. J'suis pas du genre à me plier face au mot "impossible".. Tu répliques simplement, histoire de répliquer. Tu regardes le chemin derrière lui. Tu vas où ? Tu demandes, ça te regardes pas, et tu t'en fou.

oh que non, toi tu ne voulais pas l'éviter. enfin, tu aimerais pouvoir en être capable, au fond. au fond, tu aimerais pouvoir l'oublier, tu aimerais ne pas penser à lui lorsque tu embrassais ta fiancée. tu aimerais être fort, pouvoir passer à autre chose. mais tu en étais incapable, et tu étais certain qu'il le savait. comment oublier tout ce qu'il y avait entre vous deux ? toi, tu n'y arrivais pas ? il n'est pas du genre à se plier face au mot "impossible", dit-il. et toi, tu te contentes d'hausser les épaules. qu'est-ce que ça voulait dire ? qu'il continuerait à essayer de t'éviter ? tu ne savais pas trop quoi comprendre par là. je, hm, je sais pas trop... je me suis perdu.. il paraît qu'il y a un volcan dans le coin, mais avec mon sens de l'orientation j'arrive à rien.. je vais juste essayer de retourner à l'hôtel. tu ne sais même pas pourquoi tu lui dit tout ça. t'essaies de ne pas le fixer, tandis que tu joues nerveusement avec tes doigts.

Tu le regardes. Tu le fixes pour être exact. Tu vois son malaise sans rien faire pour l'atténuer. Tu ne le fais pas exprès, mais tu fais rien non plus pour baisser cela. Non tu te contentes de rester là, bien droit face à lui. Tu remontes sur ton épaule ton sac ton regard se bornant à ne fixer que son visage... je, hm, je sais pas trop... je me suis perdu.. il paraît qu'il y a un volcan dans le coin, mais avec mon sens de l'orientation j'arrive à rien.. je vais juste essayer de retourner à l'hôtel. Tu l'écoutes te parler du volcan, parler de son incapacité à se repérer. Si y'a une chose où t'es pas paumé c'est bien ici, au moins ça rassure presque. Tu restes un moment silencieux. Pesant peut-être le pour et le contre t'en sais rien. En faite tu fais tout bonnement durer le temps face à lui, c'est tout. Tel un masochiste face à sa propre douleur, t'y es accro. Ton regard passe un moment sur son corps, un bref instant. Puis tu remontes à son visage, il te regarde même pas. Ça t'agace un peu oui. Ça t'amuse aussi, et ça, ça devrait pas. En effet tu risques pas de le trouver... dans la direction où tu vas tu t'en éloignes totalement. Tu répliques finalement alors que tu finis par pointer son épaule gauche dans la direction derrière lui un peu à gauche. Il se trouve quelques part derrière toi à gauche... t'es pas dans la bonne direction. T'es paumé. Tu répliques alors finissant par bouger un peu et faire un pas pour pas rester enraciner sur place. Tu continues de l'observer. Il est seul. Paumé dans la jungle. A des centaines des kilomètres du reste. Et toi, ton esprit s'allume et s'embrasse dans des jeux auxquelles tu ne sais que trop jouer.

plus tu essaies d'avoir l'air normal, plus tu as l'air de ne pas l'être. sans même que tu ne t'en rendes compte. c'était l'effet Chuck. l'effet qu'il avait sur toi. et le voir comme ça, en mode Indiana Jones, avec sa peau bronzée, n'arrangeait pas vraiment les choses. non, clairement pas. tu ne pouvais pas t'empêcher d'avoir des pensées déplacées à son sujet, à votre sujet. putain. jamais tu ne seras débarrassés de ton attirance pour lui. tu l'écoutes te dire que tu es complètement à côté de la plaque, ce qui n'est pas une grande surprise. tu savais déjà que tu étais complètement paumé, mais d'après lui c'est encore pire que ce que tu croyais. tu regardes par dessus ton épaule, regardant l'endroit qu'il pointait du doigt. comment tu sais que c'est là ? tu ne comprenais pas comment il arrivait à être si sûr, ou même à se repérer dans un endroit pareil. ça te paraissait impossible. finalement, tu te mets à le regarder. enfin. tes yeux noisettes ne quittent plus les siens. tu ne bouges pas. embrasse-moi. tu ne sais pas ce qui te prends. la chaleur atteint ton cerveau, sûrement. pourtant, t'en as vraiment envie. t'en as toujours envie. et voilà que tu rougis comme un enfant, et que tu détournes le regard. parce que tu sais ce qu'il va se passer dans l seconde qui suit : Chuck va te dire froidement de retourner voir ta "parfaite" fiancée, ou se débrouillera pour te lancer une pique d'une manière ou d'une autre, montrant à quel point il était fier et en colère contre toi.

Tu sais pas comment il a fait pour partir tout seul dans la forêt et vouloir atteindre ce volcan. Il est pas stupide non, pas le genre de mec à se paumer même dans son quartier, quand même pas. Mais le seul souvenir d'orientation que tu ai de lui c'est Adel conduisant, pour une fois, et vous paumant tout les deux en pleine ville périphérique se qui t'avais fait pester intérieurement durant plus de trente minutes. Sans rien dire à hautes voix. C'était ça aussi Adel, le pouvoir de te faire la fermer par moment, juste parce que tu savais que lui aussi ça la frustrait de pas savoir s'orienter. T'es pas surprit qu'il soit paumé. Mais bon t'as quand même envie de rire.  comment tu sais que c'est là ? Tu le regardes un sourcil levé, l'observant un moment. J'ai suivis l'orientation qu'on m'a donné. Tu réponds avec simplicité dénué d'une autre émotion. embrasse-moi. T'as à peine eut le temps de finir ta phrase. Cet "ordre" résonne entre vous deux alors que tu te tais totalement prit au dépourvu. Aussi bien qu'il sait le faire. Un moment tu penses avoir halluciner quasiment, faut dire que vu à se a quoi tu songeais juste avant... Mais non, sa manière de rougir et de fuir ton regard avec l'air nauséeux du mec gêné... tu sais que t'as rien imaginé. Et un léger sourire se forme à tes lèvres, amusé. Satisfait. Fier. Tout ça en un si petit sourire. Tu avances d'un pas, l'observant alors.. Si tu m'accompagnes au volcan... Tu finis par lâché laissant ta phrase en suspension alors que toi même t'es sidéré de voir que sans l'avoir voulut ton esprit s'en retourne au jeu. A la provocation, à la tentation. T'es douée pour ça, tenter. Tu le laisses pas répondre, non tu passes à ses côtés, ton regard glissant sur son corps alors que tu le dépasses avançant sans te presser vers la direction que tu lui a indiqué plus tôt.

depuis tout petit, ton sens de l'orientation laissait à désirer. tu perdais toujours aux chasses aux trésors, et ça t'avait toujours frustré. parce que depuis toujours aussi, tu détestais perdre. pourtant, depuis le temps, tu t'y étais fait. tu n'avais pas le choix. ta dernière perte, c'était Chuck. et tu n'étais pas sûr que tu puisses t'en remettre un jour. à ses paroles, tu répliques directement : moi aussi j'ai suivi l'orientation qu'on m'a donné.. tu dis d'une petite voix. alors pourquoi lui il ne se perdait pas, et retombait sur ses pieds ?tu étais pathétique. si pathétique sur ce truc sort de ta bouche tout seul. tu lui demandes de t'embrasser, et tu t'attends à ce qu'il te dise quelque chose de méchant, comme il sait si bien faire, surtout ces derniers temps. pourtant, il ne dit rien de la sorte, et tes yeux se relèvent vers lui à ses paroles, étonné de sa réaction. l'accompagner jusqu'au volcan. ce qui signifiait passer du temps avec lui. en même temps, ça t'horrifiait - de peur d'avoir encore plus du mal à l'oublier -, et en même ça tu sentais une sorte d'adrénaline monter en toi à l'idée de rester avec lui. sans même réfléchir une seule seconde, tu le suis, te mettant à marcher à quelques centimètres derrière lui, faisant confiance à l'endroit où il te menait. ton regard est fixé sur lui, ses cheveux, sa nuque, ses épaules musclés, et puis ses  bras. ce..ce n'est pas une excuse pour m'assassiner et m'enterrer à moitié vivant dans la forêt sans que personne ne le sache jamais ? on ne savait jamais. Chuck te portait tellement de haine, que tu ne savais pas à quoi t'attendre. même si tu te doutais de sa réponse.

moi aussi j'ai suivi l'orientation qu'on m'a donné.. Sa réplique immédiate et sa voix te font mentalement rire. Tu n'en doutes pas une secondes qu'il a du en effet suivre l'itinéraire. Du moins il avait voulut le faire. Encore heureux que l'île était pas immense et dangereuse, sinon pas sur qu'il soit revenu correctement. Tu ne répond rien à cela, te contentant de hausser les épaules. Que répondre à ça de toute manière ? Seule sa voix et sa tête frustrée n'intéressent réellement.
Et donc tu te remets à marcher, entendant en à peine quelques secondes ses pas derrière toi froisser le sol et les brindilles qui trainent sur le sol. Tu reprends pas à parler, tu te contente de l'écouter avancer derrière, sans le voir. Un sourire vague aux lèvres, face à son geste, à sa demande, au lieu. T'es perdu Chuck, réellement. Si maintenant tu en viens à ce point de réaction face à lui, c'es que t'es réellement sans aucune issue. ce..ce n'est pas une excuse pour m'assassiner et m'enterrer à moitié vivant dans la forêt sans que personne ne le sache jamais ? Tu as envie de rire. Son imagination est impossible. Le tuer ? Sérieusement ? Lui ?! Ok t'es extrémiste et quand tu possèdes quelque chose tu n'aimes pas partager mais quand même.. Tu restes un temps silencieux. Le tuer... serait-e pas moins dingue que de chercher de nouveau à l'attirer à toi par n'importe quel moyen ? Sans doute que si, et alors ?! J'aime pas me salir les mains avec les tâches ingrates... Tu répliques sans émotion. Non t'as jamais fait tuer quelqu'un, t'as même jamais envoyé quelqu'un tabasser un de tes clients qui te devait de l'argent. Non ça n'arrive pas. Tu avances encore un peu le chemin grimpant un peu plus alors que tu sais que vous êtes donc sur la bonne voie. Tu finis par boire un coup t'arrêtant une secondes avant de tendre ta bouteille en arrière sans le regarder.

et voilà que tu suis Chuck dans la forêt, sans vraiment savoir ce que tout ça allait donner. de toute manière, tu n'avais pas vraiment d'autre choix que de le suivre, vu que tu n'avais aucune idée de l'endroit où tu pouvais bien être. tu avais besoin de Chuck pour te guider. tu avais toujours eu besoin de lui, malheureusement, pour n'importe quoi. alors tu le suis, derrière lui, silencieux, finissant par lui demander si ce n'était pas un piège. sa réponse te fait sourire, tu ne sais même pas pourquoi. heureusement, il ne te voit pas. on sait jamais, on sait tous les deux que tu fais des choses pas très intelligentes quand tu es en colère. et pour le coup, tu savais qu'il était en colère contre toi. si seulement tout ça pouvait être simple. tu continues de le suivre, t'arrêtant lorsqu'il s'arrête, prenant la bouteille qu'il te tendait pour boire quelque gorgées et lui redonner la bouteille. et lorsque vous vous remettez à marcher, tu accélères le pas pour ne plus te retrouver derrière lui, mais à côté de lui. alors, de temps à autre, tu tournes la tête afin de pourvoir le regarder, lui et son visage vide d'émotion. tu sais, faire la tête tout le temps ne te rends pas aussi mystérieux que tu ne le voudrais. il n'avait pas l'intention de te tuer, ni de te pardonner, alors après tout, pourquoi te retenir ? tu ne sais pas trop, ça doit être encore la chaleur qui agit sur ton cerveau, ou quelque chose comme ça.

Tu ranges ta bouteille en recommençant à avancer, tu sais pas si t'as envie de vite le voir arriver ce volcan ou non. D'ailleurs tu sais pas à quelle distance exactement vous en êtes. Le chemin grimpe lentement oui, mais tu sais juste la direction à prendre, le reste tu laisses aller. Simplement. Entendant alors Adel se rapprocher rapidement, tu continues de fixer le chemin droit devant toi sans montrer le moindre intérêt à son visage posté à côté de toi. De toute manière pas la peine, tes paupières savent très bien s'imprénier de son reflet même quand tu les fermes la nuit. Surtout à ce moment là d'ailleurs... on sait jamais, on sait tous les deux que tu fais des choses pas très intelligentes quand tu es en colère. Seulement quand t'es en colère ? T'es surprit qu'on ne dise cela que lorsque t'es énervé. Car bon c'est bien connu que colère ou pas, t'es toujours peu abordable et pas raisonnable. Toi tu les fais même sans cette état de caractère. Allez prends ça dans tes dents petit fils parfait. Tu le dis pas froidement pourtant... tu sais, faire la tête tout le temps ne te rends pas aussi mystérieux que tu ne le voudrais. Ok t'aurais du le remettre en place y'a deux secondes, pas proposer de venir avec toi au volcan, le laisser perdu, qu'il crève en forêt. Il veut sa mort là. Ta mâchoire se serre, tu te contiens. C'est pas le but de la manœuvre. De plus j'ai passé le stade de puérilement faire la tête. Tu répliques simplement en te focalisant sur des pensée d'Adel où il parle un peu moins, et agit un peu plus. D'ailleurs tu freines ton esprit à cela, parce que bon... ok t'es pas seul. Pourquoi t'es sur l'île ?

tu faisais des choses idiotes sans même être en colère. tu l'avais bien mérité, ça. du coup, tu détournes le regard, un peu honteux, pensant directement à ce faux mariage. il devait parler de ça, c'était évident. de quoi d'autre ? tu t'en voulais déjà assez d'être fidèle aux croyances de ta mère et d'épouser une femme que tu n'aimais pas... il n'avait pas besoin de rajouter une telle chose. même si tu te doutais que tu le méritais amplement. et puis finalement tu le rattrapes, te mettant à côté de lui, le regardant de temps à autre. tu profitais de cet instant. parce qu'autant dire que ces derniers temps, tu n'avais plus l'occasion de le voir de si près, pour de vrai. certes, tu pensais à lui, à son visage, ses lèvres, son corps, ses mains. mais parfois, le souvenir de lui te paraissait si loin que tu n'étais plus sûr de savoir à quoi il ressemblait. comme si Chuck devenait un souvenir lointain. et tu n'aimais pas ça. parce qu'il soit un souvenir lointain ou non, il restait dans ton esprit, encore et toujours. et puis tu dis ce truc stupide, et pourtant plus ou moins vrai. T'es plus beau quand tu souris. tu dis simplement sans même savoir pourquoi. c'était idiot de ta part. pourtant, c'était vrai. même si quoi qu'il fasse, tu le trouvais affreusement attirant. alors que vous continuez à marcher, il te pose une autre question. pourquoi tu étais là. c'était évident, non ? On m'a offert le voyage... Pareil pour toi je suppose ? Et puis tu avais besoin d'avoir un peu d'espace. mais tu ne le précisais pas, il serait beaucoup plus fier. quand à toi, tu commençais à t'essouffler de la montée. pourtant, tu continues à garder le même rythme de Chuck, rien que pouvoir tourner le regard vers lui.

Tu avance à ses côtés, songeant même pas tant que ça à son futur mariage foireux. Non, cette perspective de savoir Adel sur une île, seul, et donc à ta merci et à la merci de tes charmes... ça t'enlève le reste des sombres évènements arrivant. T'es plus beau quand tu souris. Il te fait de nouveau redescendre sur terre avec sa franchise sortie de nul part qui t'emmerde autant que... rien. Non rien du tout. Fermes là... Tu répliques simplement. Pas méchamant, pas froidement juste... parce que t'as rien d'autre à répondre à ça. Toi tu t'en fous qu'on te trouve beau. Sans doute parce que t'es le genre de mec qui a aucun mal à trouver quelqu'un. Le genre de mec qu'on trouve attirant, beau, super. C'est pas du narcissisme, seulement c'est vrai seul les moins gâté s'en préoccupe non ? Toi tu t'en fou sincèrement. Mais pas quand ça vient de lui, mais ça tu le dis pas. On m'a offert le voyage... Pareil pour toi je suppose ?Tu grinces des dents. On m'a rien offert du tout, je me gère moi même, pas besoin des autres. En effet t'offrir un truc aussi énorme, ça aurait été du suicide, toi qui déteste dépendre des gens. Encore plus de leur argent. Mais Adel t'a jamais rien supporter qu'il veuille t'acheter, t'offrir, te filer. T'as cette horreur de savoir qu'il a nettement plus d'argent que toi, tu veux pas en dépendre. C'était ton point de vu à l'époque. Seul les gens dont t'en a rien à foutre, ça te dérange pas de les laisser payer certaines choses. T'es à quel numéro de chambre ? Non tu cherches même pas à rendre ça moins indiscret, tu veux savoir. Par nécessiter prochaine sans doute... Continuant d'avancer les arbres commencent à s'éloigner les uns des autres alors que le sol devient plus terreux. Finissant par lever le regard un peu plus haut et plus loin tu continue d'avancer en silence un instant avant de t'arrêter sans trop avertir. Encore moins d'avertissement en attrapant son bras pour le tirer vers toi alors que tu t'imposes contre ses lèvres sans aucune autorisation.

tout le monde était plus beau quand il souriait, même Chuck Onekung. oui oui, c'était difficile de croire qu'il puisse être encore plus sexy qu'il ne l'était déjà, mais c'était possible. il te dit de te la fermer, et toi, bien que voulant exécuter ses ordres par instinct, tu réponds : et si je ne me la ferme pas ? oh, tu savais qu'il n'aimait pas que tu te rebelles, et ça allait sûrement l'énerver. sis bon, tu avais tellement l'habitude de ses états d'âmes que tu n'était pas sûr que ça te fasse quelque chose. tu n'étais même pas sûr d'avoir déjà vu Chuck de bonne humeur une fois dans sa vie. et puis bien sûr, il n'apprécie pas le fait que ce voyage soit gratuit pour toi. il avait toujours détesté être aidé. il a toujours voulu cette sorte de dépendance et était toujours trop borné pour accepter le moindre de tes cadeaux. d'un côté, tu l'admirais pour ça. pour sa fierté, sa manière de se débrouiller tout seul, tout ce qui faisait qu'il était lui. et de l'autre, tu trouvais ça débile. parce que tu savais qu'il devrait accepter de l'aide de temps à autres. du coup, à ses paroles, tu te contentes de lever les yeux au ciel. au moins, tout ça prouvait qu'il n'avait jamais changer. un sourire se forme sur tes lèvres à cette idée, ainsi qu'à sa demande. ta chambre. rien que l'idée de lui et toi dans ta chambre te donne des frissons. depuis combien de temps rêvais-tu de ça ? t'imaginais-tu des scènes torrides avec Chuck ? depuis toujours, sûrement. c'est la suite 314. et débilement, tu espérais qu'il vienne, peut-être un soir, ou un matin. rien que vous deux. tu en oubliais ta fiancée. cette fiancée que tu n'aimais pas le moins du monde, du moins pas de la bonne manière. vous continuez alors à avancer en silence, tenant tant bien que mal le rythme de Chuck pour pouvoir le suivre. autant dire que tu commençais à fatiguée. et puis d'un coup, sans prévenir, il t'attrape ton bras pour t'attirer à lui et t'embrasser. et autant dire que ton coeur, ton cerveau, et ton corps tout entier explose. une de tes mains glissent instinctivement dans sa chevelure que tu accroches alors que ton autre main se dépose sur sa hanche pour le coller un peu plus à toi, tandis que tes lèvres redécouvraient avec délice les siennes. tu ne voulais plus le lâcher, même si tu savais que c'était mal. tu te fichais même pas mal de mourir par manque de respiration, tu ne pouvais tout simplement pas te résoudre à lâcher ses lèvres, à le lâcher lui.

et si je ne me la ferme pas ? Son franc parler et son audace t'étonnent. Loin de penser Adel soumit loin de là. Plus d'une fois vos disputes avaient été mémorables, des cries, des objets qui valsent, des claquements de portes, tes voisins avaient tout eut. Mais c'était quad vous étiez plus ou moins en couple. Malgré tes colères, c'était toujours des disputes plus ou moins mesurées. Tu pouvais le perdre, alors il y avait toujours cette retenue. Alors que là... si vous en veniez à vous disputez... La dispute d'une nuit, à une soirée où vous avez plus ou moins dérapé te revient en tête. C'est depuis ça que vous relations sont encore plus glaciales et ébranlées qu'avant. Et tu ne réponds rien, tu restes silencieux. Tu sais pas se que tu ferais s'il se la fermait pas. Peut-être que ça irait mal, loin, durement. Mais là t'es au milieu d'un forêt, t'es libre de te tirer si jamais, alors tu laisses couler. Pour le moment. c'est la suite 314. Là, le chiffre reste graver dans ta tête. 314, tu sais pas vraiment à quel étage se trouve ce chiffre, mais tu sais déjà que tu vas vite le savoir. Vite le trouver. Parce qu'ici tout est différent, maintenant. Etau lieu de parler d'avantage. Tu finis par casser définitivement tout tentative de paroles, plaquant tes lèvres sur les siennes sans même te faire repousser un seul instant. Même pas un essais. Au fond, tu jubiles. Mais t'en montre rien. Non, même ton sourire ne se verra sans doute pas, alors que tu le cache contre ses propres lèvres, le sentant se rapprocher, t'es loin de t'en plaindre, son torse même pas caché par du tissu enant contre toi tu passes une main dans sa nuque. C'est dingue cette sensation... tu restes un moment ainsi, l'un contre l'autre dans ce baiser beaucoup trop passionnel pour être anodin. Et puis tu y met fin, lentement, en t'éloignant de quelques centimètres. Tu reprends ta respiration, un brin étourdit pour une fois...

A quoi bon nier ? A quoi bon faire semblant, et continuer à le repousser ? Tu n'es pas heureux sans lui. Tu n'es pas heureux avec ta fiancée. Tu aimes les hommes, et ça, rien n'y changera, même un mariage forcé par une mère sans aucune tolérance. Tu sais que tu ne seras jamais bien avec elle, alors autant voler quelques moments de bonheur avec Chuck. Tu as beau dire que tu as ton intégrité, et que tu ne pourrais jamais tromper ta fiancée, pourtant tu ne penses même pas une seule seconde à repousser Chuck lorsqu'il t'embrasse. Pas une seule seconde. Tu as trop besoin de lui. De ses baisers et de sa mauvaise humeur. Tu te sens tellement différent avec lui, sans pour autant l'être une seule seconde. Tu as l'impression d'enfin être toi-même lorsque t'es avec Chuck. Tu sens cette chose que tu ne ressens avec personne d'autre. Cette chose spéciale, cette étincelle. Et tu ne vois pas pourquoi tu devrais avoir des remords pour être heureux, et pour ressentir des choses comme ça avec une personne du même sexe que toi. Et tu te rends compte à quel point cette passion te manque. Cette fusion. Finalement Chuck recule quelque peu pour mettre fin à votre baiser, et la distance entre vos lèvres te manque déjà. Tu plantes ton regard dans le sien, tentant de reprendre ton souffle après un évènement qui venait clairement de te faire chavirer. Tu en oublies où vous étiez, pourquoi vous étiez là... tu oublies tout. Tu sais que c'est toi... tu murmures sans réfléchir un seul instant. C'était lui, et pas elle. C'était lui que tu voulais. Là, à tes côtés. Etait-ce si insensé ?

T'as même pas cherché à partir en vacance avec lui, loin de là, si tu l'avais su tu aurais de suite refusé le départ. T'as pas non plus souhaité le croiser ici. Mais voilà, tu te retrouve dans la forêt avec Adel en tête à tête, et faut pas rêver. On parle de toi et Adel. Surtout de toi. De toi incapable d'en avoir quelque chose à foutre qu'un mec soit marié, qu'un mec puisse te "résister" qu'un mec puisse t'échapper, que lui puisse te laisser. Non, alors te voilà à l'embrasser. Il en a fait la demande après tout. Et vous êtes au volcan. Loin de tout. Seuls. Le reste tu t'en fou. C'est trop facile de l'avoir ? Tu ne dirais pas ça, il a réussis à te virer à une soirée alors que c'était bien partit. Mais ça te revient en tête, et ça aussi... ça ne fait que faire monter ton envie, de jouer, de provoquer, de gagner. T'es comme ça. Irrécupérable.
Et tu t'en détaches, pour prendre ton souffle. Tu croises son regard, trop facile à lire, trop tentateur, tu voudrais pouvoir parfois te laisser aller, vraiment, véritablement. Mais ça fait des mois que tu ne le fais plus. Au moment où tu commençais, il a fallut que cette garce de génitrice aille voir son fils pour lui imposer ce genre d'absurdités. Tu sais que c'est toi... Tu cilles même pas. Tu réagis pas. Tu fais comme si t'avais rien entendu. Tu peux rien répondre à ça. Parce que tu te refuses même à toi même de reconnaitre que là de suite, ça te fait quelque chose. Non, au lieu de ça tu attrapes son bouton de short pour le tirer à toi, l'embrasser une nouvelle fois, comme si c'était véritablement toi qui contrôlait tout. Douce absurdité. Peu importe, il est loin de sa mère, de ses lois, et tu vas pas te priver d'en profiter. Tu vas lui faire regretter de rentrer chez lui, tu vas tout faire, et te voilà lancé alors que ta main de libre glisse dans son dos.

tu n'as jamais su resister à Chuck, du moins pas entièrement. c'est triste, au fond. tu sais que tu seras toujours sa marionnette. il aura toujours le pouvoir de te dire quelque chose qui te blessera, de faire quelque chose qui t'émoustillera... et au fond ça te tuait, d'être aussi dépendant d'une seule personne, d'un seul corps. pourquoi fallait-il que ce soit lui ? celui qui ne montrait jamais aucun sentiment mis à part de la colère ? pourtant ça ne t'empêche pas de l'embrasser, ça ne t'empêche pas d'avoir envie de lui, et ça ne t'empêche pas de lui dire ces quelques mots, lui faisait clairement comprendre que, marié ou non, c'était lui que tu voulais. mais sa seule réponse est de t'attirer à lui pour t'embrasser de nouveau. de toute manière, tu ne savais pas si tu t'attendais à une réelle réponse de sa part. tu frissonnes, tu l'embrasses, tandis que tes mains s'occupent de lui enlever son sac à dos pour le laisser tomber au sol, puis de lui soulever son t-shirt afin de complètement l'enlever. tes mains glissent alors lentement le long de son torse tandis que tu redécouvre ses lèvres sans t'en lasser une seule seconde.

Tes lèvres laissent les siennes juste pour virer ton tee-shirt et te retrouver dans le même niveau de nudité que lui, c'est-à-dire: pas assez à ton goût. Tu veux tout, ans attendre, t'es comme ça. Et tu te lasses de tout. Sauf de lui. Et ça, ça te tue. Mais là maintenant se qui te tue le plus c'est le désir impossible de son corps, l'envie de lui qui te prend aux trips. Tes pensées de ta balade vis-à-vis de son corps reviennent au galop décuplant au plus possible ton envie. Tu es déjà de retour sur ses lèvres, laissant ton sac au sol t'en fais de même pour le sien, tes doigts se crispant sur sa peau, tu n'en veux pas t'en priver une minute de plus. Tu le fais reculer, tu sais même pas où, tu sais même pas pourquoi, mais tu finis par le coller contre un arbre, que t'avais pas forcément vu mais tu vas pas t'en plaindre alors que tes lèvres quittent les siennes pour son cou, tes mains maintenant libre défaisant déjà sa fermeture. Il t'a échappé une fois, tu veux pas recommencer l'expérience. Tu embrasses son cou, tu remontes contre son oreilles ta langue jouant sur sa peau. Si c'est moi... alors prouves le. Tu chuchotes avec provocation, avec défis nullement dissimulé. Ok tant pis si tu voulais faire comme si t'avais pas entendu, c'est trop tentant. Tu le veux, tu l'auras.

tu ne penses pas une seule seconde à ta fiancée, et pas une seule seconde à ta mère, ni à ce putain de mariage. tout ton être est avec Chuck en cet instant, est pour Chuck. tu es à sa merci, ton corps entier est à sa merci. tu crèverais pour lui. le fait que tu te sois privé si longtemps ne fait qu'augmenter ton envie pour lui. tu te retrouves finalement dos à un arbre, frissonnant en sentant ses lèvres dans ton cou, puis sa langue sur ta peau. et tu ne sais pas si un jour tu as autant désiré Chuck qu'en cet instant. cette envie maladive de lui, de son corps, est à peine supportable. un léger sourire se dessine sur tes lèvres à ses paroles. si c'était lui... évidemment que c'était lui. tes mains descendent le long de son corps pour t'attaquer à son bouton de pantalon avant de le dézipper et de le laisser tomber à ses pieds. et alors que tes dents viennent malicieusement jouer avec une de ses lobes d'oreille, tu glisses lentement tes mains dans son caleçon, une de tes mains venant agripper ses fesses que tu aimais tant, tandis que l'autre caressait son entre jambe avec de chaleureux va et viens.  

Tu vois pas son sourire, mais c'est ps bien important. Pour le moment la seule chose qui compte c'est votre envie. Commune pour une fois. Et tu sourie contre sa peau en sentant ton pantalon descendre sans aucun problème à tes pieds alors que ses mains ne réfléchissent même pas avant de filer sous ton boxer. Tant mieux, t'en attend pas moins. T'en veux beaucoup plus, et tu soupires légèrement, ses doigts ne faisant qu'augmenter ton envie sous ses caresses. Et toi les tiennent finissant par tirer sur son bas, ne prenant absolument pas la peine de descendre son boxer après, non toi c'est tout, d'un coup. Et avec un sourire envieux, dissimulé dans son cou, tu te colle contre lui sentant clairement à quel point il le veut aussi. Et si sérieusement tu passes pas encore à l'action c'est par pur égard pour Adel et parce que c'est bien lui, un inconnu aurait déjà vu les politesses effacées depuis longtemps. Mais non, ta main glissant jusqu'à son bas ventre, et ton autre main remonte à sa nuque alors que tes lèvres suivent le chemin de ta main jusqu'a sa bouche ta langue passant sur ses lèvres avant de recommencer à l'embrasser.

tout s'accélère, et tu bouillonnes. ton corps entier bouillonnes, tu es en feu. et tu souris en sentant qu'il a envie de toi autant que toi tu as envie de lui. comment ne pas avoir envie de lui, de toute manière ? tu lâches quelques soupirs de désirs alors que tes caresses se font plus intenses. et vous voilà collés l'un à l'autre, vous embrassant passionnément, alors que tu frissonnes à ses caresses. ton autre main accroche son boxer pour tirer dessus et l'en débarrasser tandis que tes lèvres dévient jusqu'à son oreille droite. et tu lui susurres alors dans un souffle, de manière sensuelle : j'ai envie de toi. maintenant. tu ne pouvais franchement plus attendre, vous vous étiez privés l'un de l'autre pendant bien trop longtemps.

Ton boxer ? Il finit à tes genoux et tu t'en plains pas. Pas du tout non. Peu pudique tu l'es encore moins dans ces moments face à Adel. Tu bouillonnes d'envie, ses lèvres accaparant à peine ton cerveau pour te faire garder patience et contenance... j'ai envie de toi. maintenant. Faut croire que lui aussi, c'est la même chose. Tu te mors la lèvre face à son regard, face à son voix. T'as du mal à vraiment te garder en tête tous se qui se passe en dehors de ça entre vous. Non là tu y pense pas. Tu l'embrasses une énième fois le retournant contre l'arbre sans vraiment y mettre les formes, sans pour autant être violant alors que tes lèvres glissent dans sa nuque, ta langue laissant des traces invisibles sur la peau de son dos, tu te colle contre lui un moment, avant de grimacer un peu. J'ai pas de capote Adel.. T'as jamais apprit à faire dans la finesse, dans la poésie. Et c'est pareil ici alors que tu te rend à l'évidence qu'en effet ça t'étais pas venu en tête de trouver quelqu'un avec qui coucher sur le chemin du volcan. Comme quoi, même toi tu peux parfois être surprenant dans tes oublies de l'essentiel de survit.