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Le vent glacé d’hiver supprima l’air encore frais qui sentait l’automne et fit place à plus de cruauté, plus de froideur, le premier janvier du nouvel an et il neigeait déjà, certains trouvent qu’avoir le sol couvert de neige est très beau mais surtout très inspirant, attendez d’avoir la peau nu, et pas d’endroit chaud où être et vous aurez bien tord. Ô Joelynn, je ne t’ai jamais vraiment connu mais on dit de toi une femme d’honneur, et je les crois sur parole car je connais déjà quelqu’un qui te ressemble tellement. Joelynn Agape Hopkins, et comment et pourquoi as-tu finis ainsi ? Toi qui étais noble fille d’un homme connu grâce à son argent, mais surtout grâce à sa parole qui ne tombe jamais à terre. Magalie –la directrice de l’orphelinat- m’a tout dit à propos de toi, mais plus elle parlait, plus j’étais curieux et intéressé de la connaître d’avantage, mais en même temps je ne voulais pas que mon frère assiste à cela, j’avais trop peur que cela ne puisse affecter sa personnalité et son moral plus que ça ne le fais déjà, j’avais tout fais pour le pousser ailleurs afin qu’il n’entende pas ma petite conversation avec Magalie. Elle m’avait dit que Joelynn avait rencontré un homme, elle en est sur le champ tombée amoureuse, mais ni son père ni sa mère venait de famille riche, interdiction alors d’oser présenter le jeune homme à ses parents, sinon elle savait qu’ils l’enterreraient vivante par simple crime d’amour, et comme chaque fille de son âge elle a pensé à la seule solution possible : s’enfuir avec lui, n’importe où, n’importe comment, l’important c’est qu’ils y soient ensemble. Elle avait donc tout préparé avec soin, absolument tout, et s’est enfin montré à l’endroit où ils faisaient rendez-vous, elle attendit, il finirait par venir je le sais- se disait-elle. Mais il n’est jamais venu, elle pensait qu’il avait regretté son choix d’être avec elle, et qu’il a du changer d’avis, mais quant elle est allée le voir là où il habitait, il n’y était pas, mais cela ne veut pas dire que sa maison était vide, les hommes de sont père la saisirent par chaque bras et la ramenèrent chez elle. Son père était fou furieux, il l’a beau frappé mais elle n’a jamais regretté le fait de rencontrer son homme, elle n’a jamais regretté sa plus fatale erreur et à place, elle a continué de lutter, on l’a enfermé dans sa chambre mais elle a trouvé son chemin à l’extérieur, impossible de rester mains croisés et le cœur brisé, elle partie à la recherche de son plus grand amour. Mais malheureusement pour elle, elle retrouva son amoureux accroché de la gorge sur crochet collé au mur, le corps se balançait doucement de droite à gauche et le sang coulait de la blessure jusqu’aux orteils du jeune homme pour enfin finir par terre. Le choc devait être mortel, mais ça l’était à peine et assez pour la faire perdre équilibre mental, Joelynn s’assit par terre, leva la tête vers le corps et lui dit d’un coup « Jackson, je voulais que tu le saches … Je suis enceinte. »
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Je m’appelle Ojay-Slater Woody Monroe, mais Jay suffirait amplement, je n’aime pas le vert ni les carambars, comme vous avez pu le constater, j’ai un frère jumeau –Geffroy, ne lui dites pas cela mais je l’aime plus que tout, plus que vous, plus que toute chose existante sur cette terre, il a toujours su prendre place dans mon cœur, même si –étant jeunes, je le repoussais du mieux que je pouvais. Je me rappelle même qu’en jouant dans la cour de l’orphelinat, je me suis fais butté par une bande de badboys, le groupe était composé de six personnes, mais ils se faisaient appelés les Five, je ne sais pas pourquoi, peut-être parce que le sixième est trop court ? J’avais tellement mal que j’avais envie d’en pleurer, mais je ne pouvais pas, ce n’était pas de ma nature de pleurer, Geffroy lui, quand il apprit la nouvelle, vint s’assoir à côté de moi, posa sa main sur mon dos et le caressant avec une douceur infinie, murmura dans mon oreille « Il est très normal de pleurer Ojay, personne ne le saura. » Pour une fois de ma vie, je me suis senti bien même dans le pire des cas, je sentais quelques larmes chaudes couler tout au long de mon visage et je suis fier que j’aie pleuré ce jour là, car ça m’a aidé à avancer, vers le mieux. Vous savez, des fois quand je m’assis et plonge dans mes pensées, je me sens coupable, coupable que ça soit Geffroy qui a hérité la maladie de ma mère, et non pas moi mais pourquoi ? Geff est toujours le plus doux, le plus souriant, le plus drôle, le plus aimable. Mais moi ? Moi je suis tout le contraire, je suis le méchant et pourtant ça n’a rien changé, même si les médecins me disaient que c’est surtout ce qu’il a vécu qui a éveillé cette maladie chez lui, je ne les crois pas, mais en tout cas c’est de ma faute, tout est de ma faute, j’aurais peut-être du laisser ce couple adopter mon frère. Je me rappelle qu’on avait dix ans, et qu’un jeune couple vint demander d’adopter un de nous deux, je refusais quoi que soit, je criais, je renversais les tables, refusait en tout cas de me séparer de mon frère, la femme prit une grimace et leva un doigt indiquant mon frère qui lui restait calme en suivant attentivement la scène « Je veux celui-là, il fait moins de bruit que l’autre, même si je préfère l’aspect physique de l’autre, je n’aimerais en aucun cas provoquer des maux de têtes à mes invités. » Rien de plus ironique, rien de plus provoquant, plus je trouvais ça drôle, plus je ne pouvais plus tenir debout, une veine apparu sur mon front, elle faisait toujours cela quand j’étais énervé.
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Et d’un coup, et sans que personne puisse se douter de cela, je sautai sur la femme mes mains autour de son coup essayant de mon mieux de l’étrangler, fack la prison, fack son mari, et fack les femmes en général, je m’en foutais de ce qui m’arrivera après, je voulais juste apaiser de ma colère, Geff s’approcha, ce que je n’ai pas aimé, je me retournais vers lui pour lui dire d’aller voir ailleurs mais mes yeux apercevaient le mari de la femme que j’étranglais, avec un flingue à la main, il tira sur moi, et à part ce qui ressemblait à choc électrique énorme, je ne sentis rien d’autre, mes yeux se fermèrent par eux-mêmes et je me laissais bercer par la douce tentation de m’endormir, ignorant et incapable de faire un geste de plus, me laissa tomber, mais quelqu’un m’attrapa, mon frère sans doute. Je me rappelle que je me suis réveillé sous un son tellement énervant « Ojay ? Ojay ! » Cria une voix à côté de moi, une voix qui m’était inconnue, j’ouvrais les yeux et je balbutiais la première chose qui m’étais venue à l’esprit. « Geffroy ? Où est ... ? » - « Tu vas bien ? » Je comprenais que Magalie essayait de changer de sujet, mais je me relevais. « Où est-il ? » - « … Je suis vraiment désolée Ojay, mais ton frère a perdu conscience juste après qu’on t’ait tiré dessus. » Je sentais un couteau inexistant me franchir la poitrine alors que je ne bougeais pas d’un pouce. « Comment ça ? » - « … Le médecin a dit que le choc que Geffroy a subit, était très dur, il est dans la chambre d’à côté, or, il n’a rien mangé, rien bu depuis trois jours, mais il ira bien il … » - « Non, il n’ira pas bien, lâchez-moi … Tout est de ma faute, tout est de ma faute … » Je sortis de ma chambre en me débarrassant de toute sorte de câble qui me reliait à toutes ces stupides machines, et franchit le seuil, il était couché sur son lit et autour de lui, tout était déchiré, les rideaux, le papier-peint du mur, absolument tout. Je m’approchais, pas peur du tout contrairement à l’infirmière à côté. « Hey, Geff ? Geffroy … ? » Il ouvrit les yeux, et à peine m’a-t-il vu que ses yeux se remplirent de joie intense et il me sauta au coup, je l’attrapai, j’étais bien là en ce moment même si je savais que pour lui, les choses n’iraient plus aussi bien qu’auparavant, pourtant j’essayais et j’essaye toujours de le garder de moi plus près afin que sa maladie psychologique ne puisse pas le retirer de mes bras.