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Assise au milieu de cette vaste pièce, les gens défilaient tout autour d'elle. Ils venait, s’asseyaient, repartaient. La vie semblait battre son plein alors que son monde, lui s'était comme arrêté. Tic tac,tic tac. Les secondes lui paraissaient longue, les minutes semblaient durer une éternité. Tapotant du pieds contre le sol froid, elle attendait patiemment qu’une âme charitable ne vienne l'aborder et lui annonce une bonne nouvelle. Celle qu'elle attendait depuis plus d'une autre.Son coeur battait atrocement vite. Trop vite. Elle était perdue dans ses pensées, elle ne parvenait pas à mettre le doigt sur ce qu'elle ressentait. Elle ne comprenait simplement pas comme elle se retrouvait dans un état de panique intense vis à vis de cette personne. Elle n'avait jamais été empathie. Elle n'avait jamais ressentit aucun remords et encore moins de la peine à l'égard d'une personne alors.. que se passait-il ? « Mademoiselle, elle va bien. » Ces paroles avaient été simple et prononcée avec une telle légèreté et pourtant ils explosèrent en Rafaëlle. C'était les paroles qu'elle avait tant espéré entendre et le médecin les avait dit. Elle le regarda avec un faible sourire suspendu au lèvres. Elle ne savait que dire, trop chamboulée. « Heureusement que vous étiez là,vous lui avez sauvé la vie.. » Elle le regarda sans rien dire, il était tellement loin de la vérité... Ah si il savait, il n'aurait pas dit ça. Rafaëlle s'était délibérément présentée au domicile de la vieille femme avec un but unique, la voler. Et il avait fallu qu'elle se réveille.Elle s'était postée devant les escaliers en murmurant dans un écho brisé, parfait miroir de son coeur mort le prénom de son amant disparu. « Reagan, Reagan. C'est bien toi. Tu es enfin revenu. » Rafaëlle perplexe tenta de sa cacher ne trouvant aucun moyen de fuite. « Depuis le temps que je t'attends.. » Mais aucune réponse de l'être aimé ne se fit. Un silence des plus intense s'était suivit avant d’entendre le craquement des escaliers. Rafaëlle sortit de son coin sombre et se précipita vers la vieille femme allongé par terre. Elle venait de faire une chute libre. En s'approchant, elle avait reconnu ce visage. Se précipitant tant bien que mal vers le téléphone, elle appela une ambulance. Elle s'était ensuite défendue de sa présence sur les lieux en expliquant qu'elle se baladait dans la rue quand elle avait entendu des cris provenant de la maison. Voila comme elle s'était retrouvée à l'hôpital, le coeur battant à mille en attendant des nouvelles de la bonne femme. Parce que ce femme,ce n'était pas n'importe qui. Non, elle l'avait aperçu lors de sa petite virée nocturne avec Seth, l'autre jour. Dès qu'elle avait posé son regard sur elle, elle avait ressentit la douleur qu'elle éprouvait face à la perte évidente de son mari. Le médecin s'en alla après lui avoir expliqué que la vieille femme avait besoin d'un peu de repos et qu'elle pourrait sans doute aller la voir plus tard. Elle avait acquiescé mais au lieu de partir, elle était resté là, comme clouée à sa chaise.

Elle voguait à nouveaux dans ses pensées, loin de se douté que Seth se baladait dans l’hôpital. Qu'est-ce qu'il aurait foutu ici de toute manière. Et pourtant... Arrivant vers elle par l'arrière, il lui glissa la cuillère de son cacao dans le coup. Surprise, elle avait sursauté et s'était retournée d'un coup en mettant une bonne vieille gifle à la personne qui venait de lui faire peur. Elle n'y avait pas été mollo en plus. Levant les yeux pour voir qui avait osé lui faire ça, elle croisa le regard de Seth. Et merde. Tant pis, il l'avait bien mérité. « Salut toi ! Je m'attendais pas à te voir ici. » Malgré la claque qu'il s'était pris, il sourit faiblement. Elle lui retourna ce sourire. « Je pourrai dire la même chose pour toi. » Souffla-telle avant de reprendre ironiquement. « Laissa moi deviné, t'as foutu une fille en cloque et tu l'accompagnais pour son avortement, c'est ça. »

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Il était vraiment obligé de lui faire peur. La gifle, au final, il l’avait bien mérité et tant pis si elle n’avait pas lésiné sur sa force. De toute manière c’était partit tout seul alors il ne pouvait pas lui en vouloir. Seth porte sa main à son visage vers sa joue rougie de l’impacte de sa main pourtant, au lieu de lui dire que c’est une folle, il s’était contenter de sourire. Tant mieux, avec un peu de chance, elle pourrait se le faire encore une fois. C’était un bon coup alors pourquoi s’en priver ? Oubliant la raison de sa venue à l’hôpital par l’arrivée surprise de Seth, elle avait retrouvé un joli petit sourire qui l’éloignait de son air pensif qu’elle arborait 5 minutes auparavant. Il lui demandait ce qu’elle faisait là, elle se contenta de lui retourner la question en ajoutant qu’il accompagnait sans doute une de ses conquêtes mise en cloque sur le ton de l’ironisme pour le taquiner. « Désolé de te décevoir mais non. Et à ma connaissance, ça ne m'est jamais arrivé de mettre une fille enceinte. Une de mes élèves s'est évanouie en cours, j'ai dû l'accompagner. Et toi, t'es venue voir qui ? » Elle sourit. Sous ses airs de matchos briseurs de cœurs, il s’inquiétait de la santé de ses élèves. « C’est qu’en plus, il prend soin de ses élèveeees, comme c’est mignon. » Dit-elle en prenant le ton d’une élève. « Tu penses pouvoir t’occuper de moi ? » Un sourire malicieux couvrait ses lèvres, ça avait été plus fort qu’elle. Elle hésita voir si oui ou non, elle répondait à sa question. Cette grand-mère la touchait bien trop que si elle en parlait, sa voix serait sans doute brisée. Elle sourit simplement en reprenant son air amusé. « J’étais dans les parages et je me suis pas, pourquoi ne pas venir me foutre de la tête des patients éplorés ? » Elle ne mentait absolument jamais mais là.. C’était différent.

« Viens avec moi, j'ai une idée... » Elle regarda Seth, son idée de promettait d’être très intéressante. Elle acquiesça et se laissa guider vers une porte qui lui était inconnue. Il fallait dire que trainer dans les hôpitaux n’était pas son kiffe. Il s’agissait du vestiaire du personnel. Seth alla farfouiller dans un des casiers et en sortit une blouse d’infirmière. Rafaëlle lâcha un petit rire en écoutant le défi que Seth venait de lui lancé. Ce qu’elle pouvait aimer ses idées. C’était définitivement le dernier mec avec le quelle elle pourrait s’ennuyer. C’était genre impossible. Elle attraper la robe et l’enfila sous le regard en joueur de Seth qui ne perdait pas une miette. Même si elle lui avait dit de ne pas regarder, il l’aurait fait. Une fois habillés, tous les deux, il s’approcha d’elle pour lui déposer un petit baiser. « Vous êtes ravissante infirmière Coolidge. » Elle sourit de plus belle et sortit de la salle en prenant un dossier poser sur un banc. Elle le feuilleta et emmena Seth vers la chambre d’un patient. Avant d’y entrer, elle lui murmura à l’oreille. « Cap ou pas cap de faire croire au patient qu’on a retrouvé des traces de drogues dans son estomac et que sa famille à décider de le faire entrer dans une cure de désintoxication ? »

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Il était prèt à s’occuper d’elle, ça aurait eu un côté charmant si ça n’avait pas été pour recevoir une récompense sexuelle à la fin. Elle le connaissait si bien à force d’avouer avec lui, qu’elle savait ce qu’il attendait d’elle. Sans doute que ça allait dans les deux sens. Il fallait bien avouer que Rafaëlle était bien friande du corps de Seth et que chaque acte étai une bonne manière pour finir par coucher avec lui. Il finit par l’emmener dans les vestiaires du personnel en lui lançant le défi de se transformer en infirmière tandis que lui se déguisait en médecin. Il avait toujours des bonnes idées qui l’emballer un maximum. Toutes plus excitante les unes que les autres, elle prenait un malin plaisir à les réaliser en s’éclatant. Ils avaient la même vision du monde et étaient sur la même longueur d’onde. C’était la recette parfaite d’un amusement sans faille. Après s’être changé, à son tour, elle lui lança un défit. Un défi plutôt dégelasse pour la personne qui allait le subir mais c’était tellement jouissif d’imaginer la tête qu’il ferait. Rafaëlle et Seth entrèrent dans la chambre d’un patient totalement au hasard et Seth commença son spitch sous ses yeux. « Monsieur Thames, l’hôpital ne peut pas vous garder plus longtemps. Votre femme va venir vous chercher demain et vous amènera dans un centre de désintoxication.» Elle tentait de se retenir de rire mais la tête de l’homme pris comme si était tellement ahurie d’incompréhension que le fou rire n’allait pas tarder à se faire entendre. C’était certain qu’elle était bonne actrice mais là c’était trop. « Votre famille est au courant Monsieur Thames. Nous savons pour la drogue dans votre organisme. C’est pour votre propre bien. L’infirmière Coolidge qui est avec moi va vous faire une prise de sang pour vérifier votre santé. N’est-ce pas mademoiselle ?» L’homme est sur le point d’éclater de rage, ne comprenant pas ce qu’il se passe. Il bredouille quelques mots incompréhensifs. Rafaëlle repris une parfaite maitrise d’elle-même et repris le flambeau. « Monsieur, restez calme, je vous prie, votre agitation ne servira à rien. C’est pour votre bien. » Elle poussa un petit soupir de désespoir comme le ferait une infirmière à qui la situation échappe et s’apprête à sortir des seringues. Quand on joue, on joue jusqu’au bout songea-t-elle. Elle afficha un petit sourire pour tenter d’apaiser le patient qui gesticulait dans tous les sens. Elle prépara la seringue pour lui faire une prise de sang quand l porte de la chambre s’ouvrit. Une infirmière fit son apparition et fit surprise de s’apercevoir qu’elle n’était pas le seul médecin dans la pièce. Rafaëlle se retourna, interrompue dans son action. « Vous tombez bien, monsieur Thames à besoin d’une prise de sang urgente, je vous laisse vous en occuper, un autre patient m’attend. Elle s’avança vers la sortie accompagnée de Seth et ils partirent en douce. En sortant, elle embrassa Seth pour lui dire que le défi avait été réussit. L’infirmière sortit de la chambre en les appelant mais ils étaient déjà loin, ils s’étaient enfuit en courant pour ne pas se faire chopper.

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Gérant son défi pour la prise de sang à merveille, elle avait pourtant du se stopper dans son élan suite à l’arrivée prématurée d’une réelle infirmière. Bredouillant une bête excuse, elle fila de la chambre ni vue ni connue accompagnée de Seth. Elle l’avait pris par la main avant de l’attirer en courant vers la fin du couloir. Ils n’avaient pas intérêt à se faire prendre, ça casserait toute l’excitation de leur petit jeu. Ils ne pouvaient plus retenir leur fou rire qu’ils avaient du refouler devant le patient totalement paniqué. Si seulement il savait que c’était une blague de mauvais gout réalisé par deux grand joueurs sans limites. Rafaëlle plongea ses yeux dans ceux de son partenaire de jeu et l’embrassa. Les passants se diraient que les médecins à l’heure actuelle étaient vraiment sans gène mais ils continueraient leur chemin sans se doute qu’il s’agissait d’imposteur qui mettait le trouble à l’hôpital. Leur jeu était loin d’être terminé. Ils allaient frapper une nouvelle fois et cette fois serait encore meilleur que la première. « Le prochain, on y va plus fort. Cap ou pas cap de lui dire que l’opération a raté et qu’il va mourir ? » Elle acquiesça en signe de réponse positive et se laissa guider dans une nouvelle chambre. En entrant, elle arborait une mine toute tristounette qui présentait une mauvaise nouvelle tout en se faisant tapoter les fesses par Seth. Le patient la regarda inquiet. Son dossier était déposer sur une table en face de son lit, elle s’en empara et le feuilleta quelques seconde avant de relever la tête vers la victime de son défi. D’un simple ongle incarné, il allait se retrouver mourant. « Monsieur Venderyeut, nous avions préféré vous garder en observation cette nuit afin de s’assurer qu’il n’y aurait aucune complications suite à votre opération. Malheureusement, nous vous avons décelé une tumeur que nous avons essayé de retirer mais, il semblerait que nous ayons touché un de vos nerfs sans pouvoir vous enlever la tumeur. Je suis désolé, c’est irrémédiable, vous allez mourir. » Elle regarda le patient qui garda le silence, il semblait tellement désemparé. « Je.. Je.. vais mourir. » Balbutia-t-il presque inaudiblement. Il en était presque touchant. Rafaëlle jeta un coup d’œil à Seth afin qu’il intervienne pour appuyer son avis, il fallait bien qu’il serve à quelque chose. Faire parti du paysage, c’est pas top, c’est toujours mieux de passer à l’action et elle lui en donnait l’occasion. Elle était sur le point de le faire intervenir quand une infirmière entra dans la chambre en criant. « Ils sont là ! » Merde, merde, ils ont été repéré, il fallait qu’il se casse de la chambre au plus vite.

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Ils avaient vraiment l’art de se faire interompre. D’abord avec l’infirmière lors du premier défi puis rebelote la même infirmière. Ils avaient été repéré, leur jeu devait s’écourter. Dommage, il avait été amusant. Mais comme toute bonne chose à une fin, celle-ci marquait la fin de leur défis au dépend des autres personnes. Non pas qu’ils n’aient pas de cœurs mais ils voulaient simplement s’amuser. Certains s’amuser à lire des livres, à regarder la télé ou encore à jouer à des jeux de sociétés mais tout ça, ça ne les amusaient pas. Non, ils préféraient réaliser des trucs complètement fous que peu de personnes oseraient faire. Seth la prit pas la main et l’emmener dehors en bousculant l’infirmière qui avait fait foirée leur coup. Ils courraient aussi vite qu’ils pouvaient pour échapper à la sécurité qui les poursuivaient. Ils n’avaient pas intérêt à se faire prendre, les représailles ne seraient que trop mauvaises. Rafaëlle, sa main toujours dans celle de Seth, continuait de courir tout en regardant de temps en temps derrière elle pour voir s’ils avaient toujours une longueur d’avance sur le personnel de l’hôpital. Heureusement oui. Au final, la course poursuite se termina dans l’ascenseur. Soufflant enfin, elle était soulagée de ne pas avoir été rattrapée. Mais elle avait tellement aimé cette dose d’adrénaline qui avait empli son corps qu’elle recommencerait n’importe quand. Les portes de l’ascenseur s’étaient refermées. Seth et elle ne se retrouvaient plus que tous les deux. Lui et elle, elle et lui. « « On a eu chaud quand même. Y a vraiment qu’avec toi que je fais des trucs pareils. » Et il avait appuyer sur le bouton pour que l’ascenseur ne stoppe tout mouvements. « « Et pas qu’un peu même. Mais c’était tellement fun. » Elle afficha un petit sourire avant de se faire doucement prendre par les hanches et de se faire embrassée passionnément. Seth faisait part d’une telle passion, qu’elle aurait pu croire qu’elle lui avait manqué. Elle prolongea ce long baiser et finit par prendre la parole. « « A croire que je t’ai manqué.. » Lui fit-elle amusée en le collant subitement contre les parois de la petite cabine. « Je suis certaine qu’à l’instant même, ils contactent les pompiers pour qu’ils viennent ouvrir les portes de l’ascenseur.. »

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A peine étaient-ils rentrés dans l’ascenseur que la température montait d’un cran. Seth en avait profité pour se rapprocher d’elle et de s’emparer de ses lèvres comme il en avait sans doute pris l’habitude à présent. D’autant plus qu’il était conscient qu’elle ne refuserait pas ses avances. Ils s’amusaient tellement ensemble que ce soit mentalement avec leur jeu à faire peur aux gens civilisés ou physiquement en couchant un peu partout, ensemble. Ils étaient attiré l’un par l’autre et ne gardaient pas cette attirance pour eux, ils se la partageaient. Ils s’étaient totalement remis de leur émotions et de cette adrénaline qui avait rempli leur corps, peut-être était-ce ce qui avait poussé leur excitation au maximum et donc leur envie l’un de l’autre. Mais peu importe, avec ou sans, que ce soit l’un ou l’autre, ils avaient toujours envie de l’un, l’autre, ce n’était pas bien compliqué. « Les pompiers sont à l’autre bout de la ville, on a le temps.» Il n’avait pas tord alors autant en profiter. Elle sourit un peu plus avant qu’il ne lui enlève subtilement la robe d’infirmière qu’elle portait. Dommage, ça le rendait encore plu sexy que d’habitude. En tout cas, il ne perdait pas de temps mais ça plaisait à Rafaëlle, non pas qu’elle aimait quand les choses duraient mais, Seth avait toujours une manière d’aller droit au but et de l’exciter aussi tôt. Laissa tomber la robe à terre, elle le couvre de baiser. De ses lèvres, elle descendit vers son coup, qu’elle embrassa en douceur tout en entreprenant de lui défaire les boutons de la chemise de médecin qu’il portait. Il aurait fait un docteur plutôt canon et irrésistible quand elle y pensait. Cette tenue lui allait comme un gant. Il semble surpris des sous-vêtements qu’elle a choisi. Elle lui jette un coup d’œil tout en souriant. Elle aimait porter des dessus sexy, pourquoi s’en priver ? Et puis, on ne savait jamais sur qui on allait tomber au court de la journée. Aujourd’hui, Seth en était un bon exemple. « Et puis, on est entre deux étages, ils pourront pas nous attraper. » Sur cette phrase que Seth lui dit, elle laissa tomber la chemise de celui-ci à terre, laissa apparaitre son corps musclé. Elle balada ses mains tout son long avant de l’enlacé et Seth vient l’embrasser à nouveau. Elle en profita pour mordre légèrement sa lèvre inférieure et desserra le pantalon médical de son amant qui glissa aussi vite le long du sol. « Raison de plus pour profiter de ce petit instant d’intimité alors. » Lui susurra-t-elle au creux de l’oreille.

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Se retrouver comme par hasard dans ce lieu peu commode alors que c’était loin d’être l’endroit qu’ils fréquentaient le plus, c’était d’ailleurs agréablement surprenant. Il avait suffit qu’il ne pointe le bout de son nez pour égayer la journée de Rafaëlle était en plein moment humaniste. Jamais, elle ne s’était sentie plus humaine après avoir ressentit cette désolation envers une personne dont elle ne connaissait rien et donc elle n’était strictement rien à ses yeux. Et pourtant.. Oui pourtant, cette personne avait réussit à faire ressortir un côté sentimental chez elle qu’elle ne soupçonnait pas. Alors heureusement qu’il était arrivé, qu’il lui avait fait peur pour se venger gentiment de leur dernière rencontre et qu’il l’avait emmené dans les vestiaires où ils s’étaient lancés des défis fou et terminer leur jeu par une course poursuite qui les avaient mené tout droit dans l’ascenseur où ils se retrouvaient actuellement. Ce tout que représentait Seth avait suffit à lui faire oublier son égarement presque sentimental. Seth était une vraie boule d’énergie tout en étant excitant et sensuel. Collée contre lui contre la paroi de l’assesseur, ils profitaient du corps de l’un l’autre. Petit à petit, ils s’étaient déshabillés pour redécouvrir en détail leur corps. Seth avait enfin pris le devant en la collant à une autre paroi. Elle lui avait sourit en profitant pleinement du contact de leur peau presque nue. Rafaëlle laissa échapper un petit rire alors qu’il parcourait son dos pour finalement se stopper à la hauteur de son string. Ses lèvres s’étiraient de plus belle, cette fois, elle avait gardé ses sous vêtements pour le plus grand plaisir de monsieur. Il la regardait, visiblement content de voir qu’il lui procurait déjà du plaisir. « Je t’avais parlé de mes dents la dernière fois il me semble. » Il continua sur sa lancée en couvrant son troncs de baiser brulant et enlever le string de Rafi à l’aide de ses dents tout en prenant soin de ne pas effiler ses bas et en prenant tout son temps pour qu’elle puisse réagir face sa prise d’initiative qui lui plaisir au plus au point et l’excitait encore plus. Ce n’était pas chose facile et pourtant, il avait réussit brillement. « T’as bien fait de le garder cette fois-ci ton string. » « C’est que j’ai dû penser à toi ce matin en m’habillant alors. » Souffla-t-elle avant d’unir leurs lèvres et de faire jouer leurs langues. Elle sentit son soutient gorge lui glisser contre sa peau. C’était au tour de Seth de ressentir un peu plus de désir. Elle balada à nouveau ses mains le long de son corps musclé, elle le couvrait de caresses qui se faisaient un peu plus appuyées au fur et à mesure. Sans attendre plus longtemps, elle glissa un doigt légèrement hésitant sous l’élastique de son caleçon avant de l’enlever petit à petit pour lui faire une petite gâterie. Autant faire durer les représailles.

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« Moi qui croyais que tu pensais à moi quand tu te déshabillais. » Elle lâcha un petit rire léger tandis qu’il reprenait acte de ses lèvres. Elle effleura sa langue avec la sienne avant de se mettre à jouer avec. Ses baisers étaient agréables. A vrai dire, il embrassait plutôt bien pour ne pas dire très bien. Totalement plonger dans leur étreinte, elle en oubliait de lui répondre. Elle ne se souvenait même plus qu’elles avaient été ses dernière paroles. C’est que ça ne devait pas être très important. En tout cas, c’était loin de l’être face à leur activité du moment. Seth balada ses mains le long de ses fesses à présent nues. Se bête contact la fit sourire. Il s’y prenait à merveille. Il n’avait pas besoin de grand-chose pour lui offrir du plaisir, ses mains douces lui plaisir tellement. A son tour, elle avait baladé ses mains de long en large son corps pour finir par se poser non loin de ses hanches avec un but bien précis. Il semblait apprécié, d’un geste assuré, elle fit en sorte de lui offrir davantage de satisfaction. Rafaëlle termina tranquillement, le sentait rassasié alors qu’il la prenait pas la taille pour la soulever. Elle enlaça ses jambes autour de ses hanches et un court instant de bonheur l’empli de bien être. C’était bien l’activité qu’elle préférait, il n’y avait pas photo. Ca passait même avant son boulot qu’elle affectionnait pourtant.
Resserrant un peu plus ses cuisses autour de sa taille, ils furent à nouveau dérangés. Pas par une infirmière cette fois, c’était impossible mais pas un bruit à la limite assourdissant. Elle n’aurait pas pu le décrire mais un aucun cas ce n’était humain ou animal. Sans doute le bruit d’une grosse machine. Ca le refroidissait un peu. Elle adorait tout ce qui pouvait pimenter une partie de jambe en l’air mais là, ce cri de machine n’avait rien d’excitant. Enlaçant le coup de son amant, elle le laissa ralentir un peu la cadence en remettant en marche l’assesseur. Ils n’allaient sans doute pas tarder à avoir de la vitesse. Les pompiers, du moins c’est ce qu’elle pensait, n’avait pas été lent… La machine semblait s’être arrêtée pour laisser entendre des voix mécontente. Il était temps qu’ils remettent l’ascenseur en route apparemment. Dommage qu’ils n’avaient pas pu aller au bout de leur partie de jambe en l’air. A croire que leur journée était placée sous le signe du dérangement. Elle retrouva le sol et posa les pieds par terre tout en ramassant ses habits étalé au sol. L’ascenseur s’arrêta signifiant qu’ils étaient arrivés à destination. Les portes s’ouvrèrent. Le soleil d’automne aveuglait légèrement Rafaëlle qui avait oublié à quoi ressemblait la lumière du jour après avoir passer quelques temps dans un ascenseur aux lampes sombres. Malheureusement, le soleil n’est rien comparé au froid qui s’affalait sur son corps. Ses poils s’hérissèrent le long de son corps montrant qu’elle était à la limite de greloter. Là c’était sur, elle était totalement refroidie. Elle regarda autour d’elle. « Ça change de l’ascenseur brûlant dis donc ! » Elle afficha un sourire jaune. L’ambiance de l’ascenseur lui manquait déjà. Elle croisa ses bras contre elle dans l’espoir d’avoir un peu plus chaud mais ça ne lui faisait pas grand effet. « J’aurai préféré y rester.. » Elle lui fit un petit clin d’œil et se mis à arpenter les alentours pour trouver comment ils allaient pouvoir quitter le toit sans se faire repérer. Sur sa gauche, se trouvait une porte. Parfait songea-t-elle en s’approchant vite fait de Seth où elle déposait un bref baiser au coin de ses lèvres avant de le tirer vers se porte. Elle tenta de l’ouvrir. Fermée. Merde. Tant pis, elle allait devoir rusée. C’était risqué de le faire devant Seth mais là elle n’avait plus le choix. Ce n’était plus qu’une question de temps avant que le personnel ne les retrouvent. Elle sortit deux petites épingles accrochées discrètement à ses vêtements et força la porte qui finit par s’ouvrir.

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C’est sur qu’après avoir mis les pieds dehors alors que le température n’atteignait presque pas les zéros degrés, l’ascenseur lui manquait. Bientôt les stalactites lui pendraient du nez. Image plutôt amusante mais pas du tout agréable. Hop, il fallait qu’elle se reprenne pour ne pas mourir gelée sur place. La chance lui sourit quand au loin, elle aperçu une porte. Elle s’empressa de s’en approcher en emmenant Seth avec elle. Bon elle était fermé, c’était prévisible même si elle espérait qu’elle serait ouverte. Il fallait qu’elle utilise ses doigts de fées et son savoir pour ruser et ouvrir la porte close. Si Seth faisait attention à ce qu’elle faisait, il se poserait sans doute des questions et c’était dangereux qu’il mette le doigt sur son activité, ce qu’elle ne voulait pas. Personne n’était au courant, sans doute qu’ils ne comprendraient pas. A vrai dire, représenter le mal n’était pas une très bonne chose mais elle se sentait entière en pratiquant son boulot. « Je vais finir par croire que tu es une cambrioleuse tellement tu es douée pour forcer les portes… » Elle se retourna vers lui d’un coup sans prendre garde que sa réaction pourrait paraitre bizarre. Elle pensait s’être préparé à ce qu’un jour où l’autre, on lui dit ça sur le ton de la rigolade mais elle n’avait pas prévu la réaction qu’elle aurait. Elle lâcha un petit rire jeune. « Si tu savais toute l’étendue de mes compétences.. » Dit-elle avait son sourire aguicheur en s’approchant de lui pour enlacer sa nuque. « Il va falloir être discret si on ne veut pas qu’on nous entende.. » Lui avait-il dit dans la cage d’escalier. Elle sourit tout en rapprochant son visage du sien. « Tu veux dire, discret en s’envoyant en l’air.. » Elle lâcha un petit rire. Et non, elle ne perdait jamais le nord. Elle sourit et l’entraina un peu plus bas dans les escaliers.

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Il n’y avait pas un seul instant où elle pouvait rester sérieuse et ne pas tenterde faire du charme à Seth, c’était plus fort qu’elle. Elle avait toujours cette petite manie de faire des sous entendu dès qu’il lui en laissait la possibilité et c’était clair qu’avec Seth, les perches ne manquaient pas. C’était d’ailleurs réciproque. Ce qu’il venait de lui répondre en était le preuve. « Non, c’est pas possible ça, t’es jamais discrète quand on s’envoie en l’air. » Il fallait vraiment qu’il lui ressorte ça à la moindre petite occasion. Elle leva les yeux vers le ciel, se préparant à la prochaine fois qu’il lui dirait. Elle ne se gênait pas pour faire de bruit, ou était le problème. C’est pas comme si elle allait se faire discrète pour le plaisir des oreilles de monsieur ou de n’importe qui qui avait eu le bonheur –ou la malchance- de les entendre en pleins ébat sexuel. De toute manière, elle savait pertinemment que ça lui plaisait. « Comme si t’es oreilles en souffraient. D’ailleurs, je suis certaine que ça plait à ton égo. » Elle sourit en se mordillant légèrement lèvre inférieure. « Mais si tu y tiens, la prochaine fois, je serait bouche cousue. » Elle remit ses cheveux en place derrière sa nuque et l’entraina dans les escaliers. Ils les descendirent sans grand difficultés, ils étaient déserts. Ce n’était pas plus mal après tout, au moins, ils étaient certains que les personnes qui les recherchaient ne penseraient pas à aller vérifier la cage d’escaliers dans l’espoir vain de les retrouver. Les ragots qu’ils purent entendre à travers l’une des portes d’un étage rassura Rafaëlle. Ici, ils ne craignaient rien. Oui enfin, sa certitude tomba bien vite à la méfiance que ce maladroit de Seth renversa un objet qui éclata en mille morceaux au sol. MERDEEE, qu’est-ce qu’un fiche vase foutait dans une cage d’escaliers, bouillonna-t-elle dans ses pensés. Pas le temps de réfléchir que la clinche de la porte s’abaissait pour s’ouvrir. Ils sont cuits, fait comme des rats de laboratoire. Ou pas encore, Seth lui pris la main et fonça vers les escaliers qu’ils descendirent à toute vitesse. Pas le temps de se retourner. L’adrénaline est trop fort, le stresse est trop grand, tout se joue maintenant.. Ohhhh, deux porte, l’une semble mener dans les couleurs de l’hôpital, l’autre par contre.. Aucune idée mais Rafaëlle entra dedans accompagné de Seth. Ca ressemblait à un petit débarra ou plutôt une pièce de rangement. Quelques étagèrent étaient alignés dans la petites pièce. Elle farfouilla dans quelques caisses et en ressortit des perruques, du maquillage et des vêtements. Ils allaient devoir se déguiser pour ne pas se faire repérer. Ils n’avaient pas beaucoup de temps devant eu. Leur vie était devenue une course contre le temps, pire que dans des films d’action. C’était toutes des petits détails qu’elle avait appris au court de son métier de voleuse. Leçon numéro cinq, comme ne pas se faire reconnaitre. L’art du déguisement était dans ses cordes. Elle balança une tenue de clown à Seth avec le nez rouge et les grosses chaussures tout en commençant à s’habiller en parfaite assistante. . « Et si on allait amusé les enfants, on doit être à l’étage de pédiatrie.. » Dit-elle tout sourire. Bien sur c’était ironique, il valait mieux qu’ils quittent l’hôpital au plus vite. Elle enfila une perruque aux longs cheveux bruns et s’approcha de Seth pour le maquiller. Il fallait bien qu’il soit un clown présentable… Elle caressa son torse vite fait et l’embrassa une dernière fois avant de quitter la pièce.

comme j'étais deg de pas avoir le net

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Se déguiser en clown après s’être transformé un court instant en médecin, il fallait le fait. Il était clair que ce n’était pas tous les jours qu’ils faisaient ça. Ils devaient être fameusement atteints. Non pas pour se déguiser mais pour se déguiser et pratiquer la profession qui va avec le déguisement. Très peu de gens en avaient le cran, c’était bien ça qui faisait tout la différence et l’excitation de ce petit jeu. Elle maquilla vite fait Seth et l’embrassa. Elle était loin de se douter qu’un nouveau jeu était sur le point de commencer. Sortant du petit cagibi, ils se retrouvèrent à l’étage de pédiatrie, c’était parfait avec leur tenue, même un peu trop… « Ah vous être là ! On vous attendait justement, les enfants sont impatients de voir le spectacle.» Leur fit une voix en s’approchant d’eux alors qu’ils tentaient de rejoindre la sortie. Il fallait s’en douter, ils n’allaient pas s’en tirer aussi facilement. Rafaëlle sourit tendis que Seth répondait à l’infirmière. « Ah vous être là ! On vous attendait justement, les enfants sont impatients de voir le spectacle.» « Laissez, je peux m’en occuper sans problème. Les enfants vous attendent, vous devriez entrer. » Grrr, il fallait qu’elle ne leur lâche pas la grappe en plus. Bon et bien si elle insistait pourquoi pas ne pas aller au bout de ce qu’elle attendait d’eux. Elle sourit de plus belle. « Et bien si vous insistez, nous n’allons pas vous priez. » Elle prit la direction que l’infirmière leur indiquait. Sur le chemin, elle porta l’une de ses mains aux fesses de Seth qu’elle pinça tout en tournant vers la tête de l’infirmière qui semblait à moitié choquée. Elle lui adresse un petit clin d’œil et entra dans la salle ou des dizaines d’enfants étaient déjà présent. A peine deux minutes après, ils se retrouvèrent tous les deux sur la scène sous une houle d’applaudissements. « Salut. » Fit Rafaëlle entre ses dents. Les enfants c’était pas trop sont tripes si ce n’était pour les traumatiser. Elle présenta le spectacle qui allait suivre un peu à l’arrache en expliquant qu’ils auraient besoin de volontaires pour leurs tours. Evidemment, ces paroles n’étaient pas prononcées comme ça, elle avait une idée. L’idée qui les sauverait. Durant les dix première minutes, ils se débrouillèrent faisant rire les enfants, du moins, les petits bous ne les huaient pas. C’est que c’était bon signe. Finalement, elle demanda deux volontaires. Les deux enfants les rejoignirent sur scène. Ensemble, ils passèrent derrière le rideau. « Ca te dit de jouer au clown ? » Demanda-t-elle au premier qui semblait très motivé en envoyant un clin d’œil complice à Seth. Une fois qu’elle eut sa réponse positive, elle passa ses mains sous le dessus de Seth pour le li enlever et le passer au petit garçon. Une fois qu’il fu totalement habillé et maquillé, elle le posa sur la scène en lui disant qu’il devait présenter son assistance et qu’une fois qu’il l’aurait fait, elle monterait sur scène. « […] Un tonnerre d’applaudissement pour mon assistante.. » Cria une petite voix sur la scène alors que Rafaëlle envoyait la deuxième volontaire sur scène. Et non, ce n’était pas elle qui allait rejoindre le petit garçon alors que c’est ce qu’il pensait. Une fois fait, elle se colla à Seth en lui murmurant quelques mots à l’oreille. « On a cinq secondes pour décamper. » Elle descendit ses lèvres vers sa joue qu’elle embrassa légèrement.

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Se saisissant de sa main, Seth l’emmenant dehors. Bon, c’était déjà une étape de réussie, bientôt ils seraient libre. Oui enfin dit comme ça, on aurait pu croire qu’ils étaient dans une prison alors que c’était tout à faut faux. A noter qu’au vu du nombre de personnes qui les recherchaient, l’hôpital pouvait être confondu avec une vraie course poursuite et la prison leur pendait au nez. Arrivés dans le couloir, ils coururent de plus belle en bousculant de temps à deux de malheureux patients et membres du personels qui se trouvaient sur leur chemin. Ils étaient poursuivis, au moment où ils avaient essayé de tournée, d’autres membres de la sécurité arrivaient. Mince, les choses se corsaient. Ils changèrent de direction et finirent par se retrouver dans une pièce hors de la portée des gens qui étaient à leur recherche. Aussitôt la porte fermée que Rafaëlle se retrouvait plaquée contre la porte, Seth contre elle. Elle sourit en lui entourant le coup de ses bras. Ils étaient bien cachée, personne ne penseraient qu’ils se trouvaient là. « Dommage que je n’ai plus mon déguisement, je suis sûre que ça t’aurait excitée le clown. » Elle le va les yeux vers lui et déposa un doux baiser sur son index qu’il avait posé sur ses lèvres pour qu’elle se taise. Sans plus attendre, il laissa tomber sa main pour approcher ses lèvres des siennes. Après cet agréable contact, elle apprécia la balade du nez de Seth le long de son décolleter. « Le rouge te va plutôt bien au teint dis-moi. » Elle n’avait pas remarqué qu’il avait laisser des traces de son passage. Elle baissa les yeux vers ses seins et sourit à nouveau tout en se collant davantage contre lui. La situation aurait pu évoluer sur une petite voix ne les avait pas dérangés. « Qui, qui est là ? » En réalité, ils s’étaient cachés dans la chambre d’un petit garçon. « Nous sommes des médecins petit. On fait un grand jeu de cache-cache avec les autres. S’ils viennent te demander où on est, tu ne dois pas le dire, d’accord ? » Rafaëlle regardait le petit garçon et se retourna vers Seth, surprise de sa gentillesse envers le petit garçon. C’était assez mignon, il savait bien s’y prendre avec les enfants. Tout le contraire d’elle. C’est d’ailleurs la raison par laquelle elle préférait garder le silence. L’enfant semblait approuvé alors Seth ouvrit la porte et sortit en saisissant à nouveau la petite main de Rafaëlle. Cette fois, ils ne galopaient pas, non ils marchaient normalement comme si de rien n’était. Ils auraient pu être confondus avec un couple de patient. Oui fin si Seth n’avait pas été tors nu. Une jeune fille les croisait. « L’hôpital psychiatrique, ce n’est pas ici. » Rafaëlle s’étaient retournée d’un coup vers la petite toute souriante, les yeux écarquillés. L’hôpital abritait drôle de phénomène. A moins que la majorité des enfants disaient des choses du genre. Ils continuaient leur chemin en oubliant les paroles de la brunette. La sortie n’était plus très loin mais ça semblait trop facile, la sécurité devait sans coute camper l’entrée, les attendant de pied ferme. Elle tira sur la main de Seth en changeant de direction. Elle prit la direction de la cage d’escaliers où elle descendit en vitesse. D’après ses souvenirs, lors d’une visité alors qu’elle était gosse, elle s’était amusée à se cacher pour éviter une prise de sang, il y a avait une sortie pour le personnel. Arrivée devant la porte en question, elle ne fut pas surprise de la retrouvée fermée. Bon, il allait encore falloir qu’elle fasse preuve de son talent de voleuse. Elle rechercha ses petites pinces qu’elle avait utilisé un peu plus tôt mais ne les trouva pas, elle avait du les oublier quelque part. Elle regarda autour d’elle à la rechercher d’un objet qui serait susceptible de l’aider. Elle ramassa un bout de bois et s’en servit comme un pied de biche. Elle se rapprocha de Seth, l’embrassait une dernière fois en se doutant qu’il allait finir par se poser des questions sur elle et crocheta la serrure en faisant preuve d’une agilité étonnante. Enfin, ils étaient libres.