Athénaïs était assise sur le rebord de sa fenêtre regardant dehors. A l’intérieur elle entendait sa meilleure amie, Olive pester contre sans doute Eddy-Jax qui avait du laisser la vaisselle ou autre chose, qui lui échappait totalement pour le moment. Pour une fois, il ne neigeait pas, et la jeune femme avait envie d’en profiter un peu. La jeune femme enfila son manteau, une écharpe, un bonnet, son sac à main et passa par le salon ou sa meilleure amie se battait avec Eddy-Jax. « Je vais faire un tour au parc et non je ne vous veux pas ! » La jeune femme sourit, et quitta la maison. Un peu de calme, si on peut parler ainsi, n’allait certainement pas lui faire de mal. Parce que bon, habiter avec sa meilleure amie, et quatre mecs, c’était bien mais bruyant. Vraiment trop bruyant. Et parfois, la jolie blonde avait besoin de prendre l’air, comme aujourd’hui. Le parc à cette saison de l’année était un endroit très agréable, et pour une fois, aujourd’hui elle n’avait pas à aller au gymnase pour s’entrainer, alors autant en profiter. Donc, elle était partie en direction du parc. D’ordinaire au parc, elle aimait bien faire du roller, mais bon avec la neige qui était tombée dans la nuit, faire du roller, c’était certainement pas la meilleure idée du moment. Alors la jeune femme se contenta de se balader à pied dans le parc, regardant les enfants jouer à la balançoire. Rien qu’en les regardant, avec leurs sourire innocents, Athénaïs souris elle aussi. Parfois, elle souhaiterait retourner à cet âge là, où l’insouciance règnait, et que la seule préoccupation était de savoir quand est ce qu’étais le gouter. Etant dans ces pensées, la jeune femme ne fit pas attention où elle mit les pieds, et elle glissa sur une plaque de verglas et tamponna un jeune homme. Le seul bon point, c’était qu’au moins elle n’était pas tombée. Athénaïs relevant la tête en direction de la personne qu’elle venait de bousculer d’un air un peu gênée. « Oh, je… Je suis désolée, j’ai glissé sur une plaque de verglas » Puis, la jeune femme vit que son interlocuteur n’était pas seul, il était accompagné d’un bout de chou tout mignon. « J’espère que je ne lui ai pas fait peur » Parce que oui, à cet âge là, en général quand on est pas habitué à certains bruits, on en a peur.

Décidément, Athénaïs n’était vraiment pas douée. Elle qui pensait que sa meilleure amie était maladroite, au final, elle l’était tout autant qu’elle. Non parce que glisser sur une plaque de verglas, c’est comme glisser sur une peau de banane. Ridicule. Enfin, si ça peut permettre de rencontrer des gens, alors pourquoi pas ! Athénaïs devait être sacrément perdue dans ses pensées pour ne pas regarder où elle mettait les pieds. Elle aurait mis le pied dans une crotte de chien, elle ne s’en serait même pas rendu compte. C’était sans doute le calme du parc qui avait cet effet assommant sur elle. S’entendre penser et réfléchir était devenu un réel plaisir pour la jeune femme. Un plaisir impossible à réaliser quand vos habitez avec cinq personnes totalement folles. Enfin bref passons. La jeune femme fut surprise de la réaction de l’homme qu’elle venait de bousculer. C’est vrai quoi, elle s’attendait au habituel « vous ne pouvez pas regarder ou vous allez ! », et au lieu de ça, le jeune homme s’était contenté de la rattraper pour qu’elle était de tomber. Si ça ce n’était pas super galant ! « Ce n'est pas grave. cela arrive à tout le monde. Vous n'avez rien ? » Oui, enfin non, ça n’arrive qu’a Athénaïs de glisser sur une plaque de verglas et de se faire rattraper par un charmant jeune homme, souriant en plus ! « Euuh, non ça va merci. Je crois que vous venez de m’éviter une belle gamelle ! » répondit-elle en souriant, surprise par cette toute cette gentillesse. Puis la blondinette regarda le petit garçon. Elle trouvait ça trop mignon de voir un père se balader comme ça dans un parc avec son fils. « « Ne vous inquiétée pas pour lui, c'est un marrant. Je ne l'ai jamais vu avoir peur... Avec deux fois son papa, il en vie des tout drôle. » Effectivement, le petit était tout sourire. Dans un sens ça rassurait la jeune femme, elle ne voulait pas qu’à cause d’elle il se mette à pleurer ! Cela dit, elle ne comprit pas totalement la phrase de son interlocuteur. La seule chose qu’elle comprit c’était que ce petit avait l’air d’avoir de la chance d’avoir un papa comme l’homme qui se tenait en face d’elle. « Eh bien, il en a de la chance ! La blondinette souris, si à cet âge là, il riait déjà beaucoup, elle l’imaginait plus tard quand il aurait 17 -18 ans et qu’avec un sourire ravageur, il ferait craquer toutes les filles ! Puis elle sentit la main qui l’avait rattrapé, la quitter. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, elle avait complètement oublié la présence de cette main. « Pardonnez-moi... Je me nomme Geffroy et vous? » Athénaïs le regarda, interloquée. Le pardonner ?! Mais pourquoi ? La raison lui échappait totalement. Enfin, quoiqu’il soit, ce n’était pas bien grave, sinon on aurait entendu Athénaïs ! « Athénaïs, enchantée ! La blondinette sourit. En même temps, il devenait difficile de ne pas répondre au sourire qu’affichait Geffroy. C’est vrai que la jeune femme n’était pas vraiment bavarde, mais son expérience lui avait appris à ne jamais parler trop longtemps avec des personnes qu’elle ne connaissait pas.