« Bring me home »

Me voila au service de police. En ce dimanche de neige, je tremblais comme une feuille. Croyez-moi, si mon frère me voyait comme ça, ce serait la fin du monde. Déjà m'avoir vu dans un lit d'hôpital il y a un an, je n'avais pas du tout aimé, imaginez me voir dans cette état.... C'était la première fois que je me retrouvais aussi mal foutu... Je savais que cette fois, le sergent allait appeler mon frère... Je l'avais pourtant supplié, mais non, rien à faire... Il allait le faire. « S'il te plait... Ne l'appelez pas... Je vous en supplie! » - « Je m'excuse Geffroy, mais cette fois s'en ai trop... Tu ne tiens plus debout... C'est a peine si tu peux marcher... Je dois mettre ton frère au courant de ce qui t'arrive. » Je n'étais pas très en joie qu'il apprend à mon frère que chaque dimanche je me faisais battre et que chaque nuit, de dimanche à Lundi, je la passais allongé dans le bureau du sergent McLuggen... Ce qui avait toujours été aussi amusant dans cette histoire, c'est que j'arrivais à cacher ma douleur et que jamais ils ne touchaient à mon visage. Je ne sais pas ce qui c'est passé cette fois, mais j'avais une coupure sous un oeil et l'autre poché noir. J'avais des bleus un peu partout, mais jamais, au grand jamais on avait utilisé d'arme qui pouvaient m'ouvrir la peau, non jamais. Rien pour ne faire couler le sang. Mais cette fois, mon visage et ma chemise était taché de sang. Assis sur le banc dans la salle d'attente, j'étais prêt à me lever pour partir, malgré le temps froid... Je n'avais plus de manteau, on m'avait laissé sur le sol et on était partit avec mon porte-feuille et mon manteau... Étrangement, ce n'était pas les même personnes. Ils avaient été quatre contre moi. L'un d'eux avait une bat de base-ball et un autre un poing américain. Je connaissais assez bien mon frère que si jamais il tomberait sur eux il n'en ferait qu'une seule bouchée. Je l'aime mon frère, mais jamais je ne voudrais que l'on me l'enlève... J'avais rampé jusqu'au poste, gelant dans la neige au bas de la porte. Pour une fois, on m'avait traîné jusqu'à l'intérieur. J'avais été inconscient pendant la moitié d'une heure et je m'étais retrouvé menotté à la chaise. Je ne pouvais plus partir. Voilà pourquoi je ne pouvais pas partir... « Non... Ne l'appelez pas! Je vous en supplie! » Je basculai la tête vers l'avant, c'était trop tard.. Le combiné avait déjà été posé et on m'annonçant que mon frère s'en venait. Je m'avouai vaincu m'allongeant sur les chaises tout en grimaçant ma main sur mes côtes. Je m'attendais à ce que mon frère débarque en trombe et qu'il se jete sur moi me demandant si tout allait bien. Je le connait assez bien pour ça. Je ne veux pas qu'il pense que je l'empêche de vivre. C'est mon frère et il est plus important que ma propre vie, alors le mettre dans le trouble me rend malade. Et le mettre au courant que je suis dans le trouble, ca ne fait que lui transmettre se problème. Donc ne se retrouve tout les deux dedans. La preuve... Depuis un peu plus de onze mois je me suis retrouvé avec un fils sur les bras... Barthelemy... Oui... Oui... Il porte mon nom, sa mère voulait lui donner le nom de son sauveur... Mon frère paie presque tout pour lui... Vu que moi... Je suis encore aux études... Il fait tout pour moi... peut-être trop... J'entendis des pas se diriger vers moi. « Je suis désolé Jay... Je... »

« Bring me home »

C'était partit pour un tour. Mon frère était arrivé, il était là, agenouillé devant moi... Je n'osais même pas le regarder. J'avais honte de moi. Mais comment pouvait-il croire que je m'étais battu ? Je levai la tête vers le sergent qui détournait le regard. Il avait mentit, mais il savait très bien que j'allais me dévoiler. Je savait plus que tout que je ne pouvais plus mentir comme ça à m on frère jumeau. Il tenait à moi et si jamais je mourais à la fin... Que je me faisais battre et que j'en mourais. Il ne s'en remettrait jamais. Je le sais, c'est mon jumeau. Je le connais assez bien pour ça. Je ne voulais pas le regarder, j'aurais trop mal, mais ses mains sur mes joues me forcèrent à le regarder. Croyez-moi, j'ai eus mal au coeur en croisant sont regard. Comme j'avais pu lui mentir comme ça. J'avais mal... Un mal moral... Je fermai rapidement les yeux me mordant la lèvre. « Je suis désolé Jay... Je... » Je m'étais répété... Je ne trouvais rien d'autre à dire, Mon nez était cassé, j'avais même quelques côtes cassé. C'était la pire des fois. Je ne me suis en rien batût, je me suis fait battre. Là est la nuance. Entre mon frère et moi, c'était lui qui était perçu pour se battre et pourtant, c'est moi qui en est victime. J'aurai toujours de la difficulté à lui mentir, j'aurai toujours de la difficulté à me contrôlé. « Jay... Je... Ne me suis pas battu... Ils... m'ont battu.... Je... Me suis laissez faire... » La pire des choses à dire à mon frère, c'était plus la morale de mon frère... Il fallait que je m'explique avant qu'il ne me fasse la morale. « S'il te plait... Ne m'en veux pas... Je... Je ne pouvais pas laisser Barth... Il... les auraient tué... » Je ne voulait pas que mon frère se retrouve dans mes problèmes. S'il se faisait passer pour moi, s'en serait finit de moi. « Je vais bien arrête... Ne fait rien. Ça ne fera qu’aggraver les choses... » Je venais malencontreusement de lui dévoiler indirectement que ce n'était pas la première fois que je me faisais battre.