jimmy ─ sing me to sleep

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ilyria @ bazzart

elias james sanders

nom: sanders ❆ prénom: elias james ❆ âge: 21 ans ❆ date de naissance:29 juillet 1990 ❆ origines: origines anglaises et canadiennes, né à Leduc en Colombie-Britannique ❆ études/emploi: étudiant en musique ❆ désir à long terme:faire carrière dans le domaine musical. ❆ aspiration: amour ❆

attirances: une fille aux cheveux bruns, plus petite ou de la même grandeur que moi. Je ne supporterais pas qu'elle soit plus grande que moi. Les yeux verts. Les jeux vidéos, geek assumé. La musique. L'art en général. ❆ tues-l'amour: ne pas prendre soin de soi (que ce soit hygiène ou apparence) sans pour autant être bimbo. Il faut juste savoir prendre soin de soi. Les égocentriques, égoïstes et vantards.❆ plat préféré: la pizza. ❆ musique favorite: ici ❆ couleur préférée: rouge ❆ ton crédo: let the music speak for itself. ❆

Novembre 2011.

Je n’arrive pas à croire que je peux compter le temps qui me sépare de cet accident à aujourd’hui en nombre de semaines. Je n’arrête pas de me repasser l’accident en boucle. C’est comme un film dans ma tête.

J’ai réussi à sortir de la voiture, je n’aurais pas dû. Pourtant, j’avais besoin de te voir. Je ne savais pas où tu étais, je ne te voyais pas et ne t’entendais pas non plus. J’ai rampé, parce que je ne pouvais rien faire d’autre, jusqu’à ce que j’aperçoive une masse étendue sur le sol. Je me suis rendue jusqu’à elle pour voir que c’était ton corps.

Respire. Mais respire bordel.

Les larmes coulèrent sur mes joues tandis que je le regardais immobile.

Tu ne peux pas partir. Pas maintenant. T’as pas le droit.

Je lui frappais sur la poitrine pour tenter de le réveiller.

Je t’interdis de partir. T’as pas le droit. Reste. Je t’en supplie.

Ma colère s’était transformée en douleur puis en résignation. Il ne reviendrait pas. Il était bel et bien mort. Étendu sur le sol, les paupières fermées, je le regardais réalisant à peine que je venais de perdre mon frère et à tout jamais.

Je t’avais pourtant dit de me laisser conduire. Mais t’as été assez con pour faire qu’à ta tête. Et moi, comme je ne pouvais pas rentrer à pied, que je n’avais pas d’argent pour un taxi, je me suis retrouvé dans cette voiture, côté passager à te regarder et à être nerveux parce que ta conduite était plus que dangereuse. Je t’avais dit de ralentir, je te l’avais dit. Je l’ai même hurlé. Je t’ai engueulé alors que tu conduisais. Je n’aurais pas dû. Plus j’y pense, plus je me dis que c’est de ma faute. Qu’avec mes cris, je t’ai déconcentré, je sais pas. Pourtant, on m’a dit que ça ne servait à rien de ressasser le passé, qu’il fallait avancer. Ces gens, je les butterais tous, ce ne sont pas eux après tout qui ont perdu leur moitié. Parce que non seulement tu étais mon frère, mais tu étais aussi mon meilleur ami, celui qui savait tout de moi, sur qui je pouvais compter à toute heure du jour et de la nuit.

Je me rappelle encore nos disputes lorsque nous étions gamins. À se chercher et se trouver, juste parce que ça nous amusait de faire chier l’autre. Ces journées à faire des batailles avec les coussins du divan du salon pendant que maman faisait de la nourriture, t’en souviens-tu? Et les journées qu’on passait devant la télé – alors que maman nous avait ordonné vingt fois de sortir – à jouer des à des jeux vidéo. Et à chaque fois, tu me battais.

Tu te souviens, la première fois que j’ai ramené une fille à la maison? Les conseils que tu m’as donnés. Bon, je m’en serais sans doute passé, mais tu te faisais un devoir de me donner tes conseils et recommandations. Après tout, ce doit être partie intégrante du boulot de grand frère…

Tu sais, chaque jour qui passe, tu me manques. Parfois, quand je marche dans la rue, j’ai l’impression de te voir. Enfin, c’était pire les semaines après ton départ. Parce que je n’aime pas utiliser le vrai mot. C’est probablement stupide, mais je sais pas, ça rend tout trop réel. Je veux dire, je me suis habitué à ton absence, mais dire que tu es … enfin, ce serait trop.

Tellement de bons souvenirs, comme autant de conneries. Genre mettre des cailloux sur la voie ferrée derrière la maison, partir des batailles de pop-corn au ciné pour partir en douce pendant que les gens se battent presque, mettre le feu à des poubelles dans des parcs et j’en passe. Et dire que papa et maman te prenaient pour le grand frère modèle … en y repensant, j’en ris.

Oh et tu sais, j’ai déménagé, quitté la maison. J’en pouvais plus de vivre dans cette ville. C’est idiot, parce que j’avais l’impression que j’allais t’oublier en partant. Je ne sais pas, je crois qu’au départ, c’était mon but, mais je me suis rendu compte, que je cherchais seulement à fuir ton fantôme. Je me disais que si je ne vivais plus dans cette maison ou nous avons grandi, si je ne marchais plus dans ces rues que nous avons empruntées des milliers de fois, tout serait plus facile. C’est pourtant faux. C’est pire je crois. On dirait que je te vois plus souvent qu’avant, que je t’entends encore plus me parler. Je suis peut-être fou, mais je m’en fiche. Oh, avant que j’oublie, je fais partie d’un groupe. Ouais. La guitare que tu m’avais offerte – j’en reviens toujours pas que t’aie dépensé autant pour un cadeau alors que je te donnais des trucs tellement minables – m’aura servie. Je l’ai encore, même si je ne m’en sers plus. J’en ai acheté une de meilleure qualité. Pourtant, la tienne est encore sur son support, dans ma chambre. Je la garde en souvenir de toi, de nous.

Tu me manques, saches que jamais je ne t’oublierai.

Ton petit frère.

Puis, il plia la lettre, la mise dans une enveloppe et la referma. Il prit une autre feuille et se mit à écrire.

Novembre 2011

Oh ma tendre, tu me manques tellement. Je revois sans cesse ton visage torturé de douleur tandis que je tentais de stopper l’hémorragie. Je suis désolé de ne pas avoir pu te sauver. Je … je m’en veux. Je t’aimais, tu sais. Je t’aimais tellement. J’aurais tout donné pour échanger ma place contre la tienne dans ce foutu véhicule. J’aurais DU être à ta place. Je n’arrive pas à y croire. Tout s’est passé trop vite. En une fraction de seconde, j’ai vu la lumière trop éclatante de ce camion qui nous a percutés, puis j’ai entendu le bruit de l’impact, j’ai senti cette douleur atroce aux jambes. Je vous ai cherché, je me souviens, j’ai crié vos noms à Tyler et toi, mais je n’ai rien entendu. Même si la douleur dans mes jambes était plus forte que jamais, je ne saurais dire si c’est à cause de l’adrénaline, mais je me suis défait de la ceinture de sécurité qui m’empêchait de bouger puis suis sorti du véhicule et j’ai commencé à marcher. Et c’est après avoir vu Ty’ que je t’ai vu, à quelques mètres de là. La pire vision de ma vie. Je ne te reconnaissais même plus. Parfois, quand je m’endors, j’ai encore cette image qui me vient en tête. Enfin, je me rappelle, je me suis assis sur le sol, à tes côtés, j’ai tenté de trouver ton pouls, mais rien. J’ai tenté de te réanimer, rien non plus. Je me suis résigné et je t’ai attiré à moi, t’ai pris dans mes bras et j’ai pleuré. Jusqu’à l’arrivée des secours. Ils t’ont emmené loin de moi, tout comme ils l’ont fait avec Tyler. Ils vous ont enveloppés dans des sacs de plastique comme de vulgaires morceaux de viande. J’aurais souhaité ne pas voir ça.

Tu sais ce qui a été le plus difficile? Les funérailles. Pas seulement les tiennes, mais je ne sais pas si tu m’as vu de là-haut. Je n’ai même pas été capable de terminer ce que je voulais dire à propos de toi. Trop difficile de parler de toi au passé. Je devais être pathétique. C’est ma mère qui est venue à moi et m’a pris dans ses bras pour finalement me dire qu’elle continuerait ce que j’avais écrit. Je ne me suis jamais sentis aussi faible mon amour. Je te le dis, j’étais au plus bas. Si tu savais combien de fois j’ai souhaité mourir. Happé par une voiture, poussé en bas d’un pont, j’imaginais tous les scénarios possibles. Je ne voulais plus vivre parce que j’avais tout perdu. Ce qui m’était le plus cher avait disparu et je ne pourrais pas le retrouver.

Tous ces moments que nous avons passés ensemble resterons gravés à jamais dans ma mémoire, soit-en certaine. Je t’ai aimé plus que je ne le croyais possible. J’aurais décroché la lune pour toi. J’aurais recréé ces scénarios de films romantiques que tu aimais tant si j’en avais eu le temps. J’aurais tellement voulu passer ma vie à tes côtés mon ange. Le terme est bien choisi vu les circonstances. Enfin. Saches que tu as été ma première et tu auras toujours une place spéciale dans mon cœur. Jamais je ne t’oublierai.

Je t’aime.

James sorti de sa chambre, se rendit au cimetière et y alla déposer ses deux lettres sur la tombe respective de leur destinataires. Il rentra chez lui et mis tous ses vêtements et biens précieux dans un sac puis alla annoncer à ses parents qu'il partait sans pour autant leur dire la destination.

Le voilà maintenant ici, à Montsimpa, avec l'espoir de pouvoir recommencer tout à zéro.

pseudo/prénom: vulture ❆ âge: 18 ans. ❆ sexe: féminin. ❆où tu as trouvé le forum: bazzart. ❆ si tu devais y ajouter quelque chose: réponse ici ❆ célébrité: jackson rathbone ❆ acceptes-tu de doubler ton avatar? non. ❆ toi aussi tu traumatises tes sims? oui, j'm'amuse à les faire mourir. J'les fait se baigner puis j'enlève l'échelle, je les enferme entre quatre murs, je les fais brûler. je suis sadique. (a) ❆ raconte-nous ta vie: réponse ici ❆ tes autres personnages: aucun. ❆